La fessée au destin...

Crois-moi, laisse faire, tu ne vas rien sentir
La vieille bougresse m'a dit : La peur apporte
Malheur ! Ta souffrance, tu veux la faire partir
D'un coup franc, ferme et sec ? La voir passer la porte ?

A bientôt. Déjà, tu souris et tu cours
Tu badines et je ris de te voir fendre l'Onde ;
Il n'y a pas longtemps certains comptaient les jours
Quelle leçon ma foi ; moi, je crois en ce Monde.

Jouissons de tout ce temps, kidnappons nos désirs
Apprenons, maîtrisons, domptons tous ces plaisirs
Qui nous sont inconnus avant que l'on s'y plonge.

Il n'y pas d'issue, et pas d'autre Conseil
Que celui de serrer le cou du plus beau songe
Et de se réveiller d'un plein et long sommeil.

Ne le prends pas mal Poussicat, mais les rimes de ce sonnet ne sont pas celle de l'exo
http://www.vosecrits.com/t11747-proposition-d-exo-bouts-rimes-2
Tu n'es pas la première à te tromper. Je demande à la moderation de supprimer le label exo afin d'éviter de nouvelles méprises.

C'est fait.

Je ne comprends pas Tizef, j'ai retravaillé le sonnet d'un poète en respectant les bouts rimés de son poème ?
Ce n'était pas cela ?
Quand je lis ta reprise de Rimbaud, j'ai fait la même chose ?

En effet Poussicat
mais dans l'exo il y a des rimes imposées
orage, soleils, ravage, vermeils, idées, râteaux, inondées, tombeaux, rêve, grève, vigueur, vie, cœur, fortifie

D'accord, j'ai compris... je pensais qu'il s'agissait de prendre un sonnet, de le déshabiller pour n'en retenir que les rimes, comme vous vous l'aviez fait dans votre exemple rimbaldien, qui prêtait à confusion...
Je ne savais pas que c'était une chaîne...

Voici l'original sur lequel j'ai travaillé pour... rien,


"C'est fait de mes Destins" de Tristan L'Hermite

C'est fait de mes Destins ; je commence à sentir
Les incommodités que la vieillesse apporte.
Déjà la pâle mort, pour me faire partir,
D'un pied sec et tremblant vient frapper à ma porte.

Ainsi que le soleil sur la fin de son cours
Paraît plutôt tomber que descendre dans l'Onde ;
Lorsque l'homme a passé les plus beaux de ses jours
D'une course rapide il passe en l'autre Monde.

Il faut éteindre en nous tous frivoles désirs,
Il faut nous détacher des terrestres plaisirs
Où sans discrétion notre appétit nous plonge.

Sortons de ces erreurs par un sage Conseil ;
Et cessant d'embrasser les images d'un songe,
Pensons à nous coucher pour le dernier sommeil.

Ok ! Je vais essayé de m'y mettre... sachant que j'ai bossé dur sur le raté !!! et sur l'EXO : "First love never dies" !

Crois-moi, laisse faire, tu ne vas rien sentir.
La vieille bougresse m'a dit : La peur apporte
Malheur ! Ta souffrance, tu la veux faire partir
D'un coup franc, ferme et sec ? La voir passer la porte ?

Je suis joyeux, je prie. Je te vois et tu cours,
Tu badines, je ris de te voir fendre l'Onde ;
Il n'y a pas longtemps certains comptaient les jours.
Quelle leçon ma foi ; moi, je crois en ce Monde.

Jouissons de tout ce temps, kidnappons nos désirs.
Apprenons, maîtrisons, domptons tous ces plaisirs
Qui nous sont inconnus avant que l'on s'y plonge.

Il n'y a pas d'issue, aucune, ni Conseil
Que celui de serrer le cou du plus beau songe
Et de se réveiller d'un plein et long sommeil.