FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Guy fait vraiment son coming-out dis donc!! ^^mentor a écrit:là tu m'aides pas, Pete, vraiment pas !Peter Pan a écrit:J'aimerais bien ne pas faire d'enfants pour croire que je suis immortelle,
vont croire que c'est moi qui fais l'homme !
:-)))))
à part son intervention sans intérêt [ ;o)) ], j'aime bien.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Une fois de temps en temps je déboule puis il me dégrafe et des liquides saumâtres se répandent en auréoles sur le blanc pur. Quoi qu'on en dise le coton accueille le mieux les ébats. J'eus rêvé que nous étions dans un champ de nuits de noce que je cueillais une à une pour me les enfiler une à une là où l'amour perd une grande partie de ses sens, où les gosses glissent rarement sans heurts la tête en bas. C'est essentiellement à eux que que je pense quand il déboutonne une à une les pâquerettes dont nous comptons les capitules jetées au vent de nos souffles courts qui ornent mon chemisier. Être une salope ne paye plus, les hommes se sont tournés vers autre chose de plus frais, des brindilles de bonheur qu'ils glanent à tout va, ensuite emprisonnent. Je baisse les yeux sans rien d'autre à dire que plisser agréablement le nez à l'odeur de mon foutre qui s'est répandu jusque dans mes sourcils. Les bons amants se payent le luxe de peindre leur peau et ses artifices des saveurs sessiles que leurs lèvres appellent. Une fois de temps en temps je déboule et je repars comme fécondée par un bourdon du tonnerre des dieux. C'est ainsi que je ne crève pas, sourcil de Vénus aux corymbes de champ de Mars, mon cœur et ma vulve rougis des années fossiles. Je suis mon propre enfant qui lape mon cou et tête mon sein. Je suis mon propre cul à langer, mon propre rejet d'acide lactique. Je m'endors mes dessous serrés dans le poing.
purée...- Nombre de messages : 54
Age : 37
Date d'inscription : 02/01/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Une fois de temps en temps je déboule puis il me sert et des liquides jaunâtres se répandent en auréoles sur le pur du verre d'Arc. Quoi qu'on en dise le ballon accueille le mieux le Ricard. J'eus rêvé que nous étions dans un champ de boites de nuits que je pénétrais une à une pour me les visiter une à une là où l'amour perd une grande partie de sa clarté, où les gosses glissent rarement sans heurts la tête en bas : on paye des videurs. C'est essentiellement à eux que que je pense quand je déboulonne une à une les canettes dont nous comptons les capsules jetées au vent de nos souffles courts qui ornent le chantier. Être une limonade ne paye plus, les hommes se sont tournés vers autre chose de plus fort, des brindilles de bonheur qu'ils glanent à tout va à la paille, ensuite emprisonnent de leur œsophage. Je baisse les yeux sans rien d'autre à dire que pisser agréablement le nœud à l'odeur de badiane qui s'est répandue jusque dans mes sourcils. Les bons buveurs se payent le luxe de peindre leur corps et leurs artifices des saveurs sessiles que leurs lèvres appellent. Une fois de temps en temps je débouche et je repars comme fécondé par un Mâcon du tonnerre des dieux. C'est ainsi que je ne me lève pas, bouffi de grains nobles des Coteaux du Layon, mon cœur et ma pulpe rougis des années missiles. Je suis mon propre ouvre-bouteille qui chasse le bouchon du col et pète la collerette. Je suis mon propre cul de bouteille, mon propre rejet d'acide acétique. Je m'endors ma cigarette allumée serrée dans le poing aluni sur mon front. Le matin aura le goût des cendres.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Panda, n'est-il pas un peu tard (tôt ?) pour billeveser ainsi ?
;-)
;-)
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ce soir la lune est presque pleine, et elle illumine mon ciel sans nuages d'un doux voile de givre argenté... Cette nuit, je dormirai dans une paix surexcitée.
Awenyel- Nombre de messages : 55
Age : 38
Date d'inscription : 16/05/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Awenyel a écrit:Ce soir la lune est presque pleine, et elle illumine mon ciel sans nuages d'un doux voile de givre argenté... Cette nuit, je dormirai dans une paix surexcitée.
Dans la nuit du 5 au 6, la lune s'éclipsera...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
t'es un amour :-)pandaworks a écrit:jilijure sipamoi.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
ce sera visible? Parce que je compte bien en profiter, si oui, surtout cette nuit-là :-)boc21fr a écrit:Dans la nuit du 5 au 6, la lune s'éclipsera...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
" Le 21 ème siècle sera spirituel... ( Malraux)
« Le 21 ème siécle sera spirituel… » (Malraux)
-Tu as l’air sombre, mon père, il y a un problème ?
Comment lui dire que c’est ma lucidité qui m’assombrit ?
Je constate les années lumières qui nous séparent, sans amertume, avec un fatalisme résigné - tant pis s’il y a là pléonasme – mais conscient.
Qu’avons-nous construit ensemble dont nous pourrions nous réjouir ? Nous avons mené nos vies – à moins que ce soient elles qui nous aient conduits – sans ces amarres réciproques qui font qu’on ne sait plus si c’est le bateau qui est attaché au port ou si c’est la port qui va lever l’ancre.
Tu vis ta vie, j’achève la mienne, sans ces vases communiquants qui maintiennent l’affection à un niveau constant. C’est « la vie » ! Formule passe-partout, absolution magique et immédiate.
Quant à vos enfants, savent-ils, en dehors des quelques jours où vous débarquez à la maison comme on débarque à l’hôtel « machin », que nous existons, que nous aimerions partager un peu de leur vie, de leur joies et inquiétudes d’adolescents. Les oreilles dans leur i-pode, les yeux et les mains sur leur console…silence radio ! « Nous traversons pour une durée indéterminée une zone de perturbations qui empêchent toutes communications » .Le Triangle des Bermudes, version familiale…
- Vous partez déjà ? A bientôt, revenez quand vous voulez !
Jeanne, ils n’ont même pas vu que tu avais planté un nouveau rosier-tige près de la terrasse.
-Tu as l’air sombre, mon père, il y a un problème ?
Comment lui dire que c’est ma lucidité qui m’assombrit ?
Je constate les années lumières qui nous séparent, sans amertume, avec un fatalisme résigné - tant pis s’il y a là pléonasme – mais conscient.
Qu’avons-nous construit ensemble dont nous pourrions nous réjouir ? Nous avons mené nos vies – à moins que ce soient elles qui nous aient conduits – sans ces amarres réciproques qui font qu’on ne sait plus si c’est le bateau qui est attaché au port ou si c’est la port qui va lever l’ancre.
Tu vis ta vie, j’achève la mienne, sans ces vases communiquants qui maintiennent l’affection à un niveau constant. C’est « la vie » ! Formule passe-partout, absolution magique et immédiate.
Quant à vos enfants, savent-ils, en dehors des quelques jours où vous débarquez à la maison comme on débarque à l’hôtel « machin », que nous existons, que nous aimerions partager un peu de leur vie, de leur joies et inquiétudes d’adolescents. Les oreilles dans leur i-pode, les yeux et les mains sur leur console…silence radio ! « Nous traversons pour une durée indéterminée une zone de perturbations qui empêchent toutes communications » .Le Triangle des Bermudes, version familiale…
- Vous partez déjà ? A bientôt, revenez quand vous voulez !
Jeanne, ils n’ont même pas vu que tu avais planté un nouveau rosier-tige près de la terrasse.
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 90
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Tendrement cruel Muzzo (et réaliste...)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Une petit nid d’argent abrite des alcôves
Des alcools suppliciés qui vivent dans l’éclair
Des liqueurs horizons où s’exclament les serres
De la raison furtive où plus rien ne se love.
Des alcools suppliciés qui vivent dans l’éclair
Des liqueurs horizons où s’exclament les serres
De la raison furtive où plus rien ne se love.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Minable (novie)
- Lorsqu’enfin, tu cesses tes sarcasmes,
Tes yeux sont clairs comme la pluie.
Je me vois à l’intérieur d’eux,
Je m’aime ! Merci.
- Ne me remercie pas, je t’en prie.
