De l'amour à la haine
4 participants
Page 1 sur 1
De l'amour à la haine
Des millions de larmes versées, en un instant. Un demi moment, une demi seconde. Une minute, et un milliers de perles salés coulent sur mes joues glacés. J’ai mal. Les larmes me brulent le visage, comme l’eau de mer, l’été, qui vient s’échouer sur mon corps encore fragile. Ce soir, les larmes me font vraiment mal. Ce soir, elles me pèsent si fort, que j’en tomberai de douleur. Lourdes, comme 365 jours de souffrance. Un poids innommable quand on ne parle seulement que de larmes, tu ne trouves pas ?
Ce soir, des milliers de rancœurs me brulent de l’intérieur. Rien n’a de sens dans ce que l’on vit. Rien. Le temps n’existe plus, l’horloge s’est arrêté sur 00h00. Le néant. Il n’y a plus de règles, plus de lois, seule la loi du plus fort règne en maitre. Qui touchera l’autre ? Qui sera le loup venant terroriser la petite dans le noir ? 00h00. Et toujours la même rengaine. Un paquet de mouchoirs sur la table de chevet, une main posée sur le téléphone, mais rien. Rien. Néant. Le temps n’existe plus. Tout s’est arrêté. On danse tous les deux, mais du mauvais pied. La musique retenti, avance, démarre, s’arrête, s’accélère, mais nous, on ne bouge plus en rythme. Chacun sa propre mélodie dans la tête. Chacun, voulant détrôner l’autre. Qui aura le dernier mot ce soir ? Qui gagnera le plus de larmes ? Qui criera le plus fort ?
Mais, est-ce qu’un jour tu vas réussir à me taper assez fort, pour ne plus jamais m’en relever ? Est-ce qu’un jour tu vas assez me détruire, pour que je ne puisse plus jamais avancer ? Est-ce qu’un jour tu vas vraiment me tuer, pour me laisser respirer ? Tes mots ne suffisent plus, tes gestes ne suffisent plus, tes cris et mes larmes ne peuvent plus rien. Emploies la manière forte. Et tue-moi. Ne me tue plus du regard, ne plus tue plus d’amour, ne me tue plus de douleur, ne me tue plus de m’ignorer. Tues-moi, simplement. Il y a des manières infinies de tuer quelqu’un, tu as tout essayer, sauf de me tuer vraiment. Pourtant tuer, signifie, sans vie. Je suis sans vie à présent. Achève-moi. Tue-moi. Enterre-moi. Mais par pitié ne mets pas de roses sur ma tombe. Non, ne m’enterres pas. Laisse-moi crever seule, laisse moi périr, laisser moi m’en aller. C’est ce que tu sais faire de mieux : me laisser. Laisse-moi là, tu m’a déjà abandonné si loin, il y a si longtemps, qu’a présent trop de distance nous sépare. Nos sangs ne sont plus compatibles. Nos mains ne tiennent plus l’une dans l’autre. Mes larmes n’arrivent plus à te toucher. Et notre amour n’est que poussière. Achève-moi. Tue-moi. Cesses de me relever lorsqu’il ne me reste plus rien. Cesses de vouloir me relever quand une bouffée d’oxygène me sépare de la mort. Cesses d’être là au mauvais moment. Cesses d’être dans le contretemps. Cesses de danser du mauvais pied. Cesses de me détruire sans m’achever. Cesses. Et tues.
Ce soir, des milliers de rancœurs me brulent de l’intérieur. Rien n’a de sens dans ce que l’on vit. Rien. Le temps n’existe plus, l’horloge s’est arrêté sur 00h00. Le néant. Il n’y a plus de règles, plus de lois, seule la loi du plus fort règne en maitre. Qui touchera l’autre ? Qui sera le loup venant terroriser la petite dans le noir ? 00h00. Et toujours la même rengaine. Un paquet de mouchoirs sur la table de chevet, une main posée sur le téléphone, mais rien. Rien. Néant. Le temps n’existe plus. Tout s’est arrêté. On danse tous les deux, mais du mauvais pied. La musique retenti, avance, démarre, s’arrête, s’accélère, mais nous, on ne bouge plus en rythme. Chacun sa propre mélodie dans la tête. Chacun, voulant détrôner l’autre. Qui aura le dernier mot ce soir ? Qui gagnera le plus de larmes ? Qui criera le plus fort ?
