La boîte aux lettres
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boc21fr
silene82
Bouvreuil
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La boîte aux lettres
Quand elle se réveilla ce matin-là sa décision était prise : elle partirait dès aujourd'hui. Mieux valait ne pas attendre, ne plus se donner du temps pour réfléchir encore car réfléchir la laisserait dans ce sentiment d'incertitude et de doute qui l'avait tenaillée depuis plus de trois mois et la détruisait peu à peu.
Un coup de téléphone apparemment anodin avait éveillé ses soupçons. Une voix d'homme jeune, très jeune même avait demandé à parler à Christophe, son mari. Lorsqu'elle avait répondu que Christophe était absent mais qu'elle pouvait se charger d'un message, l'homme avait raccroché sans explication. Sur le moment elle n'y avait pas attaché d'importance, avait même oublié de signaler l'incident à Christophe, mais elle avait bien dû le garder en mémoire à son insu puisqu'elle se souvenait clairement que tout avait commencé ce jour-là.
Tout : les absences répétées, les retours du travail après minuit, les "séminaires" pendant les week-ends et les explications dont certaines tenaient difficilement debout. Elle avait à plusieurs reprises tenté d'obtenir des éclaircissements au sujet de ce surcroît de travail inattendu. Christophe avait répondu du bout des lèvres ou avait fait semblant de ne pas entendre. Bien sûr, cela ne s'était pas produit d'un coup, mais la progression avait été rapide et désormais elle ne voyait presque plus Christophe, sinon dix minutes le matin avant son départ au bureau.
Quelques semaines plus tôt elle avait téléphoné à Martine, sa meilleure amie, pour convenir d'un déjeuner ensemble et n'avait pu résister au besoin de se confier. Après une série de questions-réponses, Martine avait semblé soucieuse et réticente à parler. Elles avaient évoqué la possibilité de suivre ou faire suivre Christophe, mais elles étaient tombées d'accord sur le fait que ce n'était digne ni d'elle, ni de lui et qu'un autre moyen s'imposait. Et elles s'étaient quittées à la fin du déjeuner sans avoir pu trouver de solution.
Et puis il y avait eu ce matin-là où, grippée, elle était restée à la maison. D'abord abrutie par la fièvre, elle avait somnolé longtemps puis, les comprimés aidant, elle s'était levée pour se préparer du thé. Christophe était parti le matin comme d'habitude et l'avait avertie qu'il rentrerait sans doute tard le soir. Cela se produisait désormais au moins trois fois par semaine, mais ce jour-là elle s'était réjouie d'avoir une longue journée devant elle pour se reposer.
Quand elle entra dans la cuisine son regard tomba sur le téléphone de son mari : il l'avait oublié sur la table. Elle s'assit et essaya de réfléchir, mais la fièvre lui donnait mal à la tête et lui embrouillait les idées. Elle prit en mains le téléphone et le regarda un long moment, puis elle se décida. Elle ouvrit le menu et chercha la liste des appels récents. Celle-ci était brève, Christophe avait dû l'effacer récemment, mais elle comportait à quatre reprises le même numéro de portable. Elle hésita d'abord puis, résolument, composa le numéro. C'est alors qu'elle reçut comme une gifle : la voix qui répondit était cette voix d'homme jeune, déjà entendue trois mois plus tôt et qui disait joyeusement : "Ah, Christophe ? Ne viens pas me dire que tu ne peux pas venir ce soir mon amour, cela me ferait trop de peine ! ". Elle raccrocha sans mot dire.
Depuis, une quinzaine de jours s'étaient écoulés. Elle comprenait maintenant les retards répétés, les absences et surtout les silences de son mari. Elle comprenait aussi pourquoi Christophe semblait si peu désireux d'envisager la conception d'un enfant, alors qu'ils étaient mariés depuis déjà quatre ans, pourquoi il se disait si souvent fatigué lorsqu'elle manifestait un désir amoureux. Elle avait revu Martine qui lui avait proposé d'emblée de venir s'installer chez elle tout le temps qu'il lui faudrait, mais s'était refusé à lui donner un conseil. La décision ne pouvait venir que d'elle et d'elle seule. Aurait-elle le courage de révéler à Christophe qu'elle avait fouillé dans son téléphone et découvert l'existence du jeune homme ? Ou aurait-elle le courage de se taire et de rester pour essayer de sauver leur couple ? Qu'en était-il désormais de son amour pour Christophe ? Lorsqu'elle laissait aller son imagination, elle avait purement et simplement envie de vomir.
