Epaules-Nues et Torse-Nu (intro)

Suivez-moi, chers lecteurs, sur cette île lointaine, située à gauche de n’importe où, et à droite d’où vous voudrez. Soleil énergique, brise accomodante, plage de sable fin et chaud, décor de série télé, allez-vous zapper ?

Regardez, au bout de cette plage, près de ce bungalow : un couple. Elle, belle serveuse de bar en plein air… Toujours les épaules nues, sveltesse de gymnote électrique, sourire de guet-apens. Lui, maître nageur, torse nu, l’air macho, couguar égaré sur la plage. On leur donnerait le docteur Jekyll sans confession… Mais ne vous y fiez pas, un vent malicieux se lève. On peut prévoir que l’asticotage rituel des deux amoureux ne va guère tarder.

Torse-Nu pose ses mains sur les épaules dénudées de sa compagne, et lui murmure :

« La mer et le ciel sont immenses, ma naïade tropicale… »

Elle acquiesce, sachant qu’il n’en restera pas à cet apophtegme.

« Je me vois comme un étranger perdu dans le cosmos… »

Elle dresse l’oreille. Où veut-il en venir ?

« Finalement, nous sommes un couple très camusien… »

(V’là aut’ chose…)

« Je suis l’étranger, tu es la peste. »

Moteur, action ! Le signal est donné.

« Tu peux répéter ça, Machin ? », susurre Epaules-Nues.

Elle fait un grand sourire espiègle. Son beau sauvage jubile. Epaules-Nues s’avance lentement, en remuant les poings.

« Tu cherches la tornade, mon fantôme égrillard ? »

Elle est prête pour une belle bagarre. Une bagarre amicale et amoureuse avec son Tarzan. Idéal pour s’ouvrir l’appétit avant le dîner.

Lui, pendant deux secondes, fait mine de reculer, puis remue les poings à son tour. Elle est attaquante, il est défenseur, il est demandeur, elle est défenderesse. Ce n’est plus Je t’aime, moi non plus, c’est Je t’aime, viens te battre.

Torse-Nu Tu me cherches, ma tendre Panthère Rose ?

Epaules-Nues A nous deux, mon Belphégor des oubliettes.

Ils plongent l’un sur l’autre. Lutte effrénée dans un nuage de poussière. Les étoiles volent en feu d’artifice. Les poings et les pieds des deux belligérants sortent en rentrent dans la nuée. Epaules-Nues crie Aïe !, puis fronce les sourcils, dans une attitude combative. Torse-Nu crie Au secours !, puis replonge dans la bataille.

Le nuage de poussière s’agite de plus belle sur le sable de la plage. La valse de poings et de pieds est de plus en plus débridée… Enfin, les deux tourtereaux regagnent leur bungalow en riant, se tenant par la taille.

Epaules-Nues Génial, c’était pas fainéant, ce match, mon Martin Mystère !

Torse-Nu Affirmatif, ma Wonder Woman ! Et je me sens d’attaque pour une étreinte bien crapule.

Petite bande-annonce pour vous présenter mes deux loustics. Laissons-les à présent, c’est indiscret de regarder par le trou de la serrure. Et à bientôt pour d’autres frasques d’Epaules-Nues et Torse-Nu, du moins si ça vous agrée (de canard).

seul bémol : la poussière dans un "combat" sur une plage de sable, ça l'fait pas

sinon c'est rigolo tout plein, décalé, fin, original

ton Apophtegme me semble très mens sana in corpore sano ;-)

Voilà un texte qui mérite le détour. Sur un thème rebattu, de l'humour sans vrai sarcasme, on sent que l'auteur s'est amusé avec ces deux amoureux façon tv réalité. Et moi j'ai fait provision de soleil pour aujourd'hui !

