Exercice en direct le mardi 5 juillet 2011 à 20h30

coline Dé a écrit:Bonsoir, Croisic,Yali . En forme ?

En forme d'éponge dégoulinante

Easter(Island) a écrit:

Rebecca a écrit:c'est quoi ces mecs jeunes beaux et talentueux qui prétendent manier le bistouri et l'humour avec un égal talent ?

Kazar !

j'ai failli le dire :0))

Je suis impressionnée par tous ces "en ligne", c'est comme une petite armée prête à déferler...

bonne soirée, embellie !

Oh, Embellie, j'espère que le contre temps n'a pas de caractère fâcheux ...

Rebecca a écrit:
(Guillaume Canet aussi peut aller se rhabiller )

Soyons pas trop sévère, après tout cet homme à signé une très bonne critique de son dernier film, c'était dans le titre et j'imagine qu'il se plaçait d'un point de vue cinématographique

Avec tous ces messages j'ai peur d'avoir perdu, l'exo....

Est-ce qu'un caractère facheux peut-être un contre temps ?

Faudrait jamais regarder sur le net la tête des auteurs qu'on lit...déception quand l'image ne colle pas au texte

coline Dé a écrit:Bonsoir, Croisic,Yali . En forme ?

Je suis en forme de point d'interrogation

Ne t'inquiète pas Souricette, ça va venir ...

à chaque fois j'oublie de tourner la page, vous allez trop vite.

Yali a écrit:

Rebecca a écrit:
(Guillaume Canet aussi peut aller se rhabiller )

Soyons pas trop sévère, après tout cet homme à signé une très bonne critique de son dernier film, c'était dans le titre et j'imagine qu'il se plaçait d'un point de vue cinématographique

300, pour toi

;0)

Yali a écrit:

Rebecca a écrit:
(Guillaume Canet aussi peut aller se rhabiller )

Soyons pas trop sévère, après tout cet homme à signé une très bonne critique de son dernier film, c'était dans le titre et j'imagine qu'il se plaçait d'un point de vue cinématographique

" les petits mouchoirs" un film kleenex :-)))

abstract a écrit:Faudrait jamais regarder sur le net la tête des auteurs qu'on lit...déception quand l'image ne colle pas au texte

De mon côté, quand j'ai la tête qui colle à mes écrits, c'est grosse fatigue.

EXO
Il est seul dans une chambre d’hôtel. Dehors la nuit tombe dans une chaleur étouffante. Il songe à un moment heureux de sa vie tandis qu’une émission télévisuelle relate un fait divers.
Maximum de signes : 2500
Votre texte doit finir sur une note positive.
Temps imposé : l’imparfait.
Figure de style : Le poncif, ou lieu commun ou cliché.

Rebecca a écrit:

Yali a écrit:

Rebecca a écrit:
(Guillaume Canet aussi peut aller se rhabiller )

Soyons pas trop sévère, après tout cet homme à signé une très bonne critique de son dernier film, c'était dans le titre et j'imagine qu'il se plaçait d'un point de vue cinématographique

" les petits mouchoirs" un film kleenex :-)))

ça suffit!




:0)

ça promet...LOL Merci....

merci yali, je prends, je cours dans les bois, je reviens cette nuit.

Yali a écrit:EXO
Il est seul dans une chambre d’hôtel. Dehors la nuit tombe dans une chaleur étouffante. Il songe à un moment heureux de sa vie tandis qu’une émission télévisuelle relate un fait divers.
Maximum de signes : 2500
Votre texte doit finir sur une note positive.
Temps imposé : l’imparfait.
Figure de style : Le poncif, ou lieu commun ou cliché.

en gros on joue à "qui va deviner la fin de soirée de Yali ?" :0)

bertrand-môgendre a écrit:merci yali, je prends, je cours dans les bois, je reviens cette nuit.

yes moi je cours dans la forêt Céphalée et reviens aussi après!

C'est parti !

coline Dé a écrit:C'est parti !

Pas mieux !

