Brèves
+8
troupi2
abstract
polgara
Ba
bertrand-môgendre
Frédéric Prunier
Lizzie
Anne Veillac
12 participants
Page 1 sur 1
Brèves
Suppositions
Tu serais mon merveilleux amant. On se verrait une fois par mois. Pas plus. Tu serais marié, moi aussi. Entre nos ébats, nos vies respectives seraient les mêmes qu’avant notre rencontre. On aurait les mêmes joies, les mêmes soucis qu’auparavant. On aurait juste, de temps en temps, une pensée sensuelle pour l’autre, pour les moments passés ensemble.
Tu serais ma cerise sur le gâteau.
Mes petits moments de paradis.
Mon truc en plus.
Finalement, la vérité n’est pas si différente. Tu es un amant formidable. On se voit peu. On est mariés tous les deux.
La différence, c’est qu’entre deux rencontres, je suis mal. En état de manque permanent. Pas de sexe, non. Je suis en manque de toi. Je voudrais tant arriver à penser à nous avec distance.
Je suis une droguée.
Ma mère
J’avais 17 ans. Ma mère s’est mise à avoir un comportement étrange. Elle a toujours été un peu dans la lune, mais là, ça dépassait tout ce qu’on peut imaginer. Elle ne nous écoutait plus, entendait autre chose que ce qu’on lui avait dit, oubliait des rendez-vous importants, se trompait de ligne dans le métro, faisait brûler ce qu’elle cuisinait. Mon frère lui disait : « T’es à la masse en ce moment, maman », ce qui avait le don de l’énerver. Moi, je m’inquiétais. J’en ai parlé à mon père qui, comme d’habitude, n’a vu aucun problème. J’ai fini par m’entretenir avec notre médecin de famille. Peut-être devrait-il lui prescrire des tests neurologiques ? Il l’a vue et puis c’est tout. Il m’a dit ensuite de ne pas m’inquiéter, que tout allait bien. Aucun examen complémentaire n’était nécessaire. Ma mère a continué à avoir ce comportement anormal pendant quelques temps, puis ça s’est stabilisé.
Dernièrement, cette histoire m’est revenue et j’ai eu envie de lui en parler. Ma mère n’est plus toute jeune maintenant. Pas encore une vieille dame, mais à la limite. Elle a souri quand je lui ai rappelé cette période. Mais j’ai dû la cuisiner pour avoir sa version. Elle a fini par m’avouer qu’elle était tombée amoureuse.
— Mais tu ne racontes rien à ton père surtout !
Regard
Cela fait très longtemps.
Je me souviens encore très bien d’une chose : son regard sur moi pendant l’amour. Fixe. Intense.
Me regardait-il ou était-il perdu dans son plaisir ?
Site de rencontre
Elle s’était inscrite sur un site de rencontre. Elle communiquait avec un certain Mickaël. Ils jouaient au chat et à la souris. Des petits messages anodins en apparence. Tous les jours. Elle avait envie de le rencontrer, mais sûrement pas tout de suite. Elle aimait cette approche tout en douceur. Elle fantasmait aussi beaucoup. Elle imaginait sa façon de parler, de bouger, de faire l’amour aussi. Elle imaginait leur première fois ensemble, pour de vrai, physiquement. Elle l’imaginait de plusieurs façons différentes. Elle se faisait des films.
Un jour, il signa de son prénom.
Raymond.
Cela lui fit une douche froide.
Qui était-il pour porter un nom pareil ? Avait-il triché sur son âge ?
Elle ne se voyait pas du tout sortir avec un Raymond.
Opéra
Elles s’étaient offert le luxe de boire un verre au café de la Paix, place de l’Opéra. Elles étaient en terrasse. C’était le début du printemps. Elles, c’était Isabelle et Marie. Isabelle, celle qui se nourrissait de la vie des autres, qui aimait écouter, conseiller. La douce Isabelle. Et puis Marie, celle qui avait des choses à confier.
— Est-ce que ça va mieux ? Est-ce que tu penses moins à lui ? demanda Isabelle.
— Oui, bien sûr, avec le temps. Mais on s’envoie encore des mails.
— Mauvaise idée.
