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Solitudes - À l’heure ou j’écris ces lignes (...)

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apoutsiak
Vaguerrance
presqu'île
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Message  presqu'île Lun 16 Juin 2008 - 17:10

Bonjour à tous,

le truc ci-dessous dont je ne sais trop quoi penser (tantôt il me plaît, tantôt je le trouve plat, froid et ennuyeux) fait partie d'un projet de recueil de textes en prose appelé "Solitudes". J'aimerais bien avoir votre avis sur la chose...


À l’heure ou j’écris ces lignes, je regarde toujours la porte entrouverte.



Depuis deux jours, il était assis. Là. Au milieu de la pièce vide. Depuis deux jours, son sang cognait sa tête alourdie de coups sourds et répétés. Persistants. Lancinants. Insupportables. Ses genoux, ramenés vers lui, il les entourait de ses bras maigres et les serrait avec peine, si bien que de temps à autre, ses mains fatiguées heurtaient mollement le sol carrelé de blanc. Puis, comme brusquement réveillées, elles se crispaient à nouveau – à l’image des derniers soubresauts du poulet qu’on égorge, ou des instants de lucidité qui harcèlent de moins en moins la conscience qu’on endort. Ses mains tentaient de résister faiblement à la relâche. Par habitude plus que par goût de la lutte, par instinct de survie plutôt que par foi.

Deux jours. D’abord, il avait pleuré. Longtemps. Il n’aurait pu dire combien exactement, anesthésié, à demi vivant, pris dans une torpeur laiteuse où les valeurs qui d’ordinaire lui permettaient de tenir debout n’avaient plus cours. Puis il s’était demandé pourquoi il pleurait ainsi. Il n’avait pas su répondre. Enfin, il avait connu cette minute amère des larmes taries. Un calme étrange qui vous étreint –la dernière séance du film déjà vu cinq fois dans la journée. Un calme très étrange, le vide pour seul appui –quand cesser de pleurer ressemble à s’y méprendre à cesser de vivre.

Depuis, il n’avait pas fait un geste. Son corps commençait à lui faire mal. Il se secouait de rage contre les besoins physiques qui se chargeaient froidement de lui rappeler qu’il était en vie. En vie. Et l’expression lui apparut comme la plus dérisoire et la plus pitoyable qui soit, en même temps que la plus belle. Ses membres douloureux étaient comme paralysés par la bataille rangée de deux volontés contradictoires –sans qu’il puisse se réclamer véritablement de l’une ou de l’autre.

Le cliquetis métallique d’une petite clé qu’on tourne dans une serrure mal huilée lui offrit une brève distraction. Il attendit un peu, et les pas doux et assourdis ne tardèrent pas à précéder la main légère sur son épaule. Alba.
« Je t’ai cherché. J’étais inquiète. Regarde-moi. S’il te plaît. »
Elle semblait peiner pour garder sa voix dans le juste équilibre, entre le silence et le torrent de paroles. Il leva sur elle des yeux fixes et sans expression. Il sentit le mouvement de recul qu’elle n’avait pu réprimer, derrière le sourire tremblant et forcé, derrière la main fraîche et apaisante sur le front. Elle ressemblait à un petit animal auquel le fusil du chasseur donne un air stupide.

Il s’en voulut de ne rien ressentir. Il avait froid, tout d’un coup. Et mal aux jambes. Il les étendit sur le sol, devant lui, et les considéra un petit moment. Elles étaient inertes. Éraflées aux genoux. Puis il regarda ses mains, posées maintenant sur ses cuisses. Puis, à nouveau, le visage traqué. Il aurait préféré qu’elle n’allumât pas, pourtant, il aurait préféré l’obscurité anonyme.

