"Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
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elea
grieg
Lyra will
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"Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
grieg a écrit:ok
crée un post "exo pour toi"... avec toutes les contraintes que tu veux, plein, plein, rien de débilitant, un timing assez court...
Alors alors,
Un petit exo pour sauver Grieg des abîmes de la page blanche :0))
Contraintes :
- Quelque chose sort d'un tiroir.
- Un des personnages réfléchit très longtemps et sérieusement à comment assortir ses vêtements à la nappe du diner qu'il va donner.
- Il y a un minimum de trois personnages.
- Il fait un temps de chien.
- Intégrer, de la manière que tu veux, un jeu de société (Pour ça tu dis merci à Yali :0))
- Des aliments seront retrouvés là où ils ne devraient logiquement pas se trouver.
- La phrase "Laisse ! tu la feras demain !" (merci à Janis)
- Les mots "petit nouveau" "vieux con" "angoisse du vide" "non je ne resterai pas au fond" "inspiration salvatrice".
- Le chiffre 6 a une importance.
- Un caméléon intervient.
Contrainte bonus rien que pour Kill : tu intégreras la phrase "Merci Stéphanie" ;0)))
Timing assez court ? Dimanche soir ?
Trop tôt/trop tard ?
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
c'est parti !
merci stephanie !
une contrainte de moins
merci stephanie !
une contrainte de moins
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
De rien ! :-)))
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
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Date d'inscription : 09/04/2010
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Mission à Tanger, 2ème partie.
Le réceptionniste de l’Hotel El Pacha, un petit nouveau, ne prêta pas attention aux deux fatmas chargées de provisions qui traversèrent le hall.
Sœur Mélodie rajusta son hijab fuchsia en pénétrant dans l’ascenseur. Je lui enjoignais le pas dissimulé dans un hiqab sobre qui mettait en valeur la noblesse de mon regard.
Une inspiration salvatrice m’avait soufflé ce subterfuge pour contrer les espions que les barbus avaient certainement diligentés sur nos traces. Ainsi, en jouant aux dames, nous avions pu nous rendre à l’hôpital pour nous enquérir de l’état de santé de Frère Eusèbe.
- Il a été transféré à la morgue. Nous avait jeté un vieux con.
Au retour, nous nous étions ravitaillé au souk. Après le ramdam au Fissa Food, il n’était plus question de s’afficher dans un restaurant.
- Pfff, dans cette tenue il fait un temps de chien kabiyé* sur la broche. Souffla Sœur Mélodie en ouvrant la porte numéro 6 de notre chambre.
- Je m’occupe de préparer le repas lança t’elle en disposant les victuailles sur la table de la kitchenette.
Dans la chambre, j’ôtais mon hiqab et filais me rafraîchir dans la salle de bain attenante. En coupant le jet d’eau un bruit me fit sursauter. J’empoignais une poterie berbère sur un guéridon et me glissais dans la chambre. Rien …
J'avançais à pas feutrés pour jeter un coup d’œil dans la cuisine. Sœur Mélodie disposait des assiettes amarantes et des couverts vermeils sur une nappe à l’imprimé léopard. Je l’entendis murmurer : « Je me demande qu’elle tenue je vais pouvoir mettre pour que ça colle avec cette nappe »
J’entendis un crissement dans mon dos et me retournais d’un coup sec. Pas de doute ça venait de l’armoire... la porte était légèrement entrebâillée. Je l’ouvris sèchement tout en projetant la poterie dans le mouvement de la lanceuse de poids est-allemande. Elle éclata dans la penderie, mais à défaut de barbu caché ne toucha que l’angoisse du vide en soulevant un nuage de poussière.
Sœur Mélodie fit irruption sur le champ en dévouée garde du corps.
- Désolé, bredouillais-je, j’avais entendu du bruit.
Elle resta interdite puis considéra le chantier dans sa garde-robe.
- Ah non ! ma robe de clarisse zébrée est toute sale, qu’est ce que je vais me mettre pour dîner s’indigna-t’elle.
Mais le sourire lui revint rapidement tandis qu’elle me reluquait. Je réalisais que depuis ma douche j’étais toujours nu comme un alexandrin.
Puis le bruit recommença… alors j’ouvris prestement le tiroir de l’armoire : un margouillat coiffé d’un string panthère rongeait une banane parmi le linge de Sœur Mélodie.
- Et bien voilà un problème résolu, enfilez donc ceci*, ça ira parfaitement avec la nappe.
Ensuite, pour nous remettre de nos émotions, nous avons passé une soirée délicieuse. Quand la prière du muezzin a retentit, Sœur Clarisse inclinée vers la Mecque s’ouvrait à un nouveau culte.
Le lendemain, au petit déjeuner, je trempais toujours mon boudoir dans le chocolat… un caméléon tirait la langue sur l'arganier ombrant la terrasse.
*kabiyé : ethnie rivale des minas, ils mangent les chiens
*nda : le string pas la banane.
Le réceptionniste de l’Hotel El Pacha, un petit nouveau, ne prêta pas attention aux deux fatmas chargées de provisions qui traversèrent le hall.
Sœur Mélodie rajusta son hijab fuchsia en pénétrant dans l’ascenseur. Je lui enjoignais le pas dissimulé dans un hiqab sobre qui mettait en valeur la noblesse de mon regard.
Une inspiration salvatrice m’avait soufflé ce subterfuge pour contrer les espions que les barbus avaient certainement diligentés sur nos traces. Ainsi, en jouant aux dames, nous avions pu nous rendre à l’hôpital pour nous enquérir de l’état de santé de Frère Eusèbe.
- Il a été transféré à la morgue. Nous avait jeté un vieux con.
Au retour, nous nous étions ravitaillé au souk. Après le ramdam au Fissa Food, il n’était plus question de s’afficher dans un restaurant.
- Pfff, dans cette tenue il fait un temps de chien kabiyé* sur la broche. Souffla Sœur Mélodie en ouvrant la porte numéro 6 de notre chambre.
- Je m’occupe de préparer le repas lança t’elle en disposant les victuailles sur la table de la kitchenette.
Dans la chambre, j’ôtais mon hiqab et filais me rafraîchir dans la salle de bain attenante. En coupant le jet d’eau un bruit me fit sursauter. J’empoignais une poterie berbère sur un guéridon et me glissais dans la chambre. Rien …
J'avançais à pas feutrés pour jeter un coup d’œil dans la cuisine. Sœur Mélodie disposait des assiettes amarantes et des couverts vermeils sur une nappe à l’imprimé léopard. Je l’entendis murmurer : « Je me demande qu’elle tenue je vais pouvoir mettre pour que ça colle avec cette nappe »
J’entendis un crissement dans mon dos et me retournais d’un coup sec. Pas de doute ça venait de l’armoire... la porte était légèrement entrebâillée. Je l’ouvris sèchement tout en projetant la poterie dans le mouvement de la lanceuse de poids est-allemande. Elle éclata dans la penderie, mais à défaut de barbu caché ne toucha que l’angoisse du vide en soulevant un nuage de poussière.