J'aime ton texte, ça change des autres textes habituels

mens sana in corpore sano ;-)

=) Vive la latin =p

(brrr pas le latin au secours XD)

J'ai beaucoup aimé ton texte et la manièe dont il était redigé, avec les references que tu utilises ainsi que la manière dont tu as d'apostropher le lecteur ; franchement : Bravo (et en plus tu m'apprends du vocabulaire ^^)

Ce n’est plus Je t’aime, moi non plus, c’est Je t’aime, viens te battre.

Mon passage favoris du texte ^^

Merci à vous tous.

mentor a écrit:seul bémol : la poussière dans un "combat" sur une plage de sable, ça l'fait pas

Exact ! Mais le nuage de poussière, c'était aussi pour l'aspect BD. ^_^

Elle: sveltesse de gymnote électrique, sourire de guet-apens. Lui: couguar égaré sur la plage
Jolis portraits qui accrochent le lecteur. La suite...très BD effectivement ;-)

Merci, Arielle.

Suivez-moi, chers lecteurs, sur cette île lointaine, située à gauche de n’importe où, et à droite d’où vous voudrez. Soleil énergique, brise accomodante, plage de sable fin et chaud, décor de série télé, allez-vous zapper ?

J'aime beaucoup ce début même si la suite est...déroutante !
Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris ce que tu voulais faire passer mais ce texte me plaît. j'ai quand même l'impression qu'il manque un petit quelque chose...mais quoi ???

mentor a écrit:ton Apophtegme me semble très mens sana in corpore sano ;-)

Mentor, aie pitié de ceux qui font de graves allergies au latin X) ! =)))

Salut, Yaäne. Ce n'est qu'une intro, et il est possible que tu trouves le "petit quelque chose" qui manque dans les prochains épisodes.

Quant à ce que j'ai voulu faire passer, tu me poses une question redoutable. Etant un écrivain modeste (c'est mon seul orgueil), je serais tenté de te répondre "pas grand-chose", un petit délire espiègle, un peu parodique, le genre Un gars, une fille sur fond d'Alerte à Malpartout (enfin, en espérant que c'est tout de même un petit peu mieux écrit que ça... ^_^).

En bref, les petits flashes au quotidien de deux amoureux déjantés, bagarreurs, un peu abracadabrantesques sur les bords... La belle serveuse de bar aux épaules nues et le maître nageur torse nu, couple en apparence assez cliché, mais que j'essaie de rendre attachant, humoristique et pas trop "Ken et Barbie". Voilà, j'espère avoir éclairé ta lanterne, tout en sachant pertinemment que ce sont les zôteurs qui parlent le moins bien de leurs oeuvres. Grand merci de ta lecture et de ton commentaire. :-)

J’aime le ton dynamique. Même si le dialogue m’a semblé un peu trop littéraire à la première lecture, on se rend compte ensuite que c’est un jeu entre eux, et du coup on se prend au jeu. Leur façon de se parler tranche avec l'image qui est donnée d'eux au départ (le couple qu'on voit dans les publicités pour des séjours sous les tropiques). Il n’y a que le « machin » (« Tu peux répéter ça, Machin ? ») qui me chiffonne (un peu décevant pour des reparties de si haut vol !)
En tous cas c’est réussi comme couple cliché mais attachant, déjanté et humoristique !

Comme tu le dis toi-même, Woody, il y a un côté bédé- bédé speedée- dans l'écriture, et ça marche bien. Vraiment.
Ma seule question: sur l'écrit long, comme le fais-tu passer ?

difficile de corriqer de telles images sans détruire le décor.
Je prends le tout parce que ça m'agrée.

Halicante, Pierre-Henri, Bertrand, merci de vos sympathiques commentaires.

Halicante a écrit:Leur façon de se parler tranche avec l'image qui est donnée d'eux au départ (le couple qu'on voit dans les publicités pour des séjours sous les tropiques).

Yes, super bien vu !!!

Halicante a écrit:Il n’y a que le « machin » (« Tu peux répéter ça, Machin ? ») qui me chiffonne (un peu décevant pour des reparties de si haut vol !)

