Exo live du dimanche 9 octobre 2011

Rectif : Elle jeta. Pas jetta :-) Pardon !

Rectifié.

Texte de Janis :

Oh ! C'est mignon comme tout, et plein de tendresse. Bravo !

Je n'ai pas réussi à citer et commenter au même endroit.

Je lirai les textes produits mardi. Bonne soirée à tous !

yali j'aime bien Momo et son ballet, très visuelle ton histoire, et sympatoche, mais les cinq noms de tissus tu les as envoyés valser eux aussi ?

Je vous commenterai demain, ce soir ça faseille !

et personne a lavé ma salade ? ni s'est congelé sur mon rocher des cévennes ?

je lis et commente demain car dodo

Vous ai lu, c'était chouette.

Merci pour la soirée Coline

Bonne nuit tout le monde

Elea habilement entremêlés les fils de ton histoire qui relient dramaturgie littéraire et repassage ! T'as raison faut battre le fer quand il est show .

Bonsoir, la Modération,

Dans mon exo de ce jour, pourriez-vous corriger : Ce ( à la place de se) que confirme ( juste après Aaaah !)
Excusez-moi, c'est la deuxième faute que je vois ce soir. Il y en a peut-être d'autres. Je suis fatiguée ...
Merci !

C'est fait (juste avant "Aaaah !", en fait) ; rajouté le "i" manquant à "infliger" aussi.

Merci MC Coline.

Vous commente plus tard.

Faites de beaux rêves !

Avant d'aller tester le matelas, je dirai que je vous trouve la fibre naturelle et inspirée. J'essaierai de faire des critiques plus ciblées si je peux.

Merci MC coline , d'après ce que je lis, ça chatoie et ça enveloppe, textes et textiles pour littérature taillée sur mesures :-)

Bonne nuit à tous. Et merci pour la soirée !
Fatiguée, je me retire.
( j'ai vu des fautes dans mon texte. les ai signalées à la modé).
Je reviendrai lire et commenter mardi. A bientôt, donc !

Merci pour la bonne idée de contrainte, MC coline. C'était mon premier exo et pas le dernier. Je repasse demain pour commenter tout ça.
Bonne nuit aux participants.

Bonne nuit à tous et merci de vos chouettes participations !

squeezer franchement bravo, pas simples tes contraintes, c'est trés réussi; un texte avec beaucoup de style.

Contraintes : ne pas aimer conduire en ville + trouver reposante une prairie ensoleillée + chiffre : 2
- 5 noms de tissus : soie – coton – laine – velours – lin
- Dernière phrase commence par un : et
- Lit & Ratures



Qu'elle était verte ma prairie

Allo ? Oui, c’est moi, je suis sur l’autoroute, le temps est superbe, encore une heure environ et je vais entrer dans la campagne Normande.
Oui, je te rappelle dés que j’arrive à Bernay.
Non, c’est une petite ville de province, je n’ai aucune inquiétude pour trouver le lieu du rendez-vous, il s’agit d’une Brasserie PMU au centre ville. A tout de suite.

Pour l’instant, c’est du gâteau, les panneaux de signalisation sont grands et faciles à lire, il fait jour et même grand soleil, j’ai le GPS de mon fils qui gâte l’écoute de France Inter mais qui me rassure, j’ai le guide Michelin, j’ai le plan de la ville piqué sur Internet, j’ai mon téléphone portable qui est bien chargé et puis… j’ai une langue non ? Pour demander mon chemin si je me crois perdue.
Et voilà, bravo ma fille, Bernay tout droit, 4 kms.
Oh ! Les jolies chaumières, oh ! Les belles prairies bien grasses et leurs belles Normandes fessues en velours noir et blanc !
Maintenant concentration maximum, tu arrives en ville… la gare, c’est une bonne idée la gare, une place pour me garer, à l’ombre d’un… non ce n’est pas un pommier. Mais je rêve, la Brasserie est juste là en face de la gare, bien joué.

_ Bonjour Madame ! Je fais partie du Concours Alexandre Vos Ecrits, je crois que le point de rassemblement est chez vous, serais-je la première arrivée ?

Regard peu amène de la matrone qui me répond sur un ton glacial : si c’était le cas j’aurais été la première informée, non ?

_ Euh ! bien sûr, bien sûr. Je ne suis donc pas au centre ville ?
_ Non ! Vous êtes en face de la gare.

Je remonte penaude dans ma voiture bien fraîche (l’arbre), je recule sans trop regarder derrière moi car je cherche le panneau centre ville ; coup de klaxon mais sourire aimable d’un conducteur courtois. J’aperçois une pancarte : Intermarché… carburant à 1km ; je vais aller faire le plein du réservoir ce sera raisonnable. Le Normand est également un être raisonnable car une file immense de véhicules attendent la même chose que moi, l’accès à la pompe, petite différence, eux, ils ont également des jerrycans à remplir.
L’agacement pointe son nez sous la forme d’un léger affolement que je connais bien, premier Lexomil.
En sortant du parking, une camionnette retourne mon rétroviseur droit. Heureusement dans le bon sens. Le panneau centre ville est là, sous mes yeux. Ouf ! Quelques tours, détours, les rues deviennent plus étroites, je dois me garer. Fait. J’attrape mon cartable, verrouille les portières et me dirige vers une Brasserie fort accueillante.

_ Bonjour Madame ! Je fais partie du Conc…
_ Je vous arrête tout de suite, ce n’est pas chez moi.
_ Pardon Madame, combien y-a-t-il de Brasseries au centre ville ?
- Autant qu’d’habitants me dit-elle dans un grand rire.

