Grenouille de paix
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Grenouille de paix
https://www.youtube.com/watch?v=5Mw6o8HZg2I
Frère de la mascarade,
Laborieux voyageur,
Souillon, calomniateur, dédaigneux, mélomane :
Je ne te salue pas!
J'ai connu des étés et des femmes violettes aux tempes aguerries, aux sourires vieillissant. Pourtant je me méfie de toi comme d'une chienlit, ami de ceux qu'on aime, grignoteur de banquet!
Ta sale main qui suinte veut enrober la mienne…
Retourne dans le préau de ta cour illusoire : je vous donne deux mois, à toi et elle, pour en être banni. Même des cancrelats décèleraient ta pédante vacuité, néfaste.
Je te hais, te conchie tant ta quotidienne mollesse de personnalité mièvre t'attire vers le fourbe toi l'ami des puissants. Cambre-toi, tu n'es pas digne d'être debout et cette position, au moins, honorerait ton imagination. Elle représente, en effet, métaphoriquement du moins, celle-là que tu prends devant les décideurs!
Dans ton écharpe rouge (que tu devrais manger) tu crois laisser paraître un semblant de savoir. Personne ici n'est dupe et l'on préfère l'ignare iguane à ta vacuité crasse.
Tu crois être nombreux, le règne cessera ; un jour c'est nous qui vous prendrons le pas : nous voulons abroger vos diktats imbéciles et chaque jour qu'on vit, c'est pour se laisser vivre.
Tu es semblable à un égout, mais tout ce que tu profère ne mérite même pas l'effort d'être trié.
Insolent de bêtise tu promènes ton non-être, et deux femmes qui se pâment te croient faire exister, insupportable pitre.
Je préférerais vomir des litres de porridge chaque jour que dieu fait plutôt que de subir la ridicule offense de ton faciès obscène.
Continue d'arpenter le trottoir imbécile des regards innocents qui contemplent ton vide, mais enfin, fous-nous la paix. On n'est pas très nombreux, mais on a décidé. La fin du règne approche. Regarde un peu : au Sud, tout change. L'heure est au vrai, nous en prendrons le pas !
Et vous, voleurs, vous nous laisserez vivre.
Au fait…
J'ai connu une femme… Et moi je l'ai aimée!
< Désolé, mais ce texte appelle de notre part une question suivie d'une remarque : est-ce vraiment de la POESIE ?
Si oui, tout va bien.
Si non, il doit être déplacé dans la section PROSE, auquel cas il sera verrouilé aux commentaires durant une semaine, notre principe étant de demander un maximum d'un texte par semaine, par membre et par catégorie : PROSE ou POESIE.
Merci de nous tenir informés.
La Modération >
.
Frère de la mascarade,
Laborieux voyageur,
Souillon, calomniateur, dédaigneux, mélomane :
Je ne te salue pas!
J'ai connu des étés et des femmes violettes aux tempes aguerries, aux sourires vieillissant. Pourtant je me méfie de toi comme d'une chienlit, ami de ceux qu'on aime, grignoteur de banquet!
Ta sale main qui suinte veut enrober la mienne…
Retourne dans le préau de ta cour illusoire : je vous donne deux mois, à toi et elle, pour en être banni. Même des cancrelats décèleraient ta pédante vacuité, néfaste.
Je te hais, te conchie tant ta quotidienne mollesse de personnalité mièvre t'attire vers le fourbe toi l'ami des puissants. Cambre-toi, tu n'es pas digne d'être debout et cette position, au moins, honorerait ton imagination. Elle représente, en effet, métaphoriquement du moins, celle-là que tu prends devant les décideurs!
Dans ton écharpe rouge (que tu devrais manger) tu crois laisser paraître un semblant de savoir. Personne ici n'est dupe et l'on préfère l'ignare iguane à ta vacuité crasse.
Tu crois être nombreux, le règne cessera ; un jour c'est nous qui vous prendrons le pas : nous voulons abroger vos diktats imbéciles et chaque jour qu'on vit, c'est pour se laisser vivre.
Tu es semblable à un égout, mais tout ce que tu profère ne mérite même pas l'effort d'être trié.
Insolent de bêtise tu promènes ton non-être, et deux femmes qui se pâment te croient faire exister, insupportable pitre.
Je préférerais vomir des litres de porridge chaque jour que dieu fait plutôt que de subir la ridicule offense de ton faciès obscène.
Continue d'arpenter le trottoir imbécile des regards innocents qui contemplent ton vide, mais enfin, fous-nous la paix. On n'est pas très nombreux, mais on a décidé. La fin du règne approche. Regarde un peu : au Sud, tout change. L'heure est au vrai, nous en prendrons le pas !
Et vous, voleurs, vous nous laisserez vivre.