— Très mauvaise. Hier, pour parler de cette femme qu’il a rencontrée, il a écrit « ma petite copine ». C’est bête … mais j’ai ressenti une jalousie terrible. Et j’ai trouvé cette expression stupide. Je me suis dit « petite … petite … elle est juste toute petite … toute riquiqui … »
Marie joignit le geste à son discours, elle montra la taille de cette femme entre son pouce et son index. Juste quelques centimètres.
— Tu as raison. Toi tu étais sa grande copine, dit Isabelle.
— Tu parles !
— Je croyais qu’il y avait de l’amitié entre vous.
— Oui, bien sûr. Mais une amitié juste normale. Comme deux amants qui s’entendent bien. Pas plus.
Et, en son fort intérieur, Marie pensa : « Entre nous, le sexe ce n’était pas petit … c’était grand … c’était grandiose même. Elle ne m’enlèvera pas ça, sa petite copine »
— Pourquoi tu souris ?
— Pour rien, je pensais juste à un truc.
Tu serais mon merveilleux amant. On se verrait une fois par mois. Pas plus. Tu serais marié, moi aussi. Entre nos ébats, nos vies respectives seraient les mêmes qu’avant notre rencontre. On aurait les mêmes joies, les mêmes soucis qu’auparavant. On aurait juste, de temps en temps, une pensée sensuelle pour l’autre, pour les moments passés ensemble.
Tu serais ma cerise sur le gâteau.
Mes petits moments de paradis.
Mon truc en plus.
Finalement, la vérité n’est pas si différente. Tu es un amant formidable. On se voit peu. On est mariés tous les deux.
La différence, c’est qu’entre deux rencontres, je suis mal. En état de manque permanent. Pas de sexe, non. Je suis en manque de toi. Je voudrais tant arriver à penser à nous avec distance.
Je suis une droguée.
Ma mère
J’avais 17 ans. Ma mère s’est mise à avoir un comportement étrange. Elle a toujours été un peu dans la lune, mais là, ça dépassait tout ce qu’on peut imaginer. Elle ne nous écoutait plus, entendait autre chose que ce qu’on lui avait dit, oubliait des rendez-vous importants, se trompait de ligne dans le métro, faisait brûler ce qu’elle cuisinait. Mon frère lui disait : « T’es à la masse en ce moment, maman », ce qui avait le don de l’énerver. Moi, je m’inquiétais. J’en ai parlé à mon père qui, comme d’habitude, n’a vu aucun problème. J’ai fini par m’entretenir avec notre médecin de famille. Peut-être devrait-il lui prescrire des tests neurologiques ? Il l’a vue et puis c’est tout. Il m’a dit ensuite de ne pas m’inquiéter, que tout allait bien. Aucun examen complémentaire n’était nécessaire. Ma mère a continué à avoir ce comportement anormal pendant quelques temps, puis ça s’est stabilisé.
Dernièrement, cette histoire m’est revenue et j’ai eu envie de lui en parler. Ma mère n’est plus toute jeune maintenant. Pas encore une vieille dame, mais à la limite. Elle a souri quand je lui ai rappelé cette période. Mais j’ai dû la cuisiner pour avoir sa version. Elle a fini par m’avouer qu’elle était tombée amoureuse.
— Mais tu ne racontes rien à ton père surtout !
Regard
Cela fait très longtemps.
Je me souviens encore très bien d’une chose : son regard sur moi pendant l’amour. Fixe. Intense.
Me regardait-il ou était-il perdu dans son plaisir ?
Site de rencontre
Elle s’était inscrite sur un site de rencontre. Elle communiquait avec un certain Mickaël. Ils jouaient au chat et à la souris. Des petits messages anodins en apparence. Tous les jours. Elle avait envie de le rencontrer, mais sûrement pas tout de suite. Elle aimait cette approche tout en douceur. Elle fantasmait aussi beaucoup. Elle imaginait sa façon de parler, de bouger, de faire l’amour aussi. Elle imaginait leur première fois ensemble, pour de vrai, physiquement. Elle l’imaginait de plusieurs façons différentes. Elle se faisait des films.
Un jour, il signa de son prénom.
Raymond.
Cela lui fit une douche froide.
Qui était-il pour porter un nom pareil ? Avait-il triché sur son âge ?
Elle ne se voyait pas du tout sortir avec un Raymond.
