Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Panda bien dit !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
C'est pas fini de vanner discrètement vous trois, moi tant qu'on m'a pas trouvé d'animal totem, j'ai pas d'âme! Même pas mal!
Jérémie- Nombre de messages : 412
Age : 47
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Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
QUI a eu l'idée saugrenue de ce fil spécial Ba ??!!Ba a écrit:J'attends avec Sérénité [...] le compte-rendu assoiffé de Mentor.
:-))))
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Entre Ba, Panda et Jérémie, ce fil est un morceau d'anthologie !
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Comment procèdent ces tisseurs de toiles ?
Ils allongent à l'infini des galaxies d'histoires en orbite, en trous noirs, nourries de constellations, de personnages à mains nues dans le récit.
L'espace et le temps racontés aux hommes paresseux, dont les vies se passent à lire le fantastique de quelques-uns.
Et quelques unes aussi.
Impressions de lectures.
Ils allongent à l'infini des galaxies d'histoires en orbite, en trous noirs, nourries de constellations, de personnages à mains nues dans le récit.
L'espace et le temps racontés aux hommes paresseux, dont les vies se passent à lire le fantastique de quelques-uns.
Et quelques unes aussi.
Impressions de lectures.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
impressions d'ici.
Ces mots qui, sur le fil de la vie, m'ont si longtemps servie à n'acheter que le pain, viennent me bousculer, m'incitent à changer ma garde-robe.
Ces mots qui, sur le fil de la vie, m'ont si longtemps servie à n'acheter que le pain, viennent me bousculer, m'incitent à changer ma garde-robe.
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Il y a des moments, tout de même, tout de même, où le sérieux nous tient le derrière serré sur son quant à soi manquant singulièrement d'étoffe.
Force est de reconnaître, sur les touches de la langue de bois, que nous ne brillons pas toujours dans la dentelle, et qu'il vaudrait mieux, parfois, trainer nos marelles ailleurs que dans la cour des grands.
Occupés qu'ils sont à mesurer la tailler de leur trompe en barrissant sous les platanes.
Foin du petit galet plat qui conduit de la terre à l'enfer.
Foin plus encore de la sandale et du pied qui sautille. Cloche-pied. Pied de cloche aussi.
Bon, le bénitier étant vide il est bien inutile de nous frapper le front.
Mais tout de même, tout de même, ce n'est pas celui qui barrit le plus fort qui aura la meilleure trompe. A moins qu'il n'ait volé Eustache ?
Sinon, nous ne prenons aucun risque à nous moquer de nous-même tout en grimpant aux rideaux.
Les seuls témoins qui nous restent ne sont jamais que de faux témoins, et de ceux-là, nous pouvons bien nous extraire.
Avec ou sans Phigourie.
Force est de reconnaître, sur les touches de la langue de bois, que nous ne brillons pas toujours dans la dentelle, et qu'il vaudrait mieux, parfois, trainer nos marelles ailleurs que dans la cour des grands.
Occupés qu'ils sont à mesurer la tailler de leur trompe en barrissant sous les platanes.
Foin du petit galet plat qui conduit de la terre à l'enfer.
Foin plus encore de la sandale et du pied qui sautille. Cloche-pied. Pied de cloche aussi.
Bon, le bénitier étant vide il est bien inutile de nous frapper le front.
Mais tout de même, tout de même, ce n'est pas celui qui barrit le plus fort qui aura la meilleure trompe. A moins qu'il n'ait volé Eustache ?
Sinon, nous ne prenons aucun risque à nous moquer de nous-même tout en grimpant aux rideaux.
Les seuls témoins qui nous restent ne sont jamais que de faux témoins, et de ceux-là, nous pouvons bien nous extraire.
Avec ou sans Phigourie.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
" la tailler " peuh...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Suffisamment clair pour me faire sourire, et me parler au creux de l'oreille, suffisamment opaque pour que mon oreille chatouillée écoute , encore surprise de ce que l'on peut bâtir (comme en haute couture, bien sûr) avec des mots.
