Géométrie des corps

Prolongements de vies vers d’autres horizons
Trajectoires des corps dépassant la raison

Nos amours tangentielles aux courbes du destin
Plaisirs asymptotiques quand la passion s’éteint

Fatale convergence aux confins de nos fuites
Ces amours éternelles sans issue et sans suite

Dimensions multiformes d’espaces sensoriels
L’espace temps unit nos mondes parallèles

Mystérieuses équations, liaisons inextricables
En vous je découvris, mon identité remarquable

Bonsoir mitsouko,

je suis complètement passé à côté de votre poème ;
vous ne le savez peut-être pas mais cela fait déjà trois fois en très peu de temps qu'un poème aux allures de math fait son entrée sur ce site ; n'ayant jamais été fort en cette matière, je sature...

Je précise tout de même que j'aime beaucoup la plupart de vos poèmes, c'est sûrement pour cette raison que je me permets d'être exigeant envers vous...

Tout comme Peter Pan. D'une part je n'aime pas la mathématique, son langage ; d'autre part l'hommage à la discipline est bien trop présent en ce moment à mon goût.
Et puis, je trouve une facilité à ce travail, qui ne correspond pas à ce que je connais de ton potentiel poétique.

Pareil. Non pas l'introduction de la mathématique, que j'aime souvent dans les poèmes, mais ici je trouve le traitement facile...

alors! Aubin Marie de Vitriol, on se prend pour moi à ce qu'il parait...

;-) :-))))

Moi j'ai vu du croquis, du dessin, de la perspective, un peu cubiste, pas terminé...
Je déplacerais la virgule après découvris pour la mettre après inextricables.
C'est original, mais je n'aime pas beaucoup. Je trouve que cela manque de chaleur, et c'est trop différent de ton style habituel. Désolée, Mitsouko.

Au contraire, c'est belle cette union amour mathématiques, c'est comme notre monde aujourd'hui, et notre quotidien têtu avec ses émotions mathématisées...

Le dernier vers conclut bien ce texte, sorte de déclaration emballée et sobre à la fois.

Rime un peu trop présente à mon goût (mais j'ai déjà plaidé ma subjectivité en matière de rimes), ce qui n'enlève rien au caractère agréable du ton général.

Une déclinaison mathématique de l'amour, qui rejoint quelque peu le texte de Loïc, dans la même veine. J'aime cette manière de faire, plus sèche.