Réponses aux commentaires "Prose"

Moi je n'ai ressenti aucune arrogance dans les propos de mini joe, plutôt une grande naïveté et un désir de plaire... J'ajoute que je suis toujours mal à l'aise de voir les loups chasser en meute le bouc émissaire. Pour moi, tes sarcasmes, silene82, ne sont pas plus justifiés que l'ironie de kazar. Quel intérêt, cette démarche de rejet ?
(J'ajoute que, si vous vous lancez dans des rationalisations justificatives de votre méchanceté, je ne vous répondrai pas, non, probablement, que j'aurai changé d'avis, mais parce que ce genre de débat me paraît profondément stérile, chacun, en pareil cas, campant sur ses positions.)

En fait, c’était juste un coup de déprime après les critiques (justifiées par ailleurs) sur mon dernier envoi. J’ai plus envie de gifler le gamin que de le plaindre, mais j’ai l’impression que la baffe était aussi pour moi, voilà tout.

Résumons-nous : vous publiez, vous souffrez que l’on vous incendie, c’est ainsi. Vous le prenez mal, c’est double ration et pis c’est tout.

J’adhère pleinement et souffrirai désormais en silence.

;-)

ne perdez pas de vue que nous sommes quelquefois à la merci de plaisantins. Que tout ça donc ne vous empêche pas de fignoler l'éxo lecture, que je n'en doute pas, vous avez rédigé avec amour, gloire et beauté. ;-)

je crois qu'il est d'usage sur les forums de conclure ainsi: "Do not feed the troll!".

socque a écrit:Moi je n'ai ressenti aucune arrogance dans les propos de mini joe, plutôt une grande naïveté et un désir de plaire... Quel intérêt, cette démarche de rejet ?

Je n'aurais prêté aucune attention aux Zong sans le com de panda qui m' a donné envie d'aller voir de quoi il retournait:

la technique ne fonctionne pas vraiment , le texte se compare à une idiotie, je te le dis honnêtement,

et plus loin

enfin douze ans...neuf ans

Eh bien, je n'ai pas été déçu, et j'ai lu les retours de maître Joe

les Chroniques de Zong sont vraiment un chef d'oeuvre

qui ouvraient deux hypothèses: déficience ou arrogance. J'ai opté pour la deuxième.

Donc pour moi, il n'y a aucun rejet, juste l'envie de dire: ouvre les yeux, garçon, il y a des millénaires qu'on produit de la littérature; lis, d'abord...

conselia a écrit:En fait, c’était juste un coup de déprime après les critiques (justifiées par ailleurs) sur mon dernier envoi. J’ai plus envie de gifler le gamin que de le plaindre, mais j’ai l’impression que la baffe était aussi pour moi, voilà tout.

Résumons-nous : vous publiez, vous souffrez que l’on vous incendie, c’est ainsi. Vous le prenez mal, c’est double ration et pis c’est tout.

J’adhère pleinement et souffrirai désormais en silence.

Attends, j'ai un coin de mouchoir de propre...Arrêtons les pleurs, s'el vô pli: ce qui a été relevé, c'est que malgré l'aisance habituelle dans la manière de dérouler le récit, sur le coup des ânes, l'histoire était tortueuse, languissante, et surtout pas très intéressante: bien loin de t'en désoler, tu devrais prendre les retours comme un étalon fiable.
Mais je suis dans la même situation avec mon dernier post, et je n'aime pas qu'on me dise qu'on n'a pas aimé un de mes écrits, comme toi, comme lady sonia: ils sont un peu de nous. De fait, il y en a auxquels on est plus attachés que d'autres, et s'ils sont rejetés, c'est évidemment plus douloureux. Cela dit, il n'y a pas cinquante attitudes possibles, pour mini Joe comme pour conselia (enfin, cet étrange tétracéphale...), pour socque, et tutti quanti: ou nous posons le retours comme venant de sombres crétins, incapables même de saisir la moindre lueur de notre génie, et nous fuyons en avant dans le déni et l'autisme -il est même permis de se couper l'oreille, par défi- soit nous entendons, digérons, et retravaillons. Yen a pas la foto.