Lyra will a écrit:

bertrand-môgendre a écrit:merci yali, je prends, je cours dans les bois, je reviens cette nuit.

yes moi je cours dans la forêt Céphalée et reviens aussi après!

ok ...je cours dans la forêt c'est phallique et je reviens peut être

Do you like pine forest ?

Lyra will a écrit:
en gros on joue à "qui va deviner la fin de soirée de Yali ?" :0)

Je regarde pas la télé.

Admin a écrit:

Lyra will a écrit:
en gros on joue à "qui va deviner la fin de soirée de Yali ?" :0)

Je regarde pas la télé.

Moi non plus

:-)

2565, sorry.

Marie était tout ce que l'on pouvait attendre d'une femme : ravissante, coquette, éperdument amoureuse de Johnny Depp, elle adorait les films de danse, le shopping, et couinait dès qu'elle apercevait une araignée sur un mur : j'étais obligatoirement fou amoureux d'elle.

Ce soir là, malheureux comme les pierres, je me retrouvais seul dans la chambre d'un hôtel élégant et sentant bon la lessive, entièrement nu car j'étouffais tant la nuit qui commencait à tomber était chaude. Je regardais d'un oeil distrait un présentateur aux cheveux gominés annoncer la tournée prochaine du New York City Ballet en Russie, et le souvenir de ma première rencontre avec la dame de mes pensées me remontait à la gorge avec une puissance qui m'étonnait moi-même.

J'avais rencontré Marie lors d'une représentation du « Casse Noisette » de Tchaïkowski. Nous étions tous les deux au premier rang, moi parce que j'adorais Tchaïkowski, elle pour voir de près les tutus des ballerines, et pour rêver d'être à leur place, à voleter légèrement au bras d'un très beau prince. Nous avions discuté pendant l'entracte, et sa douce naïveté me transporta de bonheur dès l'instant ou elle commenca a évoquer ses rêves d'enfance, son amour des belles robes et des jolies princesses. Je l'avais aimée immédiatement, et à la fin du spectacle, raccompagnée jusque chez elle, alors même que j'habitais complètement à l'opposé de son appartement. Elle m'avait permis un très chaste baiser sur ses ravissantes lèvres, et s'en était enfuie, laissant en moi des nuées de papillons se propulser brutalement contre toutes les parois de mon thorax.

Nous nous étions revus une petite dizaine de fois, durant lesquelles nous nous étions découverts l'un l'autre, sans jamais pour autant qu'elle n'engage quelque tentative de séduction que ce soit. A force de frustration, et de désir retenu, j'avais fini par lui déclarer ma flamme : elle m'avait alors regardé d'un air profondément désolé, et avoué qu'elle avait déjà un homme dans sa vie, mais que si ce n'avait été le cas, nul doute qu'elle m'eut beaucoup aimé. Mais enfin, je ne pouvais être pour elle qu'un ami et rien de plus. Je m'en étais allé furieux, et ne l'avais plus revue, tout abasourdi que j'étais devant ce ramassis de phrases stéréotypées.

Les femmes comme Marie couraient les rues, et j'en avais bien conscience. Me rappelant la douceur de cette toute première soirée, et de ce très court baiser, j'avais fini par me promettre ce soir là, dans cet hôtel luxueux d'Aix-en-Provence, de partir en Russie dès le lendemain matin, et d'y rencontrer une Marie soviétique, et célibataire. Je m'étais endormi sur cette ferme résolution, et m'en étais allé au lever du soleil, rempli d'espoir et de rêves d'amour.

Cliché primaire

C’était une migraine de gauche. Tendance extrême, quasi NPA.
Il s’était allongé sur ce couvre-lit matelassé beigeasse, caricature de couvre-lit pour une caricature de chambre. Les murs moquettés puaient le tabac froid. 70’s revival. Murs à poils, lampadaire à bulbes et tabouret tam-tam. Ambiance chaude de fin d’ère, vent du sud, demain le pare-brise serait encore couvert de sable rouge, ce sable volé au désert disait la petite brune de l’accueil.
Fermer les yeux. Se concentrer sur un souvenir heureux. L’eau à Lachat. L’eau qui coulait dans l’abreuvoir, le filet d’eau glacé, si froid que la main vous brûlait, que les doigts s’engourdissaient. Respirer, enfin. Là-haut.
Allongé sur ce matelas trop mou, il plissait les paupières, fort.