Je décide de partir à pied à la découverte de ces débits de boissons, je trouverai bien celui que je cherche avant la nuit, il n’est que 16h30.
Après une quête d’une bonne demi-heure sous un soleil de plomb, qui a dit qu’il faisait froid en Normandie au mois de septembre ? J’arrive enfin devant une énième brasserie PMU, dans laquelle j’entre pour me rafraîchir et boire une pression, mon ensemble en coton est à tordre. Mon regard se pose sur une affichette, Concours Alexandre – Vos écrits, etc.… j’ai trouvé, je ne vais pas pleurer, c’est la fatigue, plus de cinq cent kilomètres, toute seule au volant.

Un Sms. Nous sommes à la gare, tu viens nous retrouver ? Nous irons ensemble à la Brasserie.
_ Nnnon ! Je vous attends devant ma bière, j’y suis déjà à la brass…

Mes belles dames arrivent. Moment d’émotion puis rires. Je ne connais personne, j’adore cette situation. En pleine félicité, une horrible pensée traverse ma pauvre tête.
Sur quel parking ai-je déposé ma voiture ? J’essaie de refaire mon parcours pédestre à l’envers, impossible.
P. me dit : il faudrait aller chercher un des concourants à la gare et ensuite nous pourrons aller à l’hôtel, peux-tu m’y emmener ? Ta voiture est garée loin ?
_ Oui... non, je veux dire, oui je t’emmène, non ce n’est pas loin, c’est entre ici et la gare par les rues commerçantes. Elle me regarde d’un air amusé et comprend que je ne sais plus en fait où je me suis garée. Nous partons joyeusement et par un hasard que je ne m’explique toujours pas, nous avons retrouvé sans peine ma p’tite auto.
Nous arrivons sans incident à la gare, puis nous partons à l’hôtel, là tranquille, je roule derrière une voiture qui connait le chemin, j’essaie de repérer quelques trucs qui pourront me servir cette nuit pour revenir après le spectacle.
Nous repartons en ville pour dîner et je bavarde et je ris et je me gare comme je peux car il y a une vie nocturne à Bernay. Nous nous rendons tous à pied au théâtre depuis le restaurant.
P. et moi décidons de rentrer directement à l’hôtel afin de prendre un peu de repos, le lendemain sera très chargé en festivités.
Nous nous regardons et éclatons de rire… où nous sommes-nous garées tout à l’heure ? Aucun souvenir. Nous arpentons courageusement les rues et les parkings du centre ville, nous effectuons deux tours complets de la ville avant de retrouver ma garce de voiture dans une ruelle tout près du théâtre.
Nous prenons la route de l’hôtel, mais… il fait nuit noire, les repères du jour ont disparu et j’ai laissé le GPS dans ma chambre. Pour un trajet de 10mm nous avons dépensé une bonne heure.
Deuxième Lexomil.
Nous prenons la ferme résolution de nous garer le lendemain matin sur le petit parking à côté de la brasserie-point de ralliement. Ce projet était sensé mais c’était compter sans la foire du samedi matin qui ferme la ville aux automobilistes pour l’ouvrir aux piétons. J’ai fait des détours insensés pour trouver enfin une petite place dans une rue minable. Ah ! Je n’allais pas l’oublier cet emplacement !!!
Changement de jour, changement de temps, j’avais prévu m’habiller d’un charmant petit ensemble lin et soie. Le vent et la pluie lourde et grasse m’ont encouragée à me vêtir comme un vieux loup de mer, pantalon bleu en toile épaisse et gros caban de laine.
En marche vers le premier spectacle de rue je fais une emplette que je vais vite regretter : 3 kilos de pommes rouges et parfumées. Ces pommes ont gâché ma journée et celle de mon charmant prince Chako, car pour cause de ville fermée nous n’avons jamais pu les déposer dans ma voiture. Ainsi, ces belles pommes normandes sont allées de spectacles de rue en concerts au théâtre ; de musée en abbatiale, de bars en restaurants, de bras en bras et j’imaginais pour calmer mon courroux la verte prairie ensoleillée, les pommiers couverts de fleurs réjouissantes et parfumées comme des joues de petites filles, les premiers fruits mûrissants sous lesquels j’aurais tant aimé m’allonger pour les contempler et anticiper l’heureux moment où je les croquerais… mais non, je suis sous une pluie battante, les chaussures pleines d’eau et trois kilos de pommes à me coltiner jusqu’à plus d’heure.

Mon lit, des draps secs et chauds, une douche brûlante, s’il vous plait !

C’est alors que, dans la nuit froide et pas étoilée je me suis souvenue que j’avais oublié où j’avais garé ma voiture le matin.
Et, comme dans les contes, deux bonnes fées vêtues de brocard d’or, m’ont fait monter dans leur carrosse en argent et nous avons, dans une bulle de rire, abordé six beaux gendarmes, qui, après avoir compris que nous venions d’une autre époque, nous ont permis de retrouver la délinquante qui était garée près d’un transformateur électrique, ce qui explique sûrement pourquoi mon histoire se termine bien.


PS : Celles qui se reconnaitront pourront raturer à leurs souhaits.

coline
« Je suis sorti faire pisser Finette. Je t’aime »
Un résumé en 9 mots pour raconter l'histoire d'un mec sorti du lit mais pas d'affaire , car écrire un poème quand on est plus féru de maths que de littérature c'est pas une sinécure ! Un grand éclat de rire, un !

