Le train que l'on n'a pas pris
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Celeron02
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Le train que l'on n'a pas pris
Les couloirs bleus s’enfuient quand le pas les emprunte
Même dans le désert le pied poursuit sa marche
Comme les trains de nuit qui épousent le vide
Lorsque ponts et tunnels ont déserté les lignes
Préférant l’océan et le chant des poissons
Pour tracer cette voie qui mène à nos matins
Equilibriste alors sur l’invisible fil
Ce sont vos mains tendues qui assurent l’aplomb
Dans le bruit fracassant des rouages avides
Des rues qui happeraient jusqu’au dernier passant
Quand les gares fermées repoussent sur la ville
Les voyageurs surpris de n’être pas plus loin
Même dans le désert le pied poursuit sa marche
Comme les trains de nuit qui épousent le vide
Lorsque ponts et tunnels ont déserté les lignes
Préférant l’océan et le chant des poissons
Pour tracer cette voie qui mène à nos matins
Equilibriste alors sur l’invisible fil
Ce sont vos mains tendues qui assurent l’aplomb
Dans le bruit fracassant des rouages avides
Des rues qui happeraient jusqu’au dernier passant
Quand les gares fermées repoussent sur la ville
Les voyageurs surpris de n’être pas plus loin
Invité- Invité
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Les mains tendues
L’océan s’approche à nouveau
au delà du chemin bordé de ronces
le hibou pousse son cri
depuis ma nuit jusqu’à la vôtre
Regardons-nous le même point d’horizon
La faille lentement se referme
le silence s’est mis en veille
le roulement des essieux sur les rails
efface les années et les craintes
Mon soleil se lève avant votre astre
Tout est dit sans frémissement des lèvres
la toile retient hier et demain
ma terre a soif et vous l’abreuvez
les moissons n’attendent qu’un matin de lumière
Nous tendons les mains la vague nous submerge
L’océan s’approche à nouveau
au delà du chemin bordé de ronces
le hibou pousse son cri
depuis ma nuit jusqu’à la vôtre
Regardons-nous le même point d’horizon
La faille lentement se referme
le silence s’est mis en veille
le roulement des essieux sur les rails
efface les années et les craintes
Mon soleil se lève avant votre astre
Tout est dit sans frémissement des lèvres
la toile retient hier et demain
ma terre a soif et vous l’abreuvez
les moissons n’attendent qu’un matin de lumière
Nous tendons les mains la vague nous submerge
Invité- Invité
Re: Le train que l'on n'a pas pris
magnifiques !!!!!!
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 52
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Je suis étrangement touché par vos poèmes. Alors que je réclame toujours de la poésie compréhensible voici que j'éprouve de l'admiration pour un ouvrage qui ne respecte pas les règles de Boileau :Ce qui se conçoit bien etc...J'ai donc imprimé vos deux poèmes pour vous écrire ce message afin de l'avoir sous les yeux et pour essayer de comprendre l'émotrion provoquée par vos vers. Il y a sans doute des formules claires et frappantes comme :"Mon soleil se lève avant votre astre" ou "Le hibou pousse son cri depuis ma nuit jusqu'à la vôtre ", mais l'ensemble des deux poèmes reste mystérieux et c'est malgré cette absence de clarté que j'aime ce chant. Alors je suis bien obligé d'accorder plus de place pour expliquer le charme d'un poème. à la seule musique des mots aux arrangements entre eux . En définitive Votre soleil se lève avant mon astre.
François T- Nombre de messages : 147
Age : 96
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Touchée par ces deux poèmes mais incapable de dire pourquoi, et c'est mieux ainsi.
"Quand les gares fermées repoussent sur la ville
Les voyageurs surpris de n'être pas plus loin" m'a particulièrement ému.
"Quand les gares fermées repoussent sur la ville
Les voyageurs surpris de n'être pas plus loin" m'a particulièrement ému.