Sœur Mélodie fit irruption sur le champ en dévouée garde du corps.
- Désolé, bredouillais-je, j’avais entendu du bruit.
Elle resta interdite puis considéra le chantier dans sa garde-robe.
- Ah non ! ma robe de clarisse zébrée est toute sale, qu’est ce que je vais me mettre pour dîner s’indigna-t’elle.
Mais le sourire lui revint rapidement tandis qu’elle me reluquait. Je réalisais que depuis ma douche j’étais toujours nu comme un alexandrin.
Puis le bruit recommença… alors j’ouvris prestement le tiroir de l’armoire : un margouillat coiffé d’un string panthère rongeait une banane parmi le linge de Sœur Mélodie.
- Et bien voilà un problème résolu, enfilez donc ceci*, ça ira parfaitement avec la nappe.
Ensuite, pour nous remettre de nos émotions, nous avons passé une soirée délicieuse. Quand la prière du muezzin a retentit, Sœur Clarisse inclinée vers la Mecque s’ouvrait à un nouveau culte.
Le lendemain, au petit déjeuner, je trempais toujours mon boudoir dans le chocolat… un caméléon tirait la langue sur l'arganier ombrant la terrasse.
*kabiyé : ethnie rivale des minas, ils mangent les chiens
*nda : le string pas la banane.
Jean Lê- Nombre de messages : 591
Age : 65
Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 22/11/2010
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
A supprimer (venu de la chambre) et changer (glissais) par (J'avançais à pas feutrés) because répétition. Merci à Stéphanie de la modération. (?)
P-S : si tu n'as pas le temps de faire la modif aujourd'hui, laisse tu la feras demain.
Modifs faites.
P-S : si tu n'as pas le temps de faire la modif aujourd'hui, laisse tu la feras demain.
Modifs faites.
Jean Lê- Nombre de messages : 591
Age : 65
Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 22/11/2010
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Je suis tordue de rire !!!
" nu comme un alexandrin" !! :-))) Je sens que ça va rester dans les anals !
" nu comme un alexandrin" !! :-))) Je sens que ça va rester dans les anals !
Invité- Invité
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
https://youtu.be/WmdawOep_L0
Cette fois c'était sûr.
Depuis six mois qu'elle avait un Polichinel dans le tiroir, ces contorsions sur le canapé en plein Scrabble (d'où diable sortait-elle ce mot qui contenaient X, Y, Z, et enjambait joyeusement un E pour venir pile poil sur les deux cases rouges, multipliant par 9 un score déjà à hurler ?), cette respiration accélérée, il ne fallait pas se voiler la face, il se passait quelque chose. Le petit nouveau n'allait quand même pas pointer son nez par ce temps de chien, alors que la voiture était au garage ?
Non. Elle simulait la garce.
Tout d'un coup elle engrangeait 342 points, cela faisait 540 à 93.
J'aime bien ma femme mais elle m'agace la plupart du temps.
Surtout quand elle fait mine d'accoucher en plein Scrabble et qu'en prime elle me colle un improbable Oxygénez sur double triple.
Je réussis à placer mon petit SIX (12 points, minable, mais son halètement insistant m'empêchait de réfléchir, ce que je lui fis remarquer).
Chérie, je lui dis, faites un effort qu'on le finisse, ce Scrabble.
Mmhfff, répondit ma douce.
J'avais faim, mais elle triche au jeu, il était hors de question de la laisser seule devant le plateau.
En plus depuis six mois que nous serions bientôt trois pour l'unique raison que le préservatif craqua sous l'assaut, c'était vraiment n'importe quoi. Le beurre dans la boîte à outil, les briques au frigo, le vin rouge pour arroser les plantes et les tourteaux se promenant, tranquilles, sur la moquette, pinces dressées. Quand je ne trouvais pas un bulot au fond de ma chaussette, dépareillée par ailleurs, comme il se doit. A tout hasard, je tâtais du côté du cendrier : bingo, il était rempli de petits bigorneaux vivants, je pris une poignée et croquait à pleines dents. Elle en profita pour placer KWA ce qui combiné avec le WU fit 72.
J'aime bien ma femme mais elle me déprime.
Pourquoi l'avais-je épousée, cette fille pleine de bosses où devrait y avoir des trous ? Angoisse du vide ? Peur de finir comme un vieux con à scrabbler sur le net ?
Elle passait de longues heures à assortir sa tenue à notre nappe, comme un caméléon. Ces temps-ci, on ne faisait plus la lessive (laisse, tu la feras demain, me serinait-elle chaque jour), la nappe était tachée. Et bien cette improbable épouse reproduisait inlassablement les taches sur ses robes. Donc non seulement elle était de plus en plus énorme, me battait sans vergogne au Scrabble, trichait au jeu, rangeait mal, mais à présent elle était sale. Une grosse sale tricheuse, qui faisait craquer les capotes dans l'unique dessein de me déconcentrer lors de nos parties de Scrabble, ciment de notre union, voilà.
En attendant, 612 à 105.
Non, je ne resterai pas au fond.
Dans une fulgurance, pris d'une inspiration salvatrice, je fis tournoyer mes lettres et, dernier sursaut avant la fin, j'emboitais mes petites voyelles entre de prometteuses consonnes, et paf, triple, double, et vas-y que je te pousse, et obtins le mot le plus long de la langue française, allant d'un bout à l'autre du plateau, déjouant les manœuvres de ma triste épouse qui se contorsionnait sur le canapé mimant l'ultime instant de l'accouchement, cette fois elle m'aurait pas la garce, c'est alors qu'un affreux vagissement anéantit tout espoir de finir la partie.
Depuis six mois qu'elle avait un Polichinel dans le tiroir, ces contorsions sur le canapé en plein Scrabble (d'où diable sortait-elle ce mot qui contenaient X, Y, Z, et enjambait joyeusement un E pour venir pile poil sur les deux cases rouges, multipliant par 9 un score déjà à hurler ?), cette respiration accélérée, il ne fallait pas se voiler la face, il se passait quelque chose. Le petit nouveau n'allait quand même pas pointer son nez par ce temps de chien, alors que la voiture était au garage ?
Non. Elle simulait la garce.
Tout d'un coup elle engrangeait 342 points, cela faisait 540 à 93.
J'aime bien ma femme mais elle m'agace la plupart du temps.
