Portrait d'un personnage de Belfast parano
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Portrait d'un personnage de Belfast parano
En Provence, la lumière de midi aux premiers jours de Juillet brise tous les reliefs ; elle fait de la moindre colline une peinture de Cézanne. Ce jour là, James ne remarqua même pas la Sainte Victoire. Dès son arrivée chez Henriette, ces yeux se prirent dans une toile de Soulage, un monochrome noir qui aurait trouvé un crâne où s’accrocher. Johanne, la petite nièce de sa meilleure amie…
Jusque ici il ne connaissait d’elle qu’une photo, le portrait sage d’une adolescente de quinze ans, aux yeux sombres et à la peau laiteuse, les cheveux sagement coiffés en un chignon à l’espagnole, une petite bouche framboise à la moue ennuyée… La jeune femme assise à table en face de lui, dix ans plus âgée que sur l’image, était vraisemblablement retournée à l’état sauvage entre temps… Ces cheveux d’un noir surnaturel, lâchés en une cascade sauvage et douce lui tombaient jusqu’à la taille. Ces yeux sombres, entourés d’une épaisse couche de khôl noir, étaient équipés de rayon X : ils lui fouillaient la cervelle et voyaient qu’en ce moment même il était fasciné par sa minuscule bouche peinte en pourpre qui dégageait, sur sa peau diaphane, une sensualité encore exacerbée par une voix basse et posée d’intellectuelle.
Elle lui parlait d’histoire, de sa thèse, mais il ne pouvait contraindre son esprit à se focaliser sur son discours, lorsqu’il quittait sa petite bouche, il se focalisait sur les ombres bleues et rouges que le soleil dessinait dans la nuit de sa crinière… Lorsqu’elle se leva pour aller remplir le pot à eau, son attention dériva sur le marcel à trou qu’elle portait par-dessus ce qui semblait être un haut de maillot de bain qui contenait à grand peine une poitrine assez opulente. Elle était très ronde, on distinguait même des amorces de bourrelet au niveau de sa taille, pourtant plutôt marquée. Elle semblait s’en foutre royalement. Ses jambes étaient gainée dans un ensemble de trous liés par quelques reste de jean que des cuisses larges et des fesses rebondies tendaient dangereusement.
Arrête, Jim, arrête ça tout de suite. Elle a vingt ans de moins que toi et en plus c’est la nièce d’Henriette… Ta meilleure amie est la sœur de la grand mère de cette fille…de sa grand-mère…
Jusque ici il ne connaissait d’elle qu’une photo, le portrait sage d’une adolescente de quinze ans, aux yeux sombres et à la peau laiteuse, les cheveux sagement coiffés en un chignon à l’espagnole, une petite bouche framboise à la moue ennuyée… La jeune femme assise à table en face de lui, dix ans plus âgée que sur l’image, était vraisemblablement retournée à l’état sauvage entre temps… Ces cheveux d’un noir surnaturel, lâchés en une cascade sauvage et douce lui tombaient jusqu’à la taille. Ces yeux sombres, entourés d’une épaisse couche de khôl noir, étaient équipés de rayon X : ils lui fouillaient la cervelle et voyaient qu’en ce moment même il était fasciné par sa minuscule bouche peinte en pourpre qui dégageait, sur sa peau diaphane, une sensualité encore exacerbée par une voix basse et posée d’intellectuelle.
Elle lui parlait d’histoire, de sa thèse, mais il ne pouvait contraindre son esprit à se focaliser sur son discours, lorsqu’il quittait sa petite bouche, il se focalisait sur les ombres bleues et rouges que le soleil dessinait dans la nuit de sa crinière… Lorsqu’elle se leva pour aller remplir le pot à eau, son attention dériva sur le marcel à trou qu’elle portait par-dessus ce qui semblait être un haut de maillot de bain qui contenait à grand peine une poitrine assez opulente. Elle était très ronde, on distinguait même des amorces de bourrelet au niveau de sa taille, pourtant plutôt marquée. Elle semblait s’en foutre royalement. Ses jambes étaient gainée dans un ensemble de trous liés par quelques reste de jean que des cuisses larges et des fesses rebondies tendaient dangereusement.
Arrête, Jim, arrête ça tout de suite. Elle a vingt ans de moins que toi et en plus c’est la nièce d’Henriette… Ta meilleure amie est la sœur de la grand mère de cette fille…de sa grand-mère…
Re: Portrait d'un personnage de Belfast parano
Dommage que l'on ne puisse éditer les textes pour corriger des fautes... j'ai remarqué un gros défaut de ponctuation sur la première phrase... Je vous la redonne donc ici :
En Provence, la lumière de midi aux premiers jours de Juillet brise tous les reliefs ; elle fait de la moindre colline une peinture de Cézanne.
Erreur ignoble et qui m'écorchait les yeux,... séparer le sujet et le verbe par une virgule...
< C'est ok >
.
En Provence, la lumière de midi aux premiers jours de Juillet brise tous les reliefs ; elle fait de la moindre colline une peinture de Cézanne.
Erreur ignoble et qui m'écorchait les yeux,... séparer le sujet et le verbe par une virgule...
< C'est ok >
.
