Proposition d'Exo : Tac au Tac

Merci pour les références au Sorgel, Marvejols, et à Etudes littéraires, 2 petits traités de base.

J'insiste sur le fait que l'histoire a, doit avoir un sens, et que chacun de nous doit se référer à ce qui a été fait, doit tenir compte du fil, et doit créer, de façon compréhensible, une suite cohérente.
Il ne s'agit pas de jeter comme ça son plus beau vers imaginé.
Voulez-vous qu'on essaie ce genre d'exercice ? Je crois bien en avoir fait une démonstration un peu plus haut.

artnow, réfléchis bien à la direction que tu vas donner, mais surtout n'oublie pas que tu es tenu par ce qui est avant toi.

J'aurais pour ma par parlé de Gorgone (avec l'italien me sussurrant Gorgona). Et vérification faite après la remarque de P-C P j'aurais eu un peu tort . Voici ce que j'ai trouvé dans le Daremberg & Saglio (la bilble pour l'Antiquité):
http://dagr.univ-tlse2.fr/sdx/dagr/feuilleter.xsp?tome=2&partie=2&numPage=673&nomEntree=GORGONES
(il faut aller en haut de la page pour passer de la 673 à la 674)

En fait la plus connue des 3 Gorgones -parce qu'elle était la seule mortelle- est Medusa, passée à la postérité sous le nom de La Gorgone.

Mais enfin, Pascal, tu montes sur tes grands chevaux pour rien ! Ne sais-tu pas que la poésie laisse toute liberté d'interprétation au lecteur ? Son rôle est de suggérer, pas de gérer. Et je ne vois vraiment pas en quoi le vers d'Arnaud induirait un contre-sens ??
Allez, je vous laisse, je n'ai pas envie de passer la soirée avec vous.

Damy a écrit:J'ai déjà répondu à Arnaud.
Quant au sens, pour l'instant chacun est libre de mettre celui qu'il veut et je suis sûr que tu n'y mets pas le même que moi, exposé plus haut. Je n'aime pas trop le mot "logique" en poésie

Premièrement, à qui t'adresses-tu ? À moi probablement, alors signale-le bien, que tout le monde comprenne.

Il existe pour moi une logique poétique. C'est peut-être un concept qui ne te convient pas en poésie (mathématique ?), mais moi ça me convient, et je fais ce que je veux (ça doit être une déformation professionnelle).

Je le redis et j'insiste : bien que chacun de vous soit libre d'initier, chacun de vous est également enchaîné !

Pascal-Claude Perrault a écrit: bien que chacun de vous soit libre d'initier, chacun de vous est également enchaîné !

Eh eh.. les liens qui rendent libre ! (link for freedom)

Pascal, je m'adresse à toi (il arrive que des commentaires se croisent): la poésie ne marche pas à la baguette !
Je laisse à l'appréciation des lecteurs

et, Pascal (on sait jamais), si tu avais fait attention, tu aurais lu que je m'adressais à toi.
Allez, bon dodo mon chaton

Marvejols a écrit:
Je m'étonne beaucoup du "autant que possible" de la règle 4 qui est bien curieuse d'ailleurs en face du caractère très fort des deux premières (lesquelles suffisent à me faire fuir : contraintes trop lourdes et chronophages pour moi).

J'avais dit : pas de rimes pauvres, mais on m'a répondu : " c'est trop contraignant, je ne sais pas si je vais y arriver, je ferai de mon mieux mais faut po imposer ça. "

Donc j'ai dit : " autant que possible "

Damy a écrit:Mais enfin, Pascal, tu montes sur tes grands chevaux pour rien !

Damy, c'est vous qui dites ça?!! Ah là vous m'êtes sympathique de sincérité.

Damy a écrit:Allez, je vous laisse, je n'ai pas envie de passer la soirée avec vous.

.. vous êtes régulièrement bien cassant. Mais je crois que c'est votre humour. On verra si vous revenez d'ici Laudes (comme à votre ordinaire).

demi-lune a écrit: je vois que le problème de virgule a continué de faire débat puisque, après que Damy en ait ajouté une que j'ai fait supprimer, une nouvelle est apparue après "surgit" : pas convaincue qu'elle soit indispensable mais si le sens paraît trop obscur sans cet accessoire, je me plierai à cet ajout...

La ponctuation n'est pas une décoration. Si j'ai mis cette virgule ici, c'est qu'elle rend le texte plus compréhensible. Si tu veux, nous pouvons en reparler

Marvejols a écrit:
En fait la plus connue des 3 Gorgones -parce qu'elle était la seule mortelle- est Medusa, passée à la postérité sous le nom de La Gorgone.

C'est vrai, et t'as vu la gueule qu'elle a ? Elle a des serpents vivants à la place des cheveux, quand tu la regardes, t'es pétrifié d'office !

La ponctuation n'est pas une décoration.