Opéra
Elles s’étaient offert le luxe de boire un verre au café de la Paix, place de l’Opéra. Elles étaient en terrasse. C’était le début du printemps. Elles, c’était Isabelle et Marie. Isabelle, celle qui se nourrissait de la vie des autres, qui aimait écouter, conseiller. La douce Isabelle. Et puis Marie, celle qui avait des choses à confier.
— Est-ce que ça va mieux ? Est-ce que tu penses moins à lui ? demanda Isabelle.
— Oui, bien sûr, avec le temps. Mais on s’envoie encore des mails.
— Mauvaise idée.
— Très mauvaise. Hier, pour parler de cette femme qu’il a rencontrée, il a écrit « ma petite copine ». C’est bête … mais j’ai ressenti une jalousie terrible. Et j’ai trouvé cette expression stupide. Je me suis dit « petite … petite … elle est juste toute petite … toute riquiqui … »
Marie joignit le geste à son discours, elle montra la taille de cette femme entre son pouce et son index. Juste quelques centimètres.
— Tu as raison. Toi tu étais sa grande copine, dit Isabelle.
— Tu parles !
— Je croyais qu’il y avait de l’amitié entre vous.
— Oui, bien sûr. Mais une amitié juste normale. Comme deux amants qui s’entendent bien. Pas plus.
Et, en son fort intérieur, Marie pensa : « Entre nous, le sexe ce n’était pas petit … c’était grand … c’était grandiose même. Elle ne m’enlèvera pas ça, sa petite copine »
— Pourquoi tu souris ?
— Pour rien, je pensais juste à un truc.
Re: Brèves
Les deux premiers, j'ai lu comme dans un roman. Je veux dire, vraiment bien, je plonge. Le troisième, presque pareil sauf:
J'aime bien la dernière phrase du quatrième.
Le dernier, j'ai trouvé brusque l'incursion dans les pensées de Marie et peu heureux le pléonasme "en son fort intérieur, Marie pensa". Sinon, bien aimé la façon dont tu révèles ce personnage.
La ponctuation, qui veut donner du relief mais qui en fait trop, du coup ce n'est pas naturel. Enfin, selon moi, évidemment.
.Fixe. Intense.
J'aime bien la dernière phrase du quatrième.
Le dernier, j'ai trouvé brusque l'incursion dans les pensées de Marie et peu heureux le pléonasme "en son fort intérieur, Marie pensa". Sinon, bien aimé la façon dont tu révèles ce personnage.
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Brèves
Celui que j'ai préféré c'est "Site de rencontre", pour son réalisme, sa lucidité, une forme d'humour au triste constat du prénom.
L'attirance tien(drai)t à si peu...
"Elle ne se voyait pas du tout sortir avec un Raymond.", que cette phrase est révélatrice !
Moins aimé "Opéra", que j'ai trouvé fouillis, trop compact peut-être, je ne sais pas exactement.
Je ne pense pas que cela tienne aux dialogues, qui sonnent sans doute assez juste, il me semble que j'achoppe ici, le ton ne passe pas, ironie ou humour... :
"— Tu as raison. Toi tu étais sa grande copine, dit Isabelle.
— Tu parles !
— Je croyais qu’il y avait de l’amitié entre vous."
Les trois autres sont bons aussi.
Dans "Suppositions", j'ai aimé le 2e paragraphe avec ceci "Finalement, la vérité n’est pas si différente. Tu es un amant formidable. On se voit peu. On est mariés tous les deux." qui annonce le changement de ton.
"Ma mère" pour le regard touchant, perçant et naïf à la fois de l'enfant devenu adulte qui comprend, à travers sa propre expérience sans doute, ce qu'a vécu sa mère ; l'intuition de l'enfant qui trouve les réponses à ses questions des années plus tard ; et la pudeur toujours vive de la mère. C'est un texte riche dans tout ce qu'il peut révéler d'intime, sur les personnages mais aussi leurs rapports entre eux.
D'une certaine façon, et sans raison précise, il me rappelle La conversation amoureuse de A. Ferney.
Et évidemment, beaucoup aimé "Regard", forme et fond en adéquation, la brièveté sied parfaitement à ce souvenir flash.
L'attirance tien(drai)t à si peu...
"Elle ne se voyait pas du tout sortir avec un Raymond.", que cette phrase est révélatrice !
Moins aimé "Opéra", que j'ai trouvé fouillis, trop compact peut-être, je ne sais pas exactement.