Il allait tenir. Un jour de plus. Il allait tenir. Il terminerait ce boulot, bouclerait le projet dans les temps. Le vent amenait des bouffées d’air moite, des bouffées de générique. Le type d’à côté regardait la six. Encore un reportage sur les putes, les jeunes et facebook, ou sur les nouveaux riches d’Ukraine.

Fermer les yeux, fort. A voir des étoiles rouges et des fantômes d’Elle. Elle et ses chaussures de rando trop serrées, Elle et son bob ridicule, Elle et l’eau qui coulait sur ses mollets ronds. Le chien briard qui s’était jeté dans l’abreuvoir. La couette dans la grange. Se concentrer et invoquer la nuit de Lachat, froide, silencieuse, la laisser recouvrir son cerveau piqueté d’aiguilles, boursouflé d’impératifs, d’ordres et de contre-ordres, d’urgences et d’impossibles.

La nuit avançait et il ne bougeait toujours pas. Le mal de crâne non plus. Les candidats à la candidature enfonçaient leurs discours dans ses circonvolutions neuronales. Il tiendrait. Le plan com, le meeting à préparer, les conférences et les estrades : tout serait prêt pour samedi. Il alluma son portable, histoire de. Six mails, mais rien d’Elle. Il ouvrit le dossier « Martine à Montpellier», fallait bien rattraper le retard.

Il s’était endormi, certainement. On entra sans frapper, c’était la femme de chambre, une magnifique black. Elle avait l’air étonnée de le trouver là. Il était encore habillé de la veille, heureusement.

Seconde chance

J’étais descendu dans ce petit hôtel bon marché de la place d’Italie. Non pas que le prix soit si important que cela maintenant mais en vingt ans on prend des habitudes.
Le papier peint n’avait pas changé d’un pli, juste un peu plus usé. Comme moi. Le jeune chien fou aux canines acérées était loin derrière désormais, la queue ne frétillait plus, sagement calée entre les pattes. J’écoutais d’une oreille un présentateur tiré à quatre épingles y aller de ses suppositions sur la disparition d’une joggeuse deux jours auparavant. A l‘époque je t‘avais couru après dans un costume identique. Mais ce soir-là j’étais nu, ou presque, le caleçon collé aux bonbons, les poils du torse agglomérés par paquets dans la chaleur suffocante que la nuit tombée ne rafraichissait pas. Un peu dans le même état qu’après notre première fois : moite, bouillonnant, la bouche sèche.
Je venais de fermer la fenêtre et d’enclencher un ventilateur de fortune, le vent dehors était brûlant, mon cœur glacé ne parvenait pas à le refroidir. J’étais resté fidèle à ton souvenir depuis presque quinze ans, par manie : plus par désespoir de ne jamais retrouver ton corps dans celui des autres, mais par simple habitude de ne plus les toucher.
Et puis ce journaliste, avec sa voix de circonstance, grave et appliquée, avait prononcé ton prénom. Celui que t’avait dérobé une jeune fille anonyme partie courir au mauvais endroit, au mauvais moment. Tu avais alors défilé devant mes yeux, provoqué un sourire qui s’ignore mais fini par tirer aux commissures des lèvres, et une humidité dans mes yeux n’ayant plus rien à voir avec les gouttes de sueur perlant de mon front pour s’accrocher à mes cils. Et j’étais là, assis sur un bord de lit ramolli, les quelques cheveux me restant sur le caillou ballotés à intervalles réguliers par les pales grinçantes d’un ventilo fatigué, à regretter mes erreurs de jeunesse, à me demander ce qui aurait pu être différent si je t’avais choisie en lieu et place d’une carrière. L’évidence de la réponse m’avait tout à coup sautée aux yeux.
Tu étais dans le bottin entre Hestia et Hespérides, j’avais composé ton numéro comme on joue à la roulette russe, prêt à encaisser le choc de la voix d’homme qui allait me répondre. Mais c’était une adolescente qui m’avait informé que « maman allait bientôt rentrer » et que « non, il n’y a pas de papa dans nos vies ». Mais dans ma chambre d’hôtel il y en avait un, enfin prêt.
C’est pour ça que je suis en route pour me blottir à nouveau dans tes draps.