Mais, est-ce qu’un jour tu vas réussir à me taper assez fort, pour ne plus jamais m’en relever ? Est-ce qu’un jour tu vas assez me détruire, pour que je ne puisse plus jamais avancer ? Est-ce qu’un jour tu vas vraiment me tuer, pour me laisser respirer ? Tes mots ne suffisent plus, tes gestes ne suffisent plus, tes cris et mes larmes ne peuvent plus rien. Emploies la manière forte. Et tue-moi. Ne me tue plus du regard, ne plus tue plus d’amour, ne me tue plus de douleur, ne me tue plus de m’ignorer. Tues-moi, simplement. Il y a des manières infinies de tuer quelqu’un, tu as tout essayer, sauf de me tuer vraiment. Pourtant tuer, signifie, sans vie. Je suis sans vie à présent. Achève-moi. Tue-moi. Enterre-moi. Mais par pitié ne mets pas de roses sur ma tombe. Non, ne m’enterres pas. Laisse-moi crever seule, laisse moi périr, laisser moi m’en aller. C’est ce que tu sais faire de mieux : me laisser. Laisse-moi là, tu m’a déjà abandonné si loin, il y a si longtemps, qu’a présent trop de distance nous sépare. Nos sangs ne sont plus compatibles. Nos mains ne tiennent plus l’une dans l’autre. Mes larmes n’arrivent plus à te toucher. Et notre amour n’est que poussière. Achève-moi. Tue-moi. Cesses de me relever lorsqu’il ne me reste plus rien. Cesses de vouloir me relever quand une bouffée d’oxygène me sépare de la mort. Cesses d’être là au mauvais moment. Cesses d’être dans le contretemps. Cesses de danser du mauvais pied. Cesses de me détruire sans m’achever. Cesses. Et tues.
candice85- Nombre de messages : 3
Age : 32
Date d'inscription : 18/02/2011
Re: De l'amour à la haine
Et bien... Fort, violent. Je me suis identifiée sans difficulté à la narratrice. Quelques clichés à mon sens, des images un peu faciles peut-être ("un millier de perles salées sur mes joues glacées...") Mais ça sonne bien ! Des passages un peu maladroits ("Pourtant tuer, signifie, sans vie... "), un peu caricaturaux (Laisse-moi crever seule, laisse moi périr...) Malgré tout ça, j'aime le rythme et la musicalité de ton texte. On sent les contretemps dans la musique, on sent l'asphyxie, la perversité dans la relation. Je ne sais pas si c'est volontaire mais on ne sait pas vraiment s'il s'agit là d'un ultime défi pervers envers son compagnon (j'aurai le dernier mot en mourant) ou d'un un réel désespoir qu'il s'agit... J'aime particulièrement ce dernier passage "Cesses d’être là au mauvais moment. Cesses d’être dans le contretemps. Cesses de danser du mauvais pied. Cesses de me détruire sans m’achever", fort bien écrit, malgré les s... superflus à l'impératif ;-)
ombre77- Nombre de messages : 37
Age : 47
Localisation : Beyrouth
Date d'inscription : 10/02/2011
Re: De l'amour à la haine
Je prend en compte toutes tes critiques. Et tout le positif. Merci.
candice85- Nombre de messages : 3
Age : 32
Date d'inscription : 18/02/2011
Re: De l'amour à la haine
Je n'y peux rien, ça m'écorche les yeux, d'autant qu'il y a redondance... Une règle utile : les verbes du 1er groupe (c'est-à-dire en "er") forment la 2e personne de l'impératif présent en "e" (mange, saute, chante). Le "s" n'apparaît que si "y" ou "en" apparaissent immédiatement après l'impératif : "manges-en", "penses-y".
http://www.synapse-fr.com/manuels/IMPERA.htm (par exemple)
http://www.synapse-fr.com/manuels/IMPERA.htm (par exemple)
Invité- Invité
Re: De l'amour à la haine
Le titre est trompeur pour moi parce que je n’ai pas ressenti la haine, uniquement une boule de souffrance, plutôt bien rendue d’ailleurs, par le style et son rythme, on sent cette urgence à en finir d’une situation douloureuse au point d’en être invivable.
Mais au final, plus qu’un cri de haine j’ai eu l’impression d’un appel au secours, d’une interpellation de la narratrice au "tu".
Bienvenue.
Mais au final, plus qu’un cri de haine j’ai eu l’impression d’un appel au secours, d’une interpellation de la narratrice au "tu".
Bienvenue.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: De l'amour à la haine
Ton texte est agréable à lire car il emploie les bons procédés pour nous faire ressentir ces sentiments, il faudrait seulement en user avec parcimonie car les phrases courtes paraissent ici comme une façon de combler le manque d'idées concrètes.
De nombreuses fautes à l'impératif :
Retenti => Retentit
Emploies => Emploie
Ne plus tue plus d’amour => Ne me tue plus
Ne m’enterres pas => Ne m'enterre pas
Tu m’a déjà abandonné => Tu m'as
Qu’a présent => Qu'à présent
Cesses de me relever => Cesse
Sinon c'est loin d'être mauvais, la mise en forme est intéressante mais ça tourne un peu en rond.
Bienvenue !
De nombreuses fautes à l'impératif :
Retenti => Retentit
Emploies => Emploie
Ne plus tue plus d’amour => Ne me tue plus
Ne m’enterres pas => Ne m'enterre pas
Tu m’a déjà abandonné => Tu m'as
Qu’a présent => Qu'à présent
Cesses de me relever => Cesse
Sinon c'est loin d'être mauvais, la mise en forme est intéressante mais ça tourne un peu en rond.
Bienvenue !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum