FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
La cour de récré.
Une mèche ne s’étire plus. Tombe lentement. S’éteint. Sans bruit.
Un corps sonnant charogne s’enfuit des mémoires. Il dérange, effraie.
Le souvenir revient. Ceux qui n’osent. Oseront bientôt.
La question du temps, celle délirante, cauchemardesque, n’a plus d’ailes.
Rien ne change chez le futur voyageur, il résonne pourtant, creux.
Retentirent les derniers coups de la convenance, adieux regrettés.
Forme cachée, frôlement dernier, regard insensible,
Martèlement incessant, lamentation définitive, le soir des oubliés.
Martèlement incessant, pression abdominale, le jour atrophié
Une mèche qui ne s’étire plus. Tombe lentement. S’éteint. Sans bruit.
La structure fond, forme le tombeau, attendant patiemment.
Qu’elle la couvre, durcisse, l’emprisonne. La transparence s’estompe.
Opacité totale. Un cierge coulera, clora les yeux exorbités.
Une mèche ne s’étire plus. Tombe lentement. S’éteint. Sans bruit.
Un corps sonnant charogne s’enfuit des mémoires. Il dérange, effraie.
Le souvenir revient. Ceux qui n’osent. Oseront bientôt.
La question du temps, celle délirante, cauchemardesque, n’a plus d’ailes.
Rien ne change chez le futur voyageur, il résonne pourtant, creux.
Retentirent les derniers coups de la convenance, adieux regrettés.
Forme cachée, frôlement dernier, regard insensible,
Martèlement incessant, lamentation définitive, le soir des oubliés.
Martèlement incessant, pression abdominale, le jour atrophié
Une mèche qui ne s’étire plus. Tombe lentement. S’éteint. Sans bruit.
La structure fond, forme le tombeau, attendant patiemment.
Qu’elle la couvre, durcisse, l’emprisonne. La transparence s’estompe.
Opacité totale. Un cierge coulera, clora les yeux exorbités.
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Perturbation.
Pleurer, crier, courir, partir, mourir !
Viens avec ton orage !
Viens avec ton eau de rage, viens sur moi.
Couvre moi à m’en étouffer, couvre moi à me faire disparaitre, sous ta peau blanche.
Tes éclairs feront jaillir de moi l’essentielle clarté de nos jours trop courts.
Dans ses bribes de tonnerre, j’entendrai ta voix qui dira ce dont j’ai toujours rêvé.
Je serai ivre de tant de passion et mes sens se perdront à jamais dans la voilure de tes yeux.
Trop fous de nous observer, le noir était devenu nécessaire.
L’obscurité de nos paupières avaient brulé mes cils et mes larmes ne furent jamais de joie.
Je sais qu’il ne faut pas, qu’il ne faut jamais avouer la faiblesse d’être une âme aimante de celle de l’autre, je sais que j’aurai dû taire mes tripes à coup d’alcools.
Mais jamais je ne le fis.
D’un couteau de mots aiguisés, j’avais ouvert ma poitrine à ta vue désolée.
Tu aurais préféré rester indifférent à tout ce qui me caractérise et la fuite fut ta solution.
Je ne suis pas de celles qui en veulent d’être lâche, je ne suis pas de celles qui pardonnent pourtant le trop peu de courage.
Je te rattrape alors.
Paradoxe est mon nom.
Une folle contradiction qui raisonne sans raison.
Douleur aussi, celle d’exister sans jamais comprendre cette vie.
Je t’aime tu sais ?
Toi qui passes et que je regarde sans me lasser.
Toi qui blanchis mes cheveux et fais dégouliner ma peau.
Toi qui es le tant que j’attends.
Je te prépare, je devise sur toi, je t’appréhende, je te glorifie, je t’honore.
Tu es mon seul remède contre la mort.
Toi, je t’ai à l’infini.
Pleurer, crier, courir, partir, mourir !
Viens avec ton orage !
Viens avec ton eau de rage, viens sur moi.
Couvre moi à m’en étouffer, couvre moi à me faire disparaitre, sous ta peau blanche.
Tes éclairs feront jaillir de moi l’essentielle clarté de nos jours trop courts.
Dans ses bribes de tonnerre, j’entendrai ta voix qui dira ce dont j’ai toujours rêvé.
Je serai ivre de tant de passion et mes sens se perdront à jamais dans la voilure de tes yeux.
Trop fous de nous observer, le noir était devenu nécessaire.
L’obscurité de nos paupières avaient brulé mes cils et mes larmes ne furent jamais de joie.
Je sais qu’il ne faut pas, qu’il ne faut jamais avouer la faiblesse d’être une âme aimante de celle de l’autre, je sais que j’aurai dû taire mes tripes à coup d’alcools.
Mais jamais je ne le fis.
D’un couteau de mots aiguisés, j’avais ouvert ma poitrine à ta vue désolée.
Tu aurais préféré rester indifférent à tout ce qui me caractérise et la fuite fut ta solution.
Je ne suis pas de celles qui en veulent d’être lâche, je ne suis pas de celles qui pardonnent pourtant le trop peu de courage.
Je te rattrape alors.
Paradoxe est mon nom.
Une folle contradiction qui raisonne sans raison.
Douleur aussi, celle d’exister sans jamais comprendre cette vie.
Je t’aime tu sais ?
Toi qui passes et que je regarde sans me lasser.
Toi qui blanchis mes cheveux et fais dégouliner ma peau.
Toi qui es le tant que j’attends.
Je te prépare, je devise sur toi, je t’appréhende, je te glorifie, je t’honore.
Tu es mon seul remède contre la mort.
Toi, je t’ai à l’infini.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Voilà un beau texte, Mure, qui ferait bien l'objet d'un fil à part !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Idem pour Bunje d'ailleurs.
Je trouve parfois dommage de noyer ici certaines perles mais c'est sans doute une volonté de leur auteur.
Je trouve parfois dommage de noyer ici certaines perles mais c'est sans doute une volonté de leur auteur.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
moi aussi, comme Sahkti, les 2 derniers textes, et sans doute d'autres, mériteraient bien d'être distingués au catalogue
bravo !
bravo !
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
oui, je pourrais m'y coller mais ça va être coton de savoir quoi encoder et quoi laisser, mais bon, ça doit valoir la peine de le faire ! Je regarde à tout ça.mentor a écrit:moi aussi, comme Sahkti, les 2 derniers textes, et sans doute d'autres, mériteraient bien d'être distingués au catalogue
bravo !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Mes "textes courts", plus que ceux que je poste en prose, sont faits sur une impulsion, une envie pressante.
Ils ne doivent pas être soumis à la critique.
Voilà pourquoi ils sont ici, à leur bonne place.
Ils ne doivent pas être soumis à la critique.
Voilà pourquoi ils sont ici, à leur bonne place.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
ok, ok, on s'énerve pas !Mure a écrit:Mes "textes courts", plus que ceux que je poste en prose, sont faits sur une impulsion, une envie pressante.
Ils ne doivent pas être soumis à la critique.
Voilà pourquoi ils sont ici, à leur bonne place.
:-)))
n'empêche que tu ne peux pas demander qu'on ne les commente pas
même ici
;-)
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Oui comme le dit Mure,
Des textes sous une impulsion démente causée par une image incessante.
Mêlé, dans mon cas, à une gêne inexplicable qui fait que j'aime mieux les voir «s'en aller» sans qu'on s'y attarde trop.
Des textes sous une impulsion démente causée par une image incessante.
Mêlé, dans mon cas, à une gêne inexplicable qui fait que j'aime mieux les voir «s'en aller» sans qu'on s'y attarde trop.
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
We could follow desires.
Les basses résonnent de plus en plus fort. La voix saturée devient peu à peu incompréhensible. La musique agresse les sens. La vie perd son sens, la joie sa raison d'être.
- WE COULD FOLLOW DESIRES -
- WE COULD FOLLOW DESIRES -
Too much Too late Or just Not Enough of this
Elle s'accroche nerveusement à son verre. Les gens tournent autour d'elle, tombent, se relèvent et recommencent. Il a des choses dont elle ne se souvient pas très bien une fois réveillée. Un gout d'alcool dans la bouche, une odeur de clope sur ses habits, elle se rendort. C'est surement juste une poussière dans l'oeil, juste le mot qui manque, juste le sourire de l'absent. C'est surement la dernière fois, la première fois, le plus beau jour de sa vie, le plus beau jour de ta vie. C'est surement le dernier Peut-être.
Je suis désolée de n'avoir rien à dire. Je suis désolée et je m'en veux, et ça n'arrange rien et je ne sais pas m'exprimer. J'ai perdu mes mots, ou plutot je ne sais plus dans quel sens les mettre, j'espère que vous comprendrez ce que je veux dire, je vous aime, je ne suis pas méchante ou je ne veux pas l'être. Je sais que mes piètres explications ne changeront rien à ce que vous pensez, ce que vous ne pensez pas, mais j'aurais voulu quand même qu'on ne m'en veuille pas trop pour ce que je dis ce que je fais ce que je pense. D'ailleurs souvent je ne pense pas, je ne sais pas, je ne sais pas quoi dire quoi faire quoi penser, je ne sais pas ce que j'aime et pourtant je t'aime, je t'aime alors s'il te plait aime moi.
Je suis désolée de n'avoir rien à dire. Je suis désolée et je m'en veux, et ça n'arrange rien et je ne sais pas m'exprimer. J'ai perdu mes mots, ou plutot je ne sais plus dans quel sens les mettre, j'espère que vous comprendrez ce que je veux dire, je vous aime, je ne suis pas méchante ou je ne veux pas l'être. Je sais que mes piètres explications ne changeront rien à ce que vous pensez, ce que vous ne pensez pas, mais j'aurais voulu quand même qu'on ne m'en veuille pas trop pour ce que je dis ce que je fais ce que je pense. D'ailleurs souvent je ne pense pas, je ne sais pas, je ne sais pas quoi dire quoi faire quoi penser, je ne sais pas ce que j'aime et pourtant je t'aime, je t'aime alors s'il te plait aime moi.
And I dont know
Tout allait tellement mal, et finalement. Il suffit de quelques gens, quelques inconnus, quelques bouteilles. Il faut juste l'insouciance, l'alcool, la fumée. La musique. L'amour, ou pas mais c'est bon quand même. La chaleur d'un soir d'été. La chaleur des corps. Les Camel éparpillées. Toujours plus de gens, toujours plus de fumée. Il suffit de l'odeur de la cigarette, du shit. Le gout de l'alcool dans la bouche. Etre assis là et ne plus penser. Il suffisait de ça.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Candy C. m'est avis que tu vas te faire remonter les bretelles par la modération. Un texte par semaine dans chaque catégorie (prose et poésie), voir la page d'accueil.
Et bienvenue ici.
Et bienvenue ici.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
;-)Easter(Island) a écrit:Candy C. m'est avis que tu vas te faire remonter les bretelles par la modération. Un texte par semaine dans chaque catégorie (prose et poésie), voir la page d'accueil.
Et bienvenue ici.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
c'est la fébrilité de la jeunesse qui veut ça... soupir :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
.
.
purée...
.
J'ai choisi de vous amener chacun un morceau d'étoffe. J'aurais pu choisir du ferment de ciel, quelques nuages volés au hasard. J'ai choisi mais j'aurais pu vous amener une balancelle à eau, celle qui projette en va et viens l'eau, justement. J'aurais pu aussi : les masques qui recouvrent le nez fin, j'aurais pu les cornes du buffle, un de ses sabots. J'aurais pu : le coq de combat, son jabot, j'aurais pu les crêtes des côtes et des sarments des collines. J'aurais pu ramener des perles mal branlées parcequepas (le dire vite) encore polies. J'aurais pu, un garnement puant, un garde-fou bambou, une échasse pur santal, une chiasse pas possible, un dard de bourdon, un bourbon de roses. J'aurais pu, une brume d'argile, un fragment de béton, les striures d'un pneu, le matin que l'on a raté de peu. Moi j'ai choisi de vous ramener à tous un morceau d'étoffe : cachemire pour les femmes qui se cachent parfois dans les pommes parfois, exquis ! Soie sauvage pour les hommes qui sont tels bombyx à raser les muriers au vert amazone. Je fais mes choix dans les allées tissées main pour nos jours effacés immobiles : ceux où quelques babioles colorées disent : allez va, te laisse pas aller, allez va c'est rien. Ces quelques jours-las replieront leurs phalanges sur quelque truc doux, le chant d'une flûte, peut-être et quand-bien-même le souvenir d'une turlutte, le parfum d'un vagin pour homme -le sien, celle d'une autre- la courbure naturelle d'un sexe toujours terminé par un gland, voire même deux, la paupière de son enfant. On y esquisse finalement un sourire, dans ce que l'on a trouvé, un rire presque probable, de par cette étoffe que l'on s'enroule autour du cou, lui prêtant les vertus imaginaires/et/chauffantes d'un soleil tout personnel : un vrai envol de rouge-gorge au balcon vers son nid des branches. Il n'est pas de doute permis qu'un cil y soit logé dérobé à la hâte dans une larme à terre.
Ils sont cons et heureux les oiseaux.
Ils sont cons et heureux les oiseaux.
purée...
purée...- Nombre de messages : 54
Age : 37
Date d'inscription : 02/01/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ah, la belle patte poétique de purée....
Il n'est pas de doute permis qu'un cil y soit logé dérobé à la hâte dans une larme à terre.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
ok, pas de soucis, no encodageMure a écrit:Mes "textes courts", plus que ceux que je poste en prose, sont faits sur une impulsion, une envie pressante.
Ils ne doivent pas être soumis à la critique.
Voilà pourquoi ils sont ici, à leur bonne place.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
idem aussi, ok :-)Bunje a écrit:Oui comme le dit Mure,
Des textes sous une impulsion démente causée par une image incessante.
Mêlé, dans mon cas, à une gêne inexplicable qui fait que j'aime mieux les voir «s'en aller» sans qu'on s'y attarde trop.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Il y a des toilettes pour ça ! ;-)Mure a écrit:Mes "textes courts", plus que ceux que je poste en prose, sont faits sur une impulsion, une envie pressante.
Je crois que je vais sortir de suite et repartir en vacances, désolé Mure (je t'ai cueillie plusieurs fois dans les Alpes-de-Haute-Provence, tu (vous) étiez si agréables à croquer !)
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Heureusement, pas de lien YT pour illustrer le commentaire, ouf :-))Peter Pan a écrit:Il y a des toilettes pour ça ! ;-)
Je crois que je vais sortir de suite et repartir en vacances, désolé Mure (je t'ai cueillie plusieurs fois dans les Alpes-de-Haute-Provence, tu (vous) étiez si agréables à croquer !)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Histoires de chiens
Pour Arielle : c'est vrai que le bouvier australien est un chien exceptionnel ! En plus il n'aboie presque jamais ou alors de drôles d'aboiements auxquels il faut s'habituer.
Avant lui, j'ai eu un welsh corgi, et celui-là m'en a fait voir de toutes les couleurs mais il faut dire que je l'avais trouvé et qu'il était bien névrosé quand le l'ai récupéré.
J'ai écrit toute l'histoire de sa vie et tous les ennuis et toutes les joies qu'il m'a apportés mais je n'oserai jamais poster ça ici, je passerais définitivement pour la mémère au chienchien.
Avant lui, j'ai eu un welsh corgi, et celui-là m'en a fait voir de toutes les couleurs mais il faut dire que je l'avais trouvé et qu'il était bien névrosé quand le l'ai récupéré.
J'ai écrit toute l'histoire de sa vie et tous les ennuis et toutes les joies qu'il m'a apportés mais je n'oserai jamais poster ça ici, je passerais définitivement pour la mémère au chienchien.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Expertises... tardives
Le besoin est toujours pressant, pas vraiment assouvi.
L'envie ne l'est jamais elle... non, jamais.
Ce que l'on sait de tout cela, c'est que la douleur causée semble insurmontable et à durée indéterminée.
Moi, je ne sais rien.
Pourtant, j'aimerais !
Alors, je me traîne mon moral à zéro comme un chat crevé sur l'épaule.
Ça sent fort, ça se sent fort... trop fort même.
D'un coup, je vois mon reflet dans le miroir de ma nuit trop blanche pour me laisser dormir, j'y vois un être que je ne connais pas, une femme qui ne m'avait jamais regardée auparavant.
Je l'observe avec attention, je la contemple, je la jauge.
Elle sait tout cela.
Elle est bien plus forte que moi et j'en suis tant convaincue qu'alors, je lui donne la permission.
C'est elle qui va mener la barque dorénavant.
Cette femme que je ne me suis jamais autorisée à être.
Un soupir dans la nuit...
Le besoin est toujours pressant, pas vraiment assouvi.
L'envie ne l'est jamais elle... non, jamais.
Ce que l'on sait de tout cela, c'est que la douleur causée semble insurmontable et à durée indéterminée.
Moi, je ne sais rien.
Pourtant, j'aimerais !
Alors, je me traîne mon moral à zéro comme un chat crevé sur l'épaule.
Ça sent fort, ça se sent fort... trop fort même.
D'un coup, je vois mon reflet dans le miroir de ma nuit trop blanche pour me laisser dormir, j'y vois un être que je ne connais pas, une femme qui ne m'avait jamais regardée auparavant.
Je l'observe avec attention, je la contemple, je la jauge.
Elle sait tout cela.
Elle est bien plus forte que moi et j'en suis tant convaincue qu'alors, je lui donne la permission.
C'est elle qui va mener la barque dorénavant.
Cette femme que je ne me suis jamais autorisée à être.
Un soupir dans la nuit...
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ah la vache !
Onomatopée extatique inspirée par l'incapacité à mieux exprimer mon ressenti tout à fait enthousiaste...
Tu te "dis sosie", tu te sépares pour te retrouver...
ça s'en va et ça revient...(en musique)
Onomatopée extatique inspirée par l'incapacité à mieux exprimer mon ressenti tout à fait enthousiaste...
Tu te "dis sosie", tu te sépares pour te retrouver...
ça s'en va et ça revient...(en musique)
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Boc, par moment, je pense que tu devrais dormir plus.boc21fr a écrit:Ah la vache !
Onomatopée extatique inspirée par l'incapacité à mieux exprimer mon ressenti tout à fait enthousiaste...
Tu te "dis sosie", tu te sépares pour te retrouver...
ça s'en va et ça revient...(en musique)
Mais, sinon, j'aime beaucoup Claude François aussi.
...c'est fait de tous petits riens... ça se chante et ça se danse...
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
C'est pas vrai, mais toi et Sahkti vous vous êtes donné le mot ?Mure a écrit:Boc, par moment, je pense que tu devrais dormir plus.
;o)
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
non... c'est ça le pire :-)))boc21fr a écrit:C'est pas vrai, mais toi et Sahkti vous vous êtes donné le mot ?Mure a écrit:Boc, par moment, je pense que tu devrais dormir plus.
;o)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
La lanterne allumée, elle parcourut le jardin des délices, s'arrêta près d'un puits sans fond.
Il était une nuit totale, avaleuse de lampions et autres étoiles fanées, comme elle était sourde et aveugle elle ne vit ni n'entendit les cris d'amour que l'encre profonde envoyait à ses regards émiettés.
Il était une nuit totale, avaleuse de lampions et autres étoiles fanées, comme elle était sourde et aveugle elle ne vit ni n'entendit les cris d'amour que l'encre profonde envoyait à ses regards émiettés.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
pourquoi une lanterne allumée pour voir dans le noir si sourde et aveugle ? :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
C'est sûrement une encre sympathique!Ba a écrit: les cris d'amour que l'encre profonde envoyait à ses regards émiettés.
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 90
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Une lanterne pour les " routes intérieures" les plus obstruées.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Les cons dorment assis sur leurs jambes repliées dans leurs aires, au vent des cimes, sous les étoiles barbares de la Cordillère des Andes. Gonflant leur veste, rentrant la tête dans leur col de chemise, ils ont froid mais ne le savent pas.
La première lueur du jour les réveille. Ils bâillent brièvement, puis se jettent sans peur dans l’azur merveilleux, respirent l’air d’un monde neuf. Après ces heures passées recroquevillé, leur corps jouit de s’étendre, leurs bras s’ouvrent en grand, enivrés. Leur cravate volette.
Quand les rayons du soleil auréolent l’un d’eux, que sa silhouette s’embrase soudain, on peut admirer cette merveille de la Nature : le con d’or.
La première lueur du jour les réveille. Ils bâillent brièvement, puis se jettent sans peur dans l’azur merveilleux, respirent l’air d’un monde neuf. Après ces heures passées recroquevillé, leur corps jouit de s’étendre, leurs bras s’ouvrent en grand, enivrés. Leur cravate volette.
Quand les rayons du soleil auréolent l’un d’eux, que sa silhouette s’embrase soudain, on peut admirer cette merveille de la Nature : le con d’or.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Les terres sont grises partout alentour ; le sable (et quel sable ! il est fabuleux, celui-ci, n'en doute pas, avec ses larmes fauves et ses regards crispés !) semble s'incruster partout, même dans la bouche des gens quand ils l'ouvrent pour parler, ramper secrètement vers les façades des maisons, comme pour se les approprier, et même rire, parfois ; les oiseaux, aussi ! je n'aurais jamais cru qu'il puisse y en avoir autant, et surtout jamais le plus improbable de mes rêves ne m'a fait imaginer des ailes si bleues, si longues, si gracieuses que le vent paraît lourd, malhabile et bruyant à côté d'elles ; les arbres, oh les arbres, si tu voyais avec quelle splendeur ils s'habillent au petit matin, alors que moi je suis encore nu, les paupières à demi fermées, prêt à me rendormir, et qu'ils s'éveillent déjà tout d'or et de tristesse (ou peut-être ne dorment-ils pas et grandissent l'ombre de leur beauté nocturne ?), me révélant le monde de leurs fières branches ; il y a bien aussi le temps qui, là où je suis, devient caresse, pose une paume rassurante sur les crânes inquiets, et accélère, ralentit, selon nos beaux désirs, offre le sursis et dissimule l'angoisse... mais les terres sont grises partout alentour et un liquide noirâtre, mystérieux, mord parfois ma jambe, toujours la droite, au même endroit, les nuits de pleine lune, et j'essaie depuis plus d'un mois de découvrir la nature de cette chose.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Pas mal du tout Luk, très percutant je trouve !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
passa-t-il ?socque a écrit:le con d’or.
pardon...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
(extrait d'une enragée offert à votre sagacité).
Par la porte entrouverte, elle m'apparait toute en longueur aussi maigre qu'est dur le bois d'ébène. Les angles vifs de son visage taillé à la machette coupent court à toute envie de rapprochement qu'il soit amical ou maternel. Ce sont des éclairs qui foudroient les inconscients qu'elle fixe avec des prunelles aussi puissantes qu'une décharge électrique.
Un soufflet de forge dilate ses narines. Juste au-dessous, de l'ivoire dentelle son sourire large, disproportionné encadré par de belles lèvres. Je les qualifierai de charnues, car l'humain pulpe en elle, l'humain tremble en moi. Marie-Victoire affirme une partie de sa féminité dans l'élaboration structurée de sa chevelure. De fines stries tressées au ras de la peau sont dessinées à partir du front bien dégagé jusqu'à la base arrière de son crâne. L'ensemble des cheveux s'agglutine en un petit chignon collé contre la nuque à l'aide de minuscules pinces presque invisibles. Féminin son bras, de l'épaule jusqu'à la croche de sa main. Féminine sa jambe, de l'orteil jusqu'en haut de la cuisse.
Son pyjama de coton imprimé épouse le peu de muscles recouvrant ses jambes. Si longues est déjà un qualificatif élégant, il reste disproportionné lorsqu'elle se penche devant moi pour saisir une pièce de monnaie tombée à terre. La transparence du tissu accentue la seule rondeur existante en ce lieu : ses fesses. Elles paraissent menues, fermes et menues. Menues pour mes mains c'est suffisant, non ? Demi-sphères concaves au regard, qu'on vexe au toucher. Après tout, les désirs qu'on vise distordent la réalité.
Par la porte entrouverte, elle m'apparait toute en longueur aussi maigre qu'est dur le bois d'ébène. Les angles vifs de son visage taillé à la machette coupent court à toute envie de rapprochement qu'il soit amical ou maternel. Ce sont des éclairs qui foudroient les inconscients qu'elle fixe avec des prunelles aussi puissantes qu'une décharge électrique.
Un soufflet de forge dilate ses narines. Juste au-dessous, de l'ivoire dentelle son sourire large, disproportionné encadré par de belles lèvres. Je les qualifierai de charnues, car l'humain pulpe en elle, l'humain tremble en moi. Marie-Victoire affirme une partie de sa féminité dans l'élaboration structurée de sa chevelure. De fines stries tressées au ras de la peau sont dessinées à partir du front bien dégagé jusqu'à la base arrière de son crâne. L'ensemble des cheveux s'agglutine en un petit chignon collé contre la nuque à l'aide de minuscules pinces presque invisibles. Féminin son bras, de l'épaule jusqu'à la croche de sa main. Féminine sa jambe, de l'orteil jusqu'en haut de la cuisse.
Son pyjama de coton imprimé épouse le peu de muscles recouvrant ses jambes. Si longues est déjà un qualificatif élégant, il reste disproportionné lorsqu'elle se penche devant moi pour saisir une pièce de monnaie tombée à terre. La transparence du tissu accentue la seule rondeur existante en ce lieu : ses fesses. Elles paraissent menues, fermes et menues. Menues pour mes mains c'est suffisant, non ? Demi-sphères concaves au regard, qu'on vexe au toucher. Après tout, les désirs qu'on vise distordent la réalité.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
bertrand-môgendre a écrit:(extrait d'une enragée offert à votre sagacité).
Par la porte entrouverte, elle m'apparait toute en longueur aussi maigre qu'est dur le bois d'ébène. Les angles vifs de son visage taillé à la machette coupent court à toute envie de rapprochement qu'il soit amical ou maternel. Ce sont des éclairs qui foudroient les inconscients qu'elle fixe avec des prunelles aussi puissantes qu'une décharge électrique.
Un soufflet de forge dilate ses narines. Juste au-dessous, de l'ivoire dentelle son sourire large, disproportionné encadré par de belles lèvres. Je les qualifierai de charnues, car l'humain pulpe en elle, l'humain tremble en moi. Marie-Victoire affirme une partie de sa féminité dans l'élaboration structurée de sa chevelure. De fines stries tressées au ras de la peau sont dessinées à partir du front bien dégagé jusqu'à la base arrière de son crâne. L'ensemble des cheveux s'agglutine en un petit chignon collé contre la nuque à l'aide de minuscules pinces presque invisibles. Féminin son bras, de l'épaule jusqu'à la croche de sa main. Féminine sa jambe, de l'orteil jusqu'en haut de la cuisse.
Son pyjama de coton imprimé épouse le peu de muscles recouvrant ses jambes. Si longues est déjà un qualificatif élégant, il reste disproportionné lorsqu'elle se penche devant moi pour saisir une pièce de monnaie tombée à terre. La transparence du tissu accentue la seule rondeur existante en ce lieu : ses fesses. Elles paraissent menues, fermes et menues. Menues pour mes mains c'est suffisant, non ? Demi-sphères concaves au regard, qu'on vexe au toucher. Après tout, les désirs qu'on vise distordent la réalité.
C'est la tactique du gendarme (c.f. sagacité) ;-)
J'ai hâte que ma muse m'apporte le bouquin... (néanmoins, je te dirais vraiment ce que j'en pense (même si mon avis est parfois étrange))
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
lu-k
j 'ai hâte de savoir quelle est la nature de cette chose qui dénature ta jambe droite
pprétexte à ce texte qui semble couler de source mais qui recèle bien des mystères
j 'ai hâte de savoir quelle est la nature de cette chose qui dénature ta jambe droite
pprétexte à ce texte qui semble couler de source mais qui recèle bien des mystères
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
bertrand-môgendre a écrit:(extrait d'une enragée offert à votre sagacité).
Par la porte entrouverte, elle m'apparait toute en longueur aussi maigre qu'est dur le bois d'ébène. Les angles vifs de son visage taillé à la machette coupent court à toute envie de rapprochement qu'il soit amical ou maternel. Ce sont des éclairs qui foudroient les inconscients qu'elle fixe avec des prunelles aussi puissantes qu'une décharge électrique.
Un soufflet de forge dilate ses narines. Juste au-dessous, de l'ivoire dentelle son sourire large, disproportionné encadré par de belles lèvres. Je les qualifierai de charnues, car l'humain pulpe en elle, l'humain tremble en moi. Marie-Victoire affirme une partie de sa féminité dans l'élaboration structurée de sa chevelure. De fines stries tressées au ras de la peau sont dessinées à partir du front bien dégagé jusqu'à la base arrière de son crâne. L'ensemble des cheveux s'agglutine en un petit chignon collé contre la nuque à l'aide de minuscules pinces presque invisibles. Féminin son bras, de l'épaule jusqu'à la croche de sa main. Féminine sa jambe, de l'orteil jusqu'en haut de la cuisse.
Son pyjama de coton imprimé épouse le peu de muscles recouvrant ses jambes. Si longues est déjà un qualificatif élégant, il reste disproportionné lorsqu'elle se penche devant moi pour saisir une pièce de monnaie tombée à terre. La transparence du tissu accentue la seule rondeur existante en ce lieu : ses fesses. Elles paraissent menues, fermes et menues. Menues pour mes mains c'est suffisant, non ? Demi-sphères concaves au regard, qu'on vexe au toucher. Après tout, les désirs qu'on vise distordent la réalité.
Bertrand, je me permets :
tu ne mettrais pas une virgule après "disproportionné" ?Juste au-dessous, de l'ivoire dentelle son sourire large, disproportionné encadré par de belles lèvres.
j'ai buté (bêtement, mais je bute et chute plus souvent qu'à mon tour...) sur la répétition du possessif.Son pyjama de coton imprimé épouse le peu de muscles recouvrant ses jambes.
ça, j'adore, "en ce lieu", notamment.La transparence du tissu accentue la seule rondeur existante en ce lieu : ses fesses.
itou.Demi-sphères concaves au regard, qu'on vexe au toucher. Après tout, les désirs qu'on vise distordent la réalité.
Excellent portrait, on se demande par quelles épreuves tu vas la faire passer !
Invité- Invité
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