2515...

Espaces comprises, 2514
Titre : Casse sans casse

LE TELEPHONE PLEURAIT


35° de chaleur et 98° d'humidité. La poisse, c'était le cas de le dire. L'atmosphère de Bangkok était étouffante ce soir-là. Sukhumvit était toujours aussi bruyante. J'aurais dû choisir une Guest House du côté de Rambuttri, au moins j'aurais été quasi sûr de dormir quelques heures...

TV5 Monde diffusait les résultats des Législatives et les Rouges avaient gagné haut la main. Au point d'avoir la majorité absolue au Parlement. Au point que la propre soeur de Thaksin, ce politicien corrompu réfugié en Arabie, allait être sans coup ferrir désignée premier ministre ! Du jamais vu au pays du sourire. Mais comme toujours, il fallait désormais attendre la réaction de l'Armée, fidèle au vieux Roi finissant. Allait-elle laisser faire ? Accepter que cette femme applique ses promesses comme de relever tous les salaires de 45 % mais aussi et surtout de faire réhabiliter son frère, parti avec quelques dizaines de milliards mal acquis au cours de ses années à la tête de plusieurs ministères-clés ?

Tout le pays était dans l'expectative tandis que je rêvais. Après tout, rien de tout cela ne me concernait. Si ce n'était qu'il n'y aurait pas intérêt dans les jours à venir, à traîner dans les quartiers habituellement chauds où les Rouges et les Jaunes avaient leurs habitudes en termes d'affrontement direct.

Je rêvais aux jours de bonheur, pas si lointains, où Nath et moi courions comme des fous sur la plage de Sainte Anne ou dans les rochers de Saint François aux Trois-Châteaux, cheveux au vent, rouge aux joues et coeurs en fête.

Il avait suffi d'un croisement de regards et de 3 mots pour nous reconnaître, il y a 6 ans de ça. Et d'un seul regard et 2 mots pour nous séparer, le mois dernier...

Depuis lors, silence radio. J'avais dû partir, obligations professionnelles prévues de longue date. M'éloigner des cocotiers pour en retrouver d'autres. Hormis la couleur de peau, le langage et la religion (quand même!), la grosse différence ici d'avec « chez nous », la très grosse différence, c'était les éléphants... Y en avait partout, et ils étaient vénérés. Du moins tant qu'ils rapportaient des bahts... Je m'étais pris d'affection pour ces bestioles. Leur placidité, leur bonhomie, leurs facéties m'enchantaient, me calmaient, me fascinaient. J'aurais aimé les faire aimer à Nath. Je pensais que cela devenait impossible. Et cela m'attristait. Presque plus que le reste. Je ne savais pas pourquoi.

J'avais fait débloquer mon téléphone et acheté une carte SIM avec un numéro local que j'avais communiqué à Nath par mail, juste en arrivant. Au cas où. Si ce téléphone sonnait, soit ce serait une erreur, soit ce serait elle.

Le portable sonnait...

Il faisait si chaud dans cette chambre qu'après avoir pris une bonne douche Gérard laissait la fenêtre ouverte. Que pouvait-il faire pour tuer l'ennui dans cette petite chambre d'hôtel?