Ah ahah croisic c'est chouette que tu aies eu cette contrainte de conduire en ville...ça me permet d'un coup de savoir toute l'histoire de Bernay ! J'ai les réponses à mes questions concernant les multiples allusions de certains à des gendarmes ta voiture disparue et des pommes pom pom pom
Bravo pour ton utilisation de ces contraintes, je m'y suis crue
Et dire que tu devras refaire tout ça l'an prochain avec moi à ton bord ...! T'inquiète je suis un GPS ambulant.

Contraintes :

- Laver la salade
- Cévenne d'adoption
- Chiffre 5 = Or, qui doit débuter ta dernière phrase.

Cinq noms de tissus,
(ouate, peau, sang, organza, squelette)

thème général : Lit, et ratures




Lits et ratures


Le lit sonnait faux.

Des cloches,
retentissaient dans un coin du cerveau.

Sur les monts endormis des Cévennes intactes où les veines alanguies s'étiraient sur la ouate,
l'Orb,
tissait dans les forêts
un par un les ruisseaux
et son fil suivait les contours de ma peau :

son sang coulait

bleu.

On lisait dans ses courbes habillées d'organza, ces lignes et ses ratures en travers de son lit, il voulait seulement s'écouler jusque-là où se mêlent les chairs, où se croisent les pluies.

Mais il du se laver
de toutes ces salades !

qu'on lui a racontées pour le rendre plus beau
et qu'il devait souffrir et se voir entravé
par le béton coulé
par ces hommes idiots !

Or

Ils n'ont pas vu

tous ces petits cristaux

les bouts de ton squelette cachés au fond de l'eau

Orb

Ils n'ont pas vu

tous ces petits cristaux

tous les trésors cachés au fond de ton cerveau

« Cro-ci-do-lite ! et mot compte triple ! Et paf dans la tripe !
-T’as le triomphe facile, c’est-y-dans l’dico au moins ?
-Ah pas dans le tien peut-être, c’est spécial !
-Ben tiens ! Et je suppose que c’est une espèce de crocodile des Dolomites ?
-Même pas ! C’est du tissu !
-Oh alors !
-Alors ça compte, hein ?
-Va pour le linceul, mais j’aurais préféré un rince-œil, si tu vois ce que je veux dire…
-Serge,eh, tu vas pas remettre ça sur le tapis ?
-Non, sur le lit, j’aurais préféré ! Et puis pour le remettre il faudrait déjà l’y avoir mis !
-Bon écoute-moi, on en a déjà parlé !
-Et merde ! »

Il se leva, plantant Georgette à sa victoire dérisoire et sortit, déjà furieux.
Il ne savait que trop ce qu’annonçait cette phrase ! Ces crises de nerfs et de larmes après « en avoir parlé » justement .Ces sempiternelles jérémiades qui ne tentaient même plus de justifier (ni d’expliquer !) le fait que la libido de Madame était à zéro depuis tant d’années.
Mais pas un zéro degré Celsius, ce qui eût laissé quelque espoir, non, un zéro des trente-sixièmes dessous, un zéro-euphémisme, un zéro de façade qui signifiait : grandes glaciations sensorielles et permafrost sentimental.
Même le canal de Lachine gelé, sur lequel les familles patinaient dès octobre, était plus chaleureux qu’elle !
Pas l’ombre du moindre désir, jamais, jamais depuis …depuis les années « Lachine » en fait !
Ce canal au bord duquel, comme ce soir, il venait flâner, essayant de s’apaiser en poétisant, sur un quai ou un autre…
Parfois il poussait jusqu’à l’entrepôt du Commerce-des-Fourrures, se prenant à rêver castor, renard, hermine et loup. Il repensait à ces joyeuses années de féroce commerce, où il travaillait comme un forcené, longeant le canal pour les affaires, courant partout , toujours à un poil d’oublier sa femme, ce qui, pour un fourreur, était un comble.
C’étaient ces années boulot, et guinche avec les collègues qui avaient eu raison de son couple.
Ah, les terribles bêtes de collègues, le doux Létice au sourire vissé, le fameux Cul-de-dé avec sa tronche de curé, toujours trichant toujours perdant, l’ innénarable Peau-d’Cas, noir et brillant, portant chapeau, et tant d’autres ! Il s’était parfois fourré dans de beaux draps avec ces zozos-là !
Pendant que sa Georgette, triste esseulée, se mirait dans un caramel qu’elle salait de larmes…
C’était l’époque, songeait-il, j’ai fait ce que j’avais à faire, et bravement.
C’était l’époque où le mot « clitoris » vous aurait valu une pluie de questions sur le genre d’animal que c’était et où l’on pouvait le chasser, songeait-elle…
Serge ne comprenait pas ce qui la blessait, l’épouse malheureuse se réfugiait dans le sucre .Elle pâtissait bien, et s’était spécialisée dans les crêpes, Georgette : « son petit commerce à elle ». Et florissant , à ce qu’il pouvait en voir, aux tenues délicates qu’elle portait parfois : crêpes gaufrés, crêpes français, crêpe de chine, crêpe bullé, c’était exotique pour lui, mais il ne s’y intéressait que si peu, et si mal…C’étaient des trucs de bonne femme, elle faisait des affaires avec ses amies : tant qu’elle était là le soir…
Près du canal Serge songeait à tout ce temps où il ne l’avait pas aimée comme il aurait dû, et maintenant qu’il avait le temps, qu’il se sentait disponible, elle ne voulait plus de lui.
Or, il comprit ce jour là (ou plutôt cette nuit-là, car il ne dormait quasiment pas, il détestait ça), il comprit donc que Georgette avait appris de son amie Suzette , depuis tant d’années, plus, mais beaucoup plus que des recettes de crêpes .

