Le dernier cri du premier monde
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hi wen
Arielle
Ba
Yoni Wolf
8 participants
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Le dernier cri du premier monde
C'est comme si, soudain, j'étais mon coeur
un myocarde puissant et
*
un babillon de lune
une étoile bavée sur l'oreiller
un coin de tête singul
*
ier
de dunes dodues
le fils prodigué
*
prescrit, médicament
anti-diaphane
vie + tjr + intéressante
de lo
*
cution en lo
cution paraître au top
être amoureux net
d'une ancienne magicienne
est Héléna
liée à elle
coucou là coucou li
*
je suis la déstructuration complète
un milliard d'atomes à l'agonie
ceci est le dernier poème de ma première vie
vous êtes des
*
problèmes, des mises en scènes
perpétuelles inatteignables et j'é
choue à vous mettre à genoux des
blocs des composites monolytiques et
froids
*
je suis le désert et je suis votre main droite
je suis la paume triste, l’excitation morose
je suis le pape en rose, scandant l'émotions fortes
*
et
fou
oui sans doute, oui
mais j'ai la clarté de ma mère
l'océan d'Aurore et le parfum de mon enfance
le nom de tout le monde
le corps de tout un chacun
l'uni
*
versel
pigeon
le type sur qui l'on crache EN PENSEE
car ma pensée est assaillis par vos soins
infirmiers
infirmières
je vous emmerde
*
je suis l'unique incarnation des dix mille corps d'ARTAUD
l'unique couillon aux ailes d'or
le dodo diesel
l'odeur de souffre d'une
*
très ancienne
et très supérieur reine
qui s’appelait
MARIE-FRANCE ANSELMET
et qu'on a enterrée
dans un tombeau en verre
aux abords de Lizaré
*
et alors la marée
a retroussé ses lèvres en un rictus mauvais
mais il avait tellement besoin d'amour
qu'il ne prit que le sourire
et la mauvestée l'enveloppa et il tom
*
ba
plus profond en lui-même
et + il tom
bé plus son regard devenait folou folichon flappi non
flou
et tout devint fou
ce rendez-vous avec la dope
cette épopée minable
tout devint instable
il pensait à l'envers
*
préférant prendre le temps
à rebours
embarqué dans une folle lutte pour la jeunesse
sa jeunesse je veux dire
sa tunique de bébé
l'odeur de ses coussins
il voulait
flotter à nouveau
et
prendre le bras de sa mère
pour se gratter
le bras de mer
pour unique habitude
*
et s'avancer
stérile et sans organes, sans os
sans rien qui puisse
paraître
suspect
penser très fort
à l'éclat malade
de son elle en morceau
de son elle comme moi
qui aime tant à se blottir
*
dans les draps
serrés fort de nos atomes
sans plus rien d'autre que le vent
entre
et que nos doigts
que nos coeurs
qu'une poudre de prunelle
et un peu d'yeux de mes écrits
et puis tout ça s'effacera
et je deviendrai
*
vide
absence
ailleurs
un dormeur définitif
et rare
Inicikaruna, n'est malade
que celui
qui le
demande
un myocarde puissant et
*
un babillon de lune
une étoile bavée sur l'oreiller
un coin de tête singul
*
ier
de dunes dodues
le fils prodigué
*
prescrit, médicament
anti-diaphane
vie + tjr + intéressante
de lo
*
cution en lo
cution paraître au top
être amoureux net
d'une ancienne magicienne
est Héléna
liée à elle
coucou là coucou li
*
je suis la déstructuration complète
un milliard d'atomes à l'agonie
ceci est le dernier poème de ma première vie
vous êtes des
*
problèmes, des mises en scènes
perpétuelles inatteignables et j'é
choue à vous mettre à genoux des
blocs des composites monolytiques et
froids
*
je suis le désert et je suis votre main droite
je suis la paume triste, l’excitation morose
je suis le pape en rose, scandant l'émotions fortes
*
et
fou
oui sans doute, oui
mais j'ai la clarté de ma mère
l'océan d'Aurore et le parfum de mon enfance
le nom de tout le monde
le corps de tout un chacun
l'uni
*
versel
pigeon
le type sur qui l'on crache EN PENSEE
car ma pensée est assaillis par vos soins
infirmiers
infirmières
je vous emmerde
*
je suis l'unique incarnation des dix mille corps d'ARTAUD
l'unique couillon aux ailes d'or
le dodo diesel
l'odeur de souffre d'une
*
très ancienne
et très supérieur reine
qui s’appelait
MARIE-FRANCE ANSELMET
et qu'on a enterrée
dans un tombeau en verre
aux abords de Lizaré
*
et alors la marée
a retroussé ses lèvres en un rictus mauvais
mais il avait tellement besoin d'amour
qu'il ne prit que le sourire
et la mauvestée l'enveloppa et il tom
*
ba
plus profond en lui-même
et + il tom
bé plus son regard devenait folou folichon flappi non
flou
et tout devint fou
ce rendez-vous avec la dope
cette épopée minable
tout devint instable
il pensait à l'envers
*
préférant prendre le temps
à rebours
embarqué dans une folle lutte pour la jeunesse
sa jeunesse je veux dire
sa tunique de bébé
l'odeur de ses coussins
il voulait
flotter à nouveau
et
prendre le bras de sa mère
pour se gratter
le bras de mer
pour unique habitude
*
et s'avancer
stérile et sans organes, sans os
sans rien qui puisse
paraître
suspect
penser très fort
à l'éclat malade
de son elle en morceau
de son elle comme moi
qui aime tant à se blottir
*
dans les draps
serrés fort de nos atomes
sans plus rien d'autre que le vent
entre
et que nos doigts
que nos coeurs
qu'une poudre de prunelle
et un peu d'yeux de mes écrits
et puis tout ça s'effacera
et je deviendrai
*
vide
absence
ailleurs
un dormeur définitif
et rare
Inicikaruna, n'est malade
que celui
qui le
demande
Re: Le dernier cri du premier monde
Voilà qui est bien lie ;-)
Ba sobre comme une chamelle
Ba sobre comme une chamelle
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le dernier cri du premier monde
ça donne envie de reboire.
de relire les mémoires de Florence Artaud.
Ses coups de soleil sur le nez des Sargasses.
yoni, je ne te promets que des pleurs, des larmes, du sang et des pleurottes.
de relire les mémoires de Florence Artaud.
Ses coups de soleil sur le nez des Sargasses.
yoni, je ne te promets que des pleurs, des larmes, du sang et des pleurottes.
Invité- Invité
Re: Le dernier cri du premier monde
" Je suis la déstructuration complète "
On s'en doute, à la lecture de ce poème qui, par ailleurs, n'est pas dans mes goûts : trop désarticulé.
On s'en doute, à la lecture de ce poème qui, par ailleurs, n'est pas dans mes goûts : trop désarticulé.
Invité- Invité
Re: Le dernier cri du premier monde
il n'était ptet pas nécessaire de meler Artaud à la sainte beuverie.
sinon la rime libre coule plutot pas mal.
sinon la rime libre coule plutot pas mal.
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
Re: Le dernier cri du premier monde
cette désarticulation alcoolisée est tout à fait de mon goût
beau, et triste, et doux, et drôle, et vivant
beau, et triste, et doux, et drôle, et vivant
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Le dernier cri du premier monde
Je l'aime ce poème moi
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Le dernier cri du premier monde
NON pas minable
une ébauche, ces esquisses de peintre, pour coucher des idées, jeter quelques formules
auras tu le courage de le reprendre.......je n'en suis pas sûr
car au-delà du seul lecteur, il a sans doute une signification profonde pour toi, dans cet instant halluciné........et puis merde, il y a des textes que l'on écrit que pour soi, pas pour les autres, celui là en fait partie...........faut il leur faire passer le seuil de la publication..........pas de réponse
amitiés
une ébauche, ces esquisses de peintre, pour coucher des idées, jeter quelques formules
auras tu le courage de le reprendre.......je n'en suis pas sûr
car au-delà du seul lecteur, il a sans doute une signification profonde pour toi, dans cet instant halluciné........et puis merde, il y a des textes que l'on écrit que pour soi, pas pour les autres, celui là en fait partie...........faut il leur faire passer le seuil de la publication..........pas de réponse
amitiés
mitsouko- Nombre de messages : 560
Age : 64
Localisation : Paris
Date d'inscription : 08/11/2008
le dernier cri du premier monde
Une évocati-on d'accouchement.... peut être
mais c'est un peu facile de se réclamer d'Artaud, évidemment c'est plus chic que Victor Hugo ou Théophile Gauthier
****
On apprend l'Eau par la soif
Et la Terre par les Voyages en mer --
La Passion -- par les affres
Et la Paix par les récits de guerre --
L'Amour -- par la Mort
Et les Oiseaux -- par l'Hiver.
Emily Dickinson
****
Et on apprend beaucoup en lisant les poètes.
mais c'est un peu facile de se réclamer d'Artaud, évidemment c'est plus chic que Victor Hugo ou Théophile Gauthier
****
On apprend l'Eau par la soif
Et la Terre par les Voyages en mer --
La Passion -- par les affres
Et la Paix par les récits de guerre --
L'Amour -- par la Mort
Et les Oiseaux -- par l'Hiver.
Emily Dickinson
****
Et on apprend beaucoup en lisant les poètes.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
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