C'est souvent de la mousse...
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C'est souvent de la mousse...
c'est souvent de la mousse qu'éclosent les nuages.
quand nous étions enfants, (je sais, je m'en souviens) je t'appelais lilas et tu me ressemblais.
un délicieux bruit doux enveloppe ma mémoire grisée par le tanin du souvenir d'une salive. âcre et venimeuse, un délice alizé.
dans la mousse un lézard voit sa queue repousser.
la lisière ébréchée d'un plat, son ancestrale odeur, c'est une macédoine qui suinte un souvenir au loin. une aïeule qui oublie c'est un pan qui s'écroule dans l'odeur de cuisine. un rire confisqué, c'est ta femme qui te quitte. parfois, c'est un ami et parfois c'est moi-même. tout s'est donné le mot.
je me drape de mousse, un insolent satyre.
la violence arrachée des bris qui se succèdent. une succession millimétrique qui régule, métronome, la perte du printemps alambiqué du souvenir.
dans le cahier,
écorné,
ilfordisé,
je revois ce visage
blond lilas
laissant sur le rebord des routes de traverses
les amour du passés
les nébuleux désirs
et les rêves.
je ne le connais plus...
la salvatrice mousse est cervoise assassine.
une strate après l'autre le passé s'annihile ou se scinde, ne se succède pas. ce sont de risibles strates qui composent mon pays ; à une errance succède l'autre.
et dire...
ce lilas, c'était moi...
quand nous étions enfants, (je sais, je m'en souviens) je t'appelais lilas et tu me ressemblais.
un délicieux bruit doux enveloppe ma mémoire grisée par le tanin du souvenir d'une salive. âcre et venimeuse, un délice alizé.
dans la mousse un lézard voit sa queue repousser.
la lisière ébréchée d'un plat, son ancestrale odeur, c'est une macédoine qui suinte un souvenir au loin. une aïeule qui oublie c'est un pan qui s'écroule dans l'odeur de cuisine. un rire confisqué, c'est ta femme qui te quitte. parfois, c'est un ami et parfois c'est moi-même. tout s'est donné le mot.
je me drape de mousse, un insolent satyre.
la violence arrachée des bris qui se succèdent. une succession millimétrique qui régule, métronome, la perte du printemps alambiqué du souvenir.
dans le cahier,
écorné,
ilfordisé,
je revois ce visage
blond lilas
laissant sur le rebord des routes de traverses
les amour du passés
les nébuleux désirs
et les rêves.
je ne le connais plus...
la salvatrice mousse est cervoise assassine.
une strate après l'autre le passé s'annihile ou se scinde, ne se succède pas. ce sont de risibles strates qui composent mon pays ; à une errance succède l'autre.
et dire...
ce lilas, c'était moi...
levaran82- Nombre de messages : 145
Age : 42
Localisation : belgique
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: C'est souvent de la mousse...
Je crois que j'aurais préféré une sobriété constante plutôt que la recherche d'effets poétisants tels que : un délice alizé.
Si je dis que ça me fait penser à du Lol en plus acidulé, moins amer... Tu en tireras tes propres conclusions.
J'aime beaucoup la simplicité des mots et les émotions qu'ils véhiculent du tout début et à partir de : "dans le cahier.."
NB, : je me drape de mousse, un insolent satyre.
ça me semblerait plus fluide sans l'article
Si je dis que ça me fait penser à du Lol en plus acidulé, moins amer... Tu en tireras tes propres conclusions.
J'aime beaucoup la simplicité des mots et les émotions qu'ils véhiculent du tout début et à partir de : "dans le cahier.."
NB, : je me drape de mousse, un insolent satyre.
ça me semblerait plus fluide sans l'article
Invité- Invité
Re: C'est souvent de la mousse...
ne pas grandir....tout est là !levaran82 a écrit:c'est souvent de la mousse qu'éclosent les nuages.
quand nous étions enfants, (je sais, je m'en souviens) je t'appelais lilas et tu me ressemblais.
un délicieux bruit doux enveloppe ma mémoire grisée par le tanin du souvenir d'une salive. âcre et venimeuse,et dire...
ce lilas, c'était moi...
Re: C'est souvent de la mousse...
La nostalgie et la mélancolie qui se sont emparées de ce texte me paraissent bien dosées. Toutefois, je crois que certains effets sont superflus et que tu aurais pu davantage jouer sur la sobriété et l'évocation, en te passant par exemple de formules telles ilfordisé ou nébuleux désirs ou encore en allégeant certaines phrases dans lesquelles une même idée se répète.
Attention à la fin à la répétition rapprochée de strates.
Ceci mis à part, j'aime cet univers presque désenchanté et ce bouleversement dans une mémoire qui se cherche.
Attention à la fin à la répétition rapprochée de strates.
Ceci mis à part, j'aime cet univers presque désenchanté et ce bouleversement dans une mémoire qui se cherche.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: C'est souvent de la mousse...
j'aime cette absence de majuscules accentuant la délicatesse du tout
je pense que ce texte peut etre plus ciselé encore pour avoir plus d'éclat
merci de cette lecture
je pense que ce texte peut etre plus ciselé encore pour avoir plus d'éclat
merci de cette lecture
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