Et l'œuf fit l'oiseau.
Et l'œuf fit l'oiseau.
Invité- Invité
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
coline Dé a écrit:Ce que j'adore chez toi, Ba, c'est la liberté avec laquelle tu gambades dans les mots, on dirait que tu as échappé à toute forme de conditionnement, et ça j'envie
Bien d'accord avec toi, coline, moi, je jalouse, carrément. Soyons clair. Elle a en plus une légèreté, une joie, que je trouve typiquement féminines.
En lisant Ba, je me sens scaphandrier, ou bouseux, c'est selon.
Mais il est vrai que je suis un vieux monsieur grincheux.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Mais non, Silène n'est pas un " vieux scaphandrier grincheux " je le tiens des langoustines qui en pincent pour lui ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Nous voilà glissés sous le marronnier épais de la " chaleur" estivale mes ami(e)s.
Je commence par un bout de soleil et tu finiras par l'écharpe des rayons oui ?
Suants nous irons par les ombres bienvenues.
- Pas trop chaud ?
- M'en parle pas je dégouline ! Trois douches glacées par jour, Léonce n'arrête pas de crier à l'économie d'eau, à l'économie d'eau.
- Léonce n'est-ce pas le cri du paon ?
Ensuite, vers de la fin de l'été coulissé, vous reviendrez plein de plumes et de cailloux, tout neufs, tout vieux aussi. Vous raconterez dans la cour du virtuel vos souvenirs de voyage à Compose aile.
- Moi, j'ai fait un sonnet
- Et moi un calligramme
- Toi ?
- Rien
Je suis passé(e) entre les murs, pleine voile derrière le paravent des exodes, j'ai suivi d'une paupière muette les élans des nageurs, subi quelques éclaboussures, ouvert des parapluies de si, de la, sur la portée des fausses notes.
Le nombril à l'air.
La démesure camouflée dans une paire de charentaises estivales.
J'ai cru que je monterai les marches.
Non, elles sont encore trop hautes pour mes gambettes de débutante.
Alors, nous resterons en petit groupe à tripoter le sable, tours crénelées et portes fausses, sous l'œil attentif des rhapsodes en attendant d'accorder notre violon concertant.
Je commence par un bout de soleil et tu finiras par l'écharpe des rayons oui ?
Suants nous irons par les ombres bienvenues.
- Pas trop chaud ?
- M'en parle pas je dégouline ! Trois douches glacées par jour, Léonce n'arrête pas de crier à l'économie d'eau, à l'économie d'eau.
- Léonce n'est-ce pas le cri du paon ?
Ensuite, vers de la fin de l'été coulissé, vous reviendrez plein de plumes et de cailloux, tout neufs, tout vieux aussi. Vous raconterez dans la cour du virtuel vos souvenirs de voyage à Compose aile.
- Moi, j'ai fait un sonnet
- Et moi un calligramme
- Toi ?
- Rien
Je suis passé(e) entre les murs, pleine voile derrière le paravent des exodes, j'ai suivi d'une paupière muette les élans des nageurs, subi quelques éclaboussures, ouvert des parapluies de si, de la, sur la portée des fausses notes.
Le nombril à l'air.
La démesure camouflée dans une paire de charentaises estivales.
J'ai cru que je monterai les marches.
Non, elles sont encore trop hautes pour mes gambettes de débutante.
Alors, nous resterons en petit groupe à tripoter le sable, tours crénelées et portes fausses, sous l'œil attentif des rhapsodes en attendant d'accorder notre violon concertant.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Ba en apesanteur ... Même la chaleur, qui en assomme plus d'un, te fait rebondir avec la grâce d'une elfe qui aurait dans l'oeil ce tranchant lumineux qui nous coupe le souffle, lourdeaux que nous sommes !
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
En ce moment, nous frôlons le bourdon en croyant voler avec les anges ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Ceci ressemble à s'y méprendre à un Hold up, un couteau sous la gorge bref une sorte de chantage à la prod. J'ai envie de dire oui et non: hold pourquoi pas, mais down à coup-sûr, plage blanche sans trace de vous...
Vous me voyez navré de placer ici mon ennui, mon attente et mon besoin de sourire.
A quand de quoi vérifier mon rasage, la tenue de mes paupières?
Vous me voyez navré de placer ici mon ennui, mon attente et mon besoin de sourire.
A quand de quoi vérifier mon rasage, la tenue de mes paupières?
Jérémie- Nombre de messages : 412
Age : 47
Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
N'est pas " lame " qui veut ami des bois.
" Raser " de près au fil de la vague déhanchée, exige un retour de reins sur la drisse que le marin d'eau douce n'a plus.
Hélas, hélas, la misaine bat de l'écoute et le rafiot circule sans rhum à bord.
Reste à l'arrière, près du tonneau éventé, une vieille sirène sans alarme dont les écailles pâles rappellent aux Ulysse de bazar que Cythère a naufragé corps et riens.
Ainsi, nous allons sur les " gouffres amers" sonder les abysses et les coraux secs ivres de temps "nouveaux" et de poules mouillées sans jamais nous départir vraiment du sourire niais que nous étirons sur nos babioles.
Que le vent nous pousse et nous échouerons sur papier d'art manie, en attendant souquons ferme droit devant car le papier ruse ;-)
" Raser " de près au fil de la vague déhanchée, exige un retour de reins sur la drisse que le marin d'eau douce n'a plus.
Hélas, hélas, la misaine bat de l'écoute et le rafiot circule sans rhum à bord.
Reste à l'arrière, près du tonneau éventé, une vieille sirène sans alarme dont les écailles pâles rappellent aux Ulysse de bazar que Cythère a naufragé corps et riens.
Ainsi, nous allons sur les " gouffres amers" sonder les abysses et les coraux secs ivres de temps "nouveaux" et de poules mouillées sans jamais nous départir vraiment du sourire niais que nous étirons sur nos babioles.
Que le vent nous pousse et nous échouerons sur papier d'art manie, en attendant souquons ferme droit devant car le papier ruse ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Tant que j'y suis, des perles trouvées dans nos copies, rares et belles à caser un de ces jours dans un texte :
" Les difficultés se faisaient sentir à coup de marteau"
" J'ai dû me battre cul et terre " ( ma préférée )
" Il faisait une chaleur exorbitante"
Qui a dit que le monde manquait d'imaginaire ?
" Les difficultés se faisaient sentir à coup de marteau"
" J'ai dû me battre cul et terre " ( ma préférée )
" Il faisait une chaleur exorbitante"
Qui a dit que le monde manquait d'imaginaire ?
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Ba a écrit:Tant que j'y suis, des perles trouvées dans nos copies, rares et belles à caser un de ces jours dans un texte :
" Les difficultés se faisaient sentir à coup de marteau"
" J'ai dû me battre cul et terre " ( ma préférée )
" Il faisait une chaleur exorbitante"
Qui a dit que le monde manquait d'imaginaire ?
Dis-donc, mais c'est un trésor que tu détiens... j'aime bien la chaleur exorbitante, qui reviendra peut-être un jour, d'ailleurs
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Dimanche, jour des planches rasées gratis par l'ennui.
Une pensée pour notre scaphandrière Sahkti
Le virevoltant Panda toujours à l'élastique
Le Tintoret Silène
Les esprits à-muses conduits par Arielle
Les jeunes barre au vent menés par les plus sages
Une pensée coûte peu en ces âpres rançons du sentiment
Mais elle se veut encore debout histoire de découdre les pliures de l'âme.
Une pensée pour notre scaphandrière Sahkti
Le virevoltant Panda toujours à l'élastique
Le Tintoret Silène
Les esprits à-muses conduits par Arielle
Les jeunes barre au vent menés par les plus sages
Une pensée coûte peu en ces âpres rançons du sentiment
Mais elle se veut encore debout histoire de découdre les pliures de l'âme.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Pour reprendre le questionnement de Silène à propos de la grève de Râ, je me demande qui est le plus en retrait de la saison qui nous interpelle sans nous interroger vraiment ou de la pensée qui nous interroge sans nous interpeller.
Sans doute la réponse est dans le croassement du crapaud au fond du bocal ?
Merci à lui.
Pour ce qui est de l'été qui n'est pas encore tout en fuyant déjà sans doute que l'autre grève dérobe sa vérité à nos parasols...
Sinon, le grenier à méditation reste le plus sûr moyen d'échapper à la canicule du mou.
;-)
Sans doute la réponse est dans le croassement du crapaud au fond du bocal ?
Merci à lui.
Pour ce qui est de l'été qui n'est pas encore tout en fuyant déjà sans doute que l'autre grève dérobe sa vérité à nos parasols...
Sinon, le grenier à méditation reste le plus sûr moyen d'échapper à la canicule du mou.
;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
"Mais il n’offre pas au lecteur un sens, il lui demande d’en trouver, d’en donner. Il place chaque lecteur dans la position du « spécialiste ». Alors que le lecteur attend que cette position soit occupée par l’auteur. Le lecteur demande un sens à se mettre sous la dent. Qu’il puisse enfin mâcher, méditer et ruminer. A défaut, il risque de se tourner vers des pâturages plus verts, des vergers et des espaces qui lui paraîtront des jardins, là où il pensera trouver les pommes des Hespérides dans un âge d’or du sens". Louis
Commentaire sur lequel nous pouvons méditer car il pose le socle de la " création" ou de l'exposition nue de ce qui nous hante.
Devons-nous décrypter les fils afin que les Thésée sortent du labyrinthe sans trop d'encombres, ou bien pouvons-nous les laisser arpenter les méandres, en tirer leur propre plan et se libérer par eux-mêmes ?
C'est la question fondamentale de la pédagogie aussi.
Expliquer ou laisser par l'herméneutique, chacun se déclarer possesseur du sens éphémère qu'il aura découvert.
Merci Louis pour vos, tes, lectures sérieuses et pertinentes qui me laisse pantoise.
Le " ver " est bien dans la pomme, à chacun de l'en extraire ou pas. J'ai donné ma version.
Bonne journée à tous, toutes et surtout les autres qui n'ont pas encore choisi leur chant.
Commentaire sur lequel nous pouvons méditer car il pose le socle de la " création" ou de l'exposition nue de ce qui nous hante.
Devons-nous décrypter les fils afin que les Thésée sortent du labyrinthe sans trop d'encombres, ou bien pouvons-nous les laisser arpenter les méandres, en tirer leur propre plan et se libérer par eux-mêmes ?
C'est la question fondamentale de la pédagogie aussi.
Expliquer ou laisser par l'herméneutique, chacun se déclarer possesseur du sens éphémère qu'il aura découvert.
Merci Louis pour vos, tes, lectures sérieuses et pertinentes qui me laisse pantoise.
Le " ver " est bien dans la pomme, à chacun de l'en extraire ou pas. J'ai donné ma version.
Bonne journée à tous, toutes et surtout les autres qui n'ont pas encore choisi leur chant.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
On sue dans la peinture jusqu'au fond des musées avec gourmandise.
Cela étant, le pinceau s'agite, mais le peintre souvent se dérobe dans ses plis " azuli ".
Cela étant, le pinceau s'agite, mais le peintre souvent se dérobe dans ses plis " azuli ".
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
C'est pas le tout là, les aventuriers partent bientôt sur les côtes de craie blanche et de tableau noir, si si, tableau noir comme je vous vois !
Avec exercices pochés sans voyelles, casse-têtes aux petits oignons sans consonnes, filets de nouvelles à la sauce caractère, et comme dessert petit pantoum en chausson avec retour au deuxième vers.
Pour faire glisser le tout, un bon jus de pommes fermenté de derrière les meules de foin.
Pour peu qu'il pleuve et que les rivages soient sous scellés...
Alors que deviennent dès lors les autres ?
Ils suivent en flânant dans les parchemins buissonniers le parcours trempé d'encre du cénacle.
Bésicles sur le nez à rallonge, un pied dans la rentrée et l'autre vers la grande sortie, ils se disent en mâchouillant leurs mots à bascule, que les côtes ouest sont très loin, très haut et qu'il leur manque de sérieux crampons.
Les voyages immobiles sont les plus évasés pour déplacer les montagnes naines et de leurs mains sociales ils tendent un mouchoir de tissu aux voyageurs qui toujours et encore ouvrent les grands livres des rencontres.
Avec exercices pochés sans voyelles, casse-têtes aux petits oignons sans consonnes, filets de nouvelles à la sauce caractère, et comme dessert petit pantoum en chausson avec retour au deuxième vers.
Pour faire glisser le tout, un bon jus de pommes fermenté de derrière les meules de foin.
Pour peu qu'il pleuve et que les rivages soient sous scellés...
Alors que deviennent dès lors les autres ?
Ils suivent en flânant dans les parchemins buissonniers le parcours trempé d'encre du cénacle.
Bésicles sur le nez à rallonge, un pied dans la rentrée et l'autre vers la grande sortie, ils se disent en mâchouillant leurs mots à bascule, que les côtes ouest sont très loin, très haut et qu'il leur manque de sérieux crampons.
Les voyages immobiles sont les plus évasés pour déplacer les montagnes naines et de leurs mains sociales ils tendent un mouchoir de tissu aux voyageurs qui toujours et encore ouvrent les grands livres des rencontres.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Dans nos mouchoirs à carreaux on te ramènera ta part de dessert "petit pantoum en chausson", promis-juré Ba !
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Mais j'espère bien, et fourré à la rose s'il vous plaît !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Il y a longtemps que je n'ai pas " fourré " une plume dans ce rayon-là !
Ecrire que certains et certaines " promènent " aussi leur " miroir" sur le chemin de pierres et que le plomb jette dans l'ombre des éclats de mots consolateurs.
Si vivre parmi les hommes relève de l'exploit, les lire reste à la portée de l'âme.
En somme l'essentiel.
Ecrire que certains et certaines " promènent " aussi leur " miroir" sur le chemin de pierres et que le plomb jette dans l'ombre des éclats de mots consolateurs.
Si vivre parmi les hommes relève de l'exploit, les lire reste à la portée de l'âme.
En somme l'essentiel.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Comme je ne veux pas faire remonter la " transparence " j'en profite pour remercier les " essuyeurs" de vitre qui permettent au jour de rentrer, et m'inscris tout de suite dans l'agence de voyage de Panda.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
En ce moment où les pieds gelés vont fouler le verglas, enfin bientôt, j'ai remarqué l'apparition d'un nouveau sucre sur VE : le Canet ! On le dépose dans la tasse de porcelaine peinte à la main, en dessous du thé, précisément au fond, et on le regarde en fondant.
Inutile la "madeleine " le Canet vous réchauffe le regard de ses cristaux liquides.
Nombre de véliennes portent ses couleurs au grand tournoi des méninges et l'on peut voir, de ci de là, pavoiser les lances au ciel des roudoudous. J'ai moi-même,discrètement, un petit paquet dans ma poche, au cas où...
J'ai appris, néanmoins, qu'au pays de VE des trolls ironiques et vicieux traquaient les ondes. Ils ont l'air de rien et causent dans tous les sens du terme des dégâts verbeux. Je me demande si c'est la même chose pour les elfes et les gnomes.
Il n'y a pas d'enchantement sans pomme vérolée.
Ainsi, comme le faisait remarquer Rebecca, Joan Dao s'est pendu à la plus haute branche de la forêt des mots. Rongé sans doute par la jalousie.
Il ne pouvait y avoir deux sucres dans la même tasse.
Il manquera aux masqués que nous étions qui aimaient à venir déposer leur petit pain dans la corbeille discrètement. J'espère qu'il aura les funérailles qu'il mérite.
Je pense à Jeanne aussi et à son " canet ".C'est le diable de mi-mot qui vient de la souffler celle-là.
Dans le même registre de la pensée cachée dans un papier de bonbon nous avons : le Canet des morts ( qui tombe à pic à la veille de la Tousse générale )
Pas de commentaire en couronne s'il te plaît mauvais esprit...
Voilà pour ce magnifique matin de pluie ciselée, caramel de l'automne, délicate friandise des gourmands de la nuit fraîche aux accents mélancoliques, un petit salut aux " derniers beaux jours ", aux épures à venir, et à tous les petits doigts musclés qui grattent leur clavier musical.
Inutile la "madeleine " le Canet vous réchauffe le regard de ses cristaux liquides.
Nombre de véliennes portent ses couleurs au grand tournoi des méninges et l'on peut voir, de ci de là, pavoiser les lances au ciel des roudoudous. J'ai moi-même,discrètement, un petit paquet dans ma poche, au cas où...
J'ai appris, néanmoins, qu'au pays de VE des trolls ironiques et vicieux traquaient les ondes. Ils ont l'air de rien et causent dans tous les sens du terme des dégâts verbeux. Je me demande si c'est la même chose pour les elfes et les gnomes.
Il n'y a pas d'enchantement sans pomme vérolée.
Ainsi, comme le faisait remarquer Rebecca, Joan Dao s'est pendu à la plus haute branche de la forêt des mots. Rongé sans doute par la jalousie.
Il ne pouvait y avoir deux sucres dans la même tasse.
Il manquera aux masqués que nous étions qui aimaient à venir déposer leur petit pain dans la corbeille discrètement. J'espère qu'il aura les funérailles qu'il mérite.
Je pense à Jeanne aussi et à son " canet ".C'est le diable de mi-mot qui vient de la souffler celle-là.
Dans le même registre de la pensée cachée dans un papier de bonbon nous avons : le Canet des morts ( qui tombe à pic à la veille de la Tousse générale )
Pas de commentaire en couronne s'il te plaît mauvais esprit...
Voilà pour ce magnifique matin de pluie ciselée, caramel de l'automne, délicate friandise des gourmands de la nuit fraîche aux accents mélancoliques, un petit salut aux " derniers beaux jours ", aux épures à venir, et à tous les petits doigts musclés qui grattent leur clavier musical.
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
Je viens de découvrir la " citrouille " d'Embellie ! Magnifique. Des dents de bébé rongeur de moelle, un œil d'hirondelle survolant le vide de l'orbite.
Je serais un ectoplasme tiraillé par l'envie de revenir hanter le monde des " vivants " que je repartirais aussi sec dans les limbes !
Et son sourire !
Un régal d'orange glauque et " mécanique ".
Une tête ordinaire me direz-vous, en tout cas une tête sous la peau du sens.
Je serais un ectoplasme tiraillé par l'envie de revenir hanter le monde des " vivants " que je repartirais aussi sec dans les limbes !
Et son sourire !
Un régal d'orange glauque et " mécanique ".
Une tête ordinaire me direz-vous, en tout cas une tête sous la peau du sens.
Ba- Nombre de messages : 4855
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Le fil de Ba : chroniques véliennes haute couture
J'ai eu envie de voir le décor de Ba, dans ma(petite) tête j'ai vu une rue d'un mois de décembre, ça sentait Noël, avec toutes ses joies mais aussi ses revers.
Je devrais changer mon avatar, les orchidées sont passées, et je dois les laisser se refaire une santé pour l'an prochain.
Je devrais changer mon avatar, les orchidées sont passées, et je dois les laisser se refaire une santé pour l'an prochain.
Invité- Invité
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