Surtout quand elle fait mine d'accoucher en plein Scrabble et qu'en prime elle me colle un improbable Oxygénez sur double triple.
Je réussis à placer mon petit SIX (12 points, minable, mais son halètement insistant m'empêchait de réfléchir, ce que je lui fis remarquer).
Chérie, je lui dis, faites un effort qu'on le finisse, ce Scrabble.
Mmhfff, répondit ma douce.
J'avais faim, mais elle triche au jeu, il était hors de question de la laisser seule devant le plateau.
En plus depuis six mois que nous serions bientôt trois pour l'unique raison que le préservatif craqua sous l'assaut, c'était vraiment n'importe quoi. Le beurre dans la boîte à outil, les briques au frigo, le vin rouge pour arroser les plantes et les tourteaux se promenant, tranquilles, sur la moquette, pinces dressées. Quand je ne trouvais pas un bulot au fond de ma chaussette, dépareillée par ailleurs, comme il se doit. A tout hasard, je tâtais du côté du cendrier : bingo, il était rempli de petits bigorneaux vivants, je pris une poignée et croquait à pleines dents. Elle en profita pour placer KWA ce qui combiné avec le WU fit 72.
J'aime bien ma femme mais elle me déprime.
Pourquoi l'avais-je épousée, cette fille pleine de bosses où devrait y avoir des trous ? Angoisse du vide ? Peur de finir comme un vieux con à scrabbler sur le net ?
Elle passait de longues heures à assortir sa tenue à notre nappe, comme un caméléon. Ces temps-ci, on ne faisait plus la lessive (laisse, tu la feras demain, me serinait-elle chaque jour), la nappe était tachée. Et bien cette improbable épouse reproduisait inlassablement les taches sur ses robes. Donc non seulement elle était de plus en plus énorme, me battait sans vergogne au Scrabble, trichait au jeu, rangeait mal, mais à présent elle était sale. Une grosse sale tricheuse, qui faisait craquer les capotes dans l'unique dessein de me déconcentrer lors de nos parties de Scrabble, ciment de notre union, voilà.
En attendant, 612 à 105.
Non, je ne resterai pas au fond.
Dans une fulgurance, pris d'une inspiration salvatrice, je fis tournoyer mes lettres et, dernier sursaut avant la fin, j'emboitais mes petites voyelles entre de prometteuses consonnes, et paf, triple, double, et vas-y que je te pousse, et obtins le mot le plus long de la langue française, allant d'un bout à l'autre du plateau, déjouant les manœuvres de ma triste épouse qui se contorsionnait sur le canapé mimant l'ultime instant de l'accouchement, cette fois elle m'aurait pas la garce, c'est alors qu'un affreux vagissement anéantit tout espoir de finir la partie.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
je t'aurais bien aidé Jean-lê, mais suis pas du tout dans la modé moi :0))Jean Lê a écrit:A supprimer (venu de la chambre) et changer (glissais) par (J'avançais à pas feutrés) because répétition. Merci à Stéphanie de la modération. (?)
P-S : si tu n'as pas le temps de faire la modif aujourd'hui, laisse tu la feras demain.
Modifs faites.
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Et j'ai bien ri aussi à ce "nu comme un alexandrin", ça et le string léopard + ton avatar, oulala me voilà avec bien trop d'images en tête :0))))
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Janis :
Le beurre dans la boîte à outil, les briques au frigo, le vin rouge pour arroser les plantes et les tourteaux se promenant, tranquilles, sur la moquette, pinces dressées.
J'aime beaucoup ce petit passage :0)
Ri à "oxigénez". La parenthèse du début un peu longue, du coup ça ralentit un peu l'entrée dans le texte. Le scrabble comme ciment de l'union me fait sourire, et cette sorte de mauvaise foi également. Et j'aime bien aussi cette tendresse toute cachée là-dessous. "une grosse sale tricheuse" :0)
Le beurre dans la boîte à outil, les briques au frigo, le vin rouge pour arroser les plantes et les tourteaux se promenant, tranquilles, sur la moquette, pinces dressées.
J'aime beaucoup ce petit passage :0)
Ri à "oxigénez". La parenthèse du début un peu longue, du coup ça ralentit un peu l'entrée dans le texte. Le scrabble comme ciment de l'union me fait sourire, et cette sorte de mauvaise foi également. Et j'aime bien aussi cette tendresse toute cachée là-dessous. "une grosse sale tricheuse" :0)
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Janis : Une partie de scrabble, drôle et bien menée
Lyra : Merci MC, plutôt difficile cet exo avec autant de contraintes, j'espère qu'il y aura d'autres participants. Pour le "merci Stéphanie" et le "laisse tu le feras demain" en message à la modération, c'était histoire d'intégrer tardivement les contraintes qui m'avait échappées. Je fais remonter ce post car "non je ne restera pas au fond" (une dernière contrainte omise).
Lyra : Merci MC, plutôt difficile cet exo avec autant de contraintes, j'espère qu'il y aura d'autres participants. Pour le "merci Stéphanie" et le "laisse tu le feras demain" en message à la modération, c'était histoire d'intégrer tardivement les contraintes qui m'avait échappées. Je fais remonter ce post car "non je ne restera pas au fond" (une dernière contrainte omise).
Jean Lê- Nombre de messages : 591
Age : 65
Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 22/11/2010
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
:0)))Jean Lê a écrit:Janis : Une partie de scrabble, drôle et bien menée
Lyra : Merci MC, plutôt difficile cet exo avec autant de contraintes, j'espère qu'il y aura d'autres participants. Pour le "merci Stéphanie" et le "laisse tu le feras demain" en message à la modération, c'était histoire d'intégrer tardivement les contraintes qui m'avait échappées. Je fais remonter ce post car "non je ne restera pas au fond" (une dernière contrainte omise).
Oui le "laisse tu le feras demain" j'avais relevé, pas mal :0))
C'est pas moi c'est Kill il a dit plein de contraintes !
;0)
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Le tout étant de participer ...
Et puis je vous lirai plus tard.
A force de procrastiniser, je n'avais pas vu le jour J arriver. Il faudrait bien pourtant que tout soit fait pour le 6. Dans la nuit du 5 au 6, je m'en voulus à mort d'avoir adhéré à cette association attrape-nigauds. Après m'être fait délester d'une cotisation dont on pouvait se demander à quoi elle servait, j'avais donc fait la connaissance d'un ramassis de demeurés, tristes échantillons d'une faune esseulée en quête de rencontres. Ah ils étaient beaux, ceux avec qui je devrais occuper mes loisirs ! Tous du style vieux beaux, vieux cons .. du genre à essayer de faire croire qu'ils peuvent vous faire grimper aux rideaux sans problème, alors que l'arthrose leur permet tout juste de mettre un pied devant l'autre. Ce qui m'avait incitée à rester, c'était l'espoir que je fondais sur un petit nouveau. Celui-là, j' espérais bien l'aguicher, l'encougardiser.