Face à la tristesse infinie qu’il lisait sur le visage d’Alba, il tenta de parler un peu, mais n’y parvint pas. Il voulait lui expliquer combien c’était difficile de vivre d’une façon que vous n’aviez pas choisie. Combien c’était difficile d’accepter des règles que jamais vous n’aviez comprises. Que c’était impossible pour lui de sentir, de voir, d’entendre –et de continuer ainsi, sur la grand-route. Qu’il ne se supportait plus, qu’il ne supportait plus les gens qui travaillaient, faisaient leurs courses, regardaient la télévision. Alba, elle trouvait ça méprisant, comme réflexion. Dire ça, pour elle, c’était le contraire de l’humanisme. Alors que ce n’était pas une réflexion, à vrai dire, et que ce n’était pas méprisant non plus, croyait-il.

Alors, comme elle ne comprendrait pas, il ne dit rien. Et comme elle s’était assise pesamment près de lui, elle si légère, pendant qu’il réfléchissait, il lui prit la main. Elle eut l’air soulagée. Comme elle avait l’air soulagée, et prête à endiguer le torrent de paroles, il parla.
« Encore un jour, je pense, et ça ira.
- Une heure, puis deux, puis des journées entières, ici… c’est de plus en plus long. Je ne veux plus que tu viennes ici. C’est morbide, ici. Il n’y a rien.
- Justement.
- Justement quoi ?
- Rien. C’est bien, ici, pour … Juste un jour, Alba. Un jour, c’est tout. Ensuite, je reviens.
- Pourquoi ?
- C’est tout ce que j’ai trouvé pour ne pas détruire…
- Détruire quoi ?
- Je n’en sais rien. Toi. Moi. La télé du salon. Le voisin du cinquième. »

Alba ne disait rien parce qu’elle avait très peur. Alors, elle chercha une raison, une vraie, avec des visages et des reproches clairs et précis sur lesquels peut-être elle aurait pu agir un peu, pour avoir peur de quelque chose de tangible. Elle fit une scène. De jalousie. Elle convoqua d’une voix crispée l’ex-femme, la voisine du troisième, l’amie d’enfance, la chef de service, la fille de l’agence, celle du café. Les rivales imaginaires d’Alba dansaient dans la pièce sans mot dire, en talons aiguilles et souliers plats, les cheveux dénoués, puis attachés, aux yeux bleus, verts, noirs, en sourire ou en larmes. Et les voyant pleurer, elle aussi pleura un peu. « Mais non. Tu sais bien. Tu es bête. Et puis quand je reviendrai, nous irons à la mer. » Elle dit qu’elle ne voulait pas de la mer. Elle voulait être heureuse. Elle croyait qu’on pouvait vivre à contre courant dans le courant. Elle se moquait de n’avoir rencontré personne qui eût réussi.

Elle tapa des pieds comme une enfant déçue. Puis, elle ajouta :
« Demain, je m’en vais, tu sais.
- Où ?
- Je ne sais pas. Pour ce que j’ai à vivre, tous les lieux se valent.
- Donc ?
- Donc, je ne veux pas aller quelque part en particulier. Je veux marcher. Rouler. Naviguer. Sur la mer et dans les airs, aussi. Je veux faire des pas, des enjambées, des kilomètres. Et puis encore des pas. Pour voir.
- Voir quoi ?
- Voir tout court. Essayer. Aller à New-York ou traverser la rue, c’est pareil.
- Non.
- Si. D’une certaine manière. »

Elle se leva et mis dans sa poche sa clé, et le double de la clé. Il ne fit pas un mouvement. Il sourit un peu quand le vent frais lui piqua les yeux : elle ouvrait la fenêtre avant de quitter la pièce. Comme toujours. Cette fois, elle ne rajouta pas que c’était toujours mieux de penser en regardant le ciel. Parce que c’était inutile. Il entendit le craquement lent et doux de l’escalier. Par la fenêtre ouverte, il regarda Alba traverser la rue en sautant pour retomber sur les bandes blanches du passage piéton. Puis recommencer dans l’autre sens, en les évitant. Puis recommencer encore en ignorant délibérément le passage tout entier. Il pensa qu’elle n’avait pas compris. Il se dit qu’il n’avait sans doute pas compris non plus. Que peut-être, c’était dommage.

