mission impossible

A Shariza et au ptit Billy...


Un temps essayé
de voler sur ton croissant vert,
un temps abimé
de n'avoir que léché ta découverte
un temps décliné
que de nos milles et une nuits de fièvres.


Le vent déchainé a
détissé notre tapis volant,improvisé
cloués au sol,
faces giflees des peines à venir.
J'ai deposé un baiser sur ton front
témoin de mon compris
adieu de l'insoumis.

je t'ai laissée regagner les vergers voilés de cotons
la plus au nord à deux pas,
coeur crevé.

Je navigue encore quelquefois
dans tes nous aurions pus,
et les jours de pluie me rappellent
le bonheur de toi
la saveur du palme sur tes lèvres
et la colère des dieux.

selamat malam.


PW

De très belles sonorités poétiques, j'aime beaucoup, les images et même les odeurs m'ont assailli, voilà ce que j'attends de la poésie, mais c'est tellement rare que j'hésite souvent à commenter.
Là, je ne regrette pas, bravissimo !

Le mot "léché" sonne comme une intrusion à mes yeux, il heurte l'oreille, la mienne en tout cas et se place en rupture par rapport à la sensualité du reste. Il fait trop cru, trop boucherie à mes yeux par rapport au reste.
Sinon, j'aime, comme Mentor, les sonorités qui se dégagent de ce texte et aussi les idées, les messages dits et non-dits. Il y a de la subtilité dans tout ça, derrière les apparences.

Bonjour

merci de ton pour ton commentaire.
"léché" est sans doute trop cru en effet , mais je l'avais écrit plutôt dans l'optique "vagues qui lèchent le rivage".
Si sont sens est dévié pour constituer une image érotique qui casse
la mélancolie de fond, alors oui je vais corriger.
J'ai déjà le mot d'ailleurs.

éfleuré .


Bonne journée.

Pw

ha oui je préfère ce mot!

Merci pour ce beau poème!