Clarisse- Nombre de messages : 227
Age : 72
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Le train que l'on n'a pas pris
J'ai lu à voix haute vos deux poèmes pour entendre leurs sonorités, et mieux en profiter. De cette façon, j'ai eu l'impression de saisir quelque chose de ces vers mystérieux et très beaux. J'aime beaucoup, particulièrement le premier, peut-être parce c'est celui qui me parle plus.
Miinda- Nombre de messages : 103
Age : 31
Date d'inscription : 07/07/2009
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Le premier m'a vraiment frappé. J'en aime le rythme, les sonorités et surtout, l'absence de rimes. Des images délicates, une ambiance qui me touchent.
Invité- Invité
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Etrange poème qui ne laisse pas insensible. J'apprécie particulièrement les images du train, des gares, qui engendrent une sorte de mouvement hypnotique. Je lis derrière ce poème une tentative de rencontrer l'autre dans sa différence.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Le train que l'on n'a pas pris
(Je réponds à votre demande, je tiens à le préciser, étant, comme chacun sait, un ex-« mauvais » commentateur et désormais un commentateur silencieux.)
Le premier poème est nickel, des alexandrins impeccables, des images fortes et vraies. Un tout. Un tout qui tient. Bravo.
Si je voulais chipoter : (et étant donné que tout coule, ce qui est un choix, non une nécessité) j’accroche un peu sur le deuxième vers, pour de nombreuses raisons qui relèvent toutes pourtant de la même logique : trop d’accents de groupe, du fait, notamment, des allitérations... et de cette entame « même dans » qui me déplait.
Je suis moins emballé par le second, plus haché sans qu’un rythme clair s’en détache. Trop de « et » (et de « est »). De même, les images me semblent plus indépendantes (d'où, peut-être, justement toutes ces haies?). Plus globalement encore, je n’en saisis pas l’unité.
J’ai tendance à penser qu’un poème, quel que soit son format, est un microcosme générant ses propres règles. Là, je les cherche.
Le premier poème est nickel, des alexandrins impeccables, des images fortes et vraies. Un tout. Un tout qui tient. Bravo.
Si je voulais chipoter : (et étant donné que tout coule, ce qui est un choix, non une nécessité) j’accroche un peu sur le deuxième vers, pour de nombreuses raisons qui relèvent toutes pourtant de la même logique : trop d’accents de groupe, du fait, notamment, des allitérations... et de cette entame « même dans » qui me déplait.
Je suis moins emballé par le second, plus haché sans qu’un rythme clair s’en détache. Trop de « et » (et de « est »). De même, les images me semblent plus indépendantes (d'où, peut-être, justement toutes ces haies?). Plus globalement encore, je n’en saisis pas l’unité.
J’ai tendance à penser qu’un poème, quel que soit son format, est un microcosme générant ses propres règles. Là, je les cherche.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Je suis un peu décontenancée de devoir commenter deux textes sur un seul topic, probablement à cause de leur différence de forme, mais aussi parce que j'ai cherché un moment le lien entre les deux, le titre du deuxième me mettant finalement sur la voie, ferrée, bien sûr... :-)
Chaque poème m'apporte des sensations différentes, et pour ma part c'est le deuxième qui a ma préférence. Pourquoi ? Fichtre ! Je ne le sais pas réellement. J'aime en tout cas ces vers isolés qui donnent un rebond à ce qui précède ou à ce qui va suivre, j'aime le bruit de ces essieux entre l'océan et la terre, ce silence entre le cri du hibou et le frémissement des lèvres, et ce vers particulièrement "les moissons n'attendent qu'un matin de lumière". Je m'arrête sinon je risque de reprendre chaque vers ou chaque image qui m'évoquerait des sensations très ondulantes, le voyage des sens, sûrement, merci...