Le planning des réjouissances était établi. Chaque adhérent devait faire montre d'initiative pour proposer une idée. On avait déjà eu droit à la sortie thé-dansant proposée par Raymond, la soirée loto, à l'initiative de Paulette, et l'expédition Luna-Park, à l'invitation de Roger.
Il faut que je vous parle de Roger. De tous les vieux cons, c'est quand même celui qui avait l'air le moins atteint. Je dirais que n'étaient ses bretelles et ses foulards ringards dans l'encolure de ses chemises, je le trouvais assez séduisant, étant bien entendu qu'il devrait passer pour m'agréer par la case relooking. Je dois vous avouer que nous avons donné suite à la soirée Luna-Park. Je l'ai suivi chez lui. Nous avons beaucoup discuté. Plus il parlait, moins il disait. Je veux dire que ses propos donnaient une idée impressionnante du vide de sa pensée. Non vraiment … les bretelles, les foulards et cet immense rien qui l'habitait, cela faisait beaucoup. Je tentai de faire comprendre à Roger que j'avais une sainte angoisse du vide. Qu'à cela ne tienne, répliqua-t-il. On pouvait fort bien oublier le grand-huit !
"C'est cela, Roger, oublions le grand huit, et n'envisageons même pas le grimper-aux-rideaux, voulez-vous ?"
Je fus incapable de déterminer si je m'étais bien fait comprendre, et Roger enchaîna en me proposant une partie de jeu de l'oie.
« Il faut, me dit-il, atteindre la case 63 sans tomber dans les pièges ».
"Soixante-trois ? Mais c'est toute une vie ! Parce qu'en plus il y a des pièges ?"
C'en était trop pour moi.. Je partis en courant. Ainsi avorta mon histoire sentimentale avec Roger.
Quand vint mon tour de proposer une sortie, je lançai des invitations pour un dîner de cons. J'avais déjà Roger. Je n'avais pas abandonné ma prétention à séduire le petit nouveau. Il fallait que je l'étonne, que je le surprenne, que je …
En attendant, le jour J était arrivé, et je n'avais rien préparé. Une inspiration salvatrice me sauva : j'aurai recours à SOS soirée. Un coup de fil, et l'on me promit de s'occuper de tout, même du décor.
-« Posez-ça là » leur dis-je. Ils se délestèrent du contenu de leurs sacs en papier, ébouriffèrent ma permanente en étalant une nappe sur la table et disparurent, me laissant seule avec un dilemme insoutenable. Quelle tenue allais-je bien pouvoir porter pour être en harmonie avec cette nappe ? Je n'avais dans ma penderie aucune robe caca d'oie. Et pour cause : c'était une couleur qui ne me seyait aucunement. Je ne voyais qu'une solution : revêtir le treillis laissé en gage par Léon, mon ex. Et c'est ainsi accoutrée que j'accueillis mes premiers invités. Toute à la joie béate de contempler le petit nouveau, je lançai, sourire aux lèvres :
« Servez-vous, faites comme chez vous ! ».
Après un léger moment d'incrédulité, chacun trouva la mise en scène de mon dîner géniale, et tels des marmots en quête d'oeufs en chocolat le jour de Pâques, ils s'amusèrent beaucoup à débusquer la pintade farcie sur le canapé, les flageolets sur le piano et les religieuses sous le tapis. Bravo SOS soirées !
Profitant de la liesse ambiante, j'entraînai le petit nouveau dans une pièce attenante. L'affaire s'engageait sous les meilleurs auspices, quand les yeux révulsés, il pointa du doigt le tiroir de la commode.
« Là … là ... »
Il ne pouvait en dire plus.
« La quoi », l'aidai-je ?
« Là … »
Me retournant, je distinguai une chose qui bougeait.
« Mais … que fais-tu là, Priscilla ? (Ou Pétula, je ne sais plus très bien). Cache-toi bien vite, sale bête !"
"Non, je ne veux pas rester au fond ! J'en ai assez de rester dans le noir. Pour une fois qu'on s'amuse, dans cette maison ! »
Décidément, Léon m'aura embêtée jusqu'au bout. Oublier son caméléon ( femelle) dans la commode, en plus de son treillis dans la penderie !
Je libérai à contre cœur le pauvre petit nouveau tétanisé. De retour dans la salle à manger, nous constatâmes que tout le monde avait déguerpi. Un petit mot trônait sur la table.
« Mais où donc es-tu passée . Il fait un temps de chien. Nous partons. Merci pour tout ».
« Ils en ont laissé du bazar ! dit le petit nouveau. Veux-tu que je t'aide à faire la vaisselle ? »
« Laisse, tu la feras demain » répliquai-je en l'empoignant par le bras.
Etait-ce l'effet du treillis qui me conférait une autorité inévitable ? Il me suivit sans broncher, n'osant pas même arguer de sa phobie des caméléons.
Et puis je vous lirai plus tard.
A force de procrastiniser, je n'avais pas vu le jour J arriver. Il faudrait bien pourtant que tout soit fait pour le 6. Dans la nuit du 5 au 6, je m'en voulus à mort d'avoir adhéré à cette association attrape-nigauds. Après m'être fait délester d'une cotisation dont on pouvait se demander à quoi elle servait, j'avais donc fait la connaissance d'un ramassis de demeurés, tristes échantillons d'une faune esseulée en quête de rencontres. Ah ils étaient beaux, ceux avec qui je devrais occuper mes loisirs ! Tous du style vieux beaux, vieux cons .. du genre à essayer de faire croire qu'ils peuvent vous faire grimper aux rideaux sans problème, alors que l'arthrose leur permet tout juste de mettre un pied devant l'autre. Ce qui m'avait incitée à rester, c'était l'espoir que je fondais sur un petit nouveau. Celui-là, j' espérais bien l'aguicher, l'encougardiser.
Le planning des réjouissances était établi. Chaque adhérent devait faire montre d'initiative pour proposer une idée. On avait déjà eu droit à la sortie thé-dansant proposée par Raymond, la soirée loto, à l'initiative de Paulette, et l'expédition Luna-Park, à l'invitation de Roger.