Eh bien cette roue à changer m'aura pris plus de temps que je ne pensais ! Je me suis un peu endormie dessus mais je vous la livre, vaille que vaille et merci à toi Coline et à toi Rebecca qui m'avez permis de voyager si agréablement.


Contraintes :

Changer une roue de sa voiture
Une certaine petite crique sur l’île d’Ios
2 = ou (de ou bien)
5 tissus : Soie, brocart, mohair, dentelles, faille




Un cric magique

Ah je l'avais rêvée mon île ! Je l'avais habillée de soie et de brocarts, emmaillotée des brumes onctueuses du mohair. Je lui avais brodé des jupons de dentelles et couchée sous un dôme de faille avant de la tenir enfin alanguie à mes pieds mais je n'avais pas prévu que le septième ciel est pavé de rocailles pires encore que l'enfer.

J'étais là, souffle coupé, plongée au cœur même de la beauté, dominant cette crique sublime où Ulysse conquis avait décidé de mourir (de plaisir à n'en pas douter) Je balançais entre mes doigts éberlués la baguette-fée qui devait m'éviter de refaire à pied les 20 km de sentier caillouteux qui me séparaient de la ville la plus proche.

Si les îles des Cyclades attirent les touristes comme le miel des pâtisseries locales fascine les mouches, je commençais à comprendre pourquoi la plupart des visiteurs confient leur émerveillement aux bons soins de marins confirmés. Les dieux de l'Olympe leur ayant soufflé que les routes ici, hors agglomérations, sont réservées aux troupeaux et à quelques intrépides scooters, ils préfèrent butiner de port en port. Pas moi.
J'avais donc loué, le matin même, le véhicule à quatre roues motrices qui devait me permettre de faire le tour de l'île et qui, pour l'instant, gisait au bord de la garrigue, un pneu éclaté.

Tapotant sans conviction la jante poussiéreuse du bout du cric dont je ne connaissais pas le moins du monde la formule magique, je tentais d'imaginer comment une roue saine pouvait bien prendre la place de ce débris caoutchouteux qui semblait me narguer.

C'est alors que je vis Ulysse dévaler la colline précédé de ses chèvres.
Le sage, le rusé Ulysse qui s'était si bien sorti de tous les pièges les plus tordus tendus par les dieux, allait sans aucun doute me sortir de ce mauvais pas !

Avec mon plus lumineux sourire je lui montrai la source de mes tracas sur laquelle se penchant il cracha d'un air dégouté puis me prenant des mains le cric magique il en asséna un coup formidable sur le pare-brise qui vola en éclat. Je n'étais pas revenue de ma surprise que je le vis sortir un portable de sa musette et se tourner vers moi après une brève conversation dans la langue d'Homère.
- Ne vous faites pas de soucis, m'annonça-t-il dans un anglais très pur, il vont venir vous dépanner sans tarder. Pour un pneu crevé, ils ne se déplacent pas, c'est au client de se débrouiller mais pour un pare-brise …

Il n'avait pas changé Ulysse, jamais pris de court, il était bien toujours aussi futé qu'au temps de Pénélope ou alors c'était moi qui étais vraiment inapte à la technologie moderne en général et à l'usage du cric en particulier ?

coline Dé a écrit:Il en manque encore quelques uns : Meilhac, t'es là ? Frédéric, Arielle, Bertrand, Chrystie , Squeezer ?

Présent !

Il était une fois le loup qui avait perdu ses dents.
Les trois petits cochons lui préparent une bouillie de flocon d'avoine avec, en accompagnement sucré, un peu de compote de pommes non brulée. Le loup qui n'a plus de dents se pourlèche les babines. Sa serviette de table est tachée. Qu'importe. Il déteste faire la vaisselle mais adore laver le linge à la machine quel que soit le programme, coton, synthétique, laine ou soie.

La fille de la chèvre de Monsieur Seguin revient la semaine suivante. Elle apporte de la purée de potimaron. Au centre du plat, elle ajoute un peu de confiture de cynorhodon confectionnée par son berger de maître. Le loup qui n'a plus de dents a la panse bien pleine.

Le Petit Chaperon Rouge toque sur la tête, frappe à la porte. Curieuse, la coquine lui apporte une pomme à croquer et un os à ronger. Dépité, le loup qui n'a plus de dents s'empare du Petit Chaperon Rouge et l'enfourne dans la chaudière sur un plat en alu. Après 128 minutes de cuisson, le loup qui n'a plus de dents déguste son plat tout chaud avec une bonne purée de pomme de terre. Il récupère les habits rouges séchés qu'il insère méticuleusement dans un herbier de posidonie avec des ophiures. Le lin des pages blanches absorbera bien la graisse en excès.

Le loup qui n'a plus de dents ne reçoit plus de visite.
Les chasseurs ne viendront pas.
Il meurt de faim le ventre vide.

Bonjour à tout le monde!
Et surtout, merci à toi ,Coline, pour cet exo très sympa.