Alors Monsieur Silene tout d'abord merci pour votre franchise, il faut des hommes comme vous sur Terre !
Mais ma copine n'est pas une naine, elle a une taille normale dans la population de la France, elle est à peu prêt à la moitié ce qui est pas mal même si ce serait cool si elle était un peu plus grande mais bon c'est une autre histoire. Concernant Les Chroniques de Zong, on ne peut pas encore dire si il s'agit d'un chef d'oeuvre ou pas, je crois que l'Histoire nous le dira si Dieu le veut mais ce n'est quand même pas tout nul ou alors je ne comprends pas pourquoi j'ai autant de fan de par Bozon Saint Anne.
De toute facon je vais travailler tout ca sans relache de nuit comme de jour et vous allez voir que Les Chroniques de Zong vont être incroyables. Je pensais par exemple decrire un peu mieux les sentiments de Elvira et peut-être même lui donner un petit compagnon qui serait un caniche électrogalactique !! Voila mes idées de la journée.
En tous cas merci à Monsieur Conselia pour me defendre. Lui il sait reconnaitre un bon écrivain ! Je crois que notre collaboration sera tres productive !

Merci encore a tous,
qu'est ce qu'il est mimi... euh non MINI JOE !

Attends, j'ai un coin de mouchoir de propre...

Merci Silène, mais c’était juste un coup de mou, vais pas en faire un plat (j’aurais juste dû m’abstenir de le poster, mais les dimanches pluvieux, il y a de ces mots qui échappent…).

Pour en revenir à notre ineffable JOE, je tiens l’explication (tirée de sa présentation sur le site)

Enfin bon voila je crois que je n'ai plus de secret pour vous donc maintenant vous pouvez lire mes textes qui comprennent mon chef d'oeuvre: Les Chroniques de Zong et aussi d'autres textes moins connus mais que j'aime bien aussi parce qu'ils refletent ma personnalité cachée et que je vous ferais découvrir tout au long de notre coopération.

C’était donc « son » chef-d’œuvre et non « un » chef d’œuvre ! Il nous a gratifiés du meilleur de lui-même et c’est grande tristesse que nous ne sachions pas le goûter.

Par ailleurs, j’invite les fervents du mini-me à l’égo surdimensionné à lire l’intégralité de cette présentation sur le fil idoine, c’est un régal !

aux modérateurs

En fait, j'ai rédigé le texte strasbourg de manière hative.
Le but du texte est d'en faire pour la suite un exercice de style.
Pour ce qui le respect du délai d'une semaine, merci pour me l'avoir rappeler.

mini joe a écrit:En tous cas merci à Monsieur Conselia pour me defendre. Lui il sait reconnaitre un bon écrivain ! Je crois que notre collaboration sera tres productive !
MINI JOE !

Vous vous égarez jeune homme ! Je déplore la curée, mais je partage les avis de fond : vous n'êtes pas écrivain parce qu'écrivez, cela ne suffit pas. Il faut aussi se relire et comparer ce que l'on a produit avec ce qui s'écrit de nos jours.

Ah ok Monsieur Conselia j'avais pas compris cela autant pour moi ! Par contre vous avez fait une petite faute, c'est UN curé pas UNE curé ! Comme quoi tout le monde peut se tromper !!
Mais c'est pas grave on est la pour s'entraider dans l'ecriture alors c'est un plaisir !

Cordialement,
Si on mélange un MINI golf avec GI JOE, on obtient... MINI JOE

je crois que mini joe a le sens de l'humour, il nous invite à la chasse au dahu
(voir son auteur préféré sylvie dahut)
un extrait de la page wikipedia consacr&e à la chasse au dahu:

Rire à plusieurs aux dépens d'un seul
Si ces farces organisées pour rire en groupe aux dépens d'un autre ne l'étaient pas vraisemblablement ou pas systématiquement par esprit de méchanceté, le récit de leur préparation et de leurs péripéties pouvait alimenter avec un plaisir toujours renouvelé pendant de longs mois, voire plusieurs années, les conversations au café, à la veillée, ou lors des pauses et repas collectifs en période de moisson ou de battage.