Il valait mieux partir. Elle se leva, chercha dans le placard deux valises, les remplit du nécessaire pour un mois et téléphona au magasin où Martine travaillait pour lui demander l'hospitalité. Puis elle prit un bout de papier qu'elle laissa bien en évidence sur le lit et inscrivit : "Sois heureux avec le 06 12 35 14 04". Elle descendit ses valises, ouvrit la boîte aux lettres, sortit l'étiquette qui comportait leurs deux noms, barra le sien et remit l'étiquette en place. Enfin elle sortit de l'immeuble, respira un grand coup et se dirigea vers la station d'autobus la plus proche.
Un coup de téléphone apparemment anodin avait éveillé ses soupçons. Une voix d'homme jeune, très jeune même avait demandé à parler à Christophe, son mari. Lorsqu'elle avait répondu que Christophe était absent mais qu'elle pouvait se charger d'un message, l'homme avait raccroché sans explication. Sur le moment elle n'y avait pas attaché d'importance, avait même oublié de signaler l'incident à Christophe, mais elle avait bien dû le garder en mémoire à son insu puisqu'elle se souvenait clairement que tout avait commencé ce jour-là.
Tout : les absences répétées, les retours du travail après minuit, les "séminaires" pendant les week-ends et les explications dont certaines tenaient difficilement debout. Elle avait à plusieurs reprises tenté d'obtenir des éclaircissements au sujet de ce surcroît de travail inattendu. Christophe avait répondu du bout des lèvres ou avait fait semblant de ne pas entendre. Bien sûr, cela ne s'était pas produit d'un coup, mais la progression avait été rapide et désormais elle ne voyait presque plus Christophe, sinon dix minutes le matin avant son départ au bureau.
Quelques semaines plus tôt elle avait téléphoné à Martine, sa meilleure amie, pour convenir d'un déjeuner ensemble et n'avait pu résister au besoin de se confier. Après une série de questions-réponses, Martine avait semblé soucieuse et réticente à parler. Elles avaient évoqué la possibilité de suivre ou faire suivre Christophe, mais elles étaient tombées d'accord sur le fait que ce n'était digne ni d'elle, ni de lui et qu'un autre moyen s'imposait. Et elles s'étaient quittées à la fin du déjeuner sans avoir pu trouver de solution.
Et puis il y avait eu ce matin-là où, grippée, elle était restée à la maison. D'abord abrutie par la fièvre, elle avait somnolé longtemps puis, les comprimés aidant, elle s'était levée pour se préparer du thé. Christophe était parti le matin comme d'habitude et l'avait avertie qu'il rentrerait sans doute tard le soir. Cela se produisait désormais au moins trois fois par semaine, mais ce jour-là elle s'était réjouie d'avoir une longue journée devant elle pour se reposer.
Quand elle entra dans la cuisine son regard tomba sur le téléphone de son mari : il l'avait oublié sur la table. Elle s'assit et essaya de réfléchir, mais la fièvre lui donnait mal à la tête et lui embrouillait les idées. Elle prit en mains le téléphone et le regarda un long moment, puis elle se décida. Elle ouvrit le menu et chercha la liste des appels récents. Celle-ci était brève, Christophe avait dû l'effacer récemment, mais elle comportait à quatre reprises le même numéro de portable. Elle hésita d'abord puis, résolument, composa le numéro. C'est alors qu'elle reçut comme une gifle : la voix qui répondit était cette voix d'homme jeune, déjà entendue trois mois plus tôt et qui disait joyeusement : "Ah, Christophe ? Ne viens pas me dire que tu ne peux pas venir ce soir mon amour, cela me ferait trop de peine ! ". Elle raccrocha sans mot dire.
Depuis, une quinzaine de jours s'étaient écoulés. Elle comprenait maintenant les retards répétés, les absences et surtout les silences de son mari. Elle comprenait aussi pourquoi Christophe semblait si peu désireux d'envisager la conception d'un enfant, alors qu'ils étaient mariés depuis déjà quatre ans, pourquoi il se disait si souvent fatigué lorsqu'elle manifestait un désir amoureux. Elle avait revu Martine qui lui avait proposé d'emblée de venir s'installer chez elle tout le temps qu'il lui faudrait, mais s'était refusé à lui donner un conseil. La décision ne pouvait venir que d'elle et d'elle seule. Aurait-elle le courage de révéler à Christophe qu'elle avait fouillé dans son téléphone et découvert l'existence du jeune homme ? Ou aurait-elle le courage de se taire et de rester pour essayer de sauver leur couple ? Qu'en était-il désormais de son amour pour Christophe ? Lorsqu'elle laissait aller son imagination, elle avait purement et simplement envie de vomir.