Je n’ai aucun mérite à être le pâle reflet
De ta connerie… démesurée.
- Et c’est reparti pour un tour !
- Lorsqu’enfin, tu cesses tes sarcasmes,
Tes yeux sont clairs comme la pluie.
Je me vois à l’intérieur d’eux,
Je m’aime ! Merci.
- Ne me remercie pas, je t’en prie.
Je n’ai aucun mérite à être le pâle reflet
De ta connerie… démesurée.
- Et c’est reparti pour un tour !
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
La vie n’est qu’une question.
Sisyphe, avait l’air songeur, pas qu’il pensait non, il songeait.
Toute sa vie et sa réputation se résumait à une bousculade incessante.
Il était las.
« A quoi me sert de comprendre ce roc ? »
Tant de questions, et notamment celle-ci, puisqu’elle était unique, avait rendu le géant mélancolique.
Lui qui avait échappé à Thanatos en personne, faisant preuve d’un génie sans faille, se trouvait amoindri par un minéral.
Prométhée, bien que le rocher ne fût pas d’argile, se matérialisa dans le fardeau de Sisyphe.
« Comprendre est une chose, fils d’Eole, mais, il faut en faire ressortir la connaissance ! »
Le titan avait parlé d’une voix rocailleuse, pour ne pas dire caverneuse.
« Aucune compassion ne te sera accordée si tu ne sais tirer profit de l’usure ! » avait-il ajouté.
Le puni, ne comprenait pas ce que Prométhée lui avançait là.
« Ô créateur de vie, je sais pourtant bien que ce rocher ne tiendra jamais en haut de la colline.
Je sais aussi que ma peine est une punition sans fin, infligée à ma personne pour avoir joué d’ingénierie.
Qu’il y a-t-il à retirer et profiter d’un jugement si peu louable ? »
Prométhée devînt aussi rouge que la terre qu’il savait si bien transformer.
« Ton supplice sera donc sans fin pauvre insolent ! »
Il se détourna de Sisyphe.
« Si mon sort est là, je peux concevoir alors que chaque remontée engendrera une descente.
Le sachant, j’irai plus vite dans mon geste, me pressant enfin d’admirer depuis la cime, le roulement voluptueux de ce roc pourtant si lourd. J’oserais, même, courir avec lui ! »
Sisyphe tenait là sa leçon.
Après l’effort, vient le réconfort.
Sisyphe, avait l’air songeur, pas qu’il pensait non, il songeait.
Toute sa vie et sa réputation se résumait à une bousculade incessante.
Il était las.
« A quoi me sert de comprendre ce roc ? »
Tant de questions, et notamment celle-ci, puisqu’elle était unique, avait rendu le géant mélancolique.
Lui qui avait échappé à Thanatos en personne, faisant preuve d’un génie sans faille, se trouvait amoindri par un minéral.
Prométhée, bien que le rocher ne fût pas d’argile, se matérialisa dans le fardeau de Sisyphe.
« Comprendre est une chose, fils d’Eole, mais, il faut en faire ressortir la connaissance ! »
Le titan avait parlé d’une voix rocailleuse, pour ne pas dire caverneuse.
« Aucune compassion ne te sera accordée si tu ne sais tirer profit de l’usure ! » avait-il ajouté.
Le puni, ne comprenait pas ce que Prométhée lui avançait là.
« Ô créateur de vie, je sais pourtant bien que ce rocher ne tiendra jamais en haut de la colline.
Je sais aussi que ma peine est une punition sans fin, infligée à ma personne pour avoir joué d’ingénierie.
Qu’il y a-t-il à retirer et profiter d’un jugement si peu louable ? »
Prométhée devînt aussi rouge que la terre qu’il savait si bien transformer.
« Ton supplice sera donc sans fin pauvre insolent ! »
Il se détourna de Sisyphe.
« Si mon sort est là, je peux concevoir alors que chaque remontée engendrera une descente.
Le sachant, j’irai plus vite dans mon geste, me pressant enfin d’admirer depuis la cime, le roulement voluptueux de ce roc pourtant si lourd. J’oserais, même, courir avec lui ! »
Sisyphe tenait là sa leçon.