Je vois ce que tu veux dire, mais perso, je l'aime bien, ce "Machin". J'aime bien glisser un peu de naturel, aussi : s'ils s'envoyaient des métaphores ciselées à chaque phrase, il me semble que ça paraîtrait forcé. Et puis, je trouve ça mignon, "Machin", chez un couple d'amoureux qui se bagarre pour rire. Bien sûr, ça n'engage que moi... :-)

Pierre-Henri > Sur l'écrit long, wait and see, j'avoue que je n'ai pas encore tout à fait résolu cette question.

Bertrand > Tu peux prendre le tout, je t'en prie. Je te fais un paquet ? ^_^

Woody a écrit:Je vois ce que tu veux dire, mais perso, je l'aime bien, ce "Machin". J'aime bien glisser un peu de naturel, aussi : s'ils s'envoyaient des métaphores ciselées à chaque phrase, il me semble que ça paraîtrait forcé. Et puis, je trouve ça mignon, "Machin", chez un couple d'amoureux qui se bagarre pour rire. Bien sûr, ça n'engage que moi... :-)

C'est sûr, s'envoyer des métaphores à longueur de journée, ça use ! :-))

Halicante a écrit:
C'est sûr, s'envoyer des métaphores à longueur de journée, ça use ! :-))

- C'est chouette, comme métaphore, non ?

- C'est pas une métaphore, c'est une périphrase.

- Oh, fais pas chier !

- ça, c'est une métaphore !

(Michel Audiard, Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages. J'adore...) :-)

Moi, j'attend avec impatience la suite de cette "intro". Le style décalé, est très particulier, assez inimitable, et s'il tient la route sur de nombreux chapitres, sur toute une histoire, les personnages vont prendre vie. Le défi est donc de créer un fond, une narration, un univers complet, avec d'autres personnages, et dans ce cas, cette fiction sera réussie.
Donc, à quand le chapitre premier ?

Merci de cette incitation, Pierre, je vais donc m'y atteler incessamment sous peu. Epaules-Nues et Torse-Nu, la barmaid et le maître nageur, bossent évidemment dans une station balnéaire vacancière, ce qui permet de mettre en place un univers très peuplé.

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Le texte est bien lancé, on ne zappe pas, c'est sûr, et le projet est à encourager vivement, on peut énormément se poiler. Mais tu devras être vigilant car sa réussite ne sera pas facile.

Déjà, je pense que tu devrais y penser dès l'intro que tu nous proposes, qui pour moi, comporte deux parties. La première se termine sur :
« Tu cherches la tornade, mon fantôme égrillard ? »

Jusque-là, il y a un savant mélange d'humour, de drôlerie philosophique qui est en équilibre. C'est savoureux. Ensuite, il y a un peu moins de sel, la bagarre a moins de panache (voir remarques ci-dessous) et occupe trop de place. En effet, tu aurais pu, peut-être, selon le même jeu de la première partie, intégrer à elle un décalage entre l'action elle-même et soit les pensées des héros, soit des allusions à un aspect de leur relation, etc. Qu'en penses-tu ?

Les remarques :


Une bagarre amicale et amoureuse avec son Tarzan.

Trop résumé de texte, trop explicatif, je trouve.

Elle est attaquante, il est défenseur, il est demandeur, elle est défenderesse. Ce n’est plus Je t’aime, moi non plus, c’est Je t’aime, viens te battre.

idem. On perd le sel de l'histoire, le vocabulaire de style législatif nous ôte la légèreté du ton et la suite est encore trop explicative et un peu niaise.

des deux belligérants

encore du droit, tu es juriste ? Ces mots techniques alourdissent ici l'action.

Le nuage de poussière s’agite de plus belle sur le sable de la plage.

plage est inutile, je pense

Salut, Apoutsiak, tes conseils sont très judicieux.

Elle est attaquante, il est défenseur, il est demandeur, elle est défenderesse.

