La belle et la bête

Il a beau arborer
Sa collerette en fleur de Pâques
Et ses chaussures vernies de ciel

Il mène par la main
Sa laideur abyssale
Comme un oiseau gigantesque

Elle accourt, rivière des vallées
Forte et apaisante
Sur les pierres évaporées

Quand sa peau touche la sienne
Quand ses mots cognent son front
Mutilé par l'hideux

Quand ses doigts se perdent en mèches ailées
Quand ses yeux de paix clignent avec lui
Elle se fait aimante

Au matin des beaux jours
Ils observent le rictus
De la ville fatiguée

De la ville embellie
Par le suçon de la nuit
En sanguine araignée

Et quand il se penche pour l'embrasser
Il s'absente, bête
Des yeux de la belle
Où son corps se reflète

Le thème de la belle et de la bête (un peu trop explicite d'ailleurs, à mon goût)...
J'en ai trouvé la lecture agréable, mais elle m'a laissée assez froide ; pour moi le texte manque de relief. (Mon avis et rien d'autre.)

J'aime
Sa collerette en fleur de Pâques
Et ses chaussures vernies de ciel
et
la ville embellie ...en suçon d'araignée, surtout ; le reste aussi, bellement formulé mais qui me touche un tout petit peu moins.

J'aime.
Et surtout" quand ses yeux de paix clignent..."
Et " il mène par la main sa laideur abyssale, comme un oiseau gigantesque"
Et" sa collerett e enfleurs de Pâques "
Et, la dernière strophe, magnifique...
Et............. enfin, j'aime, quoi !

Il a beau arborer
Sa collerette en fleur de Pâques
Et ses chaussures vernies de ciel
Il mène par la main
Sa laideur abyssale
Comme un oiseau gigantesque

Ceci me plaît et se suffit à lui-même, le reste me paraît moins bon, voire superflu, mais c'est mon impression personnelle.
Il me semble que tu alourdis la suite par des phrases un peu trop chargées qui desservent le début du poème.

Je n'ai rien noté qui me plaise. C'est une éxo probablement.
J'ai lu de bien belles choses de toi à mon souvenir.
Ceci n'est que métaphore à plat. Pas vraiment mon truc.
Non-validé donc , pour ma part.