Il valait mieux partir. Elle se leva, chercha dans le placard deux valises, les remplit du nécessaire pour un mois et téléphona au magasin où Martine travaillait pour lui demander l'hospitalité. Puis elle prit un bout de papier qu'elle laissa bien en évidence sur le lit et inscrivit : "Sois heureux avec le 06 12 35 14 04". Elle descendit ses valises, ouvrit la boîte aux lettres, sortit l'étiquette qui comportait leurs deux noms, barra le sien et remit l'étiquette en place. Enfin elle sortit de l'immeuble, respira un grand coup et se dirigea vers la station d'autobus la plus proche.
Bouvreuil- Nombre de messages : 1
Age : 81
Date d'inscription : 16/05/2010
Re: La boîte aux lettres
Que te dire, Bouvreuil ? Il s'agit d'un banal cocufiage et rien ne vient mettre la moindre touche d'originalité dans ce texte bien écrit, mais plutôt plat.
Ah oui, il s'agit d'homosexualité ... mais ça ne fait littérairement parlant aucune différence.
Désolée d'être si directe... une autre fois peut-être.
Et bienvenue tout de même, ce n'est aucunement de l'hostilité à ton égard !
Ah oui, il s'agit d'homosexualité ... mais ça ne fait littérairement parlant aucune différence.
Désolée d'être si directe... une autre fois peut-être.
Et bienvenue tout de même, ce n'est aucunement de l'hostilité à ton égard !
Invité- Invité
Re: La boîte aux lettres
Je panacherai l'avis de coline en estimant que si elle court sacrifier aux rites de Lesbos avec Martine, ma foi, ça rééquilibre.
Mais bon, il est clair que cette rédaction n'offre pas grand ragoût ; certes, c'est du français intelligible. Mais l'histoire est d'une désolante platitude, comme la niaiserie profonde de la protagoniste : comment, il lui en faut tant pour comprendre qu'un jeune couillu fraîchement marié qui n'est pas au radada soir et matin cache quelque chose ?
Mais bon, il est clair que cette rédaction n'offre pas grand ragoût ; certes, c'est du français intelligible. Mais l'histoire est d'une désolante platitude, comme la niaiserie profonde de la protagoniste : comment, il lui en faut tant pour comprendre qu'un jeune couillu fraîchement marié qui n'est pas au radada soir et matin cache quelque chose ?
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: La boîte aux lettres
Je suis d'accord avec les deux commentateurs précédents : tout cela me paraît bien plat, fort anecdotique, sans que le style vienne réveiller l'intérêt.
"C'est alors qu'elle reçut comme une gifle : la voix qui répondit était cette voix d'homme jeune, déjà entendue trois mois plus tôt" : cela me paraît vraiment invraisemblable que cette dame reconnaise trois mois après une voix à laquelle elle n'avait pas du tout fait attention sur le coup.
Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
"C'est alors qu'elle reçut comme une gifle : la voix qui répondit était cette voix d'homme jeune, déjà entendue trois mois plus tôt" : cela me paraît vraiment invraisemblable que cette dame reconnaise trois mois après une voix à laquelle elle n'avait pas du tout fait attention sur le coup.
Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Invité- Invité
Re: La boîte aux lettres
Un petit vaudeville sans prétention. Dommage que nous n'en sachions pas plus, pourquoi le type change d'orientation, comment la belle peut aimer et rejeter si vite, en fait, manque le nerf de l'histoire. Et puis, c'est une belle fin, la fille s'en va, le type va être heureux. Ouf.
Invité- Invité
Re: La boîte aux lettres
Les personnages manquent en effet cruellement d'épaisseur...
Il ne s'agit pas ici, à mon avis, pour améliorer ce texte, de créer des péripéties mais de donner des signes qui permettent au lecteur de sentir le désarroi de cette femme, nous permettent de comprendre des décisions qui semblent de prime abord incompréhensibles : pourquoi abandonne-t-elle tout combat ? Pourquoi ne dévaste-t-elle pas l'appart par exemple ?
Cette femme semble subir passivement son sort et s'y résigner passivement : le seul impact émotionnel qui nous soit donné est une nausée...
Le texte est bien écrit mais lui manque cruellement ces détails qui vont vivre les personnages au delà d'une simple narration descriptive..
Au plaisir de vous relire sur VE...
Il ne s'agit pas ici, à mon avis, pour améliorer ce texte, de créer des péripéties mais de donner des signes qui permettent au lecteur de sentir le désarroi de cette femme, nous permettent de comprendre des décisions qui semblent de prime abord incompréhensibles : pourquoi abandonne-t-elle tout combat ? Pourquoi ne dévaste-t-elle pas l'appart par exemple ?
Cette femme semble subir passivement son sort et s'y résigner passivement : le seul impact émotionnel qui nous soit donné est une nausée...
Le texte est bien écrit mais lui manque cruellement ces détails qui vont vivre les personnages au delà d'une simple narration descriptive..
Au plaisir de vous relire sur VE...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: La boîte aux lettres
Peut-être revoir ce texte - par ailleurs très bien écrit - en ne parlant pas du jeune homme dès le début, histoire qu'on ait une petite surprise ? Parce que, ce n'est quand même pas si habituel...
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: La boîte aux lettres
En quoi cet appel a-t-il pu "éveiller" des soupçons ? à la limite, taxer le jeune homme de malpoli pour avoir raccroché sans explication, mais pourquoi faire un rapprochement entre cette voix d'homme et les absences du conjoint ?
Un coup de téléphone apparemment anodin avait éveillé ses soupçons. Une voix d'homme jeune, très jeune même avait demandé à parler à Christophe, son mari. Lorsqu'elle avait répondu que Christophe était absent mais qu'elle pouvait se charger d'un message, l'homme avait raccroché sans explication.
Il faudrait pour cela que cette femme se soit déjà posé des questions à propos de la sexualité de son mari.
Et puis, il y a cette passivité. Incompréhensible, je pense. Qu'elle n'ait pas envie de mener plus loin une telle union, c'est évident. Mais quand même... sans même chercher à savoir pourquoi justement ce mariage avec elle ? Parce qu'on ne se découvre pas homosexuel du jour au lendemain. (enfin, je ne crois pas) Et qu'un homme entraîne une femme dans une telle relation tout en sachant que jamais elle ne pourrait en être satisfaite, cela demande un minimum d'éclaircissements. Et déjà, sur le plan de l'écriture, cela donnerait un vrai relief aux personnages, une personnalité, une consistance.
Et cette femme, même victime, semble n'en avoir aucune. Elle n'éveille même pas (pour moi du moins) la moindre sympathie. C'est une ombre, qui se laisse porter par les évènements. Je n'arrive même pas à deviner une frustration, une décesption, un semblant de colère. Et pas même une sorte de détachement froid, je veux dire... comme quand on est assommé par une découverte et qu'on agit tel un automate sous le choc.
L'idée, même si aujourd'hui l'homosexualité n'a plus le même impact qu'autrefois, aurait mérité un meilleur développement.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: La boîte aux lettres
Allons bon, voilà Pasolini en piste !
Enfin, du moment qu'il est jeune...Après tout on ne peut rêver mieux que les plis de l'imberbe pour nourrir les soirées mortelles sou lambris ;-)
Enfin, du moment qu'il est jeune...Après tout on ne peut rêver mieux que les plis de l'imberbe pour nourrir les soirées mortelles sou lambris ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: La boîte aux lettres
"Sous" bien sûr, pas le chinois " sou " de la concubine...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: La boîte aux lettres
Non, je ne crois pas, pas si c'est du poète dont tu parles ;-)Ba a écrit:Allons bon, voilà Pasolini en piste !
Invité- Invité
Re: La boîte aux lettres
Easter(Island) a écrit:Non, je ne crois pas, pas si c'est du poète dont tu parles ;-)Ba a écrit:Allons bon, voilà Pasolini en piste !
