Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Abba déshabille un violon?Ba a écrit:mais avez-vous songé à l'opéra en " rut majeur " pour cordes et voix ?
"rut majeur" bec et anche simplement.
Jérémie- Nombre de messages : 412
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
un ... cor ? par exemple ?Ba a écrit:
Vous me direz, facile que cette composition, mais avez-vous songé à l'opéra en " rut majeur " pour cordes et voix ?
Ah, je ne dirai pas que cela vous en bouche un...mais j'y reviendrai.
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Je me doutais bien que les instruments de musique allaient vous inspirer...
Le " cor " perdu fond en l'émoi
L'émoi glissé de la hanche
Nous voilà touche à touche là
Assis dorés dièses sur tranche
Et de plisser lunaires archets
Le fil étroit de notre note
Sifflée en douce sans gâcher
L'ultime accord qui nous emporte...
honni soit qui mal y pense 00-)
Le " cor " perdu fond en l'émoi
L'émoi glissé de la hanche
Nous voilà touche à touche là
Assis dorés dièses sur tranche
Et de plisser lunaires archets
Le fil étroit de notre note
Sifflée en douce sans gâcher
L'ultime accord qui nous emporte...
honni soit qui mal y pense 00-)
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Voilà qui est bien joli, Ba !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Oh, joli !coline Dé a écrit:Question dentelles, tu résilles, Ba !
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
La bas, cesse bu(e) d’être bi(e)
Lacan d’heures à faunes,
Aime les jeûnes équarris.
Lacan d’heures à faunes,
Aime les jeûnes équarris.
Jérémie- Nombre de messages : 412
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Mieux vaut un " équarri sage "
Qu'un " équarri boue "...0-0 )
Qu'un " équarri boue "...0-0 )
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Invocation réussie (s'applaudit)
Je relance d'un équarri bo pour une réponse en trois lignes.
Je relance d'un équarri bo pour une réponse en trois lignes.
Jérémie- Nombre de messages : 412
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
J'ajoute " équarri de veau " auquel je joins une mise " équarri donc Paillasse "...
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
La haute couture de Ba vaut son pesant de mots.
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Bien, trêve de confiseries et des caries en tout genre, je sais que vous êtes, pour la plupart, dans les jardins à recevoir des cloches sur la tête. Non, non ne niez pas, elles me font rapport tous les lundis des dégâts collatéraux de leur passage.
Alors petites recommandations avant de rencontrer poules and co, lapins c'est déjà fait en 1500 pontes...
Laissez vos chers Ubins traquer la bête
Pendant ce temps, si vous bénéficiez d'un soleil repu, sirotez donc une paille de n'importe quoi à quelques degrés.
Songez que le printemps est de passage mais en aucun cas votre invité, il est bien inutile de lui faire des courbettes pour qu'il reste dans la chambre d'ami.
Aussitôt vu
Aussitôt partu.
Alors que les bandes de bambins s'affairent en piaillant dans les bosquets, pensez à vous prémunir de chapeaux, histoire de ...
Ainsi que d'un calepin à rayures pour jouer les zèbres des mots.
Et si vous ne jouissez de rien de tout cela, fêtez-le, on n'est jamais trop prudent avec la vie.
Alors petites recommandations avant de rencontrer poules and co, lapins c'est déjà fait en 1500 pontes...
Laissez vos chers Ubins traquer la bête
Pendant ce temps, si vous bénéficiez d'un soleil repu, sirotez donc une paille de n'importe quoi à quelques degrés.
Songez que le printemps est de passage mais en aucun cas votre invité, il est bien inutile de lui faire des courbettes pour qu'il reste dans la chambre d'ami.
Aussitôt vu
Aussitôt partu.
Alors que les bandes de bambins s'affairent en piaillant dans les bosquets, pensez à vous prémunir de chapeaux, histoire de ...
Ainsi que d'un calepin à rayures pour jouer les zèbres des mots.
Et si vous ne jouissez de rien de tout cela, fêtez-le, on n'est jamais trop prudent avec la vie.
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
En passant : les petits cœurs d'Arielle...Jolie trouvaille dans le gazon.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Il n'est pas évident d'être poignant pour avoir empoigné son monde, de figurer en pleine taille de l'écorce des mots.
Fils de ses propres éclaboussures de vent et d'ancienneté.
La connaissance des clairières ne suffit pas, pas plus que celle des masses mousseuses qui torchent le ciel.
" Questions de style " diront certains, " d'allure " chanteront d'autres, de " travail " gratteront quelques-uns le derrière dans le cabinet des confidences.
Si tu cherches bien entre tes mains ami prosateur ou versificateur, tu ne trouveras rien que tu n'aies déjà.
Les pépites que tu ramasses en riant, les restes sous les ongles,entre les dents, sont là depuis le premier festin.
C'est en débarrassant la table que nos serviettes se remplissent le mieux;
et peut-être en les secouant par-dessus soi qu'on en retient la poussière essentielle à notre digestion du monde.
Fils de ses propres éclaboussures de vent et d'ancienneté.
La connaissance des clairières ne suffit pas, pas plus que celle des masses mousseuses qui torchent le ciel.
" Questions de style " diront certains, " d'allure " chanteront d'autres, de " travail " gratteront quelques-uns le derrière dans le cabinet des confidences.
Si tu cherches bien entre tes mains ami prosateur ou versificateur, tu ne trouveras rien que tu n'aies déjà.
Les pépites que tu ramasses en riant, les restes sous les ongles,entre les dents, sont là depuis le premier festin.
C'est en débarrassant la table que nos serviettes se remplissent le mieux;
et peut-être en les secouant par-dessus soi qu'on en retient la poussière essentielle à notre digestion du monde.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Retour de vacances en ba-chage... à vous lire encore
Jérémie- Nombre de messages : 412
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Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Magnifique image du travail de "dégraissage" comme dirait l'autre.C'est en débarrassant la table que nos serviettes se remplissent le mieux;
et peut-être en les secouant par-dessus soi qu'on en retient la poussière essentielle à notre digestion du monde.
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Oui.
suis de plus en plus diserte, moi ...
suis de plus en plus diserte, moi ...
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Juste dire que je lis, que j'apprécie, que les divers degrés , s'ils m'échappent, s'engrangent sûrement dans un coin de mon jardin.
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
En effet, Coline devient de plus en plus "bavarde", Arielle est au plus fort du printemps de même que Sahkti et ses délicieux " nids " de poule, Jérémie revient de vacances ? Il était temps...Quant à Eclaircie, je ne voudrais pas que son " jardin " étouffe sous les mots jetés ça et là sans circonférence tenue en laisse.
Et les autres me direz-vous en hochant la tête ? ( autrefois on écrivait " en branlant du chef ", heureusement que cette expression a disparu de nos écrits, quelle horreur que de songer à...) bref, les autres éparpillés de ci de là, vont bon train sachez-le. J'en vois certains en rase campagne, mais la majorité suit le parcours sans rechigner.
Bien entendu, il faudra encore chercher les rebelles dans les fourrés, les égarés sur les branches qu'ils scient paisiblement ( malheureux inconscients ! ) pour ma part, je ne désespère pas que le grand berger réunisse son troupeau ( on disait également ouailles ) avec mon aide de bon chien de fusil.
Ah, aujourd'hui c'est dimanche ? Bon, je file à la messe ( je sais, autrefois on disait matines ) bonne journée à tous, toutes, et surtout les autres...
Et les autres me direz-vous en hochant la tête ? ( autrefois on écrivait " en branlant du chef ", heureusement que cette expression a disparu de nos écrits, quelle horreur que de songer à...) bref, les autres éparpillés de ci de là, vont bon train sachez-le. J'en vois certains en rase campagne, mais la majorité suit le parcours sans rechigner.
Bien entendu, il faudra encore chercher les rebelles dans les fourrés, les égarés sur les branches qu'ils scient paisiblement ( malheureux inconscients ! ) pour ma part, je ne désespère pas que le grand berger réunisse son troupeau ( on disait également ouailles ) avec mon aide de bon chien de fusil.
Ah, aujourd'hui c'est dimanche ? Bon, je file à la messe ( je sais, autrefois on disait matines ) bonne journée à tous, toutes, et surtout les autres...
