Salle blanche... test
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Salle blanche... test
voici le début d'une nouvelle que j'avais écrit il y a quelques années et que je tente de réécrire pour l'améliorer... voici l'introduction.
Au plaisir de lire vos réactions.
Au plaisir de vous présenter la suite quand je l'aurais reprise...
SALLE BLANCHE
Salle blanche, néon blafard qui grésille faiblement et éclaire difficilement la vaste pièce sans fenêtre. Au centre, entouré de nombreux ordinateurs et autres machines à écran, un lit sur roulette, outils typique des hôpitaux. Sous un drap blanc, la vague forme d’un corps étendu se dessine.
* * *
Une femme s’affaire, élancée et adroite, elle semble flotter dans cette ambiance livide. Elle bouge les ordinateurs autour du corps, appuie sur de nombreux boutons, ouvre les tiroirs, fait claquer les portes de placards, lit les résultats d’analyses permanentes réalisées sur le corps et parle seule… Effervescence. Elle s’approche du corps, soulève le drap qui recouvre même son visage et pose sa main sur le front inerte du jeune homme allongé, un homme d’une vingtaine d’année, grand et bronzé. Un bruit la sort de sa contemplation, elle lit les derniers résultats affichés sur l’écran : une suite de chiffres et de diagnostics concernant le patient « 26 », Khalid de son prénom.
A la vue des informations qui défilent, une sensation de chaleur envahit la femme, remonte le long de son ventre, contracte sa poitrine et espace ses respirations… Elle sourit, se retourne et dépose un baiser sur le front toujours découvert de Khalid et remonte le drap sur son visage. Elle se dirige vers la porte, sort doucement et referme précautionneusement derrière elle pour que personne ne rentre ou ne sorte de la pièce, puis s’éloigne dans le couloir sans se retourner. Derrière la porte, le néon s’éteint l’atmosphère devient lugubre presque malsaine. Un sentiment de vide emplit la pièce comme si la femme avait emporté avec elle toute la vie que contenait la salle blanche… Néant
Plus loin dans le bâtiment la femme avance en souriant toujours, elle est tellement heureuse. Par pudeur elle n’a pas laissé ses émotions la submerger dans la salle, par respect aussi pour Khalid qui, même inerte, n’avait pas à subir ses cris même si c’est l’expression du soulagement. Elle s’engouffre dans les vestiaires, se place devant son placard et fixe son regard sur l’étiquette qui marque son territoire « Kefka ». L’avantage avec ce prénom, pense t’elle à chaque fois qu’elle le voit écrit, c’est qu’il est unique et rare sont les personnes qui pensent prétendre s’être trompé de casier ! Là, devant ces cinq lettres qui font toute son originalité et la ramène dans l’univers de ses origines, elle se sent en confiance et se laisse aller à pleurer en étouffant ses cris de bonheur dans sa blouse blanche. Les larmes de joies coulent le long de ses joues et accompagnent ce trouble que seul le cri peut exprimer. Elles sont comme l’expression de ce que les mots ne peuvent dire. Intense bonheur : hurlement ! Tristesse infinie : hurlement ! Les cris s’espacent et deviennent plus sourd, elle sanglote encore un peu puis se calme et essuie les dernières gouttes d’eau salée au coin de ses yeux.
Vidée par ce trop plein d’émotion, libérée de toute cette tension et soulagée de cette tristesse jusqu’alors récurrente dans sa vie, elle lisse sa blouse avec ses mains, se recoiffe et respire profondément pour retrouver son calme naturel. Elle prend un crayon khôl noir dans sa poche, s’approche de la vitre et se remaquille. Un trait noir sous chaque œil qu’elle prolonge pour agrandir le regard. En quelques minutes son aspect physique et son état moral sont méconnaissable… Le feu sous la glace. Elle se dirige à nouveau vers la salle blanche heureuse et sereine face à l’immense découverte, elle s’oblige à ne pas penser à toutes les retombées, pour savourer cet instant privilégié.
Au plaisir de lire vos réactions.
Au plaisir de vous présenter la suite quand je l'aurais reprise...
SALLE BLANCHE
Salle blanche, néon blafard qui grésille faiblement et éclaire difficilement la vaste pièce sans fenêtre. Au centre, entouré de nombreux ordinateurs et autres machines à écran, un lit sur roulette, outils typique des hôpitaux. Sous un drap blanc, la vague forme d’un corps étendu se dessine.
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Une femme s’affaire, élancée et adroite, elle semble flotter dans cette ambiance livide. Elle bouge les ordinateurs autour du corps, appuie sur de nombreux boutons, ouvre les tiroirs, fait claquer les portes de placards, lit les résultats d’analyses permanentes réalisées sur le corps et parle seule… Effervescence. Elle s’approche du corps, soulève le drap qui recouvre même son visage et pose sa main sur le front inerte du jeune homme allongé, un homme d’une vingtaine d’année, grand et bronzé. Un bruit la sort de sa contemplation, elle lit les derniers résultats affichés sur l’écran : une suite de chiffres et de diagnostics concernant le patient « 26 », Khalid de son prénom.
A la vue des informations qui défilent, une sensation de chaleur envahit la femme, remonte le long de son ventre, contracte sa poitrine et espace ses respirations… Elle sourit, se retourne et dépose un baiser sur le front toujours découvert de Khalid et remonte le drap sur son visage. Elle se dirige vers la porte, sort doucement et referme précautionneusement derrière elle pour que personne ne rentre ou ne sorte de la pièce, puis s’éloigne dans le couloir sans se retourner. Derrière la porte, le néon s’éteint l’atmosphère devient lugubre presque malsaine. Un sentiment de vide emplit la pièce comme si la femme avait emporté avec elle toute la vie que contenait la salle blanche… Néant
Plus loin dans le bâtiment la femme avance en souriant toujours, elle est tellement heureuse. Par pudeur elle n’a pas laissé ses émotions la submerger dans la salle, par respect aussi pour Khalid qui, même inerte, n’avait pas à subir ses cris même si c’est l’expression du soulagement. Elle s’engouffre dans les vestiaires, se place devant son placard et fixe son regard sur l’étiquette qui marque son territoire « Kefka ». L’avantage avec ce prénom, pense t’elle à chaque fois qu’elle le voit écrit, c’est qu’il est unique et rare sont les personnes qui pensent prétendre s’être trompé de casier ! Là, devant ces cinq lettres qui font toute son originalité et la ramène dans l’univers de ses origines, elle se sent en confiance et se laisse aller à pleurer en étouffant ses cris de bonheur dans sa blouse blanche. Les larmes de joies coulent le long de ses joues et accompagnent ce trouble que seul le cri peut exprimer. Elles sont comme l’expression de ce que les mots ne peuvent dire. Intense bonheur : hurlement ! Tristesse infinie : hurlement ! Les cris s’espacent et deviennent plus sourd, elle sanglote encore un peu puis se calme et essuie les dernières gouttes d’eau salée au coin de ses yeux.
Vidée par ce trop plein d’émotion, libérée de toute cette tension et soulagée de cette tristesse jusqu’alors récurrente dans sa vie, elle lisse sa blouse avec ses mains, se recoiffe et respire profondément pour retrouver son calme naturel. Elle prend un crayon khôl noir dans sa poche, s’approche de la vitre et se remaquille. Un trait noir sous chaque œil qu’elle prolonge pour agrandir le regard. En quelques minutes son aspect physique et son état moral sont méconnaissable… Le feu sous la glace. Elle se dirige à nouveau vers la salle blanche heureuse et sereine face à l’immense découverte, elle s’oblige à ne pas penser à toutes les retombées, pour savourer cet instant privilégié.
lulaby- Nombre de messages : 13
Age : 36
Date d'inscription : 04/03/2009
C''est effectivement un début...
On est un peu perdu parfois...On ne sait que peu de choses du pourquoi de ces émotions extrèmes...
On s'en doute (hopital, cadavre, médecin/infirmière...vie/mort) mais enfin...la suite est à venir..;
Quelques petites fautes d'orthographes ( - de 5)
Dans l'ensemble en effet pas mal mais à peaufiner pour que le trouble que l'on ressente devant l'ambiguité des émotions devienne vraiment énigmatique par delà la confusion...
On s'en doute (hopital, cadavre, médecin/infirmière...vie/mort) mais enfin...la suite est à venir..;
Quelques petites fautes d'orthographes ( - de 5)
Dans l'ensemble en effet pas mal mais à peaufiner pour que le trouble que l'on ressente devant l'ambiguité des émotions devienne vraiment énigmatique par delà la confusion...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Salle blanche... test
Un début vraiment intéressant, pour moi ! Je suis très intriguée et attends la suite.
Invité- Invité
Re: Salle blanche... test
J'attends moi aussi la suite, le début accroche bien, ça donne envie de poursuivre.
Je vais juste te faire une remarque anecdotique, tu le sais peut-être mais au cas où je préfère le préciser. Tu l'as peut-être fait exprès, mais tu as donné un nom très célèbre à ton héroïne, enfin très célèbre pour certains. Kefka est un héros de jeu vidéo extrêmement connu. Il se trouve que c'est un méchant cinglé, un genre de psychopathe fou furieux, et surtout un homme... Je ne te le dis pas pour étaler ma science, mais sache que les consommateurs de jeu vidéo vont avoir un peu de mal à imaginer un personnage appelé Kefka en femme, surtout si elle n'est pas trop méchante !
Je vais juste te faire une remarque anecdotique, tu le sais peut-être mais au cas où je préfère le préciser. Tu l'as peut-être fait exprès, mais tu as donné un nom très célèbre à ton héroïne, enfin très célèbre pour certains. Kefka est un héros de jeu vidéo extrêmement connu. Il se trouve que c'est un méchant cinglé, un genre de psychopathe fou furieux, et surtout un homme... Je ne te le dis pas pour étaler ma science, mais sache que les consommateurs de jeu vidéo vont avoir un peu de mal à imaginer un personnage appelé Kefka en femme, surtout si elle n'est pas trop méchante !
The mec bidon- Nombre de messages : 554
Age : 34
Localisation : Caché
Date d'inscription : 17/05/2009
Re: Salle blanche... test
Je vois déjà se profiler le truc stylet dans l'oeil que je préfère refermer le labo.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Salle blanche... test
ça se lit un peu comme un scénario, je crains que si le ton ne change pas ça devienne ennuyeux, en dépit d'éventuelles "révélations". Réservée pour le moment, mais pas fermée :-)
Invité- Invité
Re: Salle blanche... test
Je n'ai pas réussi à entrer totalement dans ce texte. D'abord à cause de cette exubérance pour décrire les sensations intérieures, ça m'a semblé être très (trop) chargé par moments.
Ensuite parce que ce qui aurait pu être un mystère débouche sur peu de chose. Il y a un hôpital, une femme, un malade et puis...? J'ai sans doute dû louper un truc.
Ensuite parce que ce qui aurait pu être un mystère débouche sur peu de chose. Il y a un hôpital, une femme, un malade et puis...? J'ai sans doute dû louper un truc.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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