Il faut que je vous parle de Roger. De tous les vieux cons, c'est quand même celui qui avait l'air le moins atteint. Je dirais que n'étaient ses bretelles et ses foulards ringards dans l'encolure de ses chemises, je le trouvais assez séduisant, étant bien entendu qu'il devrait passer pour m'agréer par la case relooking. Je dois vous avouer que nous avons donné suite à la soirée Luna-Park. Je l'ai suivi chez lui. Nous avons beaucoup discuté. Plus il parlait, moins il disait. Je veux dire que ses propos donnaient une idée impressionnante du vide de sa pensée. Non vraiment … les bretelles, les foulards et cet immense rien qui l'habitait, cela faisait beaucoup. Je tentai de faire comprendre à Roger que j'avais une sainte angoisse du vide. Qu'à cela ne tienne, répliqua-t-il. On pouvait fort bien oublier le grand-huit !
"C'est cela, Roger, oublions le grand huit, et n'envisageons même pas le grimper-aux-rideaux, voulez-vous ?"
Je fus incapable de déterminer si je m'étais bien fait comprendre, et Roger enchaîna en me proposant une partie de jeu de l'oie.
« Il faut, me dit-il, atteindre la case 63 sans tomber dans les pièges ».
"Soixante-trois ? Mais c'est toute une vie ! Parce qu'en plus il y a des pièges ?"
C'en était trop pour moi.. Je partis en courant. Ainsi avorta mon histoire sentimentale avec Roger.
Quand vint mon tour de proposer une sortie, je lançai des invitations pour un dîner de cons. J'avais déjà Roger. Je n'avais pas abandonné ma prétention à séduire le petit nouveau. Il fallait que je l'étonne, que je le surprenne, que je …
En attendant, le jour J était arrivé, et je n'avais rien préparé. Une inspiration salvatrice me sauva : j'aurai recours à SOS soirée. Un coup de fil, et l'on me promit de s'occuper de tout, même du décor.
-« Posez-ça là » leur dis-je. Ils se délestèrent du contenu de leurs sacs en papier, ébouriffèrent ma permanente en étalant une nappe sur la table et disparurent, me laissant seule avec un dilemme insoutenable. Quelle tenue allais-je bien pouvoir porter pour être en harmonie avec cette nappe ? Je n'avais dans ma penderie aucune robe caca d'oie. Et pour cause : c'était une couleur qui ne me seyait aucunement. Je ne voyais qu'une solution : revêtir le treillis laissé en gage par Léon, mon ex. Et c'est ainsi accoutrée que j'accueillis mes premiers invités. Toute à la joie béate de contempler le petit nouveau, je lançai, sourire aux lèvres :
« Servez-vous, faites comme chez vous ! ».
Après un léger moment d'incrédulité, chacun trouva la mise en scène de mon dîner géniale, et tels des marmots en quête d'oeufs en chocolat le jour de Pâques, ils s'amusèrent beaucoup à débusquer la pintade farcie sur le canapé, les flageolets sur le piano et les religieuses sous le tapis. Bravo SOS soirées !
Profitant de la liesse ambiante, j'entraînai le petit nouveau dans une pièce attenante. L'affaire s'engageait sous les meilleurs auspices, quand les yeux révulsés, il pointa du doigt le tiroir de la commode.
« Là … là ... »
Il ne pouvait en dire plus.
« La quoi », l'aidai-je ?
« Là … »
Me retournant, je distinguai une chose qui bougeait.
« Mais … que fais-tu là, Priscilla ? (Ou Pétula, je ne sais plus très bien). Cache-toi bien vite, sale bête !"
"Non, je ne veux pas rester au fond ! J'en ai assez de rester dans le noir. Pour une fois qu'on s'amuse, dans cette maison ! »
Décidément, Léon m'aura embêtée jusqu'au bout. Oublier son caméléon ( femelle) dans la commode, en plus de son treillis dans la penderie !
Je libérai à contre cœur le pauvre petit nouveau tétanisé. De retour dans la salle à manger, nous constatâmes que tout le monde avait déguerpi. Un petit mot trônait sur la table.
« Mais où donc es-tu passée . Il fait un temps de chien. Nous partons. Merci pour tout ».
« Ils en ont laissé du bazar ! dit le petit nouveau. Veux-tu que je t'aide à faire la vaisselle ? »
« Laisse, tu la feras demain » répliquai-je en l'empoignant par le bras.
Etait-ce l'effet du treillis qui me conférait une autorité inévitable ? Il me suivit sans broncher, n'osant pas même arguer de sa phobie des caméléons.
Invité- Invité
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
je note avant qu'on me le fasse reparquer : " une inspiration salvatrice me sauva" ... hum ...
Invité- Invité
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
remarquer.
Et pour les guillemets bizarres ... j'ai vu aussi ! D'ailleurs, il faudra que j'apprenne à mettre en forme mes dialogues. Je sens que quelque chose cloche.
Et pour les guillemets bizarres ... j'ai vu aussi ! D'ailleurs, il faudra que j'apprenne à mettre en forme mes dialogues. Je sens que quelque chose cloche.
Invité- Invité
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Poule et quotidien
— Merci Stéphanie.
— Merci de quoi ?
— D’être toi !
Elle sourit, puis fronce les sourcils. Elle se concentre à présent sur la tenue qu’elle va porter ce soir, voyons, la nappe est bleue, enfin pas tout à fait. Si elle se place devant la fenêtre, même si il pleut des cordes dehors et que le ciel est au gris mat, on dirait bien qu’un peu d’émeraude s’y mélange, un peu couleur de ses yeux, un peu comme le joli haut à bretelles fines qu’elle extrait d’un tiroir, puis, un autre.
— Celui-ci ou celui là ? dit-t-elle, en les plaquant tour à tour sur sa poitrine.
J’opte pour le second, qu’importe en réalité, question mode j’entrave que dalle, moi je l’aime nue, surtout, et vingt-quatre heures sur vingt-quatre si la chose était possible.
Le temps qu’elle se prépare, c’est à dire un temps interminable, j’en profite pour inverser l’ordre de la table, le pain à droite des assiettes, le verre d’eau à gauche, la carafe et son vin au centre, les rondelles de citrons direction le frigo vu que ce soir, c’est poule façon Caméléon et non poisson.
C’est moi qui cuisine, elle me fait confiance, c’est mieux ainsi.
Façon Caméléon la poule, c’est une idée à elle, une idée à elle sur tous les plats.
De temps à autre elle passe en cuisine, jette un œil discret sur ce qui mijote, dit :
— C’est de la volaille !
— Quelle perspicacité ! C’est de la poule au pot pour être précis.
— Façon qui ?
— Façon Henry IV. Ça te va ?
— Ça me va et…
— Les cuistots n’inventent jamais rien, je sais, ils récupèrent, réutilisent, s’imprègnent d’un univers présent ou passé, ils mimétisent, synthétisent, recyclent leur espace abstrait ou figuratif, tout comme les caméléons…
— Mais quelquefois.