Chaque poème m'apporte des sensations différentes, et pour ma part c'est le deuxième qui a ma préférence. Pourquoi ? Fichtre ! Je ne le sais pas réellement. J'aime en tout cas ces vers isolés qui donnent un rebond à ce qui précède ou à ce qui va suivre, j'aime le bruit de ces essieux entre l'océan et la terre, ce silence entre le cri du hibou et le frémissement des lèvres, et ce vers particulièrement "les moissons n'attendent qu'un matin de lumière". Je m'arrête sinon je risque de reprendre chaque vers ou chaque image qui m'évoquerait des sensations très ondulantes, le voyage des sens, sûrement, merci...
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Un train dans la nuit, un train dans la lumière et les mains tendues qui donnent sens...course des astres, mécanique et humanité, jusqu'à l'apaisement et une nouvelle vague... de vie.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Le train que l'on n'a pas pris
je passe juste vous dire que je suis émue de tant de commentaires et ravie de leur teneur
en principe il n'y a pas de rapport entre les deux textes.
en principe il n'y a pas de rapport entre les deux textes.
Invité- Invité
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Je m'associe au concert. Eclaircie, quelle forme ! D'abord ce titre, un poème à lui tout seul. Ensuite ces alexandrins sans rime (ce dont on ne s'aperçoit pas tout de suite). Avec de si beaux passages :
Lorsque ponts et tunnels ont déserté les lignes (Ah, le dépeuplement du rail sur lequel il faut relire Loïc)
Pour tracer cette voie qui mène à nos matins
ou encore, au final
les gares fermées repoussent sur la ville
Les voyageurs surpris de n’être pas plus loin
Ce poème du regret n'est pas triste, sans que j'arrive à comprendre pourquoi.
J'ai un peu moins accroché sur le second texte, dont certains vers sont de toute beauté. Ainsi :
depuis ma nuit jusqu’à la vôtre
Ceci sans doute parce qu'il juxtapose des beautés sans vraiment peut-être nous mener dans le foisonnement des sens, or un poème est sans doute une promenade où l'on apprécie d'autant plus d'être mené que le guide reste invisible. Il y a aussi, dans cette limitation, quelques endroits un peu dépoétisants tels que
le roulement des essieux sur les rails
où selon moi ou les essieux ou les rails sont en trop
idem dans
Tout est dit sans frémissement des lèvres
Dans au delà du chemin bordé de ronces j'enlèverais peut-être bordé.
Eclaircie, ces textes me paraissent au rang de vos meilleurs crus, dans la limite de ce que je connais de votre production.
Lorsque ponts et tunnels ont déserté les lignes (Ah, le dépeuplement du rail sur lequel il faut relire Loïc)
Pour tracer cette voie qui mène à nos matins
ou encore, au final
les gares fermées repoussent sur la ville
Les voyageurs surpris de n’être pas plus loin
Ce poème du regret n'est pas triste, sans que j'arrive à comprendre pourquoi.
J'ai un peu moins accroché sur le second texte, dont certains vers sont de toute beauté. Ainsi :
depuis ma nuit jusqu’à la vôtre
Ceci sans doute parce qu'il juxtapose des beautés sans vraiment peut-être nous mener dans le foisonnement des sens, or un poème est sans doute une promenade où l'on apprécie d'autant plus d'être mené que le guide reste invisible. Il y a aussi, dans cette limitation, quelques endroits un peu dépoétisants tels que
le roulement des essieux sur les rails
où selon moi ou les essieux ou les rails sont en trop
idem dans
Tout est dit sans frémissement des lèvres
Dans au delà du chemin bordé de ronces j'enlèverais peut-être bordé.
Eclaircie, ces textes me paraissent au rang de vos meilleurs crus, dans la limite de ce que je connais de votre production.
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Merci céleron, votre enthousiasme me plait, bien sûr !
FrançoisT, je suis particulièrement intéressée par votre commentaire qui va bien dans mon sens concernant le poésie, on n'est pas forcément cultivé pour provoquer l'émotion, qui est pour moi, la seule sensation que je recherche en lecture.
Clarissse (j'ai un poème "dans mon bol", votre avatar me le rappelle. Sinon, comme à françoisT, merci !