Ba- Nombre de messages : 4855
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Intéressants ces commentaires en prose, où le lecteur sautant d'une flaque à l'autre découvre les multiples facettes du grand éventail de la littérature, avec ses trous d'air et ses fentes à lumière.
Ah, mais qui tient l'éventail ?
Le mystérieux sourire des circonstances, des hasards et falbalas des vies.
Il secoue les doigts disjoints et voilà mille poudres en rai devant nous.
Il ne reste plus qu'à ramasser dans son grenier.
Vous savez, ce petit coin en creux qui abrite notre raison de dire.
Et de taire aussi. ;-)
Ah, mais qui tient l'éventail ?
Le mystérieux sourire des circonstances, des hasards et falbalas des vies.
Il secoue les doigts disjoints et voilà mille poudres en rai devant nous.
Il ne reste plus qu'à ramasser dans son grenier.
Vous savez, ce petit coin en creux qui abrite notre raison de dire.
Et de taire aussi. ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
j'en ai croisé pas mal ces jours, des vrais de vrai dont il n'est sorti aucun oeuf en chocolat... rhaaa, tout se perd !Ba a écrit:de même que Sahkti et ses délicieux " nids " de poule
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Forcément, tout se " perd " quand les cloches passent à la vitesse du son...Sinon, le petit champignon est pas mal non plus O-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
C'est que j'ai croisé quelques fées et autres lutins cette semaine :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
J'ai un jardin d'herbes folles. Sans une brassées d'herbes sages, elles ne croîtront plus. Je sais, ici, trouver les graines, les semences et la source pour ce nouveau carré.
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Enfin, le " carré sage " s'envole à la force des vents. Tant mieux pour les lutins, les fées et autres girolles, asperges et œil de loup derrière les troncs.
Sinon, les jours passent en rangs serrés, culs rangés, épaules rentrées, comme si un coup allait les assommer sans raison.
Le coup du sort ?
Le coup dira-t-on ?
Le coup coup qui flanque ses bleus dans les nids voisins ?
Patience, chacun déroule son filet de sauvetage...
Sinon, les jours passent en rangs serrés, culs rangés, épaules rentrées, comme si un coup allait les assommer sans raison.
Le coup du sort ?
Le coup dira-t-on ?
Le coup coup qui flanque ses bleus dans les nids voisins ?
Patience, chacun déroule son filet de sauvetage...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Ce que j'adore chez toi, Ba, c'est la liberté avec laquelle tu gambades dans les mots, on dirait que tu as échappé à toute forme de conditionnement, et ça j'envie
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
J'aime...Ba a écrit:Le coup coup qui flanque ses bleus dans les nids voisins ?
Patience, chacun déroule son filet de sauvetage...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
C'est le cout pour un clou en chair et marteau, ding!Ba a écrit:les jours passent en rangs serrés, culs rangés, épaules rentrées, comme si un coup allait les assommer sans raison.
Adjugé?
Jérémie- Nombre de messages : 412
Age : 47
Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Vendu
Vent du matin vent du soir
Il n'y a pas l'ombre d'un espoir
Vent du matin vent du soir
Il n'y a pas l'ombre d'un espoir
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Même si tu te marres tôt
le coup arrive sans retard
le coup arrive sans retard
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Joli le " marre tôt " même en considérant l'enclume qui nous tient de lieu de garde-fou on ne peut s'empêcher de " faux ciller ".
Zou encore une herbe de coupée sous les sabots du diable.;-)
Zou encore une herbe de coupée sous les sabots du diable.;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Je ne sais pas ce qui saisit les auteurs aux tripes mais alors, il règne une atmosphère à décrocher les dents d'un saurien empaillé !
Rendez-vous compte : nous en sommes à remettre les carreaux à l'heure afin de déterminer qui de l'aiguille ou du cadran servira de limite au temps, comme si la fulgurance ne méritait pas qu'on la laisse gambader sans à tout prix la corseter de dogmes.
Ah que non ! Nous nous devons, amidonnés jusqu'aux entrailles, de pointer très méthodiquement les pourquoi du comment de la chose.
Lapins me répondent déjà qu'il s'agit de bio-diversité méta langagière, tandis qu'écureuils aux poils roux m'affirment que j'aurais bien tort d'y voir autre chose qu'études de spécialistes versés en la manière.
Qui croire, mon vieux, qui croire ?
Vais-je rester ainsi la tête entre deux chaires à ne savoir jamais où donner du sens ?
Ah !, que vienne le sage bœufs des étables et que l'affaire soit réglée au plus vite.
Sinon il nous reste la paille à suçoter en attendant des aurores meilleures dans l'œil du voisin.
Rendez-vous compte : nous en sommes à remettre les carreaux à l'heure afin de déterminer qui de l'aiguille ou du cadran servira de limite au temps, comme si la fulgurance ne méritait pas qu'on la laisse gambader sans à tout prix la corseter de dogmes.
Ah que non ! Nous nous devons, amidonnés jusqu'aux entrailles, de pointer très méthodiquement les pourquoi du comment de la chose.
Lapins me répondent déjà qu'il s'agit de bio-diversité méta langagière, tandis qu'écureuils aux poils roux m'affirment que j'aurais bien tort d'y voir autre chose qu'études de spécialistes versés en la manière.
Qui croire, mon vieux, qui croire ?
Vais-je rester ainsi la tête entre deux chaires à ne savoir jamais où donner du sens ?
Ah !, que vienne le sage bœufs des étables et que l'affaire soit réglée au plus vite.
Sinon il nous reste la paille à suçoter en attendant des aurores meilleures dans l'œil du voisin.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Tu as vu ? Il y a un " s " à bœuf, alors qu'on prononce beuf, sinon c'eût été beu à plusieurs
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Oui, mais sous la paille, le rhum Ba ! Suçotons donc ! On va pas trancher le carpaccio comme ça, faut le congeler un peu d'abord ...
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Mon grand-père avait deux grands bœufs dans son étable.
Cousette, parfois je lève les yeux, deltaplanes, parapentes et montgolfières me donnent du cœur à l'ouvrage.
Cousette, parfois je lève les yeux, deltaplanes, parapentes et montgolfières me donnent du cœur à l'ouvrage.
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
En parlant de " deltaplanes" et de paille mâchée au coin de la meule au rythme des alexandrins bucoliques, je vois très bien Plotine cheveux au vent, telle une Emilie Bronte hirsute, accompagnée de Mentor sur ses talons, déclamant ( Emilie/Plotine ) des morceaux d'âme secouée par les tempêtes islandaises.
L'air paralysé, cloué au sol, ramperait à leurs pieds en césure hémistichée 3+3 chiasme 3+3 rejet.
La bruyère stupéfaite, décomposée par une jalousie morbide, plierait sous les bouffées poétiques.
J'en oublierais les lapins tétanisés, oreilles dressées, déjà conquis par la " folle " des landes et des caps, mais je ne les oublie pas, qui me rappellent sans cesse qu'ils sont indissociables du créateur humain et de la carotte.
J'attends avec Sérénité, la bonne compagne des vieillards, le compte-rendu assoiffé de Mentor.
Va-t-il ou non accepter cette " invitation au voyage " ? Finiront-ils par s'endormir en des " caveaux profonds " éclairés par leur muse ?
Nous le saurons sûrement quand les smileys-Hermès des temps fluides nous répondront sous forme bondissante. ;-)
L'air paralysé, cloué au sol, ramperait à leurs pieds en césure hémistichée 3+3 chiasme 3+3 rejet.
La bruyère stupéfaite, décomposée par une jalousie morbide, plierait sous les bouffées poétiques.
J'en oublierais les lapins tétanisés, oreilles dressées, déjà conquis par la " folle " des landes et des caps, mais je ne les oublie pas, qui me rappellent sans cesse qu'ils sont indissociables du créateur humain et de la carotte.
J'attends avec Sérénité, la bonne compagne des vieillards, le compte-rendu assoiffé de Mentor.
Va-t-il ou non accepter cette " invitation au voyage " ? Finiront-ils par s'endormir en des " caveaux profonds " éclairés par leur muse ?
Nous le saurons sûrement quand les smileys-Hermès des temps fluides nous répondront sous forme bondissante. ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Ben mes enfants, ça discute ferme ! Nous voilà tous assis en cercle sous le tipi ou le temieux au choix des puristes, le calumet circule, un peu frais.
Chacun y va de sa bouffée " moi je suis pour la douche, moi contre, moi j'hésite en chiasme, moi je ne me prononce plus guère depuis mon allergie au passage à tabac, quant à moi je m'en retourne dans mes grimoires tâter de l'ancien françouais..." mazette ! mazette !
J'entends les rotatives, je sens l'odeur de l'encre à peine sèche, je lis déjà le gros titre : " J'ACCUSE "...le lecteur contrit baisse la tête et calcule la probabilité de cruauté qui sommeille en lui, va-t-il ou non déposer le commentaire lapidaire qui achèvera cet ouvrage ? Saura-t-il éplucher sa méchanceté naturelle jusqu'au cœur incandescent ? Façon Inès : " brûler sèchement " tout sur son passage ?
Attila du virtuel, semeur de trouble, pourfendeur d'inepties, justicier de la syntaxe violée, Zorro de la métaphore filée...ils s'avancent vers l'écran " pendant l'erreur d'un profond ennui " sous " l'obscure crasseté qui tombe de la toile " tout âge confondu, tout sexe réparti, la viscère de l'œil allumé sur la feuille maigre et tremblante de l'auteur inconnu, "salubrité" murmure la voix de tête, éthique contre le toc, pureté de la langue tournée sept fois en babel, " salaubrité "...
" Vêtus de crin blanc et de bonne foi " en gibecière, les voilà traquant la puce dans le cul du cheval, le pou dans la tête d'une chouette enrouée, la pellicule dans le cheveu tranché en huit; " nous ne serons pas méchants " " nous serons nécessaires" à la grandeur des insignifiances.
Mazette, mazette.
L'homme s'endort repu au soleil des innocences, brûlé par sa profonde méconnaissance du vide qui l'emporte.
Et pendant ce temps-là, les reliquats rigolent...
Chacun y va de sa bouffée " moi je suis pour la douche, moi contre, moi j'hésite en chiasme, moi je ne me prononce plus guère depuis mon allergie au passage à tabac, quant à moi je m'en retourne dans mes grimoires tâter de l'ancien françouais..." mazette ! mazette !
J'entends les rotatives, je sens l'odeur de l'encre à peine sèche, je lis déjà le gros titre : " J'ACCUSE "...le lecteur contrit baisse la tête et calcule la probabilité de cruauté qui sommeille en lui, va-t-il ou non déposer le commentaire lapidaire qui achèvera cet ouvrage ? Saura-t-il éplucher sa méchanceté naturelle jusqu'au cœur incandescent ? Façon Inès : " brûler sèchement " tout sur son passage ?
Attila du virtuel, semeur de trouble, pourfendeur d'inepties, justicier de la syntaxe violée, Zorro de la métaphore filée...ils s'avancent vers l'écran " pendant l'erreur d'un profond ennui " sous " l'obscure crasseté qui tombe de la toile " tout âge confondu, tout sexe réparti, la viscère de l'œil allumé sur la feuille maigre et tremblante de l'auteur inconnu, "salubrité" murmure la voix de tête, éthique contre le toc, pureté de la langue tournée sept fois en babel, " salaubrité "...
" Vêtus de crin blanc et de bonne foi " en gibecière, les voilà traquant la puce dans le cul du cheval, le pou dans la tête d'une chouette enrouée, la pellicule dans le cheveu tranché en huit; " nous ne serons pas méchants " " nous serons nécessaires" à la grandeur des insignifiances.
Mazette, mazette.
L'homme s'endort repu au soleil des innocences, brûlé par sa profonde méconnaissance du vide qui l'emporte.
Et pendant ce temps-là, les reliquats rigolent...
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
L'aiguille est toujours aussi effilée sur ce fil haute couture, et quand on lit qu'aiguillonner en son sens premier signifie piquer un animal d'élevage à l'aide d'un aiguillon, on peut se demander si la faune vélienne est prête à s'élever au dessus de ses dissensions et autres "métaphores filées" ou se piquera d'en rajouter. Qui de nous tous enverra paitre l'autre ?
Scandant, folle marmaille :" Il n'y a que que ba qui m'aille"
Scandant, folle marmaille :" Il n'y a que que ba qui m'aille"
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Ba n’est pas que chiche, il nous bâille de la belle maille.
Passe sur les désherbages des Attila, ai toujours de loin préféré rester à causer avec Bernardo qu’avec Don Diego de la Vega. Le beau Josh Randall m’a toujours moins inspirée que le Bon, la Brute ou le Truand. De ces trois-là, je ne saurais dire à qui je ressemble le plus.
Mais loin des justiciers de tout acabit, vrai qu’il y a de la place sous le grand tipi. Allez, tu fais passer ?
Passe sur les désherbages des Attila, ai toujours de loin préféré rester à causer avec Bernardo qu’avec Don Diego de la Vega. Le beau Josh Randall m’a toujours moins inspirée que le Bon, la Brute ou le Truand. De ces trois-là, je ne saurais dire à qui je ressemble le plus.
Mais loin des justiciers de tout acabit, vrai qu’il y a de la place sous le grand tipi. Allez, tu fais passer ?
Aire__Azul- Nombre de messages : 474
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
j'ai trouvé un truc pour à Ba. Vive le Roi, à Ba le Roi, Vive la Reine.
C'est à quatre heure et demi le jeudi 25 février que Mirliton, un braque, dépose une merde majestueuse dans un écrin d'or conçu à sa mesure, mais point pour ces besoins: le bac. une semaine entière de désertification la propulse, momifiée, à travers les dents de Benjamin, via les doigts tremblants de Christophe. Les ormes et les peupliers plient de rire leurs racines qui font collines et stridules de manière à contrer le lisse du goudron. Si il n'y eu le vent comme à la plage, on aurait entendu le petit hurler, embrasé par l'amertume et le frottement du souffre. Les enfants sont des peupliers alors Mirliton hurle aussi derrière sont rideau de fer : il a deviné sa merveille enfournée à pleine bouche par Petit-d'homme-Junior qui sait, désormais. Les étrons ne sont pas des pommes de pin.
Un homme par là se dit que les enfants sont des racines de peupliers, bordéliques et noueuses.
Une femme par là se dit que les enfants sont des peupliers que l'on range en bâtonnets dans des boîtes.
Les chiens s'en foutent, lèchent babines en suite de trou du cul étoilé et pissent aux troncs torves.
C'est aux environs de quatre ans et demie que l'homme se meurt en mesurant la finesse du grain du sable du bac. Y nage une merde aux textures desséchées. Les peupliers ploient alors plus que de coutume, pour l'ambiance, on y verrai des pins-parasols juchés sur les cimes des dunes, encore que c'est loin, très loin, les vagues. Les racines du peuplier déchirent l'asphalte. Notre Petit d'homme de poche donne la fameuse merde mi-lyophilisée à son petit frère, deux ans, qui découvre l'amertume sans avoir à subir la peine de cœur. Tout trois hurlent ; le vent de saison, l'aîné de remord et le marmot de colère acre.
C'est à quatre heure et demi le jeudi 25 février que Mirliton, un braque, dépose une merde majestueuse dans un écrin d'or conçu à sa mesure, mais point pour ces besoins: le bac. une semaine entière de désertification la propulse, momifiée, à travers les dents de Benjamin, via les doigts tremblants de Christophe. Les ormes et les peupliers plient de rire leurs racines qui font collines et stridules de manière à contrer le lisse du goudron. Si il n'y eu le vent comme à la plage, on aurait entendu le petit hurler, embrasé par l'amertume et le frottement du souffre. Les enfants sont des peupliers alors Mirliton hurle aussi derrière sont rideau de fer : il a deviné sa merveille enfournée à pleine bouche par Petit-d'homme-Junior qui sait, désormais. Les étrons ne sont pas des pommes de pin.
Un homme par là se dit que les enfants sont des racines de peupliers, bordéliques et noueuses.
Une femme par là se dit que les enfants sont des peupliers que l'on range en bâtonnets dans des boîtes.
Les chiens s'en foutent, lèchent babines en suite de trou du cul étoilé et pissent aux troncs torves.
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
J'adore ces trois dernières lignes, Panda.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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