Christie
Ta première phrase t'a acquis ma sympathie d'emblée, donc après, je n'étais pas objective!
Un texte sympa,qui a pris le titre de l'exo au pied du litde la lettre.
----------------------------------------------------------------------------------

Yali
Ce que j'aime dans ton écriture, c'est cet art du contre-pied et du pied levé.
En roue libre !
---------------------------------------------------------------------------------

Eléa
Malicieux, ton texte m'a donné la pêche, et un grand sourire.
----------------------------------------------------------------------------------

Squeezer
J'ai adoré la descente renversée! ...qui aurait pu être une descente de lit, ou d'organes, ouf!!! mais le personnage déboule vers son destin, et ,en montagne, c'est pas rien!
-----------------------------------------------------------------------------------

Coline
Moins déjanté que tes autres, ce textounet, mais lu comme du petit-lait quand même, hein !...j'aurais adoré que Finette fiche tout en l'air, mais bon.
---------------------------------------------------------------------------------

Rebecca
Glauque à souhait mais on ne salit pas nos petites mimines fragiles de lecteurs !
Le bruit sans l'odeur, ouf!
---------------------------------------------------------------------------------

Kilis
On s'y croirait! ...
Ce texte, comme un souffle d'air frais,je l'adore.
-----------------------------------------------------------------------------------

Iris
Il suffit d'un rien...on y croit en tout cas, et c'est super!
----------------------------------------------------------------------------------

Croisic
Un road-movie amusant, aux pommes si j'osais!
----------------------------------------------------------------------------------

Artnow
ton texte est mon préféré de cette série, sa forte densité poétique y est pour beaucoup!
-----------------------------------------------------------------------------------

moi
Trop long et tellement convenu!!!Je sais, je sais, j'espère faire plus léger au prochain!)[/i]
-----------------------------------------------------------------------------------

Arielle
Un régal!
j'ai adoré :"Il n'avait pas changé, Ulysse",...
-----------------------------------------------------------------------------------

Bertrand-môgendre
Il a tout mangé le loup, même les consignes! Pourtant MC Coline lui avait mâché le boulot, ah là là, les loups, c'est plus c'que c'était ma bon' dam' !

Janis (c'est moi) : reprenant une vieille trame, je me suis bien amusée à compter les orteils de Charlotte et à célébrer Rachel.

Chrystie : drôle et joli ! Un bien beau métier, testeur de matelas

Yali : Ah les p'tits balais qu'on emballe le soir au fond des bars ! drôle aussi, et bien déjanté.

Elea : joli jeu sur le mot ! Belle petite fantaisie.

Squeezer : belle écriture bien charpentée, imagée, corporelle, avec des ramifications à imaginer, j'aime beaucoup !

Coline : rien que pour le petit mot laissé à la place du poème d'amour, chapeau bas !

Rebecca : super ! gouailleux et délicat à souhait, inspiré, rocailleux, tout.

Kilis : ah oui, oui oui oui. J'aime ce présent lourd où le lecteur met ses pas dans ceux du texte et du personnage

Iris : excellent ! On a tous connu ces retours de soirées orageuses et ces délicieuses nuit où on peut enfin lire jusqu'à pas d'heure (après s'être battu avec une housse de couette). Et fort bien écrit en plus.

Croisic : Hilarant. Ne faisons jamais la route ensemble car je me perds partout, même dans mon apparte. Vraiment bien, cette dérive dans une ville inconnue.

Artnow : Mais que c'est beau, et dépouillé, comme j'aime, austère et mystérieux comme ma cévenne

Polixène : Ah très bien la chute, sacré Suzette ! Drôle comme tout, bien écrit, et je me demande comment ce mot de onze lettres a pu atterrir dans un scrabble. Je demande à voir le plateau de jeu !

Arielle : Excellent aussi ! décidément, on rigole bien par ici

Bertrand môgendre : réjouissant, vraiment !

ouf, je suis à bout d'adjectifs et de points d'exclamation.
Un petit dernier pour la route : !

bonjour,
je sais, c'était hier, mais l'ordi, je ne l'ouvre que pendant les heures ouvrables de boutiquier de province. Pas le soir, pas le Dimanche ! (le dimanche, c'est chineur de foire et TIG de la vie quotidienne...)

alors, même si hors délai, je copie-colle, je relis, et je rends ma copie:

....


Journal, Lundi 10 Octobre

Ma vie a des ratures, des années de brouillons et de ratures.
Un vrai roman tout vide, devenu peau de chagrin, et à force de lâcher du lest, le temps s'est rétréci.
La raison, elle, elle connaît mes limites, mes semblants de fuites. Mon statut social ? Roi de l'Intérim : Débardeur dans un abattoir, monteur d'estrades, laveur de carreaux, de voitures, de sols en tous genres … Et combien de boulots à la journée, pelle, pioche, ou à l'année, musicien, clerc, secrétaire, professeur, ou à la vie peut-être, je suis je serai, antiquaire, marchand de hors-sujet, sans grand capital à dépenser, tout juste mes charges de solidarité , d'abord, à vous donner.
Je ne suis pas malheureux de cet état de fait, je suis juste un peu triste parfois, de n'avoir pas su écrire, ma vie, de belle réussite, avec l'horizon d'une plaine immense, sans impossible à franchir, avec partout où aller, de belle gloire à savourer, à finir rentier, la vie construite et rassurée, d'agréable retraite à dépenser …
Ce soir, je rentrerai, chez ma compagne, tous deux amoureux, tous deux recomposés, elle, parce que les princes charmants ne sont plus ce qu'ils étaient, et moi, parce que je suis crapaud amoureux de grenouille, que je l'aime de tout son corps, et que je ne peux pas m'en passer.
Ce soir, et comme tous le soirs, je lui dirai en rentrant, un peu tard, je lui dirai bonsoir mon amour, aujourd'hui j'ai encore sauvé l'épicerie, j'ai vendu mes livres, et je paierai mes impôts.
Ce soir, son corps, contre-moi, son pyjama de satin, qu'on dirait de la soie.
Et comme deux animaux de terrier, dans nos draps de lin, avec nos oreillers de fin coton brodé,heureux, au luxe de brocante, d'invendu, surané, aussi riches que prince et princesse, sous la couverture de laine, dans la nuit de silence, j'oublierai mes ratures, l'intérim, mes échecs, mes regrets
donc, j'oublierai, je m'endormirai, et je l'aime

