Histoires brèves II

Papa

Quand j’étais une petite fille, j’adorais mon père. Il était si gentil, si doux, si souriant, si patient. Un vrai papa. Evidemment, je ne me formulais pas les choses ainsi. Je disais juste : « Il est gentil mon papa. » Et je l’appelais mon Papounnet.
Je ne me rendais pas compte du regard des autres.
Ça a changé quand j’ai eu huit ou neuf ans, je ne sais plus très bien. Je ne sais pas non plus si ça a changé d’un coup ou petit à petit. Mais je ne l'ai plus idéalisé. je me suis mise à le voir comme il était vraiment. D’abord il était vieux, vraiment vieux par rapport aux autres pères. Et puis son sourire… il avait l’air un peu stupide avec ce sourire qui ne quittait pas sa bouche. C’était un sourire un peu spécial, il fallait bien l’admettre. Et puis sa dégaine… Il a toujours été un peu gros mon père, un peu fort. Il portait toujours sa chemise dans son pantalon, pantalon qui lui arrivait bien au-dessus de la taille, presque à la poitrine.
Bien sûr, il était toujours le même. Toujours gentil, doux, patient. Mais je me suis mise à le détester. Du haut de mes huit ou neuf ans, je le regardais avec mépris et je le haïssais, profondément. Comment avait-il pu me décevoir à ce point ?
Je ne l’appelais plus Papounnet.





Régime

Elle avait insisté pour qu’il fasse un régime. Elle avait bataillé. Plusieurs années. Et il avait fini par accepter. C’est elle qui avait mené les opérations. Elle l’avait emmené chez une diététicienne. Elle préparait des petits plats, comptait les calories. Elle s’était mise au régime avec lui, s’autorisait juste à prendre une ration un peu plus importante. Au bout d’un mois, il avait perdu trois kilos. En cinq mois, il était devenu svelte. Ça lui allait bien. Même son visage était mieux. Les rondeurs n’allaient pas avec ses traits.
Elle s’était dit : « Mon mari est redevenu beau ».
Elle n’était pas la seule à penser ainsi. Au bout de six autres mois, il la quittait pour une autre femme.







Bertrand Cantat

Elle était fascinée par cette histoire. Bertrand Cantat et Marie Trintignant. Dès qu’elle tombait sur un article à leur sujet, elle le lisait. Dès qu’elle voyait une émission qui en parlait, elle la regardait.
« Comment est-ce que ça a pu arriver ? … Ils avaient consommé de la drogue… tous les deux… ils n’étaient pas dans leur état normal… tous les deux… c’est sûr… normal qu’il n’ait rien dit sur la drogue… ça l’aurait desservi… mais ça aurait aussi tout expliqué… En fait, il l’aimait trop… Et puis toutes ces associations de femmes battues qui se servent de l’événement… elles n’ont rien compris… il ne voulait pas la tuer… il ne voulait pas lui faire mal… c’était un accident… on ne tue pas quelqu’un quand on écrit des chansons aussi belles… Comment est-ce que ça a pu arriver… ? »
Elle était chez le dentiste et elle feuilletait un magazine. Elle tomba sur un nouvel article. On y parlait des relations entre Cantat et la famille et les proches de Marie Trintignant. Il n’avait jamais été accepté. Lui, ce n’était qu’un chanteur. Il ne faisait pas partie du même monde que les comédiens, que les acteurs, que les gens de cinéma. Sur le tournage de Colette, ça avait été très dur.
Alors, là, chez le dentiste, tout en lisant l’article, elle avait cru détenir un petit bout du puzzle.

Le rejet, elle connaissait bien le sujet.





L’assistante du dentiste

C’est ma mère qui a eu l’idée.
« Assistante de dentiste, c’est une bonne idée… La fille de Madame Lienne… tu te souviens de Madame Lienne ? Sa fille s’est orientée là-dedans. Elle est très contente… Avec une formation pareille… t’es sûre d’avoir un boulot. Et tout de suite… parce que maintenant… c’est tellement dur pour vous les jeunes… Et puis ça t’irait bien… t’es bonne en maths, méticuleuse… exactement comme la fille de Madame Lienne. »
J’ai écouté ma mère.
Elle est tellement persuasive parfois.

C’est vrai que j’ai beaucoup aimé ma formation. C’est vrai que j’ai trouvé tout de suite un emploi. C’est vrai que ma dentiste est contente de moi : je suis méticuleuse et attentive.
Mais qu’est-ce que je m’ennuie !
Ma dentiste, elle, est toujours occupée. Toujours dans l’action. Et puis elle discute avec les patients. Moi, je suis en arrière, silencieuse. Je prépare les outils, les pâtes, les empreintes quand elle me le demande. Sinon, j’attends.
Alors, j’essaie d’occuper mon esprit. Je pense à mon fiancé du moment, au petit top que j’ai vu en vitrine, à la série que je vais regarder le soir. Et puis je regarde les patients. Je regarde leurs jambes, leurs pieds. C’est comme ça que je sais ce qu’ils ressentent. Ils entendent le bruit de la fraise ou bien remarquent l’aiguille qui arrive près d’eux et il y a tout de suite une contraction dans leurs pieds. Même avec les chaussures ça se voit. Et puis, petit à petit, je vois les pieds se relâcher, se détendre.
Des pieds, ça dit beaucoup choses chez un dentiste.

Des notations justes, un style clair et agréable... Pourtant il me manque quelque chose pour que ces textes ne soient pas un peu ennuyeux. Je crois que l'enchaînement des événements est trop inévitable à mon goût, la chute trop attendue.
Sauf dans le dernier texte où j'aime beaucoup la dernière phrase :
"Des pieds, ça dit beaucoup choses chez un dentiste." (Il manque le "de", mais ça ne m'a pas gênée à la lecture, je m'en rends compte seulement maintenant.)

Oh ! ce sens de l'observation, du détail qui peut, qui va, faire toute la différence. J'aime toujours autant cette simplicité qui se teinte maintenant d'une causticité bien agréable.

J'ai beaucoup aimé l'assistante du dentiste, qui a tellement envie de se tirer qu'elle regarde les pieds des autres...
J'ai aimé aussi Papa, avec un léger doute : huit ans, ça me parait tôt, pour ce désamour.
Les deux autres m'ont moins intéressée. Le régime manque de poids !
Et Bertrand Cantat...je déteste les histoires people !
Mais je trouve que ta simplicité se charge petit à petit d'ambiguité, de petites touches, oh, à peine un peu, juste de quoi titiller l'attention du lecteur.

elles n’ont rien compris… il ne voulait pas la tuer… il ne voulait pas lui faire mal… c’était un accident… on ne tue pas quelqu’un quand on écrit des chansons aussi belles… Comment est-ce que ça a pu arriver… ? »
Elle était chez le dentiste et elle feuilletait un magazine. Elle tomba sur un nouvel article. On y parlait des relations entre Cantat et la famille et les proches de Marie Trintignant. Il n’avait jamais été accepté. Lui, ce n’était qu’un chanteur. Il ne faisait pas partie du même monde que les comédiens, que les acteurs, que les gens de cinéma. Sur le tournage de Colette, ça avait été très dur.
Alors, là, chez le dentiste, tout en lisant l’article, elle avait cru détenir un petit bout du puzzle.

Le rejet, elle connaissait bien le sujet.

Désolée, mais ça me fait marrer. Le rejet, je connais et ça m'a jamais donné des envies de meurtre. Mais je me dis que c'est à prendre au second degré et, du coup, je me remarre.
Je lis la suite, et je te reviens.
C'était seulement une réaction épidermique. ^^

Une petite préférence pour l'assistante.

Merci pour vos commentaires.
Ne sois pas désolée Lucy, je crois que je comprends ta réaction. Je ne suis pas sûre que ce soit du second degré ;-) Mais ce n'est pas à prendre au sérieux non plus. C'est juste la narratrice qui a une idée comme ça en lisant un article, c'est juste que ce meurtre est un mystère pour elle et que l'article lui renvoie quelque chose de personnel.
Mais voilà que je fais une explication de texte maintenant ! Ou le lecteur comprend ce que j'ai voulu écrire, ou il ne comprend pas et c'est que je n'ai pas été claire...

Pareil que Coline.
Plus : un grain de folie serait le bienvenue.

J'ai repris Cantat après les remarques de Lucy.


Bertrant Cantat

Elle était fascinée par cette histoire. Bertrand Cantat et Marie Trintignant. Dès qu’elle tombait sur un article à leur sujet, elle le lisait. Dès qu’elle voyait une émission qui en parlait, elle la regardait.
Elle ne comprenait pas comment cela avait pu arriver. Comment un type qui écrit des choses si belles, qui aime autant une fille, qui porte tant de douceur en lui, en arrive à cette violence ? Elle le savait, ce n’était pas lui. Ça ne lui ressemblait pas. Il s’était passé quelque chose. Un ensemble de choses. La drogue, la jalousie et d’autres.
Elle était chez le dentiste et elle feuilletait un magazine. Elle tomba sur un nouvel article. On y parlait des relations entre Cantat et les proches de Marie Trintignant. Il n’avait jamais été accepté. Lui, ce n’était qu’un chanteur. Il ne faisait pas partie du même monde que les comédiens, que les acteurs, que les gens de cinéma. Sur le tournage de Colette, ça avait été très dur.
Alors, là, chez le dentiste, tout en lisant l’article, elle avait cru détenir un petit bout du puzzle. Oh, un tout petit bout.

Le rejet, la violence avec laquelle ça peut se manifester, elle connaissait.


Mais sans doute que ça ne change rien. Comme tu le dis, Lucy, c'est épidermique.

qui porte tant de douceur en lui

^)^ C'est pas l'image que je m'en fais. Et je ne dis pas cela en me rapportant aux événements.
Anne Veillac, je fais partie des personnes qui aiment la musique de Noir Désir. Je n'ai pas cessé de l'apprécier après cette histoire.
Je ne critiquais, en rien, ta brève. Elle m'a fait réagir, voilà. C'est ce qu'on recherche dans un texte, qu'il nous fasse ressentir des choses. Non ? Ce n'était pas une critique liée au style ou autre, juste une réaction de lectrice. Ta narratrice, comme tu le soulignais, ressent quelque chose de personnel et c'est très bien. La lectrice a fait la même chose, c'est tout. Il ne fallait pas réécrire pour cette niaiseuse. ^^

Une réponse presque en direct !
Ca ne me gêne pas de réécrire. Justement, ce que j'aime bien sur ce forum, c'est avoir des pistes de réécriture, faire des ajustements.

Ça manque d'un soupçon de folie tout ça, un petit quelque chose qui ferait que…
À propos de Bertrand, je trouve le ton juste. J'ai toujours imaginé quelque chose du genre, quelque chose du style : n'est responsable ni l'un ni l'autre, mais une série d'événements qui force le destin

J'aime bien tes Histoires brèves, Anne, simples et efficaces. Elles se lisent avec plaisir. Comme on feuillette un album- photo.

Anne je suis très friand de ce genre de petites histoires.
Chez le dentiste est ma préférée.
Comme Coline, je pense que 8 ou 9 ans, c'est un peu tôt pour détester son père. 13 ou 14 ans peut-être ?
Pour Cantat, le texte n'apporte rien de ce qu'on sait déja. Malheureusement pour ce texte, je crois qu'il est trop vide et qu'il n'y a pas grand-chose à faire pour le sauver.

Bien écrit,du rythme, de l'humour pour l'ensemble.
Bravo et merci.

Manu

Je crois que tu pourrais te dispenser de Régime.
Trop convenu.
Je préfère ta première version, pour ce qui est du "rejet".
C'est troublant, ton écriture. Une distance qui parfois se fissure. Toujours à la limite de l'insignifiant, de ce qu'on prend pour de l'insignifiant. C'est une démarche qui "me parle".
Paradoxalement, tu aimes les chutes. Celles qui expliquent, après coup, ou qui redonnent du poids à la chose dite, en l'éclairant différemment.
Quant à l'humour, cité par manisa06, je me demande à chaque fois si c'en est- ou pas. Ce qui est, également, troublant.
Je crois que j'aime bien être troublé.
A tout zazar, si tu veux poursuivre la conversation: vieux-chien@hotmail.fr

j'ai beaucoup aimé la partie "régime". C'est pas mal à lire, bien rendu, un bon sens de l'observation, mais il manque parfois un poil de vie

Tristan a écrit:j'ai beaucoup aimé la partie "régime". C'est pas mal à lire, bien rendu, un bon sens de l'observation, mais il manque parfois un poil de vie

Comme toujours, les commentaires des uns et des autres ne vont pas dans le même sens. Je crois qu'il faut que je laisse décanter tout ça et y revenir après.

Manisa a écrit :

Malheureusement pour ce texte, je crois qu'il est trop vide et qu'il n'y a pas grand-chose à faire pour le sauver.

N'est-ce pas un peu trop péremptoire ?

Lucy a écrit:Manisa a écrit :

Malheureusement pour ce texte, je crois qu'il est trop vide et qu'il n'y a pas grand-chose à faire pour le sauver.

N'est-ce pas un peu trop péremptoire ?

Si peut-être.
Ne m'en veut pas Anne.

J'ai bien aimé le premier et le dernier.

T'es où Anne ?
Tu décantes toujours ?

Ce que j'apprécie: des touches brêves, des personnages campés en quelques traits, des tranches de vies.
Le passage du Papa au Père n'est pas sans émotion (ne chipotons pas sur l'âge).

J'aime ton écriture, simple et coulante et le fait de faire apparaître un petit théatre quotidien et banal, derrière le masque. J'émets juste une réserve pour "Bertrand Cantat", la chute est facile et trop consensuelle.

manisa06 a écrit:T'es où Anne ?
Tu décantes toujours ?

Non... j'avais du travail et je n'avais pas le temps de passer par ici. :-) Malgré ce que beaucoup de gens pensent, on travaille beaucoup, nous, les instit's...

Je ne suis pas fâchée... :-) En effet, ta remarque était un peu catégorique, mais c'était ton ressenti de lecteur. Tu serais nouveau sur le forum, tu n'aurais fait que cette remarque, peut-être que je l'aurais mal pris. Mais là, pas du tout. Au contraire. Merci de ta franchise qui s'est exprimée naturellement, sans agressivité. Et puis, tu as sans doute raison. Mais comme je suis une grande têtue, je pense que je trouverais autre chose pour ce texte. Mais, ne vous inquiétez, je ne posterai pas une troisième version... ce sera juste pour moi.
A +

Pili a écrit:J'aime bien tes Histoires brèves, Anne, simples et efficaces. Elles se lisent avec plaisir. Comme on feuillette un album- photo.

Merci Pili,
J'aime bien ton image d'album photo.

pierre-henri a écrit:Je crois que tu pourrais te dispenser de Régime.
Trop convenu.
Je préfère ta première version, pour ce qui est du "rejet".
C'est troublant, ton écriture. Une distance qui parfois se fissure. Toujours à la limite de l'insignifiant, de ce qu'on prend pour de l'insignifiant. C'est une démarche qui "me parle".
Paradoxalement, tu aimes les chutes. Celles qui expliquent, après coup, ou qui redonnent du poids à la chose dite, en l'éclairant différemment.
Quant à l'humour, cité par manisa06, je me demande à chaque fois si c'en est- ou pas. Ce qui est, également, troublant.
Je crois que j'aime bien être troublé.
A tout zazar, si tu veux poursuivre la conversation: vieux-chien@hotmail.fr

L'humour ? Je ne sais pas... Peut-être... Ce qui compte, ce n'est pas mon intention mais comment c'est ressenti par les lecteurs. En tout cas, en général, j'écris ces textes avec de la distance et je ressens de la légèreté dans ma tête.
Le texte où j'avais vraiment l'impression de faire de l'humour, c'était régime, mais vous l'avez moyennement apprécié. Comme quoi...
Je t'ai répondu ici et non sur ton mail, c'est aussi simple. A tout zazar, si tu veux aller plus loin dans cette discussion sur l'humour, je me suis ouvert un mail au nom d'Anne Veillac que j'ai mis dans mon profil.

Anne Veillac a écrit:

manisa06 a écrit:T'es où Anne ?
Tu décantes toujours ?

Non... j'avais du travail et je n'avais pas le temps de passer par ici. :-) Malgré ce que beaucoup de gens pensent, on travaille beaucoup, nous, les instit's...

Je ne suis pas fâchée... :-) En effet, ta remarque était un peu catégorique, mais c'était ton ressenti de lecteur. Tu serais nouveau sur le forum, tu n'aurais fait que cette remarque, peut-être que je l'aurais mal pris. Mais là, pas du tout. Au contraire. Merci de ta franchise qui s'est exprimée naturellement, sans agressivité. Et puis, tu as sans doute raison. Mais comme je suis une grande têtue, je pense que je trouverais autre chose pour ce texte. Mais, ne vous inquiétez, je ne posterai pas une troisième version... ce sera juste pour moi.
A +

Désolé Anne,c'est vrai que parfois je suis un peu direct mais c'était mon ressenti. Peut-être devrait tu jouer davantage sur la comparaison avec la vie de cette femme. Ne baisse pas les bras et re-propose encore et encore.
Ton écriture est fluide et agréable. C'est toujours un plaisir.
Tant que je te tiens , voici l'adresse du site avec mes textes mis en musique par mon ami.Voir le lien rapide en bas "manu-lulu"
Bises @+

http://www.sos-acoustic.com/

Anne Veillac a écrit: Mais comme je suis une grande têtue, je pense que je trouverais autre chose pour ce texte. Mais, ne vous inquiétez, je ne posterai pas une troisième version... ce sera juste pour moi.
A +

Tu as tort, sur ce coup-là, c'est toujours intéressant, en termes d'arrière-cuisine, de voir comment les autres reprennent leurs textes.
P-H, retravailleur jusqu'à plus soif.

pierre-henri a écrit:
Tu as tort, sur ce coup-là, c'est toujours intéressant, en termes d'arrière-cuisine, de voir comment les autres reprennent leurs textes.
P-H, retravailleur jusqu'à plus soif.

Oui, c'est vrai, tu as raison. C'est d'ailleurs la raison d'être de ces forums d'écriture. Il m'est arrivé de faire des commentaires, avec d'autres, sur un texte, et de voir une deuxième version avec un texte complètement transformé. Et bien meilleur. Et j'ai été vraiment contente de voir que j'avais contribué à ça.

manisa06 a écrit:[
Désolé Anne,c'est vrai que parfois je suis un peu direct mais c'était mon ressenti. Peut-être devrait tu jouer davantage sur la comparaison avec la vie de cette femme. Ne baisse pas les bras et re-propose encore et encore.
Ton écriture est fluide et agréable. C'est toujours un plaisir.
Tant que je te tiens , voici l'adresse du site avec mes textes mis en musique par mon ami.Voir le lien rapide en bas "manu-lulu"
Bises @+

http://www.sos-acoustic.com/

Mais non, ne soit pas désolé. Je crois que tu n'as pas bien lu mon commentaire. J'espère que tu lis mieux mes textes :-))) Ton commentaire à toi, même s'il était catégorique, était très BIEN. Je ne poste pas des textes ici par narcissisme, c'est pour voir l'effet produit sur le lecteur et pour pouvoir les améliorer. Ta critique était constructive. Je sais maintenant comment reprendre ce récit. Laisser plus de place à la narratrice. Ca me paraît bien. Ca me convient. Merci Manu.

Je suis allé voir ton site. Je vais te répondre sur le mail indiqué sur le site.

A+

NB : J'ai voulu répondre aux derniers commentaires. Mais ce n'est pas la peine de me répondre en retour. Il y a beaucoup de monde sur ce forum (c'est l'autoroute des forums d'écriture...), il faut laisser la place aux autres posts. A+ pour d'autres histoires, d'autres chansons, d'autres poèmes...

Anne l'autoroute est à tout le monde et même si cela n'apporte rien au sujet (j'arrive un peu tard!) j'ai envie de te dire que j'aime toujours autant tes aquarelles fines et tendres surtout quand elles se teintent d'un brin d'ironie comme certaines de ce post-ci...

Merci Arielle. Ton message m'apporte quelque chose à moi. J'aime bien ce que tu dis.

Anne Veillac a écrit: Je sais maintenant comment reprendre ce récit. Laisser plus de place à la narratrice. Ca me paraît bien. Ca me convient. Merci Manu.
A+

C'est tout à fait ça !!
Voir même une fusion des 2 histoires.
Pas identiques mais similaires.
A la fin on ne sait plus , c'est mélangé comme un puzzle mais on devine la finalité .... bon je m'emporte ... à toi de jouer.

PS; t'inquiète, je lis tout aussi bien les textes que les commentaires.

Papa
J'aime le fait que tu ne donnes pas de raison précise qui justifierait ce désamour. C'est le temps qui passe, nous qui changeons et puis voilà, ce sont des choses qui arrivent.

Régime
Elle s’était dit : « Mon mari est redevenu beau ».
Elle n’était pas la seule à penser ainsi. Au bout de six autres mois, il la quittait pour une autre femme.
Attendu, quelque part, mais n'empêche, j'aime bien cette cruauté simple :-)

Cantat
Je suis restée en-dehors, il me manque quelque chose dans ce texte, comme si tu n'étais pas allée au bout de quelque chose, que ce soit dans le voyeurisme ou l'introspection.

Dentiste
Des observations justes, un sentiment de bien réel. Sauf peut-être pour le début, qui manque un peu de conviction à mon goût.

De manière générale, je trouve ces textes agréables à lire mais très éphémères, un peu comme chez Delerm. Ce sont les anodineries de la vie, plaisantes mais ne menant pas loin. Difficile dès lors de construire quelque chose autour de cela, mais certains le font et y arrivent très bien. Il me manque donc quelque chose, sans pour autant arriver à préciser quoi. Un peu de profondeur ai-je envie de dire, mais qu'est-ce que ça veut dire profondeur... pas grand-chose :-)

Ha, je lis les commentaires après coup et je vois que tu as retravaillé "Cantat".
Si j'apprécie le fait que tu ne juges pas, que tu constates un enchaînement quasi incontrôlable, je reste malgré tout en dehors du texte car je n'arrive pas vraiment à m'immiscer dans la tête de cette fille qui lit les feuilles people.

Merci Sahkti pour tes commentaires.
Travailler la profondeur... je ne sais pas si j'en suis capable. Mais ta critique est intéressante.
En tant que lectrice, j'aime bien les choses éphémères, alors... Delerm, j'aime beaucoup (pas tout, mais beaucoup de choses).

j'entends beaucoup parler de lui ce Delerm mais inconnu à ma discographie.
ça vaut le coup d'écouter ou pas ?

manisa06 a écrit:j'entends beaucoup parler de lui ce Delerm mais inconnu à ma discographie.
ça vaut le coup d'écouter ou pas ?

plutôt qu'écouter, lis donc La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules
et Enregistrements pirates
:-)))

Je parlais de Delerm père, l'écrivain.
Quant au Delerm fils, le musicien, je n'ai jamais énormément accroché.