Il me semble qu'il s'agit plutôt de l'amateur de gitons, assassiné par le dernier avec lequel il avait eu commerce, pour on sait trop quel motif, car il n'était pas pingre, mais assez sordidement.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: La boîte aux lettres
Oui je sais bien. Mais aussi poète, et comment ! (je faisais du très mauvais esprit par rapport au texte... )
Invité- Invité
Re: La boîte aux lettres
Je me pose la question de savoir pourquoi le texte se nomme "la boite aux lettres" ?
Ça ne m'a pas passionné mais ce n'est pas pire que du Catherine Pancoll. Ce qui peut-être un compliment si on aime ce genre. C'est clairement écrit en tous cas : bienvenue.
PS : je ne vois pas ce que Pasolini vient faire ici !
Ça ne m'a pas passionné mais ce n'est pas pire que du Catherine Pancoll. Ce qui peut-être un compliment si on aime ce genre. C'est clairement écrit en tous cas : bienvenue.
PS : je ne vois pas ce que Pasolini vient faire ici !
Invité- Invité
Re: La boîte aux lettres
Non. Il ne faisait que passer sous l'impulsion de Ba. Perso j'ai un faible pour ce que je connais de sa poésie, voilà quoi. Il est passé. Et pardon à Bouvreuil pour la pollution de son fil.Narbah a écrit:
PS : je ne vois pas ce que Pasolini vient faire ici !
Invité- Invité
Re: La boîte aux lettres
En effet, mille excuses au texte de Bouvreuil, Pasolini est venu comme un " Salo " polluer les commentaires, sinon il reste le sourire comme dernière expression de notre convivialité.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: La boîte aux lettres
Bonsoir, Bouvreuil
L’écriture est claire et tout à fait intelligible, mais marque trop peu de relief, à mon goût.
Il me semble aussi que votre récit passe un peu « à côté ». En cela, je rejoins l’avis de Boc.
Si elle projette, ne serait-ce qu’un instant de suivre ou de faire suivre son mari, puis lorsqu’elle envisage un autre moyen, suivant les conseils de son amie, c’est que le doute pourrait devenir vite obsessif, ce qui être trop vite effacé par la suite. De même, on aimerait savoir, même avec du recul, ce qui se passe dans sa tête avant qu’elle ne se décide à ouvrir la liste des appels.
Pour quelles raisons a-t-elle besoin de cette amie pour oser entrevoir les choses? Il serait sans doute intéressant de savoir les raisons profondes de cela.
« Le courage de se taire » : vous pourriez, du coup, montrer ce qu’elle envisage un instant de faire pour rester, pour « sauver son couple ».
Comment n’est-elle pas surprise autant que révulsée quand tout amour en elle disparaît en quelques secondes ? Si tout est si simple que de barrer son nom sur une boîte aux lettres, cela a un sens, il me semble.
Ce n’est pas tant l’histoire qui manque de surprise, mais plutôt son traitement. Et je crois que ce texte gagnerait à être revu sous un angle de votre choix.
Au plaisir de vous lire à nouveau et bienvenue sur VE !
L’écriture est claire et tout à fait intelligible, mais marque trop peu de relief, à mon goût.
Il me semble aussi que votre récit passe un peu « à côté ». En cela, je rejoins l’avis de Boc.
Si elle projette, ne serait-ce qu’un instant de suivre ou de faire suivre son mari, puis lorsqu’elle envisage un autre moyen, suivant les conseils de son amie, c’est que le doute pourrait devenir vite obsessif, ce qui être trop vite effacé par la suite. De même, on aimerait savoir, même avec du recul, ce qui se passe dans sa tête avant qu’elle ne se décide à ouvrir la liste des appels.
Pour quelles raisons a-t-elle besoin de cette amie pour oser entrevoir les choses? Il serait sans doute intéressant de savoir les raisons profondes de cela.
« Le courage de se taire » : vous pourriez, du coup, montrer ce qu’elle envisage un instant de faire pour rester, pour « sauver son couple ».
Comment n’est-elle pas surprise autant que révulsée quand tout amour en elle disparaît en quelques secondes ? Si tout est si simple que de barrer son nom sur une boîte aux lettres, cela a un sens, il me semble.
Ce n’est pas tant l’histoire qui manque de surprise, mais plutôt son traitement. Et je crois que ce texte gagnerait à être revu sous un angle de votre choix.
Au plaisir de vous lire à nouveau et bienvenue sur VE !
Aire__Azul- Nombre de messages : 474
Age : 58
Localisation : TOULOUSE
Date d'inscription : 30/03/2010
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