Janis : Gros coup de cœur ! Non seulement tu nous sors un excellent texte avec clin d’œil malicieux, tu intègres toutes les consignes tout bien fondu-mêlé mais fais ça à toute vitesse ! Chapeau (et même haut de forme !)

Chrystie : Super idée pour se sortir du paradoxe de BM ! Les consignes sont nickel et j’adore « J’ai horreur de tous ces gens qui s’agitent en tous sens, qui broient de l’air et qui passent leur temps ensuite à essayer de s’en remettre. »

Yali : Alors là, je suis sur le cul ! Transformer le lit en armoire à glace, fallait y penser !
« Les ratures ? Quoi, les ratures ? Ah, y avait des consignes ? Cinq tissus ? Une dernière phrase qui devait commencer par donc ? »
Mais je comprends tout : t’étais déjà sur l’exo de la semaine prochaine !!!! ;−)))
Sinon, ça valait quand même le coup, ce texte !!!

Elea : Repasser les dessous de madame Colette ! Sûrement c’est pas rien ! Bien pire que repasser un exercice de littérature ! Bon, y a pas beaucoup de lit ( alors qu’avec madame Colette…) mais on te pardonne et t’absous avec un peu d’eau déminéralisée, amen, parce que c’est tout de même assez jubilatoire

Squeezer : Super texte ! Avec ce brin d’inconnu qui titille l’imagination du lecteur, une phrase finale magnifique… Pour un coup d’essai, ça donne envie que tu reviennes à chaque fois !!!

Reb : Ah comment tu manies les consignes !!! Un régal « Il a aimé mon pieu » ( perso, je n’aurais pas résisté à ajouter « j’ai aimé le sien », mais tu as plus de bon goût… !)
Vous dites ? On n’est pas là pour faire de la littérature ? Bon j’abrège.

Kilis : Court comme d’hab, mais quel voyage intérieur !
Rien à redire, si ce n’est que tu as offté aussi le paysage de montagne, au profit d’un canapé de cuir (mais c’est parce que ton noyau dur n’avait pas envie de partager avec n’importe qui !!)

Iris : Tes invités ont bien fait de partir tôt ! Sacrée nana, Garance, du caractère et tout !
Je ne lui ferai qu’un reproche : quand on s’appelle Garance et qu’on met un déshabillé en soie sauvage, on ne passe pas une soirée chez des amis avec une robe de cretonne, non, non, c’est bien trop campagnard !!!
J’adore « Garance déploya la housse. Elle en chercha l'entrée. Elle farfouilla pour décider sous quel angle lui faire avaler la couette. »

Croisic : Une épopée ! Comment fais-tu pour donner à tes textes un tel accent de vérité, on se demande !!! ;−))) Le tout sur un petit air de 5^e de Beethoven…

Artnow : Waaahhhh ! Tu t’es soigné à quoi ? Superbe texte, contraintes agencées fluide dans le cours du ruisseau, poétique et vraiment excellent !

Polixène : Ah, les crêpes, Georgette ! Une douceur bien oubliée … Rien à voir avec le tweed, coutil, jean et autres grossières étoffes… Peut−être un peu moins inspiré que d’autres textes de toi, mais bien réjouissant quand même avec sa façon d’utiliser les contraintes !

Arielle : Pas beaucoup de lit là dedans, ni de ratures, mais de la littérature si, donc on peut dire contraintes globalement respectées !! C’est délicieux, tout simplement ! Faudrait juste ajouter un point dans ta dernière phrase pour que, scindée, elle commence vraiment par « ou ».

Bertrand : Bien déjanté, un régal !!! Et ça, ça m’a vraiment fait rire : Il récupère les habits rouges séchés qu'il insère méticuleusement dans un herbier de posidonie avec des ophiures. Le lin des pages blanches absorbera bien la graisse en excès.

je viens de lire les exos de tous,
aujourd'hui, je n'ai pas bien le temps de commenter , mais, j'ai bien aimé l'intimité, que j'ai ressenti dans la plupart des textes, c'est sympa de jouer les voyeures, à l'intérieur des mots, des gens. même si c'est faux, c'est ça la magie de l'écriture.
(au fait, ça veut pas dire que j'ai pas adoré les autres ! ! ! ! les textes façon artnow ou bertrand... (j'espère par exemple que le texte de Bertrand reste une fiction ....)

à plus

Janis : Aux pommes cette Charlotte aux grands pieds ! C'était bien l'épouse de Pépin le Bref, non ? Un bon gars finalement pour supporter une telle mégère… Une jolie fin, inattendue.

Chrystie 12 : Si j'avais eu besoin qu'on me convainc je t'aurais engagée illico : pas de meilleur emploi du temps que celui consacré au sommeil

Yali : Momo et la danse du balai ; Un bal que j'ai craint un instant de voir mal tourner… Avec Momo on ne sait jamais mais il est retombé sur ses pattes avec maestria. On sent qu'il a de la bouteille !