La petite communauté villageoise et ses meneurs les plus espiègles n'avaient pas toujours l'occasion de renouveler ce type de farce régulièrement. Il fallait que le hasard soit favorable, parfois au bout de plusieurs années seulement, en ramenant dans leurs « filets » un « étranger », un visiteur de la ville devant séjourner quelque temps dans le village, un jeune apprenti, un domestique ou un travailleur saisonnier n'ayant bien sûr jamais eu vent de la supercherie ou d'une de ses variantes. Il fallait encore que le « nouveau » corresponde au profil de la « proie » potentielle : on procédait alors peu à peu intentionnellement, mais parfois aussi par de simples concours de circonstances, à tester son degré de crédulité et on conditionnait psychologiquement cette proie, par des récits plus motivants les uns que les autres, afin de faire naître ou développer progressivement son intérêt pour une future participation à la chasse à un animal aussi rare.

L'étape suivante, une fois acquise la quasi-certitude que notre homme devrait faire l'affaire (par sa nigauderie confirmée ou la confiance entretenue dans son esprit par une sorte de complicité avec ses « manipulateurs ») n'était pas moins riche en occasions de se moquer de lui à son insu. Il fallait encore lui enseigner le chant supposé ou le ? cri Fiche de la bitarde : les « comploteurs » l'entraînaient à produire le sifflement ou le ? hululement Fiche le plus « fidèle » possible de façon à ne pas réduire ses chances de succès lors de la chasse.


Lampe-tempêtePlus le jour choisi approchait, plus on l'invitait à réessayer. On lui proposait d'évaluer les progrès réalisés depuis quelques jours. Tout l'art de ce conditionnement était de préserver le bon équilibre entre faire durer ce plaisir préparatoire pour la communauté de rieurs, le faire partager au plus grand nombre et ne pas risquer, en poussant le bouchon un peu trop loin, de mettre la puce à l'oreille de la « victime consentante ».

L'impatience du futur participant à la chasse grandissant ou sa formation de siffleur étant jugée suffisante par ses « inititeurs », il ne restait plus qu'à convenir d'une date et d'un lieu de rendez-vous suffisamment éloigné de la zone habitée, la toute dernière mis en scène consistant en un ultime briefing lors duquel lui étaient données, devant un public de complices anticipant déjà le succès de l'expédition, les recommandations qu'on imagine et distribué son équipement (sac pour emprisonner l'animal, éventuellement lampe-tempête permettant aux organisateurs de visualiser (en riant) les déplacements du naïf dans l'obscurité de la forêt).

On peut facilement imaginer que la morale que tire inévitablement toute « victime » d'une chasse au dahu soit assez proche de la formule de Petit Gibus dans La Guerre des boutons : Si j'avais su, j'aurais pas venu ! ou - si l'on préfère - celle du Corbeau de La Fontaine qui, « honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. »

La version moderne, théâtrale et cinématographique, de ce comportement d'un groupe vis-à-vis d'un individu désigné comme vilain petit canard est sans doute le Dîner de cons.

A part sylvie dahut ( et Victor Hugo) son autre auteur préféré est simon bonetal. Un indice ?

Le bonneteau est un jeu d'argent, de l'ordre de l'escroquerie, proposé à la sauvette sur les marchés et dans les lieux publics
Moyens et matériel
Les acteurs :
• un manipulateur
• plusieurs larrons (complices)
• des badauds naïfs et joueurs

(extrait)... Par contre vous avez fait une petite faute, c'est UN curé pas UNE curé ! Comme quoi tout le monde peut se tromper !!...