Miinda, je vais me répéter, tant pis, je suis touchée, aussi, par votre commentaire.
alex, merci, en fait, c'est suite à un défi, presque, j'ai un ami qui a écrit beaucoup d'alexandrin rimé et qui se compose en vers blancs pour changer, comme je ne sais pas rimer, j'ai tenté de faire comme lui.
jano, merci, c'est toujours le lecteur qui donne un sens à ce que j'écris, jamais d'intention préalable ne m'anime
zenobi, vraiment merci, le préambule n'était pas indispensable
on pourrait remplacer le deuxième vers par dans le creux du désert? mais alors deux vers commenceraient par Dans le, je déteste reprendre, mais commence à le faire, si j'y pense je le modifierai peut-être. et pour le deuxième je vous ai répondu ailleurs, encore merci.
philisse, il n'y avait pas de lien , en fait juste un clin d'oeil envers zenobi, (je voulais qu'il me commente) et si vos impressions sont floues mais pas désagréables ça me suffit.
carmen au bout du voyage trouverons-nous la lumière ou le noir
nous aurons voyagé et nous sommes ..en vie.
Marvejols, oui loîc, un indispensable pour réconcilier avec l'ère industrielle (sans elle, il écrirait autre chose, mais nous perdrions du plaisir, car il sait aussi très bien abordé, la nature, c'est un observateur qui écrit bien, très bien..je m'égare)
le second était destiné à une personne et sa lecture a été celle de mon écriture, oui là il n'a pas toute sa place, pourtant certains l'ont apprécié, "tout est dans tout et réciproquement" (sic de je ne sais plus quel surréaliste)
Vous n'avez pas lu celui de demain...merci !!!
FrançoisT, je suis particulièrement intéressée par votre commentaire qui va bien dans mon sens concernant le poésie, on n'est pas forcément cultivé pour provoquer l'émotion, qui est pour moi, la seule sensation que je recherche en lecture.
Clarissse (j'ai un poème "dans mon bol", votre avatar me le rappelle. Sinon, comme à françoisT, merci !
Miinda, je vais me répéter, tant pis, je suis touchée, aussi, par votre commentaire.
alex, merci, en fait, c'est suite à un défi, presque, j'ai un ami qui a écrit beaucoup d'alexandrin rimé et qui se compose en vers blancs pour changer, comme je ne sais pas rimer, j'ai tenté de faire comme lui.
jano, merci, c'est toujours le lecteur qui donne un sens à ce que j'écris, jamais d'intention préalable ne m'anime
zenobi, vraiment merci, le préambule n'était pas indispensable
on pourrait remplacer le deuxième vers par dans le creux du désert? mais alors deux vers commenceraient par Dans le, je déteste reprendre, mais commence à le faire, si j'y pense je le modifierai peut-être. et pour le deuxième je vous ai répondu ailleurs, encore merci.
philisse, il n'y avait pas de lien , en fait juste un clin d'oeil envers zenobi, (je voulais qu'il me commente) et si vos impressions sont floues mais pas désagréables ça me suffit.
carmen au bout du voyage trouverons-nous la lumière ou le noir
nous aurons voyagé et nous sommes ..en vie.
Marvejols, oui loîc, un indispensable pour réconcilier avec l'ère industrielle (sans elle, il écrirait autre chose, mais nous perdrions du plaisir, car il sait aussi très bien abordé, la nature, c'est un observateur qui écrit bien, très bien..je m'égare)
le second était destiné à une personne et sa lecture a été celle de mon écriture, oui là il n'a pas toute sa place, pourtant certains l'ont apprécié, "tout est dans tout et réciproquement" (sic de je ne sais plus quel surréaliste)
Vous n'avez pas lu celui de demain...merci !!!
Invité- Invité
Re: Le train que l'on n'a pas pris
le roulement des essieux sur les rails
efface les années et les craintes
c'est tellement vrai...
efface les années et les craintes
c'est tellement vrai...
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Ravie de voir l'Eclaircie prendre sa place dans la lumière !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Je suis aussi très séduit par la musique des mots sur leurs portées improvisées, comme je suis séduit par la peinture impressionniste.