Eléa : Ah madame Colette ! Comme j'aurais aimé qu'elle fût ma logeuse, même s'il m'avait fallu repasser ses petits cols Claudine. Savoureux Eléa !

Squeezer : J'ai été un peu déstabilisée par l'histoire des photos mais j'ai suivi la montée avec passion. Un texte étrange et attachant qui m'a beaucoup plu.

Coline Dé : En plus de faire brillamment MC tu nous envoies un délicieux poème d'amour particulièrement inspiré et tendrement drôle. Bravo !
"il y a à l’intérieur de moi un crétin qui ne cesse de compter, c’est un de mes tocs. Ça me donne une sorte de ronronnement intérieur"
J'ai particulièrement apprécié, c'est le genre de détail qui donne du poids, de la vérité à tes textes (sans parler de l'humour de la situation).

Rebecca : Une chouette histoire qui se tient. De l'humour, de la poésie et des contraintes qui passent sans accrocher. J'ai beaucoup aimé cette lune dans le caniveau.

Kilis : Une belle résurrection dans ce style inimitable auquel tu nous as habitués, concis sans être sec : Ah qu'il me plait ton "noyau dur" !

Iris : J'ai vraiment eu l'impression en lisant ton texte que tu partageais mon aversion pour la mise en service des housses de couette ainsi que le plaisir qu'il y a à se vautrer dans la plume enfin vaincue et habillée. Si ce n'est pas le cas, c'est rudement bien imité !

Croisic : Ah, je me suis retrouvée là-bas avec délices mais je suis sûre que la fée de l'histoire était sur la banquette arrière du carrosse qu'elle emperlait de son rire si communicatif.
Un récit vivant et chaleureux et vrai, qui plus est !

Artnow : Peut être bien mon préféré de la série pour son originalité et, bien sûr, sa poésie.

Polixène : Voilà un couple dans de beaux draps ! Mélancolique et sensible, une vraie petite nouvelle. On ne peut souhaiter que tout le bonheur du monde à Suzette et Georgette.

Bertrand môgendre : Le loup n'a pas fini d'en baver, avec ou sans dents il est toujours le dindon de la fable.

Frédéric Prunier : L'itinéraire d'un "marchand de hors-sujet" qui est tout à fait dans le fil de l'exercice et dont ont lit les ratures avec beaucoup de plaisir. J'ai aimé.

pour répondre à Croisic sans faire remonter mon texte du jour

Dis-moi... c'est peut-être indiscret... Janis, c'est pour Joplin ?


Ah je suis démasquée !
Oui, ma préférée, au delà de mes jeunes années !
Try, Summertime (me fait pleurer) et toutes les autres, je me les mets à fond les manettes quand je suis seule, je prends un vieux balai en guise de guitare et hop !
le ridicule ne tue pas, heureusement !

J'aime ce forum de plus en plus fort, que de belles personnes !

MC Coline : Bravo pour cet exo fort réussi et merci pour le choix (sûrement hasardeux) de mes consignes.

Ton texte : Finette... ça c'est du tissu. Inusable et sentimental.

Janis : merci pour ta réponse... j'en étais sûre et ça me plait.

Ton texte : Drôlerie, phrases courtes; Tout ce que j'aime. J'en profite pour souhaiter une deuxième fois (mon chiffre était le 2) la bienvenue à Rachel qui inspire les Véliens dés le berceau.

Rebecca : Colombine flouée... Harpagon d'organza, comment ne pas craquer ?

Arielle : Ton cric magique... j'ai osé pensé à... non, non, non ! Bravo pour ce texte mythologico-moderne, j'sais pas si ton Ulysse de 2011 retournerais vers sa Pénélope parfumée à la naphtaline.

Bertrand-Môgendre : La sottise de ton loup est réjouissante. J'adore ton emploi des contraintes.

Artnow : Beau, mystérieux : un mort ? un pont ? un village détruit ? Belle écriture, heureusement que tu étais malade !!!

Kilis : Aérienne et dense. Intense.

Chrystie : Quel super métier !

Yali : ça va plaire à Bertrand Blier !

Elea : j'adore ce que tu as fait de ma corvée excécrée. Et puis... retrouver Mme Colette dans mon jardin, je suis infiniment flattée.

Polixene : la modernité du propos m'a réjouie. Bravo !

Mr Prunier : Vous n'avez pas loupé votre histoire d'amour ? Alors tout va bien.

Squeezer : Etonnant, quelle histoire. J'aime parculièrement : il a la santé d'un sofa sale garroché dans un fond de ruelle.

Bon... j'vous avais déjà prévenu, je ne sais pas commenter.

Chrystie(c’est moi) : Pas très à l’aise dans l'exercice du commentaire.

Janis: Tendre hommage à Rachel.

Yali : Imprévisible, ce Momo, jusque dans ses élans.

Elea : Le jardin, la logeuse, le fer, tous très attachants.

Squeezer : Tu as bien fait de te risquer à ce premier exercice. Vu sous cet angle, le rangement photos finirait par me tenter.

MC Coline : Merci pour la proposition qui a fait jaillir des tas d’idées et t’a inspiré un texte sympa aux textiles raffinés. Je dirais que le vers est un alexandrin (mais je ne suis pas sûre de bien compter les pieds).

Rebecca : Bien aimé ton histoire et sa chute.