Au fait…
J'ai connu une femme… Et moi je l'ai aimée!
< Désolé, mais ce texte appelle de notre part une question suivie d'une remarque : est-ce vraiment de la POESIE ?
Si oui, tout va bien.
Si non, il doit être déplacé dans la section PROSE, auquel cas il sera verrouilé aux commentaires durant une semaine, notre principe étant de demander un maximum d'un texte par semaine, par membre et par catégorie : PROSE ou POESIE.
Merci de nous tenir informés.
La Modération >
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levaran82- Nombre de messages : 145
Age : 42
Localisation : belgique
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: Grenouille de paix
je ne sais pas si c'est VRAIMENT une poésie... mais ce n'est pas non plus VRAIMENT de la prose... c'est plutôt un genre de succession de phrases un peu brutes... j'avais envie de le placer dans poésie, parce qu'il n'y a aucune narration et puis quelques images... mais ce n'est pas très important, vous pouvez donc le classer ou vous voulez!
levaran82- Nombre de messages : 145
Age : 42
Localisation : belgique
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: Grenouille de paix
C'est l'auteur qui décide.levaran82 a écrit:je ne sais pas si c'est VRAIMENT une poésie...
...
vous pouvez donc le classer ou vous voulez!
Il y avait une question à laquelle tu as répondu.
"j'avais envie de le placer dans poésie, parce qu'il n'y a aucune narration et puis quelques images"
Tout va bien.
;-)
Re: Grenouille de paix
J'ai écouté la vidéo en même temps, je ne dirais pas que c'est de la poésie ni de la prose, une lettre ouverte peut-être et qui exprime bien la colère.
(j'ai aimé la chute qui rassure sur l'absence d'ulcère à l'estomac de l'auteur.)
(j'ai aimé la chute qui rassure sur l'absence d'ulcère à l'estomac de l'auteur.)
Invité- Invité
Re: Grenouille de paix
Je serais droit comme un trait
Celui que je reçois et qui me défait.
Je n'aime pas ce texte qui hait
Vomit rejette exclut et vocifère
Je le reçoit comme plein de guerre
Il verse comme un malaise obèse,
Me fait penser à cette haine
Qui submergea les yougoslaves
Leur fit tuer éventrer leur voisin
Leur mère et tout et l'autre
Commençant par ton chien
Et les violant les pendant à la cave.
A ce texte je ne lui trouve rien
Qui serait rabelaisien.
Dans la violence il se vautre
Mêlant des suintances
A des mots de romance
Et me fait un drôle d'effet
Qui nie à l'autre d'être humain.
Cette poésie me laisse transi
D'autant qu'elle me semble viser
L'un des bannis de VosEcrits.
Mais je rêve,
ce texte vous dites
Est d'un amour orfèvre...
Celui que je reçois et qui me défait.
Je n'aime pas ce texte qui hait
Vomit rejette exclut et vocifère
Je le reçoit comme plein de guerre
Il verse comme un malaise obèse,
Me fait penser à cette haine
Qui submergea les yougoslaves
Leur fit tuer éventrer leur voisin
Leur mère et tout et l'autre
Commençant par ton chien
Et les violant les pendant à la cave.
A ce texte je ne lui trouve rien
Qui serait rabelaisien.
Dans la violence il se vautre
Mêlant des suintances
A des mots de romance
Et me fait un drôle d'effet
Qui nie à l'autre d'être humain.
Cette poésie me laisse transi
D'autant qu'elle me semble viser
L'un des bannis de VosEcrits.
Mais je rêve,
ce texte vous dites
Est d'un amour orfèvre...
Re: Grenouille de paix
Je n'aime pas.
La poésie qui crache sur un autre, qui médit... bof ! "semblable à un égout", ça ne donne pas envie de lire davantage.
D'autres choses à dire, peut-être ?
La poésie qui crache sur un autre, qui médit... bof ! "semblable à un égout", ça ne donne pas envie de lire davantage.
D'autres choses à dire, peut-être ?
Invité- Invité
Re: Grenouille de paix
désolé si ça vous déplait.. en effet, c'est un texte écrit comme un défouloir, d'une traite. pour préciser, il ne vise personne de vosecrits, premièrement rien ne l'indique et surtout il n'y a aucune raison.désolé si ca peut avoir déplu, mais en réalité il s'agit d'une tentative d'un genre que je n'avais pas encore essayé. En fait, le but était de rendre "poétique" l'insulte vers un autre imaginaire, mais en réalité, tourné vers soi-même, comme un dialogue interne (en effet le titre est FRERE de la mascarade...), mais peut être que ce n'était pas assez explicite... pour une prochaine fois, merci des remarques!
levaran82- Nombre de messages : 145
Age : 42
Localisation : belgique
Date d'inscription : 26/01/2010
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