Le mois du jeu
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Le mois du jeu
Le mois du jeu
Moi, je te suis fragilement insupportable
Et tu ne le dis jamais.
Moi, je te suis clairement indispensable
Et je ne le sais jamais.
C’est pas tout ça, mais, faudrait voir de parler.
Tout ce que je dis, tout ce que tu fais,
Ce tout, je le suis, ce tout, tu le hais.
Aux lunes impertinentes, j’avais hurlé ton nom.
Dans les vapeurs absurdes, j’avais dit ma peur
Et le ciel alors, assombri et porteur de ton regard,
Du bleu le plus pur transcendé de noir
Avait rayé mon visage et tailladé mes heurts.
Aux néons hospitaliers, j’avais vomis tes sons.
C’est pas tout ça, mais, faudrait voir de parler.
Allez mademoiselle, dites ce que vous avez fait,
Était-ce ces pilules-là ou ces cachets ?
Moi, je te suis dans tes silences
Et ils ne sauront jamais.
Moi, je te suis dans ton indifférence
Et un jour, j’en crèverai.
Tu crèveras, nous crèverons, vous crèverez.
Chair de mon cœur,
Il fût un temps où tout était vrai,
Litanie chère à mes peurs.
Aujourd’hui, chaleur sous mes doigts brûlants.
Ce corps tant malmené vibre tel l’insolent
Soleil qui fait jouir tous mes matins.
J’aurais dû mourir, il n’en fût rien.
« Après la pluie, vient le beau temps. »
Pfff…Dictons à la con !
Tous ceux de grand-maman…
Z’ont toujours raison.
Moi, je te suis fragilement insupportable
Et tu ne le dis jamais.
Moi, je te suis clairement indispensable
Et je ne le sais jamais.
C’est pas tout ça, mais, faudrait voir de parler.
Tout ce que je dis, tout ce que tu fais,
Ce tout, je le suis, ce tout, tu le hais.
Aux lunes impertinentes, j’avais hurlé ton nom.
Dans les vapeurs absurdes, j’avais dit ma peur
Et le ciel alors, assombri et porteur de ton regard,
Du bleu le plus pur transcendé de noir
Avait rayé mon visage et tailladé mes heurts.
Aux néons hospitaliers, j’avais vomis tes sons.
C’est pas tout ça, mais, faudrait voir de parler.
Allez mademoiselle, dites ce que vous avez fait,
Était-ce ces pilules-là ou ces cachets ?
Moi, je te suis dans tes silences
Et ils ne sauront jamais.
Moi, je te suis dans ton indifférence
Et un jour, j’en crèverai.
Tu crèveras, nous crèverons, vous crèverez.
Chair de mon cœur,
Il fût un temps où tout était vrai,
Litanie chère à mes peurs.
Aujourd’hui, chaleur sous mes doigts brûlants.
Ce corps tant malmené vibre tel l’insolent
Soleil qui fait jouir tous mes matins.
J’aurais dû mourir, il n’en fût rien.
« Après la pluie, vient le beau temps. »
Pfff…Dictons à la con !
Tous ceux de grand-maman…
Z’ont toujours raison.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Le mois du jeu
Je préfère votre prose, Mure ; je trouve que vous maîtrisez mal le rythme de ce poème.
Deux ou trois remarques de langue :
"Aux néons hospitaliers, j’avais vomi (et non "vomis") tes sons."
"Il fut (et non "fût" qui est la forme du subjonctif imparfait) un temps"
"il n’en fut (et non "fût" qui est la forme du subjonctif imparfait) rien."
Deux ou trois remarques de langue :
"Aux néons hospitaliers, j’avais vomi (et non "vomis") tes sons."
"Il fut (et non "fût" qui est la forme du subjonctif imparfait) un temps"
"il n’en fut (et non "fût" qui est la forme du subjonctif imparfait) rien."
Invité- Invité
Re: Le mois du jeu
faudrait voir de parler
On ne dit pas plutôt faudrait voir à ?
Une fois de plus en te lisant, j'ai l'impression que ce message adressé à un TU est avant tout un moyen de pouvoir parler d'un JE, de se contempler le nombril (attention, je parle bien de la narratrice et pas de l'auteur hein!). A la longue, ça finit par étouffer le texte et prendre le dessus sur quelques formulations poétiques réussies. Du coup, je passe à côté. Peut-être à côté de quelque chose, c'est possible, mais je n'arrive pas à pénétrer l'esprit de cette femme, ses pensées et voilà, je suis zappée.
On ne dit pas plutôt faudrait voir à ?
Une fois de plus en te lisant, j'ai l'impression que ce message adressé à un TU est avant tout un moyen de pouvoir parler d'un JE, de se contempler le nombril (attention, je parle bien de la narratrice et pas de l'auteur hein!). A la longue, ça finit par étouffer le texte et prendre le dessus sur quelques formulations poétiques réussies. Du coup, je passe à côté. Peut-être à côté de quelque chose, c'est possible, mais je n'arrive pas à pénétrer l'esprit de cette femme, ses pensées et voilà, je suis zappée.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le mois du jeu
à mon avis t'as pas tort, Sahkti, parce que le MOI du JE, ma foiSahkti a écrit: j'ai l'impression que ce message adressé à un TU est avant tout un moyen de pouvoir parler d'un JE, de se contempler le nombril
;-)
MOI, J'ai aimé
;-)
Re: Le mois du jeu
c'est bien :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le mois du jeu
j'aime cette forme poétique, car si au début elle demande effort, il arrive que le texte nous prend et nous entraine, ce fût le cas ici..
quel désespoir !
quel désespoir !
Re: Le mois du jeu
J'ai aimé jusqu'à creverai. Après tu te disperse dans une fin qu'il t'aurait été imposé d'écrire et je n'y crois plus. le reste est très bien , un soupçon de populisme "voire à ce que je te parle" et un ton sec, qui n'entre jamais dans la vulgarité. C'est un beau texte, celui de toi que je préfère. extradé de sa fin.
Invité- Invité
Re: Le mois du jeu
Quel "je" insupportable... d'une rare lourdeur ! Un pathétique forcé jusqu'à la caricature et grossier à souhait. Franchement, voilà bien un concentré de ce que "je" déteste en poésie.
Invité- Invité
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