Vos pires poèmes

on est sur Oasis. com ?

c'est quoi ce truc d'ailleurs ?

En même temps, c'est un enfant de 8 ans qui écrit alors c'est touchant et pas du pire. Mais au juste (je m'adresse à Colombo) quelle est la définition du pire ?

Quant au paspire pourquoi non, mais ça va être coton, il faudrait déjà définir une échelle de pirichter !

Quand il empire, le pire sent pire.

oui c'est vrai et moi même l'ancienne enfant de 8 ans ça me touche

parce que je lis en creux des trucs

des soleils voilés, des enfants tout seuls (j'interprète un max)
des plaines pelées qui descendent jusqu'à la mer !

bon l'haleine je sais pas !
fallait trouver une rime

Pascal-Claude Perrault a écrit:Quand il empire, le pire sent pire.

d'où l'haleine ?

bon sang mais oui !

Janis, l'Oasis des artistes c'est un truc tout rose qui donne envie de vomir des arcs-en-ciel, et quand tu publies un texte (même du caca) tout le monde te donne plein de smileys tous mignons avec des cœurs de toutes les couleurs :-)

mais quelle horreur !

c'est l'antichambre de l'enfer ?

Tiens, tu me rappelles le Kazarounet avec son pull d'haleine matinale

J'adore PCP, le sublime PCP, qui poste son poème sur l'Oasis des poètes ou je ne sais quoi et j'adooore le commentaire passionné d'Arwen.

Et j'adore les poèmes d'enfance de Janis. Vraiment, c'est mignon.
En ce2 j'avais écrit un petit livre de poèmes pour la fête des mères... Faudra que je le retrouve je me souviens de trucs bien drôles et flippants.

1974 : j'ai retrouvé une carnet de cette année là (je croyais avoir tout jeté), et quand j'ai envie de me marrer, ben je déchiffre :

Vers ton cœur
Revenant
Par chemins innombrables
Noueux
Après le soir

Les vieux débiles
Débris tassés
Aux dents parties

Doux esprits
Sur les ombres
Jouant au crépuscule.

AliceAlasmartise. a écrit:l'Oasis des artistes c'est un truc tout rose qui donne envie de vomir des arcs-en-ciel, et quand tu publies un texte (même du caca) tout le monde te donne plein de smileys tous mignons avec des cœurs de toutes les couleurs :-)

A l'image de dizaines de sites colorés sur le net où tout le monde se congratule :-((

aseptans a écrit:1974 : j'ai retrouvé une carnet de cette année là

Poème librement inspiré ou bien devoir, exercice, truc du genre ?

lol47 a écrit:Quant aux autres, toutes testées, de la Heineken à la pelforth, Guiness et consoeurs...

deux NN, lol, deux NN... :-)))

lol47 a écrit:Tu n'es pas là
Et je n'ai jamais aimé que Toi.[/i]

c'est tout de même grandiose ça hein ! :-)

et ça me fait penser, l'autre jour, sur autoroute, dans un resto désert, la télé qui braillait les feux de l'amour ou top models ou un truc du genre.... même le marsu en avait ouvert les yeux comme un merlan en me demandant si c'était super mal traduit ou bien mauvais dès les départ. Décrétant que ça devait l'être d'origine car des dialogues pareils ne pouvaient pas exister tant ils étaient nuls.
Me suis demandée si j'allais pas me mettre à charger la série sur le net pour les nuits d'insomnie :-)

La même chose pour les séries turques traduites en arabe classique (l'arabe classique, c'est joli, mais pas du tout comme le dialecte !) ça fait pas naturel et en plus c'est nul et tout le monde regarde Ü

AliceAlasmartise. a écrit:La même chose pour les séries turques traduites en arabe classique (l'arabe classique, c'est joli, mais pas du tout comme le dialecte !) ça fait pas naturel et en plus c'est nul et tout le monde regarde Ü

ha mais là, faut que tu me donnes des liens !!

Sahkti a écrit:

aseptans a écrit:1974 : j'ai retrouvé une carnet de cette année là

Poème librement inspiré ou bien devoir, exercice, truc du genre ?

Un délire de lycéen retrouvé dans un carnet :-) , jamais d'exercice à cette époque : j'étais con au naturel ; maintenant, parfois, je me force un peu :-)

08/07/1974 :

J'ai su que l'homme était lâche.
Il hésite, il pleure, il se grave au travers ;
Il s'épuise. Je suis fatigué.
Tu as peur d'être. Tu t'ennuies.
Je veux prouver ma vérité.
Et la blondeur exhale,
Et le soleil chavire.

Le contraire parle.
A travers son sourire,
A travers son accent.

Près de ses lèvres,
Tous les mots heureux.
Le jour embrasse le monde ;
Tu fuies, tu pars.
Je rattrape ton rêve ;
Il est trop beau,
Tu n'es pas belle.

Près de l'océan du siècle,
Un garçon parle à des yeux.

Un autre sourire l'appelle.

aseptans a écrit:Et la blondeur exhale,
Et le soleil chavire.

Haaaaaaaaaaaa !

Houhouhou :-)))

aseptans a écrit:1974 : j'ai retrouvé une carnet de cette année là (je croyais avoir tout jeté), et quand j'ai envie de me marrer, ben je déchiffre :

Vers ton cœur
Revenant
Par chemins innombrables
Noueux
Après le soir

Les vieux débiles
Débris tassés
Aux dents parties

Doux esprits
Sur les ombres
Jouant au crépuscule.

C'est vrai qu'on sent que t'es en pleine croissance...

aseptans a écrit:
J'ai su que l'homme était lâche.

C'est donc ici que je reconnais ton génie.
Sincèrement.

Fortement influencé par Pussicat, je vous livre un pire poème (en alexandrins) :


La la la la la la, la la la la la la,
La la la la la lon, la la li la la la,
La la la la la la, la la la la la la,
Oh là là oh là là, ah là là ah là là,
La la lu la la lou, la la lère la la,
La la la la la la, la la la la la la,
Ah là là ah là là, oh là là oh là là,
La la la la la lon, la la li la la la,
La li la lère la, la li la li la la,
La la la la la la, la la la la la la,
Lu la lou la li lon, la la la la la la,
Oh là là oh là là, ah là là ah là là.

J'ai retrouvé un vieux texte de chanson, elle me rappelle Bénabar, bien longue et bien nulle cette fois-ci, PCP, pour l'air, tu fais : la, la la, la, la...
c'est étrange, le "on" est masculin, je n'avais pas remarqué... je ne me souviens plus des conditions d'écriture, ce texte doit avoir plus de 15 ans...

Un matin c’est du vent
Dans les voiles ça vous porte
Vous pousse et vous transporte
Comme jamais comme avant

Un matin c’est chagrin
C’est l’oreiller trop lourd
C'est l’ombre d’un amour
Qui vous glisse des mains

Un matin qu’a d’la trempe
On se lève fier et fort
On pointe son nez dehors
Avec la faim au ventre

Un matin c’est pour rien
On s’dit qu’il est trop tôt
Ou trop tard mais il faut
Continuer le chemin

Un matin c’est trop bien
Ça coule comme du sirop
C’est bon c’est beau c’est chaud
On réfléchit à rien

Un matin c’est trop grave
L’réveil a pas sonné
On ne trouve pas ses clés
On a l’cerveau qui bave

Un matin on s’la donne
Le café file la pêche
On s’grille une petite sèche
On badine on déconne

Un matin c’est hier
Chais pas c’qui s’est passé
Un mot sur l’oreiller
Le printemps de la misère

Un matin c’est trop con
On s’dit qu’on aurait mieux
Fait de fermer les yeux
Et de faire le dos rond

Un matin on se l'dit
On s'le chante c’est du jazz
On a les mots les phrases
Comme un goût de paradis

Un matin c’est pareil
Ça commence comme Toujours
Ça rime pas avec Amour
C’est lourd comme le sommeil

Un matin on n'peut plus
On a les g'noux qui craquent
Le réveil comme une claque
Sonne le glas des beaux jours

Et puis dehors c’est l’hiver
Y’a des couleurs, du soleil
C’est une pure merveille
Un poème de Prévert

Mais dedans tout s’fait la malle
Tout est cassé foutu
Brisé baisé fondu
Ambiance de fin de bal

Un matin sans la danse
Sans musique sans paroles
Finie la farandole
On tire sa révérence

Et on se retrouve tout seul
Tout le monde est parti
Voir le monde faire la vie
Vos draps sont un linceul

Alors on se souvient
Des nuits blanches et des fêtes
Des images plein la tête
Un souvenir… un matin…

Un matin ça revient
Ça refleurit au balcon
Vas-y bois c’est du bon
Ça se siffle comme un refrain

Un matin ça revient...

Eh ben c'est pas mal, faut mettre ça sur Oasis des artistes, le plus beau site du web.

ouche ! je ne connaissais pas ... tu crois qu'ils l'accepteraient, ma chanson en bois, au pays de oui-oui ? je ne crois pas que ce soit le genre de la maison ... pas assez oui-oui ...

Tu rigoles ! tu vas te récolter des smileys à tout casser, essaie tu verras...