Je ne pense pas que cela tienne aux dialogues, qui sonnent sans doute assez juste, il me semble que j'achoppe ici, le ton ne passe pas, ironie ou humour... :
"— Tu as raison. Toi tu étais sa grande copine, dit Isabelle.
— Tu parles !
— Je croyais qu’il y avait de l’amitié entre vous."
Les trois autres sont bons aussi.
Dans "Suppositions", j'ai aimé le 2e paragraphe avec ceci "Finalement, la vérité n’est pas si différente. Tu es un amant formidable. On se voit peu. On est mariés tous les deux." qui annonce le changement de ton.
"Ma mère" pour le regard touchant, perçant et naïf à la fois de l'enfant devenu adulte qui comprend, à travers sa propre expérience sans doute, ce qu'a vécu sa mère ; l'intuition de l'enfant qui trouve les réponses à ses questions des années plus tard ; et la pudeur toujours vive de la mère. C'est un texte riche dans tout ce qu'il peut révéler d'intime, sur les personnages mais aussi leurs rapports entre eux.
D'une certaine façon, et sans raison précise, il me rappelle La conversation amoureuse de A. Ferney.
Et évidemment, beaucoup aimé "Regard", forme et fond en adéquation, la brièveté sied parfaitement à ce souvenir flash.
Invité- Invité
Re: Brèves
Je lis le com d'Easter, et je me dis que je n'ai pas tout à fait les mêmes chouchous: les trois premiers, pour moi. ;-)
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Brèves
1 oui
2 oui
3 oui
4 oui
5 mériterait peut-être un tout petit retravaille...
bon d'accord c'est condensé comme comm..
mais les quatre premiers... c'est le pied !
bravo,
et l'idée de ces brèves comme une ligne de B.D. en bas de page de journal
super.
Merci pour cette lecture qui agrémente une petite pause matinale.
J'aime bien.
2 oui
3 oui
4 oui
5 mériterait peut-être un tout petit retravaille...
bon d'accord c'est condensé comme comm..
mais les quatre premiers... c'est le pied !
bravo,
et l'idée de ces brèves comme une ligne de B.D. en bas de page de journal
super.
Merci pour cette lecture qui agrémente une petite pause matinale.
J'aime bien.
Re: Brèves
Le facteur sonne à la porte. Il me livre un petit colis, une espèce de gâteau sucré salé à déguster par couches successives.
Volontairement, j'ai tout englouti sans partager. L'ensemble m'a bien plu car, au final, il me reste un petit goût de trop peu.
Je n'irai pas demander la recette. Je n'irai pas critiquer la cuisson ou la profusion d'ingrédients parfois excessifs. Non. L'originalité suffit à contenter ma gourmandise.
Volontairement, j'ai tout englouti sans partager. L'ensemble m'a bien plu car, au final, il me reste un petit goût de trop peu.
Je n'irai pas demander la recette. Je n'irai pas critiquer la cuisson ou la profusion d'ingrédients parfois excessifs. Non. L'originalité suffit à contenter ma gourmandise.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Brèves
oui, c'est une bonne formule que tu as trouvé là, parce qu'il y a un fil conducteur, un lien, et en même temps des volutes bien distinctes, dont le développement ne laisse aucune place à l'ennui.
tout s'enchaîne, et la lecture est fluide, agréable.
on situe chaque scène très précisément.
j'ai une préférence pour "Ma mère", mais cela dit moi aussi je prend volontiers le tout.
ça ressemblerait à des Tacos, si je devais transposer en sensation culinaire.
et comme c'est léger, j'en prendrais bien encore.
tout s'enchaîne, et la lecture est fluide, agréable.
on situe chaque scène très précisément.
j'ai une préférence pour "Ma mère", mais cela dit moi aussi je prend volontiers le tout.
ça ressemblerait à des Tacos, si je devais transposer en sensation culinaire.
et comme c'est léger, j'en prendrais bien encore.
Invité- Invité
Re: Brèves
:-)))))))
ça ressemblerait à des Tacos, si je devais transposer en sensation culinaire.
Bon sang, rien que pour l'éventualité de recevoir un tel commentaire, faut que je me remette à écrire !
- des tacos ???
