Textes divers

je suis un peu pommée mais je vais faire comme tout le monde et poster un peu en vrac des bouts de textes que j'ai tapé comme ça.
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Dring ! La cloche retentit dans tout l’établissement annonçant l’heure du dîner. Julie soupira en abandonnant le livre passionnant qu’elle venait de commencer et se leva.
- Pas moyen d’être tranquille ici… marmonna-t-elle en gagnant le réfectoire.
Les plus jeunes étaient déjà tous attablés, couverts en mains. Julie s’assit à sa table où la bataille de pain journalière avait déjà commencé. A coté d’elle, Victoria, la seule autre fille de la table s’attachait les cheveux d’une main experte. Les garçons s’amusaient à lui viser la tête avec leurs boulettes de pain. Comme elles n’étaient que deux filles, les garçons prenaient un malin plaisir à leur empoisonner les repas. Julie regarda avec envie le calme de la table des filles de son âge. Depuis toujours elle était avec ces garçons. Depuis toujours elle supportait leurs railleries et elle ne voyait pas comme cela pourrait changer. Elle avait même fini par conclure que les garçons étaient tous comme ça. Elle ignorait leurs moqueries, et ne répondait aux insultes que quand elle n’en pouvait plus. A ce moment là, ils avaient gagné et reportaient leur attention sur Victoria. Victoria… Julie ne savait rien d’elle. Elle ne parlait jamais. Julie se demandait si elle était muette. Les garçons, persuadés que non laissaient entendre que celui d’entre eux qui la ferait parler serait alors le chef de leur petite bande.
Tout en mangeant sa purée, Julie se demanda pour la énième fois quelles étaient ses origines. Ici, la plupart des enfants étaient, dés l’age de 7 ans, informés du pourquoi et du comment ils étaient là. Elle non ! Elle ne savait rien d’elle-même à part, qu’un jour elle avait passé les grilles de l’Orphelinat laissant ses parents, son passé et son avenir a l’extérieur du grand parc. C’était sa seule certitude. Elle s’était persuadée que ses parents étaient morts d’une façon pas courante pour qu’elle soit autant écartée de sa propre vie. En treize ans d’existence à l’Orphelinat, jamais personne ne lui avait témoigné une marque d’affection. Rien.
Pas un mot, pas un geste, rien ! Elle était seule.
Seule et malheureuse. Presque au point de ne plus avoir envie de vivre. Cette envie ne s’éteignait pas et, au contraire elle s’accroissait de jour en jour, de nuit en nuit. De plus en plus lourde.
Atroce. Insoutenable !
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La porte s’ouvrit découvrant une silhouette encapuchonnée. L’inconnu avança d’un pas dégageant une aura d’une grandeur infinie. D’un geste fluide, l’étranger se dégagea de sa capuche laissant ainsi apparaître le visage d’une femme. D’un geste presque invisible, elle referma la porte puis tira une chaise et s’assit.
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Courir.
Il devait courir ou alors abandonner la vie à son poursuivant. A plusieurs moments, il crut qu’il avait perdu. Mais il tint bon. Jusqu’au moment où il se retourna pour évaluer la distance qui le séparait encore de son adversaire… et percuta un lampadaire mal placé.
Il se préparait à mourir quand il sentit l’ombre haletante d’un homme se pencher sur lui. Il avait toujours redouté un moment comme celui-là.
Il attendit. Immobile. Son cœur n’osant plus battre.
Le bruit d’une flèche parti de nulle part. Le garçon serra les poings et arrêta de respirer…

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Suivi d’un hurlement terrifiant, un animal menaçant sauta d’un arbre pour atterrir à quelques mètres du petit groupe. L’horrible bête aurait pu être un digne cousin du sanglier et un aïeul du scarabée si elle n’avait pas eu de longues tiges de fer au bout de chacune de ses pattes. Profitant de l’effet de surprise créé sur la troupe, le monstre bondit sur Shaïda. Il y eut plusieurs cris stridents suivis d’un craquement écœurant. Puis le calme reprit d’un coup son droit et replongea la foret dans un silence pesant. Mirko essuya sa lame avant de repasser son épée dans le dos. Le sanglier-scarabée gisait à terre, coupé en deux. L’action avait duré trois secondes
- Un Schlag … c’était un Schlag ! Tu as eu chaud Shaïda, balbutia son sauveur
- Merci Mirko ! Merci beaucoup.
- De rien petite, c’est mon devoir !

J'aurais aimé en savoir plus sur Victoria...:=)
Cet échantillon que tu nous livres me donne envie de lire autre chose de plus abouti peut-être mais tu as une plume de qualité déjà puisque tu sais raconter des histoires et créer un suspens.

tout comme Zou ;-)

pas mal ces petits textes, on sent ton plaisir à écrire
mais, isolés de leur contexte, comme ça, on se demande d'où ça sort, si tu avais des histoires complètes en tête et que ce n'en sont que des extraits, ou bien ?
explique svp ! ;-)

Nos "écrivains" en herbe ont bien du talent...

"des bouts de textes que j'ai tapés comme ça"... as-tu dit...

L'inspiration du moment ? Ou bien ne sont-ils que des extraits de textes plus longs, d'histoires complètes ?

Si oui, je serais curieuse d'en lire davantage moi aussi !

Mais tu as tous mes encouragements pour l'avenir !

Oui, des petits bouts de textes, pour mettre en appétit...
Tu peux viser des histoires courtes, qui leur donneraient du sens et plus de raisons d'être.
C'est plaisant à lire.

Tu as le sens du suspense, c'est sûr.
On attend la suite ;-)

merci. en faite j'essaye de construire une histoire pour le moment dans ma tete.Je compte garder ces passages pour les incruster dans mon histoire apres

Une écriture prometteuse, même si un air de déjà vu dans ces textes. Il y a une certaine recherche dans le travail et le soin apporté à ces courts récits, toutefois, et ça laisse présager de futurs bons moments de lecture. Au plaisir, donc, en espérant avoir, la prochaine fois, la possibilité d'entrer dans l'histoire.