Musique du dimanche d'automne après la chasse à courre. C'est la curée offerte à la meute.
http://www.chiensderace.com/sons/chasse_courre_curee.mp3

Madame Socque, je vais faire un effort avec l'orthographe, c'est promis ! Vous allez voir que je vais faire des progrès. En tous cas merci beaucoup !

Je voulais quand même faire une petite remarque a Madame Rebecca, je crois pas que je suis un c.o.n. je n'ai rien a voir avec le monsieur du diner de con.
si j'ai bien compris ce que vous nous dites, ce n'est pas tres gentil de votre part ! Mais bon je suis habitué à ca. C'est pas grave. C'est le destin des grands écrivains.

MINIstère JOE

je ne vous prends pas pour un maxi con mini joe au contraire

dans ce jeu c'est nous les dahus

conselia a écrit:

mini joe a écrit:En tous cas merci à Monsieur Conselia pour me defendre. Lui il sait reconnaitre un bon écrivain ! Je crois que notre collaboration sera tres productive !
MINI JOE !

Vous vous égarez jeune homme ! Je déplore la curée, mais je partage les avis de fond : vous n'êtes pas écrivain parce qu'écrivez, cela ne suffit pas. Il faut aussi se relire et comparer ce que l'on a produit avec ce qui s'écrit de nos jours.

Ah, mais c'est un peu trop facile monsieur conselia, on est repéré comme collaborateur potentiel, que dis-je, on est adoubé par un authentique créateur de chefs-d'œuvres, et qui le sait, lui, foin de ces fausses modesties de rosières empourprées, et on voudrait se défiler? Que non pas! Nous afons les boyens te fous vaire gollaborer avec meutzieu mini joe (de son nickname, comme il le dit, preuve qu'il sait aussi manier délicatement l'allusion coquine)

pardon Monsieur Sakhti je ne savais pas de toutes ces regles des titres en majuscule et de tout le reste je vais faire attention c'est promis. Je vais écrire comme il faut maintenant. Il y a des regles et comme disait mon père il faut respecter les rêgles sinon on va avoir des ennuis !!

C'est bien, c'est très bien, il faut aimer la police, le président et son banquier !
Et moi, c'est Madame, juste pour info :-)

Par contre vous avez fait une petite faute, c'est UN curé pas UNE curé ! Comme quoi tout le monde peut se tromper !!
Mais c'est pas grave on est la pour s'entraider dans l'ecriture alors c'est un plaisir !

Il est incomparable ce garçon !

Ah, mais c'est un peu trop facile monsieur conselia, on est repéré comme collaborateur potentiel, que dis-je, on est adoubé par un authentique créateur de chefs-d'œuvres, et qui le sait, lui, foin de ces fausses modesties de rosières empourprées, et on voudrait se défiler? Que non pas! Nous afons les boyens te fous vaire gollaborer avec meutzieu mini joe (de son nickname, comme il le dit, preuve qu'il sait aussi manier délicatement l'allusion coquine)

« Je critique pas le côté farce, mais pour le fairplay, y’aurait à redire »

dans ce jeu c'est nous les dahus

Je crois bien que là est toute l’affaire : ce comique est un manipulateur de génie et nous sommes (presque) tous tombés dans son panneau !

bertrand-môgendre a écrit:

(extrait)... Par contre vous avez fait une petite faute, c'est UN curé pas UNE curé ! Comme quoi tout le monde peut se tromper !!...

Musique du dimanche d'automne après la chasse à courre. C'est la curée offerte à la meute.
http://www.chiensderace.com/sons/chasse_courre_curee.mp3

C'est dégoutant! Offerte! La femme du curé! Et la soutane, on en fait quoi?

conselia a écrit:Ah, mais c'est un peu trop facile monsieur conselia, on est repéré comme collaborateur potentiel, que dis-je, on est adoubé par un authentique créateur de chefs-d'œuvres, et qui le sait, lui, foin de ces fausses modesties de rosières empourprées, et on voudrait se défiler? Que non pas! Nous afons les boyens te fous vaire gollaborer avec meutzieu mini joe (de son niquename, comme il le dit, preuve qu'il sait aussi manier délicatement l'allusion coquine)

« Je critique pas le côté farce, mais pour le fairplay, y’aurait à redire »

En quoi? Et qu'est-ce que le fair-play vient faire là-dedans?

dans ce jeu c'est nous les dahus

Je crois bien que là est toute l’affaire : ce comique est un manipulateur de génie et nous sommes (presque) tous tombés dans son panneau !