— Quelquefois l’incident, pour ne pas dire l’accident survient, alors l’univers se pare d’une autre gueule, une gueule de chef-d’œuvre et naît un artiste, et avec lui, un genre.
— Wouaouw, tu m’impressionnes.
— Je t’impressionnes pour avoir retenu la leçon ?
— Non, parce que c’est foutrement bon ton truc, elle dit, retirant un doigt de sa bouche qui préalablement est venu chercher en surface un peu de bouillon.
Puis elle jette un œil sur la vaisselle qui s’amoncelle, cuisine oblige, et quitte son sourire.
— Laisse tu la feras demain, dis-je, et au fait qui vient dîner ?
— Un petit nouveau du service comptabilité. Un vieux con !
— Vieux con ou petit nouveau ?
— Les deux : nouvellement embauché ; patron du service.
— Ça promet ! Le précédent s’est fait virer ?
— Du tout. Il est arrivé comme d’habitude aux aurores, a suspendu chapeau et manteau tout comme d’habitude, et comme d’habitude encore, il a allumé l’ordinateur.
Je l’écoute d’une oreille distraite, la poule au pot demande pas mal d’attention, demande à être retournée.
— Et ?
— Et il s’est tiré une balle dans la bouche.
— Merde.
— Je te le fais pas dire.
J’ignore la réplique, je disais « merde » constatant que le bouquet garni avait explosé. De la tête du chef comptable, je m’en tape.
— C’est triste dis-je, mais là encore, j’en suis à mon bouquet garni.
Elle remarque ma défection question intérêt cervelle de facturier répandu sur le bureau, j’enchaîne :
— Il a laissé un mot pour expliquer son geste ?
— Deux lignes qui disaient « Non je ne resterai pas, au fond, la vie me fait chier. »
— Sibyllin ! Il était seul ?
— Célibataire sans enfant, je ne lui connaissais pas d’amis.
J’ai enfin réussi à rassembler les fragments de mon bouquet garni quelque part sur le bord de la cocotte sans trop de dommage, pour la présentation future c’est mieux. Je me risque donc a une phrase plus investie :
— L’angoisse du vide sans doute ?
— Sûrement pas, à l’exception d’une seule balle, le barillet l’était.
— Vide ?
— Précisément.
— Il jouait peut-être à la roulette Russe depuis sa plus tendre enfance.
Elle fait une moue dubitative.
— Je plaisante, n’empêche que une sur six, c’était donc pas d’angoisse du plein non plus.
— C’est le moins que l’on puisse dire, vu que le plein lui aie ressorti du crâne pour aller finir dans le mur. Je te sers un verre ?
— Volontiers.
Je couvre ma poule au pot et j’attrape le verre qu’elle me tend. Nous trinquons en silence. Le blanc est frais, fruité à souhait.
— Et après le repas on se fait un trivial poursuit ? je demande après m’être essuyé la bouche d’un revers de manche. Un geste que je trouve d’une virilité exemplaire, un geste que je tiens de mon grand-père, parti tôt pour s’être essuyé la bouche trop souvent. À propos du geste, elle ne partage pas cet avis, mais ce coup-ci, pas de remarque désobligeante, mais un interdit :
— Non, j’ai aucune envie que tu le ridiculises, aucune envie de voir mes notes de frais remboursées en fin d’année plutôt qu’en fin de mois.
— Dans ce cas là, j’irai écrire un peu pendant que vous discuterez boulot.
— Écrire sur quoi ?
— Sur la vie, sur nous, sur l’inspiration qui jamais ne vient, ou sur celle, salvatrice, qui délivre et fait que l’on se sent en vie.
— Je doute que ça intéresse quelqu’un.
— J’en doute aussi. Mais si tu me ressers un verre et puis un autre, il se pourrait bien que je t’écrive un truc pas dans le genre Caméléon.
— Ça, tu sais déjà faire.
— Oui, mais j’ai soif.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
impossible de pondre quoi que ce soit d'ici ce soir
mais je ne renonce pas et me donne jusqu'à mercredi 19H
pour répondre aux contraintes de lyra en réutilisant un exo live qui avait déjà pour contraintes:
cramoisi
pugilat
amour
sang
plumier
cirrhose
excessif
mou
Par ailleurs, le texte devra comporter les contraintes suivantes (c’est à dire évoquer les éléments suivants) :
La couleur jaune
Un insecte
Une arme
L’air
La fleur
Comporter une citation
Un bruit intempestif
La ville
mais je ne renonce pas et me donne jusqu'à mercredi 19H
pour répondre aux contraintes de lyra en réutilisant un exo live qui avait déjà pour contraintes:
cramoisi
pugilat
amour
sang
plumier
cirrhose
excessif
mou
Par ailleurs, le texte devra comporter les contraintes suivantes (c’est à dire évoquer les éléments suivants) :
La couleur jaune
Un insecte
Une arme
L’air
La fleur
Comporter une citation
Un bruit intempestif
La ville
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
et bien sûr, commenterai les textes
même si je trouve dommage qu'ils ne soient pas postés ailleurs que sur ce fil : dans la section "prose"
même si je trouve dommage qu'ils ne soient pas postés ailleurs que sur ce fil : dans la section "prose"
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Là t'as pas tort. Je vais pur ma part reposter dans la journée de l'autre côté.grieg a écrit:et bien sûr, commenterai les textes
même si je trouve dommage qu'ils ne soient pas postés ailleurs que sur ce fil : dans la section "prose"
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Yali :
"— Wouaouw, tu m’impressionnes."
:0))
J'aime bien la tendresse tout du long, le côté taquin aussi, qui y participe, et voilà, ça fonctionne ! Très bon l'angoisse du vide/pas l'angoisse du plein.
Mais maintenant j'ai faim :0)
Grieg :
Ok, tu as jusque mercredi, mais c'est bien parce que tu es un écrivain torturé :0))
"— Wouaouw, tu m’impressionnes."
:0))
J'aime bien la tendresse tout du long, le côté taquin aussi, qui y participe, et voilà, ça fonctionne ! Très bon l'angoisse du vide/pas l'angoisse du plein.
Mais maintenant j'ai faim :0)
Grieg :
Ok, tu as jusque mercredi, mais c'est bien parce que tu es un écrivain torturé :0))
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Pffff j'ai lu que les consignes pour le moment, je suis impressionnée. Et je félicite par avance ceux qui s'y sont collés.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Oh Jean Lê je crois qu'à la lecture de ton texte j'ai viré aussi fuchsia que Sœur Mélodie et son hijab! Belle performance. Bravo. Pour la dernière contrainte que tu prétends avoir oubliée, "je ne resterai pas au fond", j'ai cru que c'était une mise en ellipse volontaire, rapport à ce nouveau culte.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Une histoire de vase communicant(e), avec ce mec en plein déni de grossesse qui ingère des fruits de mer tandis qu'elle se prépare à expulser son fruit de mère. J'ai bien aimé la contrainte du tiroir visitée par des soins avec le Polichinelle dedans. Une ambiance cocasse. Je mets un bémol sur cette phrase " cette fille pleine de bosses où devrait y avoir des trous" qui m'a plongée dans des abimes de perplexité.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
euh je parlais du texte de janis.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Allez Rebecca, un petit exo :0))Rebecca a écrit:Pffff j'ai lu que les consignes pour le moment, je suis impressionnée. Et je félicite par avance ceux qui s'y sont collés.
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Iris, dis, il était camé Léon ?
En tout cas, son ex champ de bataille est devenu le lieu de tous les guet-apens. Pauvre bleu, avec sa bombe sexygénaire dont il a allumé lui-même la mèche. Un récit échevelé et hilarant.
En tout cas, son ex champ de bataille est devenu le lieu de tous les guet-apens. Pauvre bleu, avec sa bombe sexygénaire dont il a allumé lui-même la mèche. Un récit échevelé et hilarant.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Jean Lê
Jouer aux dames ... jolie pirouette pour respecter la consigne !
Le Fissa Food ... c'est Quick, comme formule !
Et tout un tas de trouvailles qui m'ont bien fait rire. Exercice très réussi !
Jouer aux dames ... jolie pirouette pour respecter la consigne !
Le Fissa Food ... c'est Quick, comme formule !
Et tout un tas de trouvailles qui m'ont bien fait rire. Exercice très réussi !
Invité- Invité
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Janis :
Quelle ambiance entre ces deux ! Et cette partie de scrabble cousue de mauvaise foi, et cette épouse qui "simule", et ce mari qui croit qu'elle simule ...Une histoire marrante et bien menée !
Quelle ambiance entre ces deux ! Et cette partie de scrabble cousue de mauvaise foi, et cette épouse qui "simule", et ce mari qui croit qu'elle simule ...Une histoire marrante et bien menée !
Invité- Invité
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
:-)Rebecca a écrit:Iris, dis, il était camé Léon ?
En tout cas, son ex champ de bataille est devenu le lieu de tous les guet-apens. Pauvre bleu, avec sa bombe sexygénaire dont il a allumé lui-même la mèche. Un récit échevelé et hilarant.
Invité- Invité
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Ahah Iris... j'aime beaucoup, c'est très pétillant !
Vraiment plein de bonnes choses que je verrais bien exploitées hors-exo, sur du long. Il y a une super galerie à faire, et je les aime déjà tous ces vieux beaux, vieux cons !
(Et excuse-moi je pensais t'avoir commentée je viens de me rendre compte que non en remontant le fil)
Vraiment plein de bonnes choses que je verrais bien exploitées hors-exo, sur du long. Il y a une super galerie à faire, et je les aime déjà tous ces vieux beaux, vieux cons !
(Et excuse-moi je pensais t'avoir commentée je viens de me rendre compte que non en remontant le fil)
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Yali :
J'ai adoré le décalage dans le dialogue entre le mari et la femme. L'une racontant son histoire, l'autre n'écoutant que d'une oreille, affairé à sa recette et faisant des réponses qui laissaient croire qu'il suivait.
J'ai adoré le décalage dans le dialogue entre le mari et la femme. L'une racontant son histoire, l'autre n'écoutant que d'une oreille, affairé à sa recette et faisant des réponses qui laissaient croire qu'il suivait.
Invité- Invité
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
:0)Iris a écrit:je note avant qu'on me le fasse reparquer : " une inspiration salvatrice me sauva" ... hum ...
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
yali un petit coup de coeur pour cette chronique douce amère que tu intitules poule et quotidien...un poulet c'est un billet doux, et ce texte c'est exactement ça, je prépare une poule au pot pour ma poule à la peau douce, c'est notre quotidien, et rien d'autre n'a d'importance, au fond...
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Echec et mat
Ma femme assortissait toujours ses vêtements à la couleur de son humeur et c’était peu de dire qu’elle jouait les caméléons à longueur de journée..
Dans une autre vie, afin d’échapper à ses sollicitations incestueuses, elle s’était retrouvée obligée de commander à son père une robe couleur du temps puis une robe couleur de lune et enfin une robe couleur du soleil. Son goût du travestissement avait été son arme, mais cela n’avait pas suffi. Le vieux con lubrique ayant accédé à ses demandes insensées, l’union monstrueuse était devenue inévitable. Il l’avait convoquée :
-Chère fille, il est temps que je fasse ma demande en mariage.
Horrifiée et cherchant à repousser le moment d’endosser son funeste destin, elle avait rétorqué :
-Laisse, tu la feras demain. Ce soir, j’enterre ma vie de jeune fille et tu n’es pas invité aux funérailles.
Or une inspiration salvatrice la poussa à regarder ce soir là, sur sa vieille télé en noir et blanc, un épisode de cette série des sixties où l’on voyait un prisonnier tenter de fuir par tous les moyens un univers désespérément esthétisant et totalitaire. Elle fut frappée par ce dialogue :
-You are the number six.
-I’m not a number, I am a free man !
« Non je ne resterai pas, au fond, je suis libre » s’était-elle alors dit se vêtant d’une peau d’âne pour mieux se fondre dans la nuit de l’oubli, nonobstant l’angoisse du vide qui commençait à l’étreindre.
Après moultes péripéties que je ne vous ne narrerai pas par le menu, elle était arrivée dans un Hlm couleur blême. Elle avait alors revêtu sa robe couleur du temps. Jaune vif et bleu azur le matin, le tissu avait viré roux cocker. Les aléas d’une météo changeante.
C’est ainsi que je la découvris, alors que j’étais venue sonner à sa porte pour lui vanter les bienfaits d’un aspirateur dernier crin. Je voulus lui démontrer ses qualités sur la vieille peau qui trainait dans l’entrée mais Anne préféra m’aspirer dans son sillage.
Bon, vous avez remarqué, c’est une histoire à tiroirs, permettez que celui-ci je le laisse fermé, la seule chose qui pourrait s’en échapper sans attenter aux bonnes mœurs, c’est la garantie qu’Anne a la peau la plus douce du royaume et qu’elle s’est révélée être une personne délicieuse. Enduite de miel, de chocolat ou de sirop d’orgeat, parfois parsemée de noisettes, c’est toujours à un festin de roi qu’elle me convie. Refermons le tiroir et quittons sur la pointe des pieds le boudoir où nul ne boude….
Car ce soir, un invité allait arriver sur son vaillant destrier (devine qui vient diner ce soir, m’avait-elle sussuré) , et il fallait choisir une nappe adéquate . Je lui avais suggéré de l’assortir à la couleur de mon costard et de mon humour, noirs, mais après moultes tergiversations, elle avait préféré l’assortir à la couleur de son humeur, et de sa robe, noires aussi. Même en désaccord, nous étions raccord.
Quelques fleurs de lys blanches posées sur la table contrastaient agréablement avec la noirceur de nos desseins.
Une rude bataille nous attendait, mater la folie du roi, le mener à l’échec, même si c’était un peu cavalier d’informer dés le hors d’œuvre l’ex prétendant de ma princesse, qu’elle n’avait pas encore revu, qu’il allait être, à son grand dam, grand-père d’un morpion nommé Lilian.
Ma femme assortissait toujours ses vêtements à la couleur de son humeur et c’était peu de dire qu’elle jouait les caméléons à longueur de journée..
Dans une autre vie, afin d’échapper à ses sollicitations incestueuses, elle s’était retrouvée obligée de commander à son père une robe couleur du temps puis une robe couleur de lune et enfin une robe couleur du soleil. Son goût du travestissement avait été son arme, mais cela n’avait pas suffi. Le vieux con lubrique ayant accédé à ses demandes insensées, l’union monstrueuse était devenue inévitable. Il l’avait convoquée :
-Chère fille, il est temps que je fasse ma demande en mariage.
Horrifiée et cherchant à repousser le moment d’endosser son funeste destin, elle avait rétorqué :
-Laisse, tu la feras demain. Ce soir, j’enterre ma vie de jeune fille et tu n’es pas invité aux funérailles.
Or une inspiration salvatrice la poussa à regarder ce soir là, sur sa vieille télé en noir et blanc, un épisode de cette série des sixties où l’on voyait un prisonnier tenter de fuir par tous les moyens un univers désespérément esthétisant et totalitaire. Elle fut frappée par ce dialogue :
-You are the number six.
-I’m not a number, I am a free man !
« Non je ne resterai pas, au fond, je suis libre » s’était-elle alors dit se vêtant d’une peau d’âne pour mieux se fondre dans la nuit de l’oubli, nonobstant l’angoisse du vide qui commençait à l’étreindre.
Après moultes péripéties que je ne vous ne narrerai pas par le menu, elle était arrivée dans un Hlm couleur blême. Elle avait alors revêtu sa robe couleur du temps. Jaune vif et bleu azur le matin, le tissu avait viré roux cocker. Les aléas d’une météo changeante.
C’est ainsi que je la découvris, alors que j’étais venue sonner à sa porte pour lui vanter les bienfaits d’un aspirateur dernier crin. Je voulus lui démontrer ses qualités sur la vieille peau qui trainait dans l’entrée mais Anne préféra m’aspirer dans son sillage.
Bon, vous avez remarqué, c’est une histoire à tiroirs, permettez que celui-ci je le laisse fermé, la seule chose qui pourrait s’en échapper sans attenter aux bonnes mœurs, c’est la garantie qu’Anne a la peau la plus douce du royaume et qu’elle s’est révélée être une personne délicieuse. Enduite de miel, de chocolat ou de sirop d’orgeat, parfois parsemée de noisettes, c’est toujours à un festin de roi qu’elle me convie. Refermons le tiroir et quittons sur la pointe des pieds le boudoir où nul ne boude….
Car ce soir, un invité allait arriver sur son vaillant destrier (devine qui vient diner ce soir, m’avait-elle sussuré) , et il fallait choisir une nappe adéquate . Je lui avais suggéré de l’assortir à la couleur de mon costard et de mon humour, noirs, mais après moultes tergiversations, elle avait préféré l’assortir à la couleur de son humeur, et de sa robe, noires aussi. Même en désaccord, nous étions raccord.
Quelques fleurs de lys blanches posées sur la table contrastaient agréablement avec la noirceur de nos desseins.
Une rude bataille nous attendait, mater la folie du roi, le mener à l’échec, même si c’était un peu cavalier d’informer dés le hors d’œuvre l’ex prétendant de ma princesse, qu’elle n’avait pas encore revu, qu’il allait être, à son grand dam, grand-père d’un morpion nommé Lilian.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Oublié une contrainte : petit nouveau.
Donc je rajoute à la fin :" un prénom loyal pour le petit nouveau, non ?"
(le prénom masculin Lilian vient du lys)
Donc je rajoute à la fin :" un prénom loyal pour le petit nouveau, non ?"
(le prénom masculin Lilian vient du lys)
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Rebecca :
J'aime bien toute la première moitié, et ce que tu fais de cette peau d'âne contemporaine. Et beaucoup le parallèle robe/humeur/caméléon. La manière dont tu amènes la contrainte du tiroir me plait aussi. En fait c'est juste la fin que je trouve en dessous de l'inventivité du reste.
J'aime bien toute la première moitié, et ce que tu fais de cette peau d'âne contemporaine. Et beaucoup le parallèle robe/humeur/caméléon. La manière dont tu amènes la contrainte du tiroir me plait aussi. En fait c'est juste la fin que je trouve en dessous de l'inventivité du reste.
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Beaucoup aimé ce remake de Peau d'Ane.
Invité- Invité
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
ben non !
ça vient pas
je mets pourtant mon réveil
mais rien
cochon qui s'en dédit
où bien, je le tente sous loiseau et le poste après le 21 décembre 2012
ça vient pas
je mets pourtant mon réveil
mais rien
cochon qui s'en dédit
où bien, je le tente sous loiseau et le poste après le 21 décembre 2012
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: "Exo pour toi" (et pour tous les autres aussi)
Bonjour à tous !
J'ai une petite question à poser.
Je vois que vos exos ont été transférés dans la section prose. Je me demandais si, ayant déjà produit un texte pour la semaine, je pouvais y mettre le mien tout de même. Dans la négative, je m'abstiendrai, bien-sûr.
Non pas que je sois fière du texte, loin de là, mais j'ai le souci de m'améliorer au niveau de la typographie (en suivant les conseils d'alex). Je l'ai donc revu et corrigé.
J'ai une petite question à poser.
Je vois que vos exos ont été transférés dans la section prose. Je me demandais si, ayant déjà produit un texte pour la semaine, je pouvais y mettre le mien tout de même. Dans la négative, je m'abstiendrai, bien-sûr.
Non pas que je sois fière du texte, loin de là, mais j'ai le souci de m'améliorer au niveau de la typographie (en suivant les conseils d'alex). Je l'ai donc revu et corrigé.
Invité- Invité
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