Re: Portrait d'un personnage de Belfast parano
Pas de majuscule aux jours et aux mois (contrairement à l'anglais) :
la lumière de midi aux premiers jours de juillet
Dès son arrivée chez Henriette, ses yeux se prirent dans une toile de Soulage,
(de même plus loin, j'ai un doute : ses cheveux, ses yeux ?)
et puis, pour l'amour de Soulages ! Merci.
son attention dériva sur le marcel à trous (sûrement)
Ses jambes étaient gainées dans un ensemble de trous liés par quelques restes
Bon, la suite ... Que va-t-il faire cet irlandais confit en dévotion johannesque ?
la lumière de midi aux premiers jours de juillet
Dès son arrivée chez Henriette, ses yeux se prirent dans une toile de Soulage,
(de même plus loin, j'ai un doute : ses cheveux, ses yeux ?)
et puis, pour l'amour de Soulages ! Merci.
son attention dériva sur le marcel à trous (sûrement)
Ses jambes étaient gainées dans un ensemble de trous liés par quelques restes
Bon, la suite ... Que va-t-il faire cet irlandais confit en dévotion johannesque ?
Invité- Invité
Re: Portrait d'un personnage de Belfast parano
A bon , comment le mec en est si sur ? c'est un physiologiste de renom ?Elle semblait s’en foutre royalement.
Invité- Invité
Re: Portrait d'un personnage de Belfast parano
J'aime bien cette amorce, attends de lire la suite... Je ne reprendrai pas les remarques judicieuses de Easter(Island), vous en ferai une autre ci-dessous.
En tout cas, bravo pour avoir remarqué de vous-même le défaut de ponctuation ! C'est vrai que ce genre de choses a vite fait de briser le rythme d'une phrase...
Donc :
"Lorsqu’elle se leva pour aller remplir le pot à eau, son attention dériva sur le marcel à trou qu’elle portait par-dessus ce qui semblait être un haut de maillot de bain qui contenait à grand-peine (la suite "qu'", "ce qui", "qui" rapprochés alourdit beaucoup la phrase je trouve) une poitrine assez opulente."
En tout cas, bravo pour avoir remarqué de vous-même le défaut de ponctuation ! C'est vrai que ce genre de choses a vite fait de briser le rythme d'une phrase...
Donc :
"Lorsqu’elle se leva pour aller remplir le pot à eau, son attention dériva sur le marcel à trou qu’elle portait par-dessus ce qui semblait être un haut de maillot de bain qui contenait à grand-peine (la suite "qu'", "ce qui", "qui" rapprochés alourdit beaucoup la phrase je trouve) une poitrine assez opulente."
Invité- Invité
Re: Portrait d'un personnage de Belfast parano
Un texte qui promet ! je cours lire le reste !
Invité- Invité
Re: Portrait d'un personnage de Belfast parano
Et bien... euh... comment dire.. En fait, théoriquement, ce texte se déroule avant mon roman... De manière a avoir un récit épais, j'ai écrit certaines scènes importantes pour la vie de mes personnages, sans pour autant prévoir de les intégrer dans le roman...
Mais je vous pose mon chapitre un quand vous le désirez (en revoyant tout d'abord ma si triste orthographe d'ex-cancre...)
@Pandaworks Le mec n'est pas un physiologiste... il est juste observateur. Il voit que la fille s'habille très court et moulant en dépit de ces rondeurs, et que ces mouvements sont naturels et fluide, pas ceux d'une personnes pas à l'aise avec son corps...
Mais je vous pose mon chapitre un quand vous le désirez (en revoyant tout d'abord ma si triste orthographe d'ex-cancre...)
@Pandaworks Le mec n'est pas un physiologiste... il est juste observateur. Il voit que la fille s'habille très court et moulant en dépit de ces rondeurs, et que ces mouvements sont naturels et fluide, pas ceux d'une personnes pas à l'aise avec son corps...
Re: Portrait d'un personnage de Belfast parano
ces : démonstratif (ces rondeurs = celles-ci, celles-là)
ses : possessifs (ses rondeurs : les siennes)
Je me permets, avant que tu ne postes un chapitre, histoire de t'éviter de faire la faute trop souvent parce que tu as l'air de l'aimer celle-ci (et non pas "selle-si" :-))
ses : possessifs (ses rondeurs : les siennes)
Je me permets, avant que tu ne postes un chapitre, histoire de t'éviter de faire la faute trop souvent parce que tu as l'air de l'aimer celle-ci (et non pas "selle-si" :-))
Invité- Invité
Re: Portrait d'un personnage de Belfast parano
Un peu court pour vraiment se faire une idée, je vais donc aller voir la suite.
J'ai trouvé qu'il y avait par moments trop de détails, pas tous utiles et que ceux-ci ne participaient pas forcément efficacement à la pose d'un décor et d'une ambiance. Mais tout ceci se précisera peut-être plus tard, à voir.
J'ai trouvé qu'il y avait par moments trop de détails, pas tous utiles et que ceux-ci ne participaient pas forcément efficacement à la pose d'un décor et d'une ambiance. Mais tout ceci se précisera peut-être plus tard, à voir.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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