J'ai l'impression qu'il y a au moins deux points communs aux deux poèmes: le rail et l'océan, comme un wagon de déchets alimentaires broyés pour nourrir les poissons afin que le cycle recommence...?
J'ai l'impression qu'il y a au moins deux points communs aux deux poèmes: le rail et l'océan, comme un wagon de déchets alimentaires broyés pour nourrir les poissons afin que le cycle recommence...?
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Modération , on m'a posé une question, je me sens obligée de répondre...
Ba
"Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! Paul Féval"
je taquine et comprends qu'on ne puisse se départager, bien pire, ici, on ne peut éditer ailleurs oui, et comme je suis "partout" je fais beaucoup beaucoup de fautes et je les laisse filer.
Et on ne peut vivre sans cesse en sous-sol, même si certains sont mieux que l'espace.
Denis, merci, les trains et l'eau se trouvent beaucoup dans mes textes. Et je n'ai jamais d'intention particulière lorsque j'écris, je me laisse guider (par le clavier, en l’occurrence)
Ba
"Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! Paul Féval"
je taquine et comprends qu'on ne puisse se départager, bien pire, ici, on ne peut éditer ailleurs oui, et comme je suis "partout" je fais beaucoup beaucoup de fautes et je les laisse filer.
Et on ne peut vivre sans cesse en sous-sol, même si certains sont mieux que l'espace.
Denis, merci, les trains et l'eau se trouvent beaucoup dans mes textes. Et je n'ai jamais d'intention particulière lorsque j'écris, je me laisse guider (par le clavier, en l’occurrence)
Invité- Invité
Re: Le train que l'on n'a pas pris
Oui j'aime beaucoup. C'est comme suspendu. Il y a des vers vraiment très fort je trouve, qui me touchent particulièrement :
Les couloirs bleus s’enfuient quand le pas les emprunte
Même dans le désert le pied poursuit sa marche
Des rues qui happeraient jusqu’au dernier passant
Quand les gares fermées repoussent sur la ville
le hibou pousse son cri
depuis ma nuit jusqu’à la vôtre
Mon soleil se lève avant votre astre
Tout est dit sans frémissement des lèvres
la toile retient hier et demain
ma terre a soif et vous l’abreuvez
les moissons n’attendent qu’un matin de lumière
Les couloirs bleus s’enfuient quand le pas les emprunte
Même dans le désert le pied poursuit sa marche
Des rues qui happeraient jusqu’au dernier passant
Quand les gares fermées repoussent sur la ville
le hibou pousse son cri
depuis ma nuit jusqu’à la vôtre
Mon soleil se lève avant votre astre
Tout est dit sans frémissement des lèvres
la toile retient hier et demain
ma terre a soif et vous l’abreuvez
les moissons n’attendent qu’un matin de lumière
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Le train que l'on n'a pas pris
Concert de louanges, oui, je me suis sentie touchée par cet appel à l'autre.
Le seul vers les moissons n’attendent qu’un matin de lumière, m'a déplu par son côté prédicateur. On vit avec des mots qui ont eu une vie avant nous, associer la moisson, le matin, la lumière, ça me fait vraiment cathéchisme.
Le seul vers les moissons n’attendent qu’un matin de lumière, m'a déplu par son côté prédicateur. On vit avec des mots qui ont eu une vie avant nous, associer la moisson, le matin, la lumière, ça me fait vraiment cathéchisme.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Le train que l'on n'a pas pris
merci louis! j'en profite pour redire que j'apprécie ton paddage.
Annie ta remarque me surprend
sur la tombe de ma mère (anticléricale, agnostique voire athée) il y a , à la place de la croix, un épi de blé.
elle m'a légué cette particularité.
merci d'être passée.
Annie ta remarque me surprend
sur la tombe de ma mère (anticléricale, agnostique voire athée) il y a , à la place de la croix, un épi de blé.
elle m'a légué cette particularité.
merci d'être passée.
Invité- Invité
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