La dernière image qu’il garda d’elle fut celle d’un petit point bleu s’éloignant à cloche pied parmi les ombres grises des trottoirs ahuris.
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Message  presqu'île Lun 16 Juin 2008 - 17:11

Horreur, enfer et damnation: à l'heure où !!! avec accent !!!
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Message  presqu'île Lun 16 Juin 2008 - 17:17

Décidément: avant dernier paragraphe: elle se leva et mit ... avec un t...
Désolée !
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Message  Vaguerrance Lun 16 Juin 2008 - 17:21

C'est un bon début, je trouve, avec une bonne part de mystère, ça m'a plu mais il en faut plus maintenant !
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Message  presqu'île Lun 16 Juin 2008 - 20:40

C'est un bon début, je trouve, avec une bonne part de mystère, ça m'a plu mais il en faut plus maintenant !

Oups... je n'avais pas vraiment prévu d'écrire une suite, en fait...si j'écris la suite, les personnages vont faire tout autre chose, ou se retrouver... je ne crois pas pouvoir "tenir la distance" !
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Message  Vaguerrance Lun 16 Juin 2008 - 20:59

Bah si, il faut une suite ! Parce que moi j'ai pas tout saisi, là.. je pensais que ça se préciserai avec le reste..une deuxième lecture s'impose, alors..
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Message  Vaguerrance Lun 16 Juin 2008 - 21:11

Donc ce serait l'histoire d'un homme, qui ne comprend pas ce qui l'entoure, qui ne comprend pas (ou plus) la vie ? Une dépression ? Une prise de conscience ?..
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Message  Invité Mar 17 Juin 2008 - 10:14

Pas désagréable du tout ce ton mystérieux, j'aurais aimé voir le personnage de Alba étoffé, parce que c'est aussi sur elle que se concentre en partie le mystère. Et puis peut-être retravailler le dernier paragraphe pas très clair, les 3 dernières phrases en particulier :
Il pensa qu’elle n’avait pas compris. Il se dit qu’il n’avait sans doute pas compris non plus. Que peut-être, c’était dommage.

Sinon quelques remarques :

-et les pas doux et assourdis ne tardèrent pas à précéder la main légère sur son épaule. => j'aurais mis "des pas doux
-Comme elle avait l’air soulagée, et prête à endiguer le torrent de paroles, il parla. => il me semble que "endiguer" est ici utilisé à contresens
-Il voulait lui expliquer combien c’était difficile de vivre d’une façon que vous n’aviez pas choisie. Combien c’était difficile d’accepter des règles que jamais vous n’aviez comprises : Pourquoi ne pas utiliser le sujet impersonnel "on" ? =>"....vivre d'une façon qu'on n'avait pas choisie.... accepter des règles qu'on ne comprenait pas"
Et aussi des choses très bonnes comme :
Elle fit une scène. De jalousie. Elle convoqua d’une voix crispée l’ex-femme, la voisine du troisième, l’amie d’enfance, la chef de service, la fille de l’agence, celle du café. Les rivales imaginaires d’Alba dansaient dans la pièce sans mot dire, en talons aiguilles et souliers plats, les cheveux dénoués, puis attachés, aux yeux bleus, verts, noirs, en sourire ou en larmes.Et les voyant pleurer, elle aussi pleura un peu.

et
Aller à New-York ou traverser la rue, c’est pareil

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Message  apoutsiak Mar 17 Juin 2008 - 13:27

.

Tout à fait d'accord avec Vaguerrance, presqu'île : c'est un très bon début, on a envie de les suivre ces deux-là. Maintenant, si elle part à New-York, c'est un peu râpé. Si elle traverse la rue, il n'y a rien à dire, ce n'est pas pareil, même si la phrase est jolie.
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Message  presqu'île Mar 17 Juin 2008 - 16:18

j'aurais aimé voir le personnage de Alba étoffé, parce que c'est aussi sur elle que se concentre en partie le mystère.
Tu as raison. Si j'arrive à prolonger un peu le texte, j'essaierai. En fait, j'ai été embêtée par une question de focalisation: je suis à la troisième personne pour les deux personnages, mais au départ (comme dans presque tous les textes que j'écris), c'est "il" qui a le point de vue interne. Du coup, on le connaît un peu mieux. Et encore, je me suis obligée à ne pas vouloir expliquer à tout prix ce qu'il y avait dans sa tête !

Et puis peut-être retravailler le dernier paragraphe pas très clair, les 3 dernières phrases en particulier :
Oui, encore. La fin est bâclée ; toujours par peur de trop expliquer, je tombe dans le travers inverse, je crois.

les pas doux et assourdis ne tardèrent pas à précéder la main légère sur son épaule.

J'ai hésité entre des et les. il ne peut s'agir que des pas d'Alba, d'où l'article. Faudrait que je reformule.

Comme elle avait l’air soulagée, et prête à endiguer le torrent de paroles, il parla. => il me semble que "endiguer" est ici utilisé à contresens
C'est ma phrase qui est mal ficelée: je voudrais dire qu'elle semble pouvoir contenir le torrent de paroles qui menace de déborder, donc qu'une conversation "à peu près calme" devient possible...???

-Il voulait lui expliquer combien c’était difficile de vivre d’une façon que vous n’aviez pas choisie. Combien c’était difficile d’accepter des règles que jamais vous n’aviez comprises : Pourquoi ne pas utiliser le sujet impersonnel "on" ? =>"....vivre d'une façon qu'on n'avait pas choisie.... accepter des règles qu'on ne comprenait pas"
Voui, faudrait que je reprenne ça aussi. J'aime bien le "vous", cependant. J'essaierai le on, et aussi de modifier le type de discours (en indirect, c'est un peu lourd).

Merci beaucoup de ta lecture, en tout cas, ça m'a donné envie de m'y remettre !
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Message  presqu'île Mar 17 Juin 2008 - 16:21

apoutsiak a écrit:Tout à fait d'accord avec Vaguerrance, presqu'île : c'est un très bon début, on a envie de les suivre ces deux-là. Maintenant, si elle part à New-York, c'est un peu râpé. Si elle traverse la rue, il n'y a rien à dire, ce n'est pas pareil, même si la phrase est jolie.
Bon... je ne la ferai pas partir à New-York, parce que je ne saurai pas bien en parler. Elle va traverser la rue, donc...
Je vais essayer de développer et de continuer la chose. Mais dès que ça dépasse deux pages, je suis prise de terreur ;-) Au s'cours !!!
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Message  presqu'île Mar 17 Juin 2008 - 16:23

Vaguerrance a écrit:Donc ce serait l'histoire d'un homme, qui ne comprend pas ce qui l'entoure, qui ne comprend pas (ou plus) la vie ? Une dépression ? Une prise de conscience ?..
Un peu de tout ça, oui... je vais quand même suivre ton conseil -pour la suite. J'ai simplement peur de tomber dans la "banalité". C'est très difficile d'écrire l'amour !
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Message  Herzy Leid Mar 17 Juin 2008 - 18:51

Au risque de donner un avis un peu plus tranchant que les autres, je viens ajouter des bémols...

J'ai lu le texte, et après lecture, je dois dire que certains aspects m'échappent.

D'une part, les raisons, les causes, la relation exacte entre les deux personnages. Tout ce flou possède du charme mais trop mystère fini par perdre un lecteur.

D'autre part, le style. Je pense que la façon dont tu découpes ton texte est soit trop, soit pas assez poussé. Je m'explique. Tu morcelles certaines idées sur deux phrases, ce qui accroit l'impact de ton texte, mais il serait encore plus prenant si tu allais encore plus loin.

Pour donner un exemple concret, on retrouve de telles configurations dans des ouvrages comme La Route de Cormac MacKarty, ou Voyage au bout de la Nuit, de Céline.
Dans les deux cas, la découpe du récit a une grande importance et ces choix littéraires intensifient fortement les propos tenus.

