Femmes Confettis

J'arrive après tout le monde... et j'avoue, je n'ai pas lu non plus tous les commentaires.
Je me raccorde à l'avis général, je n'ai pas grand chose à dire à part que j'ai beauoup aimé. Mais bon je le dis quand même ^^

juste une chose :

La scène de l'ascenseur, ce matin…

Je n'aime pas tellement cette phrase avec ses points de suspension. Mais je ne saurais pas dire pourquoi.

Parce qu'en évoquant quelque chose qu'on vient de vivre, on ne parle généralement pas de scène, peut-être ?
Mais, pour moi, ça participe à l'ironie que je veux y mettre : cette liberté sexuelle annoncée par le titre, qui se réduit à une "scène" d'ascenseur où il ne se passe rien !
Mais pour autant, cette femme n'est en rien réductible à ce moment ; ce n'est qu'un moment de sa vie et elle peut , en d'autres temps, avoir des comportements torrides !!!!
Personne n'est jamais d'une seule pièce, même s'il s'efforce de vivre en conformité avec une image...

coline Dé a écrit:Je suis très contente que tu te mêles, Pierre-Henri c'est pour qu'on se mêle de me dire des choses que je poste mes textes ici !
Aurais-tu une suggestion pour mettre davantage en valeur la dernièrre phrase - ce que je souhaite aussi, car elle contient toute l'ironie ( quand on la rapproche avec le titre) que j'ai voulu mettre dans ce texte.

Bon, on est déjà d'accord sur le principe, c'est fin valab'.
J'ai relu- et, non, je n'ai pas trouvé de "solution".
Tu parles d'ironie... J'aurais envie, c'est du moins ma lecture, (mais de quel droit le lecteur lirait-il autrement que l'auteur...) de faire pencher le texte davantage vers la tristesse, le vide, le fulgurant chagrin de la dérision plutôt que vers l'ironie, marque (toujours trop) facile de supériorité, à mon goût.
Désolé d'avoir été inutile.

Du droit du lecteur, Pierre-Henri, imprescriptible !!!
Et merci de ta lecture .

Je suis trop impulsive (et ça ne va pas en s'arrangeant) j'ai oublié : je suis d'accord avec toi, il ne s'agit pas d'ironie, effectivement condescendante, mais de ce fulgurant chagrin de la dérision, comme tu le dis si justement...

amours et vieille guimauve : bonne observation. Ce temps de réflexion pioche regrets sur la carte du tendre et désir sur celle des non-dits.
Le personnage tente une approche, hésite, recule et se laisse bousculer par sa propre progéniture. Est-il toujours d'actualité de vouloir rattraper ces erreurs passées ? J'imagine que la construction de l'être s'établit aussi grâce aux ratages et aux réussites antérieures.
Bonne conclusion à ce petit morceau rondement mené.

bertrand-môgendre a écrit:
Le personnage tente une approche, hésite, recule et se laisse bousculer par sa propre progéniture. Est-il toujours d'actualité de vouloir rattraper ces erreurs passées ? J'imagine que la construction de l'être s'établit aussi grâce aux ratages et aux réussites antérieures.

Bel optimisme... Mais votre "j'imagine" laisse entendre que, vous aussi, vous n'y croyez qu'à moitié...