les meules du destin
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les meules du destin
Comme un cheval de trait qui draine les grands socs
Aux sillons de l’automne dans de grandes emblaves
Courbés comme le temps, sereines perspectives
Tu vas la tête roide aux vapeurs du matin
Entrevoyant la faux qui cingle au grand soleil
Fanant les oripeaux de toutes ces merveilles
Aux jours de ces récoltes en rouges crépuscules
Les granges des humains soudain s’emplissent encore
De boisseaux de grains lourds aux meules du destin
Aux sillons de l’automne dans de grandes emblaves
Courbés comme le temps, sereines perspectives
Tu vas la tête roide aux vapeurs du matin
Entrevoyant la faux qui cingle au grand soleil
Fanant les oripeaux de toutes ces merveilles
Aux jours de ces récoltes en rouges crépuscules
Les granges des humains soudain s’emplissent encore
De boisseaux de grains lourds aux meules du destin
Re: les meules du destin
De belles images qui portent, mais je regrette la répétition de grand /grandes et les deux participes présent qui alourdissent le texte.
Bienvenue.
Bienvenue.
Invité- Invité
Re: les meules du destin
Un peu court pour se faire une opinion. Je ne suis pas fan de littérature ou poésie de "terroir", mais il y a là de belles images, un vocabulaire riche et un rythme qui dit bien la lenteur, la pesanteur...
Bienvenue à toi.
Bienvenue à toi.
Invité- Invité
Re: les meules du destin
J'ai bien aimé ton poème sutout ceci: Les granges des humains soudain s’emplissent encore
De boisseaux de grains lourds aux meules du destin.
Je n'ai pas de raisons linguistiques ou de sémantique pour cela, je me suis juste plu et reposé sur ta barque.
De boisseaux de grains lourds aux meules du destin.
Je n'ai pas de raisons linguistiques ou de sémantique pour cela, je me suis juste plu et reposé sur ta barque.
Re: les meules du destin
c'est vrai que grand / grandes est perfectible
Comme un cheval de trait qui draine les grands socs
Aux sillons de l’automne dans de longues emblaves
volà qui me semble mieux
meric de votre passage et de vos remarques, l'esprit me plait
loic
Comme un cheval de trait qui draine les grands socs
Aux sillons de l’automne dans de longues emblaves
volà qui me semble mieux
meric de votre passage et de vos remarques, l'esprit me plait
loic
version 2
Comme un cheval de trait qui draine les grands socs
Aux sillons de l’automne en de longues emblaves
Courbés comme le temps, sereines perspectives
Tu vas la tête roide aux vapeurs du matin
Entrevoyant la faux qui cingle au grand soleil
Fanant les oripeaux de toutes ces merveilles
Aux jours de ces récoltes en rouges crépuscules
Les granges des humains soudain s’emplissent encore
De boisseaux de grains lourds aux meules du destin
Aux sillons de l’automne en de longues emblaves
Courbés comme le temps, sereines perspectives
Tu vas la tête roide aux vapeurs du matin
Entrevoyant la faux qui cingle au grand soleil
Fanant les oripeaux de toutes ces merveilles
Aux jours de ces récoltes en rouges crépuscules
Les granges des humains soudain s’emplissent encore
De boisseaux de grains lourds aux meules du destin
Re: les meules du destin
Beaucoup de théâtralité dans ce texte, ce qui n'est pas pour me déplaire, sauf que je trouve que tout cela reste enfermé dans un moule un peu trop scolaire et classique à mon goût. Ces images fortes parlent d'elles-mêmes, j'aurais préféré, question de goûts, qu'elles ne soient pas de surcroît entravées par une structure formatée.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: les meules du destin
Moi c'est justement la structure formatée qui me séduit.
Je trouve que ça élève le niveau. Ce serait un peu comme de l'opéra par rapport à la chansonnette.
Beaux mots, bien trempés ; belle cadence adaptée au texte... c'est du tout bon !
Allons ! il faut un peu chicaner – pas de complaisance ! ;-))
Le mot "entrevoyant" me turlupine un peu...
Je trouve que ça élève le niveau. Ce serait un peu comme de l'opéra par rapport à la chansonnette.
Beaux mots, bien trempés ; belle cadence adaptée au texte... c'est du tout bon !
Allons ! il faut un peu chicaner – pas de complaisance ! ;-))
Le mot "entrevoyant" me turlupine un peu...
Saint Jean-Baptiste- Nombre de messages : 440
Localisation : Ottignies Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: les meules du destin
Nagazakis
Dans la cabane en fer d’une vieille bourrique
Tandis qu’un enfant bleu sur la ligne des Vosges
En avenirs incertains ne servant plus à rien
Où de moindres carrés pavent nos solitudes
A Billancourt alors naissent de belles autos
Mitrailleuses à essence
Moins chère que le vin qui remplissait les foudres
Soldatesque en déroute sous de vieux généraux
Tandis qu’en péninsule où vivent les ibères
Un général sénile aux ordres des curés
Garrotte de petits hommes entre deux oliviers
Ici un maréchal,ivre de Vichy fraise
Balance sa francisque en scandant les heures mortes
A de vieux miliciens attelés de chiens bleus
Marchant à l’étendard sous des fifres aigrelets
Soudain le ciel éclate du côté du levant
Où des rayons gammas vitrifient les rizières
Alors qu’un tas de zeks ouvragent un grand canal
Sous l’œil goguenard d’un maréchal d’enfer
Plus tard dans une bassine cernés par Ho Chi Min
D’anciens soldats tudesques tatoués sous l’aisselle
Tombent sur Gabrielle Pour apurer la dette
Du caporal d’Autriche
Dans la cabane en fer
D’une vieille bourrique
Adoubant à coups de triques
Leurs sanglants uniformes
Dans la cabane en fer d’une vieille bourrique
Tandis qu’un enfant bleu sur la ligne des Vosges
En avenirs incertains ne servant plus à rien
Où de moindres carrés pavent nos solitudes
A Billancourt alors naissent de belles autos
Mitrailleuses à essence
Moins chère que le vin qui remplissait les foudres
Soldatesque en déroute sous de vieux généraux
Tandis qu’en péninsule où vivent les ibères
Un général sénile aux ordres des curés
Garrotte de petits hommes entre deux oliviers
Ici un maréchal,ivre de Vichy fraise
Balance sa francisque en scandant les heures mortes
A de vieux miliciens attelés de chiens bleus
Marchant à l’étendard sous des fifres aigrelets
Soudain le ciel éclate du côté du levant
Où des rayons gammas vitrifient les rizières
Alors qu’un tas de zeks ouvragent un grand canal
Sous l’œil goguenard d’un maréchal d’enfer
Plus tard dans une bassine cernés par Ho Chi Min
D’anciens soldats tudesques tatoués sous l’aisselle
Tombent sur Gabrielle Pour apurer la dette
Du caporal d’Autriche
Dans la cabane en fer
D’une vieille bourrique
Adoubant à coups de triques
Leurs sanglants uniformes
Re: les meules du destin
désolé je l'ai posté ici alors que je ne le souhaitais pas, merci au modérateur de le supprimer , cela fait doublon..
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