(je suis écroulée de rire, désolée la modération, pas pu m'empêcher de manifester ma bonne humeur)
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Brèves
Et voilà que le sentiment se dilue dans le " Raymond "...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Brèves
et voui, parce que si c’est Raymond c’est point carré, ou point Barre…
mais sinon il y a Queneau ou Devos, eux ils sont plus drôles.
mais sinon il y a Queneau ou Devos, eux ils sont plus drôles.
Invité- Invité
Re: Brèves
J'ai dégusté les cinq. J'en redemanderai bien. La gourmandise est un péché capiteux, non ? :-))
Invité- Invité
Re: Brèves
Merci de vos remarques. Justement, je les ai envoyés pour avoir des retours sur "Opéra". Je me demandais si ce texte fonctionnait ou pas.
Re: Brèves
j'aime énormément ce principe de brèves, et tu réussis très très bien cet exercice. Ma lecture a été fluide, comme autant de petites douceurs qu'on avale sans se rendre compte, sauf quand la main touche le fond du sachet, vide.
Je reste moi aussi plus réservée sur opéra que j'ai moins apprécié. Mais cela n'aura pas altéré mon plaisir global, Merci Anne !
Je reste moi aussi plus réservée sur opéra que j'ai moins apprécié. Mais cela n'aura pas altéré mon plaisir global, Merci Anne !
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: Brèves
J’aime bien cette idée de brèves avec l’amour en fil rouge. C’est beau, simple, touchant, juste. Une petite bouffée d’amour qui nous rappelle qu’il peut prendre les formes les plus diverses.
Juste une réserve sur le dernier dialogue que j’ai dû relire plusieurs fois pour être certaine de qui parlait (au final, je ne suis pas certaine d’avoir compris).
Juste une réserve sur le dernier dialogue que j’ai dû relire plusieurs fois pour être certaine de qui parlait (au final, je ne suis pas certaine d’avoir compris).
abstract- Nombre de messages : 1127
Age : 55
Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Brèves
Tous les textes sont bien amenés par une écriture limpide qui sied à ce genre de brèves.
Opéra est celui qui m'a le moins accroché mais il faut dire que les trois premiers sont de taille à amoindrir les suivants.
J'ai particulièrement apprécié cette histoire de mère qui fait peur à ses enfants par son comportement, beaucoup moins au père qui semble ne s'apercevoir de rien. Et puis cette fin, absolument inattendue qui rend le texte délicieux. Ceci expliquant cela.
Merci pour ces belles lectures en espérant en lire bientôt d'autres.
Opéra est celui qui m'a le moins accroché mais il faut dire que les trois premiers sont de taille à amoindrir les suivants.
J'ai particulièrement apprécié cette histoire de mère qui fait peur à ses enfants par son comportement, beaucoup moins au père qui semble ne s'apercevoir de rien. Et puis cette fin, absolument inattendue qui rend le texte délicieux. Ceci expliquant cela.
Merci pour ces belles lectures en espérant en lire bientôt d'autres.
troupi2- Nombre de messages : 158
Age : 68
Localisation : quelque part sur la terre
Date d'inscription : 11/03/2013
Re: Brèves
Dans "opéra", j'ai cru plusieurs fois que le sourire arraché venait d'une situation cocasse, ou que le fait d'en faire mystère signifiait que Marie avait quelque chose à cacher à Isabelle; Donc mon petit cinéma automatique voyait l'intrigue tourne-en-rond, l'amant de l'une étant celui de l'autre, un truc du genre. Mais en fait non, aucun indice ne me permet de valider ce petit délire; c'est ce point je crois qui achoppe: sur ce format ce doit être limpide, ou alors, à la fin, une guillotine.
Mais le texte n'est quand même pas mal du tout tel quel!
Mais le texte n'est quand même pas mal du tout tel quel!
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Brèves
J'ai beaucoup aimé ! Particulièrement Ma mère. Je ne vais pas répéter ce qu'a dit Easter(Island) sur cette brève car mon sentiment est le même.
laconis- Nombre de messages : 45
Age : 33
Date d'inscription : 09/10/2010
Re: Brèves
Avis aux Raymond(s)
humpf- Nombre de messages : 247
Age : 29
Localisation : gsilva-89@hotmail.fr
Date d'inscription : 25/09/2012
Re: Brèves
Très agréable à lire. J'aime l'idée de ces petits textes que tu nous donnes.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum