Best of Babils (La folle aventure de VE)

je cherche un truc que je cherche dans babils. J'en profite pour compiler les dialogues qui je pense valent le détour et quelques mini-textes nés là. Rafraichir la mémoire c'est comme réchauffer du surgelé, comme je dis toujours sans avoir jamais compris pourquoi c'est le contraire.

Compile ce que tu veux comme dialogues, pandaworks, sauf (si l'idée saugrenue t'en venait) ceux où j'interviens, bien sûr... ou alors ôte tout ce que je dis, ne laissant qu'un côté de la conversation.

ok.

Charlemagne :

Je suis effaré de tenir un tel discours avec une personne normalement imbue de la sagesse de son âge.

Gobu :

Faudra-t-il Charlemagne, que je me répétasse
Et tel Monsieur Ducros que je me décarcasse
Afin que tu comprennes que même l'ironie
Peut faire bon ménage avec la courtoisie ?

Cependant il me semble, ô donneur de leçons
Que tu n'es pas toi-même à l'abri du soupçon
Tout sénile que je sois, et malgré ma sagesse
Mon pied a grande envie de te botter les fesses !

Charlemagne :

Ainsi qu'un chevalier au fringant destrier
S'enfonce heaume baissé aux joutes, intrépide;
C'est une rosse habile ! aux douzes pas trottés
Qui hennit bêtement des imparfaits rapides.

Un miles gloriosus pommelé d'hâbleries
Et qui partout croit voir une guogue à paroles
Ainsi son fumier chaud depuis longtemps flêtri.
- Après qu'il s'est vanté, il s'enfonce en ce sol !

C'est que seuls les poneys au pas noble s'en vont
Et viennent désinvoltes sur ses terrains vieux.
Ce que l'âne au pas frêle a manqué ses leçons
Pour fouler poliment ces chemins périeux.

Faudrait-il pour qu'on clôt que je vous absolusse ?
Et que je reniasse tout sans que je pusse
Montrer aux véheuliens qu'il fallût m'écouter
Pour ne plus qu'on laissât ainsi Gobu parler ?

Loupbleu :

Avant que cela ne dégénère, par mesure de prévention excessive, et avant que ça entraine tout les braves gens de VE comme des moutons vers le grand n'importe-quoi, je me permets de souligner qu'il me serait bien aimable que nos alexandrineurs réglent leur différent à propos de l'usage idoine de l'imparfat du subjonctif dans le rap, comme ils le disent : "dans la plus exquise courtoisie", sans quoi, je vais devoir en prendre un pour rimer avec l'autre, et je sais lequel.
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Le 14 juillet selon Yali :

Le petit parc est vide.
Sans doute sont-ils tous alignés et trépignant d’impatience, sans doute attendent-ils un char, un bataillon d’occiseurs professionnels, une escouade d’assassins en puissance. Sans doute espèrent-ils croiser le regard d’un qui a vu dans les entrailles déchirées et sanguinolentes de bêtise, l’avenir de notre belle nation…
Le petit parc est vide.
Et moi, moi comme tous les 14 juillet, je me sens désarmé.
Pile le jour où les flingues tapinent pleine rue, c’est con.
Le petit parc est vide.
J’ai plus qu’à aller me boire une bière au bistrot de la Paix.
Santé.
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En ce qui me concerne ce n'est pas du rafraîchissement de mémoire puisque je n'ai pas "connu" ces textes en direct live mais ça m'a beaucoup plu de découvrir ces premières pépites.
Merci pour cette initiative d'archéofolie.

ah oui, ça me plait ça !