Femme quantique
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Femme quantique
misère vols d'ombres démences d'averse déluge stance des mers misère misère ailes noire dédales solitude je t'aime femme d'océan qui fulgure ô pâleur d'astre sous ta robe ta conque-nudité tes espaces rêvés beauté ta vitesse dans l'éther violence et tes chocs jumeaux
misère tes atomes sanglants vibrent dans l'âme de toute chose le mouvement se déploie sans faille comme une fleur d'eau de la plus haute perfection misère misère mon cœur je te trouve partout où je désire t'offre un lit de nuit-des-temps que tu déplies avec tes ailes de soleil tes lianes quantiques autour de mon corps
tes épines féeriques volent en éclats d'univers et de brûlures minérales ô douleurs carnivores ô ciels pourpres dévorés et l'augure chante une élégie et les big bang bénissent le monde et l'amour lentement fêlé soupire et s'emporte au loin pshit parfum enfui
les draps se dissipent comme vapeur de tourmente je ne sais plus ton odeur c'est une nuit terrible il y a le goût du feu à tes lèvres ton souvenir est comète fantôme de volupté il hante les couloirs incendiés d'une chair lustrale
tristesses lavées tristesses sacrées les mers les Djurdjuras les Orients tes poumons blancs soufflent leur bougie de deuil les ailes noires se lèvent les voiliers meurent à l'horizon tu nages dans la mort
je t'aime fille côtière visage blême et mammifère noyé tu flottes dans le feu dans la misère à la dérive dans la crue et l'averse solaire te dit au revoir et le météore infini des origines te ressasse et te ressasse
la poésie était le rêve d'un abîme parcouru d'îles frissonnantes de civilisations pures de vols lumineux sur la mer comme caresses de l'âme
misère tes atomes sanglants vibrent dans l'âme de toute chose le mouvement se déploie sans faille comme une fleur d'eau de la plus haute perfection misère misère mon cœur je te trouve partout où je désire t'offre un lit de nuit-des-temps que tu déplies avec tes ailes de soleil tes lianes quantiques autour de mon corps
tes épines féeriques volent en éclats d'univers et de brûlures minérales ô douleurs carnivores ô ciels pourpres dévorés et l'augure chante une élégie et les big bang bénissent le monde et l'amour lentement fêlé soupire et s'emporte au loin pshit parfum enfui
les draps se dissipent comme vapeur de tourmente je ne sais plus ton odeur c'est une nuit terrible il y a le goût du feu à tes lèvres ton souvenir est comète fantôme de volupté il hante les couloirs incendiés d'une chair lustrale
tristesses lavées tristesses sacrées les mers les Djurdjuras les Orients tes poumons blancs soufflent leur bougie de deuil les ailes noires se lèvent les voiliers meurent à l'horizon tu nages dans la mort
je t'aime fille côtière visage blême et mammifère noyé tu flottes dans le feu dans la misère à la dérive dans la crue et l'averse solaire te dit au revoir et le météore infini des origines te ressasse et te ressasse
la poésie était le rêve d'un abîme parcouru d'îles frissonnantes de civilisations pures de vols lumineux sur la mer comme caresses de l'âme
Art. Ri- Nombre de messages : 314
Age : 26
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: Femme quantique
Le plus poétique ici reste pour moi cette vision totalement romanesque de la femme-orient, image sublimée d'un non-lieu intime. "poétique", précisément non, "touchant" serait plus vrai.
Reste que je n' ai pas retrouvé cette brûlure d'absence que j'apprécie habituellement, ce qui n'enlève strictement rien au texte.
Reste que je n' ai pas retrouvé cette brûlure d'absence que j'apprécie habituellement, ce qui n'enlève strictement rien au texte.
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
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