Trois petits poèmes amoureux
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Damy
Béatrice44
Calvin
7 participants
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Trois petits poèmes amoureux
1.
tu m'es, pareille au monde : une présence.
je viens chercher ton idée comme un enfant à l'école.
a-t-elle bien travaillée ? oui sans doute. je vois plus de couleurs
tu es ce bonbon dont je déroule le papier à l'infini
tu sais
tu me manques tellement
tu dois être ce vent qui court entre les choses muettes
tu dois être cet enfant qui joue sur la marelle de mes paupières
TERRE - CIEL - ENFER
il a à la main un ruban qui partout ne lisère que tes yeux,
je les vois bleusbleusbleusbleus bleusbleusbleusbleus
2.
Il allait être cinq heures du matin
J’ai décidé sur la colline où les réverbères éclataient
En lucioles-lueurs
Que jamais je ne cesserais de t’aimer
« pourquoi criez vous »
Parce que la nuit est si vide
Mon cœur est à toutes les poignées
A toutes les portes qui ouvrent sur le vertige mon cœur
« pourquoi parlez vous »
parce qu'on entend plus rien
je suis en colère et j’engueule les arbres, tu n’es pas là, tu n’es jamais, ne sera jamais là
Tu seras dans la nuit le vide qui refusent mes paupières
Je cherche les choses qui diront une chose de toi
« pourquoi pleurez vous »
Parce que c’est le seul goût que je sais goûter, mes larmes
Elles ont le goût de ta présence murmurée secrète immanente cette suggestion si triste de toujours rappeler, jamais pointer du doigt
Tu es où ?
Il neige en moi car j’ai si froid
« pourquoi aimez-vous »
Parce que je cherche cela, que vivre dira
3.
Faisons les choses avec nonchalance
J'aimerais arriver dans un pays vraiment inconnu...
s'il te plait prend moi la main
je sais pas marcher dans une nuit c'est trop précis
les choses à montrer, les gestes à signifier
c'est à force de t'attendre comme un jour qui se lève...
je fume cigarette sur cigarette, tu vois
si tu pouvais m'entendre, ça me brûle la voix
les mots vivent et rient et meurent malgré moi
tu as ce visage prêt à se découvrir derrière tout cela que je regarde...
ton visage je le vois comme un noyau de pêche ou d'abricot
j'ai remué la terre dans mon coeur, je l'ai planté là
j'attendrais toujours le goût du printemps après ça
tout cela que je regarde est prêt à se découvrir comme un visage...
et me renvoie le signe d'une douleur
mes yeux se posent sur tout. car personne personne
Malheur malheur Personne personne ne me montre ton cœur
tu m'es, pareille au monde : une présence.
je viens chercher ton idée comme un enfant à l'école.
a-t-elle bien travaillée ? oui sans doute. je vois plus de couleurs
tu es ce bonbon dont je déroule le papier à l'infini
tu sais
tu me manques tellement
tu dois être ce vent qui court entre les choses muettes
tu dois être cet enfant qui joue sur la marelle de mes paupières
TERRE - CIEL - ENFER
il a à la main un ruban qui partout ne lisère que tes yeux,
je les vois bleusbleusbleusbleus bleusbleusbleusbleus
2.
Il allait être cinq heures du matin
J’ai décidé sur la colline où les réverbères éclataient
En lucioles-lueurs
Que jamais je ne cesserais de t’aimer
« pourquoi criez vous »
Parce que la nuit est si vide
Mon cœur est à toutes les poignées
A toutes les portes qui ouvrent sur le vertige mon cœur
« pourquoi parlez vous »
parce qu'on entend plus rien
je suis en colère et j’engueule les arbres, tu n’es pas là, tu n’es jamais, ne sera jamais là
Tu seras dans la nuit le vide qui refusent mes paupières
Je cherche les choses qui diront une chose de toi
« pourquoi pleurez vous »
Parce que c’est le seul goût que je sais goûter, mes larmes
Elles ont le goût de ta présence murmurée secrète immanente cette suggestion si triste de toujours rappeler, jamais pointer du doigt
Tu es où ?
Il neige en moi car j’ai si froid
« pourquoi aimez-vous »
Parce que je cherche cela, que vivre dira
3.
Faisons les choses avec nonchalance
J'aimerais arriver dans un pays vraiment inconnu...
s'il te plait prend moi la main
je sais pas marcher dans une nuit c'est trop précis
les choses à montrer, les gestes à signifier
c'est à force de t'attendre comme un jour qui se lève...
je fume cigarette sur cigarette, tu vois
si tu pouvais m'entendre, ça me brûle la voix
les mots vivent et rient et meurent malgré moi
tu as ce visage prêt à se découvrir derrière tout cela que je regarde...
ton visage je le vois comme un noyau de pêche ou d'abricot
j'ai remué la terre dans mon coeur, je l'ai planté là
j'attendrais toujours le goût du printemps après ça
tout cela que je regarde est prêt à se découvrir comme un visage...
et me renvoie le signe d'une douleur
mes yeux se posent sur tout. car personne personne
Malheur malheur Personne personne ne me montre ton cœur
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Trois petits poèmes amoureux
C'est sensible et doux. J'aime...
le premier au goût acidulé.
le second sur la douleur de l'absence
le troisième en demi-teinte...
Merci de ce beau partage
le premier au goût acidulé.
le second sur la douleur de l'absence
le troisième en demi-teinte...
Merci de ce beau partage
Béatrice44- Nombre de messages : 125
Age : 56
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Trois petits poèmes amoureux
4.
Moi (taisez-vous)
Quand je ferme les yeux
Je peux marcher dans le grand champ du monde Où toutes les idées sont épis de blés Et ma main les caresse Passe à travers la lumière sans fond des maisons Où à un carreau un enfant Attend L’été
(Les hirondelles
Parlent un langage
Que le ciel n’entend plus)
Vous comprenez quand je ferme les yeux, ma respiration est idéale. La nuit remue au rythme de mes pensées. Et je ne pense pas grand-chose, à peine à une eau claire... L’ombre est venue boire au soleil de toutes les couleurs. J’ai vu ton corps là-bas. Je l’ai égaré jusqu’à ce que revienne la nuit
Le ciel est clair mais pour quoi faire
On devrait peupler les gestes avec des mots précis
La lenteur reste sur l’horloge
Tes yeux ont la couleur ont la couleur
de la nudité des choses
(Je t’aime)
Des gens passent (passent passent.. c’est long)
je ferme les yeux sur tous les objets
qui ont le signe de toi
on bavarde. on regarde. on boit. on joie
j'aime bien le regret quand il est comme ça
Mais je m’en fiche de tracer des mots sur la page
5.
Je suis seulement sur une plage où le jour blanchit. Seulement sur une plage
Où le jour blanchit comme le cristal qui rencontre le verre. La terre pour moi pâlit. Seulement sur une plage
Et tout est beau. La grève est immobile. Je ne comprendrais jamais rien aux figures géométriques que décrivent les oiseaux. Seulement sur une plage
Le jour se lève ou descend : des yeux sont fermés ou sont clos. Et la nuit, et le jour, et un globe de verre dans ma main. Le verre pourrait se fracasser comme les vaguelettes dans les marées. Seulement sur une plage
L’oubli a la couleur d’une chambre tamisée, d’une main fatiguée, et de ces moutons bêlants d’écume. Seulement voilà l’infini n’est ni ici ni là bas ni dans le globe ni dans mon cœur. C’est déjà trop dire que d’admettre tracer des pas. Sur le sable, seulement sur cette plage
Ca m’importe peu tes yeux, ta bouche et le vent qui souffle. Je rejoins un ami, c’est à dire quelqu’un dont j’ai l’idée de la mort. Mon ami me dit : … et je n’ai rien entendu.
Je crois que mes pieds sont durs, je crois que ce n’est pas un plage de sable. Des pas me manquent, les galets les ont volés.
Et les éclairs sont les striées d’une robe de mariée,
Et les idées se transmettent comme font les baisers.
Ma main ne sait pas ce qu’elle fait. Seulement sur cette plage
Je voudrais retrouver le goût de ta bouche,
Et les arguments du printemps
Où êtes-vous ?
Je sens une odeur bizarre. Je ne dis pas : celle de mourir, mais je le pense quand même.
Moi (taisez-vous)
Quand je ferme les yeux
Je peux marcher dans le grand champ du monde Où toutes les idées sont épis de blés Et ma main les caresse Passe à travers la lumière sans fond des maisons Où à un carreau un enfant Attend L’été
(Les hirondelles
Parlent un langage
Que le ciel n’entend plus)
Vous comprenez quand je ferme les yeux, ma respiration est idéale. La nuit remue au rythme de mes pensées. Et je ne pense pas grand-chose, à peine à une eau claire... L’ombre est venue boire au soleil de toutes les couleurs. J’ai vu ton corps là-bas. Je l’ai égaré jusqu’à ce que revienne la nuit
Le ciel est clair mais pour quoi faire
On devrait peupler les gestes avec des mots précis
La lenteur reste sur l’horloge
Tes yeux ont la couleur ont la couleur
de la nudité des choses
(Je t’aime)
Des gens passent (passent passent.. c’est long)
je ferme les yeux sur tous les objets
qui ont le signe de toi
on bavarde. on regarde. on boit. on joie
j'aime bien le regret quand il est comme ça
Mais je m’en fiche de tracer des mots sur la page
5.
Je suis seulement sur une plage où le jour blanchit. Seulement sur une plage
Où le jour blanchit comme le cristal qui rencontre le verre. La terre pour moi pâlit. Seulement sur une plage
Et tout est beau. La grève est immobile. Je ne comprendrais jamais rien aux figures géométriques que décrivent les oiseaux. Seulement sur une plage
Le jour se lève ou descend : des yeux sont fermés ou sont clos. Et la nuit, et le jour, et un globe de verre dans ma main. Le verre pourrait se fracasser comme les vaguelettes dans les marées. Seulement sur une plage
L’oubli a la couleur d’une chambre tamisée, d’une main fatiguée, et de ces moutons bêlants d’écume. Seulement voilà l’infini n’est ni ici ni là bas ni dans le globe ni dans mon cœur. C’est déjà trop dire que d’admettre tracer des pas. Sur le sable, seulement sur cette plage
Ca m’importe peu tes yeux, ta bouche et le vent qui souffle. Je rejoins un ami, c’est à dire quelqu’un dont j’ai l’idée de la mort. Mon ami me dit : … et je n’ai rien entendu.
Je crois que mes pieds sont durs, je crois que ce n’est pas un plage de sable. Des pas me manquent, les galets les ont volés.
Et les éclairs sont les striées d’une robe de mariée,
Et les idées se transmettent comme font les baisers.
Ma main ne sait pas ce qu’elle fait. Seulement sur cette plage
Je voudrais retrouver le goût de ta bouche,
Et les arguments du printemps
Où êtes-vous ?
Je sens une odeur bizarre. Je ne dis pas : celle de mourir, mais je le pense quand même.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Trois petits poèmes amoureux
Je suis désolé, j'ai rédigé mon commentaire à la fin du 3. Je reviendrai donc lire 4 et 5.
3 en 1 cette supplique à l’absente
Je n’y vois pas particulièrement de progression alors que je m’attendais à celle de l’âge (la marelle, la cigarette et…) ou à celle de l’intensité mais la cruauté de l’absence est d’égale intensité me semble-t-il. Et je ne me résigne pas à voir de la nonchalance dans celle du 3.
Peut-être : 1= impression ; 2= questions de la conscience ; 3 = certitude ?
(il a à la main : une faute de sonorité)
3 en 1 cette supplique à l’absente
Je n’y vois pas particulièrement de progression alors que je m’attendais à celle de l’âge (la marelle, la cigarette et…) ou à celle de l’intensité mais la cruauté de l’absence est d’égale intensité me semble-t-il. Et je ne me résigne pas à voir de la nonchalance dans celle du 3.
Peut-être : 1= impression ; 2= questions de la conscience ; 3 = certitude ?
(il a à la main : une faute de sonorité)
Re: Trois petits poèmes amoureux
"Nonchalance" est une excuse pour "mauvais".
Pas de progression sinon celle chronologique du moment de l'écriture. Ils sont pas terribles ces poèmes ; c'est du griffonné, mais je crois que le 5 est un peu meilleur que les autres.