Kilis : Un texte bref qui interpelle.

Iris : Tu te débats à merveille avec cette housse rebelle.

Croisic : On te suit avec plaisir dans cette visite guidée.

Artnow : Goûté ta veine sobre.

Polixène : Super, tes crêpes-dentelles.

Arielle : Ton cric éveille en moi un écho. Bien trouvé.

Bertrand môgendre : On se régale.

Frédéric Prunier : Des ratures qui font chaud au cœur.

petit zap ... entre deux montants d'une vieille armoire (le botox sèche..)

dame croisic,
votre commentaire me rappelle mon comptable, du genre " tant qu'on a (que) l'amour.." haha!
sinon, appelez-moi frédéric, siou plait, monsieur je crois que je ne m'y ferai jamais !

Janis
Mille excuses, j'avais pas vu ton texte!!! (Je ne m'en suis aperçue qu'à la lecture des commentaires des autres...^^suis quiche moi parfois)

Et quel dommage, il est percutant et vif, j'ai beaucoup aimé.
-----------------------------------------------------------------------------------------

Frédéric PRUNIER
Belle échappée au pays des failles et des cassures, débordante de tendresse.

frédéric : j'aime bien ce texte mélancolique et amoureux

Après 2 mains d'osteo et 3 vertèbres ca va bien mieux qu'hier.
Je commencerai à vous lire ce soir et commenterai progressivement.

Merci MC coline et aussi aux mots déjà laissés sur ma proposition

Janis : Très beau. C’est frais, léger et complet.

chrystie12 : Un sujet original et un texte qui se tient bien.
Sinon : Je sais que c’est d’un emploi courant dans les pub, mais ça m’étonne toujours, ce mot « orthopédique » quand il concerne autre chose que les pieds.

Yali : Y’a un truc qui faut pas faire avec Yali, lui demander de respecter les contraintes. Il peut pas. Pour notre plus grand bonheur.

elea : Un ton « sketch » dont habituellement je ne suis pas fan. Mais ici j’ai aimé l’aspect visuel et la chute si bien trouvée.

Squeezer : Une histoire surprenante, un point de vue original. Intéressant.

Coline Dé : Bien aimé être dans la tête de ce jeune homme un peu chien fou. Et la chute est délicieuse.

Rebecca : Où va se nicher la poésie parfois ! Un texte à l’échafaudage risqué mais qui tient.
Et ceci qui m’a fait rire : « Ben faut le savoir on boit pas que de l’eau dans les bars de Vichy ! »


Gros coup de fatigue et donc, je commenterai les autres textes prochainement.

Janis, mon commentaire se contente d'une impression sur le vif : rapide efficace. Du coup je regarde mes pieds ce sont les mêmes que Charlotte, l'odeur en plus.

Chrystie12 : Une perle ce boulot ! Il y a de quoi faire naitre le désir chez les employés de cette entreprise. Si les contraintes sont remplies, il ne reste plus qu'à essayer ce nouveau poste. Existe-t-il vraiment ?

Yali, pas de honte à avoir car dans l'ordinaire il y a le bon air que l'on donne à respirer aux lecteurs sur ces phrases interrompues. Pourquoi ? Peu importe. La danse emporte tout.

elea : Attention au jardinet de madame Colette, le chat risque de s'abreuver de quelques délices cachés dans le blé en herbe. Mais ce que je dis et puis rien, c'est pareil.

Squeezer : le tournis et le vertige exigent d'avoir une bonne assurance vie. Alors la Chute de Camus revient sur le devant de la scène, même si je suis hors sujet.

coline Dé : la proximité des animaux donne parfois des ailes aux oiseleurs ou de la discipline aux maître chien. Ici, chez toi, la poésie de l'instant masque allègrement les contraintes énoncées. Belle pirouette.

Rebecca : Je suis heureux que tu aies rencontré Pierrot, il te méritait avec ou sans lume. Mais qu'est-il devenu ?

Kilis, Pour tout le reste la poubelle est ce qu'il y a de mieux, mais son Levi's ! Tu te rends compte du gâchis ? Nouveau verbe dans ma liste à retenir : offter.
Bel exercice.

Iris, dans ton texte, il y a matière à s'emmêler les pinceaux. J'imaginais qu'elle voulait sortir de la housse sa couette favorite. Mais bon, ce que femme veut...

CROISIC oups, j'ai cru lire... je décide de partir à pied à la découverte de ces débris de boissons... heureusement non.
Et puis j'ai cru lire plus loin… il faudrait aller chercher un des cons courants à la gare... ouf j'ai la berlue. Mais où sont mes lunettes ? J'espère qu'elles ne sont pas dans la voiture de CROISIC.
Souvenirs quand tu nous tiens, Bernay t'a marqué, c'est certain.

PRUNIER Frédéric a écrit:petit zap ... entre deux montants d'une vieille armoire (le botox sèche..)

dame croisic,
votre commentaire me rappelle mon comptable, du genre " tant qu'on a (que) l'amour.." haha!
sinon, appelez-moi frédéric, siou plait, monsieur je crois que je ne m'y ferai jamais !

Ah ! ça M'sieur Frédéric, faut pas m'le dire deux fois, l'honneur est pour moi !
Z'êtes bien le premier à penser que j'sache compter, j'sais déjà à peine lire.
Trêve de plaisanteries, c'est ok pour Frédéric (j'aime encore plus Chopin que Brel, c'est dire) on peut même se tutoyer si tu/vous voulez.