Donc je ne suggère que, pourquoi pas, une accentuation de ce procédé ou une découpe plus classique.
Dans les cas, le texte est appréciable mais, à mon avis, bien en deçà de ce qu'il pourrait être avec un peu plus d'implication.
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Message  Anne Veillac Mar 17 Juin 2008 - 19:17

J’ai vraiment aimé ce mystère qui se laisse, non pas percer, mais apprivoiser petit à petit. Tu installes une ambiance qui fait que j’ai cru à ton personnage. J’étais installée dans l’histoire.
Et puis j’ai entendu ma fille et son père se dire des mots « pas-doux-du-tout » et j’ai perdu ma concentration. La fin m’a moins convaincue du coup. A relire donc…
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Message  Vaguerrance Mar 17 Juin 2008 - 21:28

J'ai hésité entre des et les. il ne peut s'agir que des pas d'Alba, d'où l'article. Faudrait que je reformule.

La phrase en question ne dérangeait pas, les "des" conviennent mieux, à mon avis.

J'aime bien le "vous", cependant.

Je préfère le "vous" au "on" car quelque part, le lecteur est comme..désigné,montré du doigt, bien que le "on" l'implique aussi.

Sinon pour ce qui est de la caractérisation d'Alba, tout dépend du contenu de ta suite, si tu comptes en rajouter sur elle ou pas. Tout comme le mystère bien présent dans ce début, tant que tu expliques après il n'y a pas de problèmes, au contraire, ça accroche (enfin pas pour tout le md, mais moi ça a marché).

[ Au fait je me permets de commenter tes commeaires sur les commentaires de ton texte(!) parce qu'il m'a vraiment plu et qu'il mérite d'être deffendu (bien qu'il n'y est pas d'attaque ou quoi que ce soit ici ! ) ]

La suite, et vite !
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Message  presqu'île Mar 17 Juin 2008 - 22:09

Merci beaucoup de ces nouvelles lectures.
Vaguerrance et Anne, vous m'avez convaincue de continuer la "chôse". Je vais avoir un peu de temps pour "m'y coller" jeudi, je tiendrai compte de vos suggestions !
Herzy Leid, surtout, continue les bémols ! Je vais réfléchir à cette histoire de syntaxe. Pour le mystère, ben... je ne trouvais pas mon texte "mystérieux", à vrai dire, mais s'il l'est, tant mieux... Et puis tu dis:
le texte est appréciable mais, à mon avis, bien en deçà de ce qu'il pourrait être avec un peu plus d'implication.
cela m'a fait sourire: c'est ce qu'on me répète depuis l'école primaire...je crois que le cas est désespéré... ;-)

encore merci !
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Message  apoutsiak Mer 18 Juin 2008 - 6:50

presqu'île a écrit:Mais dès que ça dépasse deux pages, je suis prise de terreur ;-) Au s'cours !!!

C'est le problème de beaucoup de gens, presqu'île, mais sans cet effort on ne peut pas vraiment faire travail d'écrivain. Mais peut-être que ce n'est pas ce qui t'intéresse et, après tout, on peut s'amuser toute sa vie à se faire plaisir sur deux pages, sur une demie, et même sur quelques lignes. Bonne continuation !
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Message  Arielle Mer 18 Juin 2008 - 9:37

Ce serait trop dommage d'abandonner ainsi ce mystère si bien amené!
Délicat aussi, après un tel début, de ne pas décevoir tes lecteurs en retombant dans la banalité, mais c'est à tenter, c'est sûr.
Ils me paraissent très jeunes ces personnages surtout Alba et son allure de fée légère. Des enfants perdus dans un monde d'adultes trop fade pour eux?
J'attends la suite...

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Message  Vaguerrance Mer 18 Juin 2008 - 16:13

Ne va pas lui mettre la pression Arielle !
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Message  Sahkti Lun 23 Juin 2008 - 18:09

J'aime bien ce texte, pour son côté dramatique. Pas de la solitude à mes yeux, mais une forme d'isolement dépressif; ce n'est pas pareil. Du coup, j'envisage davantage cette personne comme quelqu'un de malade (psychologiquement ou autre) plutôt que comme quelqu'un qui serait ou se sentirait seul. Cela change dès lors beaucoup la perception du texte bien sûr, mais ne gâche en rien le plaisir que j'ai eu à te lire.
L'aspect mystérieux de l'ensemble sied bien au texte et permet de supputer beaucoup de choses, c'est un plus.
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