Pas de progression sinon celle chronologique du moment de l'écriture. Ils sont pas terribles ces poèmes ; c'est du griffonné, mais je crois que le 5 est un peu meilleur que les autres.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Trois petits poèmes amoureux
6.
Mon cœur n’a pas de leçons à recevoir, il peut s’étendre de part en part. Il faut sortir de l’humidité des salles de cours, et voir tout cela que la nuit prépare : affiche, tracts, discours, tout est collé sur le mur des songes, l’estrade est levée, vous n’avez qu’à parler, on vous attend. Moi je n’ai pas pu y aller, ce matin il y avait trop de choses qui me retenaient, trop de doigts qui voilaient le regard, tous ces immeubles abîmés. La nuit sera saoule, ses cheveux ébouriffés, sont haleine trop chargée, on froncera les narines. Je fume une cigarette contre la rambarde d’un manège lumineux.
Pourquoi parler, on devrait pleurer, les cernes ne sont plus une virilité.
Et puis tout cela que je regarde est un théâtre / de songe étrange et les acteurs sont bariolés d’éveil et leurs yeux sont tristes comme des œufs au fond d’un verre je vois les mots rire dans les rivières et des bouts de costumes se mêler s’assembler comme font deux lèvres ou bien l’orage/ ou bien l’orage/ ou bien l’orage et tout l’orge de l’avenir au fond de mon coeur quand on regarde ailleurs les jolis yeux où s’ignorer/ et mon reflet et triste ce soir je mangerais trois visages/ je cherche le beau le bleu la peau les yeux/ fermés ou bien clôts ou bien ouverts comme le réveil/ et toutes les clameurs s'éteignent comme des bougies quand la ville me souffle dessus c’est une chanson de brindilles/ il me manque un peu de plomb pour ne pas être un enfant/ je crois me remémorer le gout de sucre chaud des voix d‘antan/ et puis l’amour l’amourl’amour c’est important me dit maman/ on s’en va ensuite dans le potager de mon cœur
depuis tout se meut comme un malheur/ allons veux-tu bien là où il ne faut pas aller/ là où on peut mourir à quoi bon si le vent me secoue et par ma main ta lèvre est défroissée/ et les nuages se chargent de colère comme une cavalcade sur une symphonie guerrière/ la main lourde du jour me survole comme un montgolfière et m’éclabousse de son ombre ensoleillé/ il vient de baisser la poignée du rêve et moi je reste dans mon lit et je t’attends /la réalité s’embue à ta bouche comme le désir/ je compte chacun de tes battements de cils ou les vols de colombes alternativement/ le temps reste relatif à tes soupirs
j’aime la pluie la nuit le ciel et puis la nuit/et puis la vie si elle a tes yeux/ mes mains si elles ont les tiennes/donne moi tes yeux/ simplement tes yeux/ j’aimerais tellement être amoureux
CHUT
j'entends
ce bruit que l'amour fait quand il heurte le verre
Mon cœur n’a pas de leçons à recevoir, il peut s’étendre de part en part. Il faut sortir de l’humidité des salles de cours, et voir tout cela que la nuit prépare : affiche, tracts, discours, tout est collé sur le mur des songes, l’estrade est levée, vous n’avez qu’à parler, on vous attend. Moi je n’ai pas pu y aller, ce matin il y avait trop de choses qui me retenaient, trop de doigts qui voilaient le regard, tous ces immeubles abîmés. La nuit sera saoule, ses cheveux ébouriffés, sont haleine trop chargée, on froncera les narines. Je fume une cigarette contre la rambarde d’un manège lumineux.
Pourquoi parler, on devrait pleurer, les cernes ne sont plus une virilité.
Et puis tout cela que je regarde est un théâtre / de songe étrange et les acteurs sont bariolés d’éveil et leurs yeux sont tristes comme des œufs au fond d’un verre je vois les mots rire dans les rivières et des bouts de costumes se mêler s’assembler comme font deux lèvres ou bien l’orage/ ou bien l’orage/ ou bien l’orage et tout l’orge de l’avenir au fond de mon coeur quand on regarde ailleurs les jolis yeux où s’ignorer/ et mon reflet et triste ce soir je mangerais trois visages/ je cherche le beau le bleu la peau les yeux/ fermés ou bien clôts ou bien ouverts comme le réveil/ et toutes les clameurs s'éteignent comme des bougies quand la ville me souffle dessus c’est une chanson de brindilles/ il me manque un peu de plomb pour ne pas être un enfant/ je crois me remémorer le gout de sucre chaud des voix d‘antan/ et puis l’amour l’amourl’amour c’est important me dit maman/ on s’en va ensuite dans le potager de mon cœur
depuis tout se meut comme un malheur/ allons veux-tu bien là où il ne faut pas aller/ là où on peut mourir à quoi bon si le vent me secoue et par ma main ta lèvre est défroissée/ et les nuages se chargent de colère comme une cavalcade sur une symphonie guerrière/ la main lourde du jour me survole comme un montgolfière et m’éclabousse de son ombre ensoleillé/ il vient de baisser la poignée du rêve et moi je reste dans mon lit et je t’attends /la réalité s’embue à ta bouche comme le désir/ je compte chacun de tes battements de cils ou les vols de colombes alternativement/ le temps reste relatif à tes soupirs
j’aime la pluie la nuit le ciel et puis la nuit/et puis la vie si elle a tes yeux/ mes mains si elles ont les tiennes/donne moi tes yeux/ simplement tes yeux/ j’aimerais tellement être amoureux
CHUT
j'entends
ce bruit que l'amour fait quand il heurte le verre
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Trois petits poèmes amoureux
mais oui; comme dit loic, et tu prétends que c'est du griffonné ?
ça parle, ça remue, c'est beau.
ça parle, ça remue, c'est beau.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Trois petits poèmes amoureux
je peux parce que la musique c'est important
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Trois petits poèmes amoureux
Ta poésie est solaire, sa sincérité irradie , raison pour laquelle les maladresses n'y ont pas d'importance ; elle est un flot, elle est ORALE . Elle est vivante. Il faut la mettre en scène, en son ou en lumières. Il lui faut des voix.
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Trois petits poèmes amoureux
Des passages doux et terribles.
"tu es ce bonbon dont je déroule le papier à l'infini
tu sais
tu me manques tellement
tu dois être ce vent qui court entre les choses muettes
tu dois être cet enfant qui joue sur la marelle de mes paupières"
"On devrait peupler les gestes avec des mots précis
La lenteur reste sur l’horloge
Tes yeux ont la couleur ont la couleur
de la nudité des choses
(Je t’aime)"
"Ca m’importe peu tes yeux, ta bouche et le vent qui souffle. Je rejoins un ami, c’est à dire quelqu’un dont j’ai l’idée de la mort. Mon ami me dit : … et je n’ai rien entendu."
"CHUT
j'entends
ce bruit que l'amour fait quand il heurte le verre"
Et tant d'autres... Je reviendrai vous lire souvent. J'ai envie de vous lire, relire, de poser votre livre sur ma table de chevet et de dormir, emportée dans les rêves par ce sentiment de lire ici l'être humain, de lire ici le corps qui parle, qui rit, qui pleure, qui ancre son être dans l'espace, pour quelques temps, qui existe, qui balance une projection de son âme au monde autour.
"tu es ce bonbon dont je déroule le papier à l'infini
tu sais
tu me manques tellement
tu dois être ce vent qui court entre les choses muettes
tu dois être cet enfant qui joue sur la marelle de mes paupières"
"On devrait peupler les gestes avec des mots précis
La lenteur reste sur l’horloge
Tes yeux ont la couleur ont la couleur
de la nudité des choses
(Je t’aime)"
"Ca m’importe peu tes yeux, ta bouche et le vent qui souffle. Je rejoins un ami, c’est à dire quelqu’un dont j’ai l’idée de la mort. Mon ami me dit : … et je n’ai rien entendu."
"CHUT
j'entends
ce bruit que l'amour fait quand il heurte le verre"
Et tant d'autres... Je reviendrai vous lire souvent. J'ai envie de vous lire, relire, de poser votre livre sur ma table de chevet et de dormir, emportée dans les rêves par ce sentiment de lire ici l'être humain, de lire ici le corps qui parle, qui rit, qui pleure, qui ancre son être dans l'espace, pour quelques temps, qui existe, qui balance une projection de son âme au monde autour.
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