Ouais, voire. L'ortho aussi, il la manipule? Mais au moins, on comprend mieux: logique pour un génie de produire des chefs-d'oeuvre...

mini joe a écrit:Madame Socque, je vais faire un effort avec l'orthographe, c'est promis ! Vous allez voir que je vais faire des progrès. En tous cas merci beaucoup !

Je voulais quand même faire une petite remarque a Madame Rebecca, je crois pas que je suis un c.o.n. je n'ai rien a voir avec le monsieur du diner de con.
si j'ai bien compris ce que vous nous dites, ce n'est pas tres gentil de votre part ! Mais bon je suis habitué à ca. C'est pas grave. C'est le destin des grands écrivains.

MINIstère JOE

Je trouve cette abnégation, cette modestie et cette certitude de la grandeur de son destin proprement admirables, et forçant l'admiration.
Et pour le Brevet, ça se présente comment?

oui silène l'ortograf il la manipule comme il veut...
Pas de fotes dans sa présentation hormis les accents et les cédilles.
Pa de fotes dans ses premiers commentaires...

Chuuuut Reb! Tu vas donner l'alerte! Il va savoir qu'on sait qu'il tire les ficelles....chuuut! Et il allait juste embaucher conselia comme collaborateur...putain on est trop cons, on lui a cassé son coup....bon, on dit plus rien et on fait comme si qu'on saurait rien, ok?
En plus, c'était crypté, son truc, Simon Bonetal= bonne taille, il le dit lui-même, il domine sa copine de plusieurs têtes...keskokékon

C'est journée 12 + 1 ou bien ?!

Sahkti a écrit:C'est journée 12 + 1 ou bien ?!

12 + 1 de quoi? 12 Guinness avalées, une offerte? C'est chiche, honnêtement...

Bon, un petit air de saxo pour Rebecca afin qu'elle puisse continuer de se dé hacher...J'envoie un sourire hein...*-)

PS Comme je n’ai pas lu la nouvelle d’Ogawa je suis un peu hors jeu et peut-être complètement à côté de la plaque.
Je remercie toutefois mes précieux collaborateurs dont les échanges et plus particulièrement ces phrases m’ont inspiré cette histoire :