Je suis d'accord avec toi, cette phrase est l'une des plus lourdingues du texte, j'aurais pu m'en passer. Pour le mot "belligérant", je n'avais pas pensé à l'aspect juridique (je ne suis pas du tout, mais alors, pas du tout juriste), c'était pour ne pas écrire "combattants", qui aurait créé une répétition avec "combatif", un peu plus loin; mais j'aurais pu écrire "les deux tendres adversaires", par exemple, c'eût été mieux, je pense, et en tout cas nettement moins technique.

Pour la deuxième partie, ce que tu dis est vrai, on peut penser, à juste titre, qu'elle est moins "second degré" que la première. Epaules-Nues et Torse-Nu ont un caractère sauvage et j'aime les faire se battre. Emporté par l'envie de décrire la bagarre, j'ai peut-être bien négligé, en effet, d'épicer le texte comme je l'avais fait avant.

apoutsiak a écrit:En effet, tu aurais pu, peut-être, selon le même jeu de la première partie, intégrer à elle un décalage entre l'action elle-même et soit les pensées des héros, soit des allusions à un aspect de leur relation, etc. Qu'en penses-tu ?

Excellente suggestion, c'est un défaut de cette intro, la relation amoureuse entre E-N et T-N n'est pas assez mise en valeur. C'est peut-être de cela que parlait Yaäne quand elle disait que ça lui semblait manquer d'un petit quelque chose.

apoutsiak a écrit:Le texte est bien lancé, on ne zappe pas, c'est sûr, et le projet est à encourager vivement, on peut énormément se poiler. Mais tu devras être vigilant car sa réussite ne sera pas facile.

Ah, ça, j'en suis bien conscient, mais l'un des plaisirs de l'écriture réside justement dans les défis qu'on se lance à soi-même. ;-)

Merci encore de cette analyse en profondeur et de tes encouragements. :-)

J'ai réécrit le texte à partir du passage pointé par Apou, et en tenant compte de ses avis. Je préfère cette nouvelle version. Et vous ? ;-)


« Tu cherches la tornade, mon fantôme égrillard ?

- A nous deux, ma tendre Panthère Rose ! »

Sous un soleil combatif, une rayonnante bagarre se prépare. Ce n’est plus Je t’aime, moi non plus… C’est Je t’aime, viens te battre.

Nuage de poussière qui s’agite sur la plage. Etoiles qui jaillissent en feu d’artifice bariolé. Poings et pieds qui valsent comme dans Sissi impératrice.

Epaules-Nues pense : « J’aime quand mon Torse-Nu se bat avec moi comme avec ses potes. »

Torse-Nu songe : « J’aime quand mon Epaules-Nues se défend comme un tigre du Bengale. »

Après dix minutes, le nuage de bagarre se dissipe. Epuisés, les deux amoureux se laissent tomber sur le sable et contemplent le large. Ils se tiennent par la taille, tandis que le bruit de la mer les berce.

Epaules-Nues J’ai gagné aux points, mon Wisigoth.

Torse-Nu Tu rigoles ! Egalité, et encore, parce que je suis galant, ma Wonder Woman.

Epaules-Nues J’ai horreur de la galanterie forcée et de la mauvaise foi effrénée, mon Martin Mystère.

Clins d’œil amusés, sourires tendrement ironiques…

Torse-Nu Et si on faisait la revanche ?

Epaules-Nues Tu ne me fais pas peur.

Torse-Nu Une revanche plumardière, je veux dire.

Epaules-Nues Excellente idée. On a un lit qui ne refuse jamais le rôle d’arbitre.

Torse-Nu Et deux oreillers qui seront parfaits comme témoins du duel.

Epaules-Nues Je vous attends à minuit sur le pré de nos ébats, honorable offenseur.

Torse-Nu Comptez-y, gente adversaire. Mais pour les armes, vous n’aurez pas beaucoup le choix.

Petite bande-annonce pour vous présenter mes deux loustics. Laissons-les à présent… Eloignons-nous discrètement de leur château-bungalow… C’est indiscret de regarder par le trou de la serrure. Et puis, de toutes façons, j’ai mon téléscope.