Il était fatigué, mais cette chaleur le rendait bien trop nerveux pour dormir. Son corps ruisselait de goutte d'eau, le voilà entre un le livre que son épouse avait déposé dans sa valise ou regardé des banalités à la télévision. Il feuilleta le livre d'où tomba une fleur séchée. Il la ramassait avec sourire. Cette fleur séchée dans la main, il montait le son du post de télévision. Une journaliste qu'il trouvait charmante et ressemblait tant à une de ces femmes dont il avait savouré les charmes. Son sourire redoublait malgré que la journaliste racontait avec effroi ce qu'un politicien avait osé lui faire, des avances, un collé serré, qu'elle n'a pu éviter qu'en devenant violente. Et lui se rappelait des souvenirs charnelles interdits, une maitresse devenue épouse. Elle aura ramé pour l'épouser. Il se souvenait d'avoir dû calmer ses ardeurs en la repoussant violemment. Et aujourd'hui il regrettait presque d'être seul dans cet hôtel, dans ses souvenirs ou une femme la désirée de façon pudique et impudique qu'capable de redoubler d'imagination pour qu'elle le remarque parmi toutes. La beauté n'était pas une chose suffisante pour satisfaire cet homme. Il n'était pas non plus lui-même ce qu'on appel un bel homme, ce qui avait attiré toutes ces femmes c'était ces mots, sa connaissance, sa douceur, son écoute. Cette fleur séchée était l'un des cadeaux fait à cette femme le jour des catherinettes. Elle était habillée en vert, avec ce chapeau stupide confectionné à la va vite par ses collègues et lui amusé lui avait donné cette rose, qui l'avait envoûté. C'était ce jour-là, à ce momment là, qu'elle n'avait cessée de le poursuivre, amusé, dépassé et au final son coeur finissait par l'apprécier au point que son absence lui devenait insupportable. Il ravalait sa salive en se rappelant son décolletée plongeant qu'elle faisait exprès de mettre encore plus en valeur en se baissant pour lui remettre un dossier, un café ou tout autre. Il effleurait du regard les dentelles et finissait par avoir envie de caresser ce qu'elles cachaient à peine. Il regardait son manège et voyait bien qu'avec les autres elle restait bien droite, ne se pressait pas. Et un soir tard dans son bureau il finissait un dossier ensemble, seul à l'étage et pour la première fois succombait à ces charmes avec délices. Le vent soufflait brusquement dans les rideaux et tout à coup devant lui elle était là toute nue.



(Désolée j'ai fait ce que j'ai pu..... j'espère pas être trop hors sujet.....)

Je vous lirais demain... Bonne nuit à tous.

Je m’appelais Granger : Karl Granger.
Aujourd’hui, mon nom est Personne : Personne Granger.
J’ai perdu mon identité en cours de route, au détour d’un tournant de vie.
Et la télé qui vomit des insanités…j’ai peur. J’ai peur quand elle crie.
Tais-toi !
C’était hier
Elle était si jolie ce jour de pluie où pour la première fois je l’embrassais. C’était un de ces jours où tout est beau, un qui ne poisse pas sur votre corps comme d’aujourd’hui.
« Demain ne sera pas plus beau qu’hier »
La météo se trompe toujours...ma grenouille non.
Elle avait cette grâce qui m’avait fait dire qu’à l’admirer, j’en prendrais bien pour l’éternité.
Et j’ai signé.
Elle était si jolie son ventre arrondi. La cambrure de ses reins était de mes caresses le doux chemin.
Je lui chantais
« Veux-tu venir dans ma cabane en bois, on jouerait la vie toi et moi, pour de vrai, pour de faux…pour s’aimer »
Et elle riait
La femme sur l’écran rit, elle aussi. Mais pourquoi rit elle ?
Dis-moi !
C’est un groupe de thérapie. Les gens rient leur souffrance.
Elle était si jolie. Serais-je tombé si bas que je puisse rire pour ne plus pleurer mon aimée ?
Ha, ha, ha…
J’ai mal, j’ai mal quand je ris.
Mais pas quand je souris.
C’était hier.
Ce matin, il y avait cette fille qui travaille dans l’hôtel. J’ai regardé les mèches de ses cheveux, noir de jais, collés sur sa nuque.
Elle était si jolie.

Mal au crâne de gauche, de droite , du centre et d'extrême droite ( les pires !)
Je me shoote au doli et vais dodo !
Merci Mc Yali et à demain les commentaires.