ABSTRACT "Le réfectoire un soir est une piscine sous la pluie " est une nouvelle remplie de mélancolie, dans un univers en réalité et onirisme
PETER : j'ai l'impression qu'une des choses importantes dans la nouvelle de Yoko Ogawa n'est pas ce qui a été dit mais plutôt ce qui n'a pas été dit...
PILI : Un adulte, un enfant. L'adulte se rappelant des souvenirs marquants de son enfance. Etrangement je me suis retrouvée dans certains textes de Duras. La même sublimation du réel. Je veux dire, la même distance. Un lieu, un ressenti, un enfant, un chien, la mer quelque part. Un mot "détresse" dont on ne sait que faire et qui est là, sous-jacent, tout le temps. Selon moi, l'interrogation de la narratrice autour du mot "détresse" est importante car elle apporte au texte toute sa cohérence. Suis-je en détresse ? Quelle est la nature de ma détresse?
ROZ GINGEMBRE "Un silence est passé en coup de vent."P23 .J'ai aimé. Tout. La forme comme d'hab, très pure, poétique.La rencontre; autour du silence de la page 23. Ce qui se passe dans ce qui ne se dit pas. Et puis en dehors du sens, les sens. Sollicités ici dans les vapeurs de pommes de terre, les odeurs de chocolat ou encore le bruit de la pluie. Une projection, je suis plutôt d'accord avec ça. Ou deux êtres qui se rencontrent sans se rencontrer; un peu comme le fait la tangente d'une droite. Je ne me suis pas posée ces questions là, ni de savoir pourquoi c'était comme ça et pourquoi pas comme ci, non, mais qu'est qui faisait que les choses se disent sans se dire oui, qu'un quelque chose se passe de mot, certes.
Mais je me tais, je vous vois déjà avec les yeux exorbités devant votre écran vous disant : bizarre la roz
BERTRAND MOGENDRE En lisant ce récit, la monotonie solitaire me fit repenser (…) Puis, l'immobilisme mesuré des acteurs (…) Les protagonistes semblent enfermés dans une bulle, indifférents au monde vif qui les entoure
SAHKTI Il est des situations de détresse dont on a conscience mais dont on préfère faire comme si elles n'existaient pas vraiment, car elles imposent une remise en question, un changement, une action à mener qu'on refuse, par volonté ou incapacité ou peur ou plein de choses.
GRIEG dans le style de ogawa;le personnage principal:un père de famille, la quarantaine;action:une promenade;lieu:kensigton gardens;ambiance : border line, et non-dit;un élément:l'air;intégrer, un détail, ou un des personnage, de la nouvelle d'ogawa.
haïku:le chien, l'enfant jouent
le présent inconsistant
liquéfie les grands
EASTER Bertrand, Kensington park c'est à Londres, un park contigu au célèbre Hyde Park et qui abrite la non moins célèbre statue de Peter Pan...
PLOTINE Pour ce qui est de faire du borderline... je veux bien, mais je ne vois pas du tout de borderline dans le récit de Yoko mais bon... à la limite j'y vois un récit entre rêve et réalité
Haïku A travers la vitre
Un inconnu nous montre
Le vide d'une vie
Et je ne retrouve pas lequel d’entre vous avait mis un lien et j’avais noté aussi : Ogawa effleure l’inconscient de personnages vivants des instants précieux comme hors du temps qui bouleversent leur existence.

Socque : je sais bien pour les "était" en particulier grâce à l'excellent site indiqué par Rebecca mais les remplacer n'est pas facile.
Dans le texte que j'ai préparé pour le concours, il m'en a sorti : 22 !!!!
Mais j'ai beau tourner et retourner les phrases à force de vouloir supprimer les "était" ça ne veut plus rien dire.

Plotine je ne connais pas l'excellent site qui dénombre les verbes être!

Ah zut, je crois bien que c'est Coline alors. jJ'espère qu'elle ne m'en voudra pas mais, au début, c'est difficile de différencier les unes et les autres. En tout cas, c'est un excellent sité (bien qu'un peu désespérant)
http://www.babelweb.be/babel.acgi$Spc_fr

Je ne crois pas qu'il soit utile, ni même souhaitable, de vouloir éradiquer le verbe être de ce qu'on écrit ; en fait, le phénomène qui se produit avec lui est comparable à celui de saturation d'un liquide où, tout d'un coup, un produit dissout se cristallise à la suite de l'adjonction d'une toute petite quantité : on se met à ne plus voir qu'un tas de "être" alors qu'il suffirait d'en ôter un ou deux pour qu'ils ne soient plus du tout gênants.
Et, plutôt que de tordre et d'alambiquer l'expression, il est souvent préférable au contraire de l'alléger. Par exemple, quand on écrit "J'ai vu une femme qui était très belle", il se révèle nettement plus simple de corriger par : "J'ai vu une très belle femme". Il m'arrive aussi de fusionner deux phrases, de ramener dans une simple incise une précision introduite par le verbe être. Bref, les moyens ne manquent pas.

En effet. Merci.

Il faut donc plutôt penser à supprimer qu'à remplacer.

Pareil avec les maris.

Je ne suis pas d'accord, mutatis mutandis, car je vais justement épouser la femme que j'aime bientôt.

Toutes mes condoléances. :-))