TEXTES 1500 : Saison 2 - La bonne faim de livres

Fin du livre.
Pourquoi me suis-je endormi sur ce mot, FIN ?
Une peur de le quitter ?
N'ai-je pas tout compris ?
Je retourne page 144 de l'orgie de Fante.
« Respire, jusqu'à ce que tu sentes tes forces revenir. » Même après plusieurs inhalations, ce livre retournera sous la poussière d'une pile d'ouvrages à oublier.
Soudain, l'alerte est donnée. La plage grouille de trouille. Les méduses envahissent ce lieu de villégiature.
Crispés sur le sable, d'autres orteils que les miens singent la peur. Les yeux de ma voisine se posèrent un instant sur la couverture du livre. Je repense à la pornographie de Kundera.
« Vous ne connaissez pas ?
— Pardon ?
— Vous connaissez l'auteur ?
— Non merci, je ne mange pas de ce pain-là. »

Il est des jours où la pluie cesse de mouiller, d'autres où le soleil transperce les corps sans ombre. La superficialité de l'instant grimait les figurants de passage.
Lorsque la plage fut déserte, l'air non vicié me fit du bien.
Je relus l'auteur du scandale gageant de goûter plus tard au vin de la jeunesse.

Bonsoir,

Désolé, c'est mal foutu, ça part dans tous les sens pour un texte aussi court ... le livre, les méduses, la pornographie, des considérations sur l'instant et sur la jeunesse ...
Les contraintes ne sont pas toutes respectées (temps utilisés, nombre de personnages et de répliques ... )

Amicalement,
Midnightrambler

Je n'ai pas vu l'intérêt, désolée ; je rejoins midnightrambler, l'ensemble me paraît mal fichu.

Une remarque :
« d'autres orteils que les miens singent la peur. Les yeux de ma voisine se posèrent (pourquoi cette irruption du passé dans un texte au présent ?) »

N'ai-je pas tout compris ?

ce que je me demande aussi ...

je passe à côté.

Le texte s'intéresse à plusieurs pistes que le format court ne lui permet pas d'exploiter, je pense que c'est ce qui pèche. En particulier l'ellipse de la fin demeure complètement obscure dans ce contexte.

bien décousu tout ça
rien ne m'a accroché, au contraire

J'aime l'idée de cet hétéroclisme qui teinte le texte mais il y a sans doute de ci de là des accents insistants qui font que l'on reste sur sa faim. Sans doute un léger travail à effectuer pour aérer cela, rendre l'ensemble moins insistant. Il suffirait de peu, vraiment.

Pas convaincue et pourtant j'ai bien aimé le début.
J'ai été gênée par l'usage des temps et la fin de l'histoire me semble un peu tirée par les cheveux.

Mauvais texte, uniquement destiné à entrer dans le moule des 1500 signes imposés.
Copie à revoir ou détruire.

bertrand-môgendre a écrit:Mauvais texte, uniquement destiné à entrer dans le moule des 1500 signes imposés.
Copie à revoir ou détruire.

Il est quelques textes dont il faut garder l'idée et réviser le traitement…