Après l’effort, vient le réconfort.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Evidement, Mure, c'est très bon...
Absoluement pas ce à quoi je m'attendais (plutôt quelque chose sur l'engendrement, l'inutilité du savoir, les vains rêves et espoirs apportés à Prométhée à l'humanité, l'espace ténu entre la conception du mal et l'egendrement de la souffrance...).
Au lieu de cela, tu nous post un texte excessivement drôle, une réponse à l'énigme que se posait Camus (comment rendre Sisyphe heureux puisque notre vie est sa vie) qui est aussi une pirouette rafraichissante et amusante...
C'était vraiment sympa d'avoir joué le jeu...
Tu t'en es franchement bien sortie...
Absoluement pas ce à quoi je m'attendais (plutôt quelque chose sur l'engendrement, l'inutilité du savoir, les vains rêves et espoirs apportés à Prométhée à l'humanité, l'espace ténu entre la conception du mal et l'egendrement de la souffrance...).
Au lieu de cela, tu nous post un texte excessivement drôle, une réponse à l'énigme que se posait Camus (comment rendre Sisyphe heureux puisque notre vie est sa vie) qui est aussi une pirouette rafraichissante et amusante...
C'était vraiment sympa d'avoir joué le jeu...
Tu t'en es franchement bien sortie...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
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Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Je fais le malin mais moi avec les contraintes que je t'ai données je m'en serais pas sorti...
Je serais encore avec mon rocher à mi-pente à regarder par au-dessus mon épaule comment balancer ce truc aux orties...
Je serais encore avec mon rocher à mi-pente à regarder par au-dessus mon épaule comment balancer ce truc aux orties...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
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Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Merci boc21fr ! :-p
Sympa de m'avoir proposé ce mini exo express !!!
Pour que les autres comprennent : http://www.vosecrits.com/conversations-atelier-f4/debats-billevesees-et-causette-des-babils-co-p156025.htm
On remet ça quand tu veux... enfin, pas là de suite nan ! :/
Sympa de m'avoir proposé ce mini exo express !!!
Pour que les autres comprennent : http://www.vosecrits.com/conversations-atelier-f4/debats-billevesees-et-causette-des-babils-co-p156025.htm
On remet ça quand tu veux... enfin, pas là de suite nan ! :/
Mure- Nombre de messages : 1478
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Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J'allais justement te demander si tu avais tenté le coup...boc21fr a écrit:Je fais le malin mais moi avec les contraintes que je t'ai données je m'en serais pas sorti...
Je serais encore avec mon rocher à mi-pente à regarder par au-dessus mon épaule comment balancer ce truc aux orties...
Dommage. :-((
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Je l'aurais sincèrement fait si il n'y avait pas eu la lune, mon fils et Jupiter...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Minable (decie)
Celui qui ne sait plus quoi répondre,
Celui qui se sent touché dans son slip,
Celui-ci, précisément, impuissant,
Va user du coup !
Et par et pour le coup,
Il prouve sa faiblesse.
Celui qui ne sait plus quoi répondre,
Celui qui se sent touché dans son slip,
Celui-ci, précisément, impuissant,
Va user du coup !
Et par et pour le coup,
Il prouve sa faiblesse.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Celui qui sait précisément quoi répondre,
Celui qui se sent mouillé dans son slip,
Celui-ci, dégoulinant, précisément
Va tirer un coup,
Et par et pour le coup,
Il se fout de sa faiblesse.
Celui qui se sent mouillé dans son slip,
Celui-ci, dégoulinant, précisément
Va tirer un coup,
Et par et pour le coup,
Il se fout de sa faiblesse.
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Marc
Marc est pédé et fier de l’être, comme pas mal de pédés de nos jours. Il le crie sur tous les toits qu’il est pédé.
A sa mère, une fois, il a dit : « maman, j’ai enculé autant d’hommes qu’il y en a dans la bible. »
Sa maman resta bouche bée.
Marc a les ongles longs et sales. Il est petit et ses cheveux sont gras. Marc est moche. Pourtant, côté baise, il ne chôme pas. Les pédés baisent plus que les hétéros.
Marc a de l’humour, comme la plupart des pédés. Moi aussi j’en ai de l’humour. Suis-je pédé?
Marc est pédé et fier de l’être, comme pas mal de pédés de nos jours. Il le crie sur tous les toits qu’il est pédé.
A sa mère, une fois, il a dit : « maman, j’ai enculé autant d’hommes qu’il y en a dans la bible. »
Sa maman resta bouche bée.
Marc a les ongles longs et sales. Il est petit et ses cheveux sont gras. Marc est moche. Pourtant, côté baise, il ne chôme pas. Les pédés baisent plus que les hétéros.
Marc a de l’humour, comme la plupart des pédés. Moi aussi j’en ai de l’humour. Suis-je pédé?
panasonic- Nombre de messages : 159
Age : 45
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
@ boc21fr
Celui qui se sent visé, outre-mesure,
Devrait se rassurer sur sa nature.
De lui, il n’était point question.
Celui qui l’est, jamais ne répond,
A croire qu’en plus d’être mou,
Il doit être prétentieux.
Mais, de tout ça, au fond, on s’en fout !
Tant qu’on est bien sur VE !
@ panasonic
Celui qui s'interroge
Ou celui qui abroge,
Sont à l'opposé l'un de l'autre.
Pourtant, ils se rejoignent,
Car tous deux, sont Homme.
Le voyant, je témoigne
Qu'on est tous pareils en somme.
Celui qui se sent visé, outre-mesure,
Devrait se rassurer sur sa nature.
De lui, il n’était point question.
Celui qui l’est, jamais ne répond,
A croire qu’en plus d’être mou,
Il doit être prétentieux.
Mais, de tout ça, au fond, on s’en fout !
Tant qu’on est bien sur VE !
@ panasonic
Celui qui s'interroge
Ou celui qui abroge,
Sont à l'opposé l'un de l'autre.
Pourtant, ils se rejoignent,
Car tous deux, sont Homme.
Le voyant, je témoigne
Qu'on est tous pareils en somme.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Effectivement, il semblerait que certaines de mes plaisanteries –pas toujours très fines- aient des conséquences que je n’ai pas été fichu de prévoir.
Quoique je puisse écrire ici, vous continuerez à dépenser à mauvais escient votre énergie créatrice dans une hargne où, en définitive, vous ne ferez que vous enfoncer vous-même.
Considérant les textes que vous êtes capable d’écrire, je trouve cela dommage.
Ma participation ici n‘est que ludique, m’amusant (et espérant amuser) tout en essayant de conseiller. La vôtre est d’une tout autre importance.
Donc, sans mauvais jeu de mots, je me retire…
Mure a une belle idée sur l’union des contraires, mais pour le coup elle repassera…
Quoique je puisse écrire ici, vous continuerez à dépenser à mauvais escient votre énergie créatrice dans une hargne où, en définitive, vous ne ferez que vous enfoncer vous-même.
Considérant les textes que vous êtes capable d’écrire, je trouve cela dommage.
Ma participation ici n‘est que ludique, m’amusant (et espérant amuser) tout en essayant de conseiller. La vôtre est d’une tout autre importance.
Donc, sans mauvais jeu de mots, je me retire…
Mure a une belle idée sur l’union des contraires, mais pour le coup elle repassera…
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
boc, ce serait bien si tu arrivais à dépasser un peu tout çaboc21fr a écrit:Donc, sans mauvais jeu de mots, je me retire
à +
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Au seizième jour.
Ça y est, ils sont partis !
Ils ont pris mes derniers baisers avec une rapidité qui leur est toute particulière.
Trop heureux de tout ce qui les attend, là bas. Sans moi…
Moi, j’ai ressorti les albums numériques, ceux qui gardent un sourire, un regard, une attitude… un cheveu qui volait dans le vent ce jour là. Un rire !
Je les maudis de me faire rager leur présence !
Je les maudis de me faire pleurer leur absence !
« Au seizième jour ! » qu’il m’ont dit, le sourire heureux.
Moi, je n’ai rien répondu, j’ai souri pour ne pas chialer, je leur ai soufflé un baiser dans l’air…
L’ont-ils seulement reçu ?
Allez ! Quinze jours, c’est pas la mère à boire, c’est la mer à voir… là-bas… en Espagne… sans moi…
Ça y est, ils sont partis !
Ils ont pris mes derniers baisers avec une rapidité qui leur est toute particulière.
Trop heureux de tout ce qui les attend, là bas. Sans moi…
Moi, j’ai ressorti les albums numériques, ceux qui gardent un sourire, un regard, une attitude… un cheveu qui volait dans le vent ce jour là. Un rire !
Je les maudis de me faire rager leur présence !
Je les maudis de me faire pleurer leur absence !
« Au seizième jour ! » qu’il m’ont dit, le sourire heureux.
Moi, je n’ai rien répondu, j’ai souri pour ne pas chialer, je leur ai soufflé un baiser dans l’air…
L’ont-ils seulement reçu ?
Allez ! Quinze jours, c’est pas la mère à boire, c’est la mer à voir… là-bas… en Espagne… sans moi…
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Bonsoir,
Le petit texte, "Marc", ne s'adressait a personne en particulier. Je l'ai poste sous ce fil car il est court et c'est tout. D'ailleurs, je n'avais pas lu le post qui le precedait.
Et je profite ici pour demander pardon a boc21fr : j'ai ete tres loin. Mille excuses, mec.
P.S. : Mon commentaire negatif sur ton ecriture est bien sur infonde puisque de toi je n'ai lu qu'une infime partie de Bill D. qui en plus d'etre un vieil ecrit n'est pas aussi mauvais que je l'ai laisse entendre- d'ailleurs, il me semble que mon commentaire fait sur ce texte alors n'etait pas franchement negatif.
C'etait juste que je trouvais absurde de justifier le "coince" en me rassurant sur la qualite de mon ecriture. L'agressivite de ma reaction je l'avais voulue tout autant : absurde. Absurde de violence. Voila.
Le petit texte, "Marc", ne s'adressait a personne en particulier. Je l'ai poste sous ce fil car il est court et c'est tout. D'ailleurs, je n'avais pas lu le post qui le precedait.
Et je profite ici pour demander pardon a boc21fr : j'ai ete tres loin. Mille excuses, mec.
P.S. : Mon commentaire negatif sur ton ecriture est bien sur infonde puisque de toi je n'ai lu qu'une infime partie de Bill D. qui en plus d'etre un vieil ecrit n'est pas aussi mauvais que je l'ai laisse entendre- d'ailleurs, il me semble que mon commentaire fait sur ce texte alors n'etait pas franchement negatif.
C'etait juste que je trouvais absurde de justifier le "coince" en me rassurant sur la qualite de mon ecriture. L'agressivite de ma reaction je l'avais voulue tout autant : absurde. Absurde de violence. Voila.
panasonic- Nombre de messages : 159
Age : 45
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ben moi j'aimais bien, une réponse presque pandaesque, un peu de foutre en moins.boc21fr a écrit:Celui qui sait précisément quoi répondre,
Celui qui se sent mouillé dans son slip,
Celui-ci, dégoulinant, précisément
Va tirer un coup,
Et par et pour le coup,
Il se fout de sa faiblesse.
Ne file pas à l'anglaise, chaton.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
.
.
Laisse-pas, mon cœur faire de telles embardées. Laisse-pas: mes doigts sur ton visage loin à en être empourpré.
Laisse-pas, lasse-pas, lisse toi, suis-moi, tisse-moi, n'est-ce pas ?
Ce de l'amour qu'il en compte. Les pas. Les mois. les laisses.
Laisse-pas, mon cœur dans ses superbes barbelés. Laisse-pas, les lois dans mes mains bien trop sauvages, déserrées.
Laisse-pas, plisse-toi, glisse-toi, n'est-ce pas ?
Ce de l'amour qu'il en reste. Les heurts.Les blés.Les toits. Les lassos.
Laisse-pas, mon cœur étrenner dans les temps confus.
Laisse-pas, sur des dés lointains,bigarrés, se défaire sans nous la brume avachie. Laisse-pas. Plie-toi. Prie-moi, n'est-ce pas?
Ce de l'amour qu'il en jette. Les bleus. Les chastes. Les chardons.
Laisse-les-mois.
Laisse-pas, trainer nos carcasses dans des drapés d'épines,
laisse-pas, lace-pas, lasse-pas n'est-ce pas ?
Ce pour l'amour qui attend le jour demain d'éclore,
myriapode.
Je marcherai sur ta lune grande ouverte
pêcherai un poisson d'argent à la vapeur
t'amènerai l'océan dans mes paumes à la con
dévaliserai la terre de tous ses lotus
pour en faire un Mont-Blanc
et rose
t'y jucher
te regarder.
Laisse-pas, tant de doutes dans mes soutes.
Laisse-pas, tant de joutes sur mes joues
rougies,
à vandaliser le bleu du ciel.
Tu ne me lasses pas, tu ne me fâches pas , tu ne me lâches pas,
Tu ne me gâches rien, tu ne fais jamais tâche.
Tu me tâtes tu me tiens tu me ne tenailles pas:
assez.
Emmène-moi nulle-part : si ton odeur m'est proche,
ma main sur ton pubis me suffit,
je n'ai d'autre endroit à être
même à scandaliser le ciel d'insolence
je n'ai d'autre endroit à être.
Je ne suis que ma main.
.
.
.
Laisse-pas, mon cœur faire de telles embardées. Laisse-pas: mes doigts sur ton visage loin à en être empourpré.
Laisse-pas, lasse-pas, lisse toi, suis-moi, tisse-moi, n'est-ce pas ?
Ce de l'amour qu'il en compte. Les pas. Les mois. les laisses.
Laisse-pas, mon cœur dans ses superbes barbelés. Laisse-pas, les lois dans mes mains bien trop sauvages, déserrées.
Laisse-pas, plisse-toi, glisse-toi, n'est-ce pas ?
Ce de l'amour qu'il en reste. Les heurts.Les blés.Les toits. Les lassos.
Laisse-pas, mon cœur étrenner dans les temps confus.
Laisse-pas, sur des dés lointains,bigarrés, se défaire sans nous la brume avachie. Laisse-pas. Plie-toi. Prie-moi, n'est-ce pas?
Ce de l'amour qu'il en jette. Les bleus. Les chastes. Les chardons.
Laisse-les-mois.
Laisse-pas, trainer nos carcasses dans des drapés d'épines,
laisse-pas, lace-pas, lasse-pas n'est-ce pas ?
Ce pour l'amour qui attend le jour demain d'éclore,
myriapode.
Je marcherai sur ta lune grande ouverte
pêcherai un poisson d'argent à la vapeur
t'amènerai l'océan dans mes paumes à la con
dévaliserai la terre de tous ses lotus
pour en faire un Mont-Blanc
et rose
t'y jucher
te regarder.
Laisse-pas, tant de doutes dans mes soutes.
Laisse-pas, tant de joutes sur mes joues
rougies,
à vandaliser le bleu du ciel.
Tu ne me lasses pas, tu ne me fâches pas , tu ne me lâches pas,
Tu ne me gâches rien, tu ne fais jamais tâche.
Tu me tâtes tu me tiens tu me ne tenailles pas:
assez.
Emmène-moi nulle-part : si ton odeur m'est proche,
ma main sur ton pubis me suffit,
je n'ai d'autre endroit à être
même à scandaliser le ciel d'insolence
je n'ai d'autre endroit à être.
Je ne suis que ma main.
.
.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Dommage de le perdre ici, Panda
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
pas perdu. pain perdu.Sahkti a écrit:Dommage de le perdre ici, Panda
j'ai recollé l'autre moitié du french toast dans la partie poésie.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Haaa !pandaworks a écrit:j'ai recollé l'autre moitié du french toast dans la partie poésie.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Le nacre d'Arielle
Même si le sable passe sa route
Par le tamis des absents
Ecrire mérite sans aucun doute
Que l'on coquille les transparents
Vestiges de fleurs oubliées
Sur l'écaille tendre d'un vieux nacre
Par le silence à jamais lié
Au sens perdu qui consacre
Tel ramasseur de marée basse
Tel rêveur sur le rivage
Les lieux se moquent de nos nasses
Dérisoires cueilleuses de nuages.
Même si le sable passe sa route
Par le tamis des absents
Ecrire mérite sans aucun doute
Que l'on coquille les transparents
Vestiges de fleurs oubliées
Sur l'écaille tendre d'un vieux nacre
Par le silence à jamais lié
Au sens perdu qui consacre
Tel ramasseur de marée basse
Tel rêveur sur le rivage
Les lieux se moquent de nos nasses
Dérisoires cueilleuses de nuages.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Merci absente amie pour ce tamis des absents dans lequel nous capturerons bien quelques nuages et quelques nacres pour les écrans des rêveurs qui se tiennent loin du rivage.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Arielle, Ba : à vous deux tout un feu d'artifice !
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
C'est de saison Coline ( les feux et aussi d'artifice ) rires.
Réponse à Panasonic " pédé avec de l'humour ou hétéro triste ? " ton miroir il répond quoi ? Rires aussi.
Réponse à Panasonic " pédé avec de l'humour ou hétéro triste ? " ton miroir il répond quoi ? Rires aussi.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Pas si dérisoires que cela !Ba a écrit:Dérisoires cueilleuses de nuages.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Vie sans vivre, ivre.
La gueule polie, je décidais de lui obéir, contenant ma rage pour les jours meilleurs.
Et j'avançais, le ventre bien impudique, dans un brouillard qui ne cessait jamais.
Il était comme un parloir, vide, gris, sentant la salive frelatée et muet des mots que l'on y dit pas… l'œil, trop noir, jamais ne caresse l'âme… qui s'y réclame pourtant.
Une fumée bleue m’avait donné cette illusion, un souffle, pas trop bref pour en jouir mais, de ce baiser aussi tranchant qu'un rasoir, il avait fait couler le sang… aussi épais que les volutes d'une gifle assez glacée pour rester figée dans ma mémoire.
Civile culbute, ici, pas de folie à se plaire, juste un besoin auquel il faut répondre..
Avec une langue trop raide, jamais pris la main dans le sac.
Ce qui ne dérange pas jamais ne se voit.
La gueule polie, je décidais de lui obéir, contenant ma rage pour les jours meilleurs.
Et j'avançais, le ventre bien impudique, dans un brouillard qui ne cessait jamais.
Il était comme un parloir, vide, gris, sentant la salive frelatée et muet des mots que l'on y dit pas… l'œil, trop noir, jamais ne caresse l'âme… qui s'y réclame pourtant.
Une fumée bleue m’avait donné cette illusion, un souffle, pas trop bref pour en jouir mais, de ce baiser aussi tranchant qu'un rasoir, il avait fait couler le sang… aussi épais que les volutes d'une gifle assez glacée pour rester figée dans ma mémoire.
Civile culbute, ici, pas de folie à se plaire, juste un besoin auquel il faut répondre..
Avec une langue trop raide, jamais pris la main dans le sac.
Ce qui ne dérange pas jamais ne se voit.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Dépendance.
Dans le silence de ses âges insolubles, il guettait le rêve.
Il aurait voulu penser que tout ne valait rien, il aurait tant voulu.
Son unique geste le rendait trouble et l’humeur attendrie de son chien faisait de lui un ignare.
Tant d’impuissance à jouir !
Comment croire que la vie puisse enfanter ?
Toujours lever le bras, encore, toujours!
Dans son silence d’âge insoluble, le rêve se guettait.
Il pensait que rien ne valait le tout et pour ça, il aurait tué… mais jamais…
Non ! … jamais ne le fît.
Dans le silence de ses âges insolubles, il guettait le rêve.
Il aurait voulu penser que tout ne valait rien, il aurait tant voulu.
Son unique geste le rendait trouble et l’humeur attendrie de son chien faisait de lui un ignare.
Tant d’impuissance à jouir !
Comment croire que la vie puisse enfanter ?
Toujours lever le bras, encore, toujours!
Dans son silence d’âge insoluble, le rêve se guettait.
Il pensait que rien ne valait le tout et pour ça, il aurait tué… mais jamais…
Non ! … jamais ne le fît.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
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