Woody a écrit:Merci de cette incitation, Pierre, je vais donc m'y atteler incessamment sous peu. Epaules-Nues et Torse-Nu, la barmaid et le maître nageur, bossent évidemment dans une station balnéaire vacancière, ce qui permet de mettre en place un univers très peuplé.

Bon courage. Je te suggère un fil rouge dans cet univers: la cruauté. Je n'en dirai pas plus...

Pierre de La Coste a écrit:
Bon courage. Je te suggère un fil rouge dans cet univers: la cruauté. Je n'en dirai pas plus...

Merci, mais je suis pas du tout d'accord, c'est vraiment pas dans cette direction que je compte aller.

Woody a écrit:
Merci, mais je suis pas du tout d'accord, c'est vraiment pas dans cette direction que je compte aller.

Bon, j'attend le résultat...je critiquerai après.

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C'est mieux, je pense. Quelque chose d'autre me gêne. La répétition de nue dans les deux prénoms, constante puisque tu répètes souvent leurs blazes. Il y aurait une plus jolie danse si on entendait quelque chose comme Torse-Pileux (qui fait bien Tarzan, en plus) et Epaules-Nues. Là tu peux y aller, Torse-Pileux et Epaules-Nues, Torse-Pileux et Epaules-Nues, Torse-Pileux et Epaules-Nues, on balance plus naturellement.

Variantes : Torse-Bombé et Epaules-Nues,
Torse-Nu et Epaules-Découplées
Je crois que mon préféré est le premier.

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Et pour la cruauté, je reste persuadé qu'elle est un mauvais choix, qui nous éloignerait de l'humour-tendresse qui semble ton point fort.

Et ben tes deux loustics, ils me plaisent bien! Le mode bande-annonce pour le paragraphe d'intro c'est assez original, va savoir pourquoi j'ai une image de Pamela Anderson à Malibu qui me vient à la tête?
Absolument d'accord avec Apoutsiak, la répétition de "nu" ça va cinq minutes ^^ justement autant j'aime beaucoup l'ensemble, et le deuxième texte se marrie très bien au premier, mais le

Woody a écrit:Epaules-Nues pense : « J’aime quand mon Torse-Nu se bat avec moi comme avec ses potes. »
Torse-Nu songe : « J’aime quand mon Epaules-Nues se défend comme un tigre du Bengale. »

je trouve qu'il passe pas super bien. Alors que Torse-Bombé et Epaules-Nues, ça c'est classe comme proposition!
Perso je préfère Torse-Pileux que je trouve plus ludique, mais forcément ça le met un peu moins en valeur le gaillard! Après c'est à toi de voir ^^ Torse-Pileux tord le plumard, ça sonne bien? Certes ça ne veut rien dire, mais c'est marrant!
Quoiqu'il en soit, une voix supplémentaire à l'encontre de la cruauté, hors de question de salir le sable, Bagheera peut devenir chaton =) Quoique, vue le caractère apparemment bien trempé de la belle, ça risque plus de rugir que de ronronner. Enfin, qui sait? Pour bientôt, peut-être?

Le côté parodique et ton décalé prêtent à sourire et donnent un côté plaisant à ce texte.
N'empêche, ça a parfois des allures de coup d'essai et je me demande vraiment où tu nous mènes...

Hé hé hé, tout cela me fait tout de même penser à "L'Ile de la Tentation" pour le côté pub "Ken veut Barbie" et aussi pour cette ambiance musique d'ascenseur qui ne manque pas de prendre place après quelques lignes. Avec réussite!
J'ai donc souri, apprécié quelques répliques, mais je me demande si tout cela peut survivre sur du long terme sans courir le risque de tomber dans quelque chose de trop répétitif ou trop caricatural. La limite se ressent déjà dans cette intro, où le ton est parfois forcé, où les répétitions pointent le bout de leur nez. Vigilance donc sur une éventuelle suite.
Mais j'ai pris du plaisir à lire cette tranche d'humour!