Non ??? c'est vrai, ah ben moi qui croyait... !!! Heureusement que tu es là pour m'ouvrir les yeux !
Je plaisante mais le premier ajout (par Damy) avait été fait après "flot", le tien après "surgit" et moi j'ai précisé (vu que je n'en avais mis aucune) que

si le sens paraît trop obscur sans cet accessoire, je me plierai à cet ajout.

C'est donc bien que j'ai compris le pourquoi de cet ajout (je suis pas futée mais quand même !) ;-)

mince, suis déjà en retard et dois partir, j'ai lu en diagonale, reviens sur midi.

pour la cohérence, je souhaitais entre ouvrir une nouvelle porte et rebondir, en ou en donner la possibilité, l'ouverture, au vers de Denis, la Gorgone qui a le pouvoir de transformer quiconque en pierre...

Sauf erreur de ma part "pierr(e)" qui compte pour une syllabe est prononcé en synérèse : "pjèR" et non pas en diérèse, ce qui aurait donné "pi-èR", on devra donc retrouver au moins cette synérèse "jèR" à la rime.

Je ne remonte pas le fil, mais pour la(es) virgule(s), n'étai(en)t-elle(s) pas nécessaire(s) because le sujet inversé ? Bon là, faudrait revoir ça de plus près...


ü

En effet, "pierre" ne compte pour une syllabe, donc le vers d'Artnow en a bien 12
Mais on y relève un hiatus désagréable à l'oreille.
"...figé, un..."

À PCP : pour le sens, la suite : en la situation actuelle ou plusieurs (y compris moi) avaient estimé que le poème pouvait en l'état (globalement) être clos, j'y vois 2 directions possibles : la 1ère poursuivre sur les oiseaux, poissons, et décors / impressions liées ou dérivées et dans ce cas il me semble difficile d'y instaurer un autre souffle, un autre mécanisme; et la 2 nde : faire partir le poème dans une autre direction, sans doute est-ce + difficile, mais à mon sens d'intérêt.

Le vers de Denis, s'il est juste là pour « la forme » ne sert alors à mon sens pas assez ou pas à grand chose. Faire intervenir Poseidon et une Gorgone comme simple figurant ne me semble à la mesure de leur utilisation ou évocation dans un poème.

J'ai tenu compte des remarques de Marvejols, Tizef, Brabant.

Sur la rime en « ierre », je pense que des mots avec cette terminaison ont déjà du être employé à des milliers de reprises dans l'histoire de la poésie classique, donc je n'y vois un freins.

Si vous souhaitez que je vous fasse un vers en repartant sur des oiseaux, j'essaierai ce soir.

Pour l'instant je vous mets le vers « actualisé » en espérant qu'il donnera suite et convienne:


14 Le regard est figé, tel un cristal de pierre

artnow, j'aime toujours ce que tu fais, parce qu'il y a toujours quelqu'un à l'intérieur

sinon, toutes ces têtes qui ont l'air de rentrer dans la maison...
c'est marrant

Janis a écrit:artnow, j'aime toujours ce que tu fais, parce qu'il y a toujours quelqu'un à l'intérieur

alors c'est "le cristallin de Pierre" et vous avez la clé...

je n'ai rien suivi des échanges j'avoue
juste lu le vers

Artnow a écrit:14 Le regard est figé, tel un cristal de pierre

Artnow : pas fan du Tel un...

Pourquoi pas ceci :
Et le regard se fige en un cristal de pierre

ou
Et le regard se fige en cristallin de pierre (pour retrouver votre cristallin du premier jet)

ou encore:
Le regard se figeant tel un cristal de pierre

Arnaud, mon vers mythologique est loin d'avoir été mis là pour la forme, je l'ai expliqué plus haut, je me répète donc:
Pour faire bref, je vois dans les goélands un troupeau de poètes se prenant pour Icare. Aveuglé, il épuiserait le milieu nourricier, la mer ou la Muse. Le Maître des lieux, Poséidon, accompagné de sa vilaine Méduse, piquerait une violente colère. Ainsi, l'homme-poète, tout comme l'homme d'économie, s'en irait benoîtement piller d'autres ressources. cela donnerait au poème un atour écolo-mythologique qui n'est pas fait pour me déplaire.

PCP a voté !
J'arrive, une minute siouplé !

Artnow avatar

j'aime ton pull à col roulé ta face mangée par l'ombre hésitante au soleil de plein feux yeux plissés sourire esquisse sur poils de barbe accroche tes jours râpe écaillée de poissons frais de jus d'alose oiseaux volants mer au décor souffle second boîte à machine mécano d'eau sans essence c'est comme cormoran nuit ailes coupées brisée dans l'eau ficelée salée l'île au refuge des oiseaux pieux poissons la nasse remplie de voeux

Je suis en partie d'accord avec toi, si le poème avait pris une autre direction que celle des oiseaux... j'en reviens à mes mutants... je suis obsédée par Blade Runner, il faut que j'arrête de me passer ce film en boucle...

Si la dernière proposition de Marvejols concernant le vers d'Arnaud était retenue :

Le regard se figeant tel un cristal de pierre

Je verrais bien à la suite (puisque suite il y a et qu'on repart pour un tour)

la démone dardait hirsute sa toison

mais je reste ouverte à toute suggestion

Pascal-Claude, je viens de regarder ces 4 bons dessinateurs de BD s'amuser (très sérieusement)
dans un tac-au-tac pour le moins jouissif. Quel régal ! On n'a jamais l'occasion d'assister à leurs petits délires !
Merci.
Je trouve le vers d'Arnow très bon après quelques retouches. Et on continue!

Je vote pour la proposition des deux A (Arielle + Artnow)
Et c'est reparti pour un tour !
miam, miam

miam miam ? c'est déjà la faim ?

Damy a écrit:miam miam ? c'est déjà la faim ?

En guise d'épilogue
Dedans une pirogue
Poséidon le vil
Ajouta du persil

De Marvejols :
"Artnow : pas fan du Tel un...

Pourquoi pas ceci :
Et le regard se fige en un cristal de pierre

ou
Et le regard se fige en cristallin de pierre (pour retrouver votre cristallin du premier jet)

ou encore:
Le regard se figeant tel un cristal de pierre

La 1ere position m'irait aussi, j'avais aussi une mini réserve sur le tel, je n'en suis grand fan non plus.

Et si Arielle choisirait la 3ème, cela m'irait aussi, je lui fais confiance.


Pussicat : une ovni vient de passer, je lui fais coucou...

De Denis : « Arnaud, mon vers mythologique est loin d'avoir été mis là pour la forme »

Je me doute bien Denis que vous ne l'avez écrit / posté sans un fond de pensée solide derrière. J'exprimais, que le poids sur l'ensemble du poème de ces 2 là (Poseidon et une Gorgone) n'est assez marqué pour justifier leur intervention / évocation.
Si vous reprenez à l'envers de la constuction d'un poème fini : auriez-vous fait intervenir ces 2 là, juste en un point dans un poème ?
A mon avis non.

J'y verrai peut-être une suite s'appuyant sur la mythologie de ces personnages. Mais j'en conviens que ce n'est pas facile, cela fait aussi s'intéresser aux personnages, leurs particularités, etc, et je trouve que la ou une Gorgone semble un support, un fil, intéressant.
Et cela c'est la direction que semble déjà empreinter Arielle...

Peut-être que les 3 1ers quatrains ne sont que la mise en bouche ??

et coucou aussi à Janis.. et aux autres

c'est qui le 5 ?
5- Laissant la porte ouverte sur l'aube verticale, => 13 pieds bande de nazes !

Pascal-Claude Perrault a écrit:c'est qui le 5 ?
5- Laissant la porte ouverte sur l'aube verticale, => 13 pieds bande de nazes !

On peut faire une apocope à "ouverte", qu'en penses-tu ?

bonsoir Damy,
l'acoporte est ouverte

coucouuuuuuuuuuu...........

Damy, c'est Tac au Tac déconnade, si tu ne l'indiques pas en titre du message, c'est moins clair.

Donc, ce serait :
Laissant la porte ouvert’ sur l'aube verticale,

ou alors :
Laissant la porte ouverte ur l'aube verticale,

ou alors :
Laissant la pote ouvett' su l'aube verticawe,

ou :
Laissant porte ouverte sur l'aube verticale,

ou :
Toi là qu'à laisser là po'te là ouvètical

Et le mien ? Il est bon ? Ne me brûlez pas, Maître, pas tout de suite ; votre prose incendiaire m'empêche de dormir... et mon corps tout fourbu attend l'heure du sommeil... mon horloge est bancale... je lui cherche une cale...

Damy a écrit:

Pascal-Claude Perrault a écrit:c'est qui le 5 ?
5- Laissant la porte ouverte sur l'aube verticale, => 13 pieds bande de nazes !

On peut faire une apocope à "ouverte", qu'en penses-tu ?

bonsoir Damy... dis-moi, qui me demandait de réviser mes règles à calcul, y'a pas longtemps de longtemps de longtemps de ça ?

Pascal-Claude Perrault a écrit:c'est qui le 5 ?
5- Laissant la porte ouverte sur l'aube verticale, => 13 pieds bande de nazes !

La 5 je crois que c'est Janis. C'est malin maintenant à cause de ce couac elle va s'enfiler 3 ou 4 kwak bleues...

5- Laissant la porte ouverte sur l'aube verticale,

proposejemoiperso :

5- Laissant n'importe ouvert sur l'aube verticale,

5- Naissant l'emporte ouvert sur l'aube verticale,