Une maison ordinaire
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Une maison ordinaire
De ces Est lointains dépéris par les jours
Où il fallait aller, mangé par la rancune
Au-delà d’astres morts et par des chemins gris
En miséreux Dimanches emplis d’amours taries
Je balaie les copeaux de frêles infortunes
Oublierais- je la rage qui dévorait mon cœur
Sur les ruines anciennes de grandes basiliques
Devenues les carrières de ces ponts sur le Tibre
Infranchissable alors.
Il y eut cet enfant triste, attelé sur les bords
De ce fleuve tari où venaient autrefois
De flambantes galères aux voiles endormies
Je l’attendis longtemps, le courage d’un père.
Et je t’aime maintenant par le trou des étoiles
Qui picore la nuit du sourire des enfants
Et je t’aime pourtant en traversant les aubes
Qui courent sur tes hanches à l’amble des persiennes
Une maison ordinaire accrochée sous le vent.
Un texte par semaine en prose et/ou poésie, Loïc.
Ce poème sera déverrouillé lundi 3 mai.
La Modération
Où il fallait aller, mangé par la rancune
Au-delà d’astres morts et par des chemins gris
En miséreux Dimanches emplis d’amours taries
Je balaie les copeaux de frêles infortunes
Oublierais- je la rage qui dévorait mon cœur
Sur les ruines anciennes de grandes basiliques
Devenues les carrières de ces ponts sur le Tibre
Infranchissable alors.
Il y eut cet enfant triste, attelé sur les bords
De ce fleuve tari où venaient autrefois
De flambantes galères aux voiles endormies
Je l’attendis longtemps, le courage d’un père.
Et je t’aime maintenant par le trou des étoiles
Qui picore la nuit du sourire des enfants
Et je t’aime pourtant en traversant les aubes
Qui courent sur tes hanches à l’amble des persiennes
Une maison ordinaire accrochée sous le vent.
Un texte par semaine en prose et/ou poésie, Loïc.
Ce poème sera déverrouillé lundi 3 mai.
La Modération
Re: Une maison ordinaire
Le rythme ne me plait pas du tout, j'ai trouvé quelques passages désagréables à lire.
Un peu plus de virgules, de points, peut-être ? Quelques alexandrins sont jolis, bien construits, mais d'autres vers s'éloignent des douze syllabes, c'est dommage.
Au plaisir.
J'aime bien cette strophe, jolis parallélismes.Et je t’aime maintenant par le trou des étoiles
Qui picore la nuit du sourire des enfants
Et je t’aime pourtant en traversant les aubes
Qui courent sur tes hanches à l’amble des persiennes
Un peu plus de virgules, de points, peut-être ? Quelques alexandrins sont jolis, bien construits, mais d'autres vers s'éloignent des douze syllabes, c'est dommage.
Au plaisir.
Richard- Nombre de messages : 54
Age : 30
Localisation : Seine Maritime
Date d'inscription : 30/04/2010
Re: Une maison ordinaire
Catéchisme de la mémoire, rouge brique, pas une feuille à la branche assez solide pour supporter ce poids et putain quoi:
Je l’attendis longtemps, le courage d’un père.
Je l’attendis longtemps, le courage d’un père.
Jérémie- Nombre de messages : 412
Age : 47
Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Une maison ordinaire
Ah ! il y a de l'idée dans ce poème : il ne manque pas grand chose à ce texte pour être très fort : je ne sais pas, un peu plus de liant entre les différentes images évoquées ou un dernier coup de polish ...
Une mention spéciale pour le dernier quatrain, parfaitement achevé et très poétique ...
Mychelc
Une mention spéciale pour le dernier quatrain, parfaitement achevé et très poétique ...
Mychelc
mychelc- Nombre de messages : 119
Age : 64
Date d'inscription : 08/01/2010
Re: Une maison ordinaire
ok mychelc
va pour un coup de polish, ces basiliques au bord du Tibre me tirent les larmes :
Une maison ordinaire
Au-delà d’astres morts et par des chemins gris
En miséreux Dimanches emplis d’amours taries
Il me fallait aller, mangé par la rancune.
Oublierais- je la rage qui dévorait mon cœur
Sur les ruines anciennes de grandes basiliques
Devenues les carrières de ces ponts sur le Tibre
Il y eut cet enfant triste, attelé sur les bords
De ce fleuve tari où venaient autrefois
De flambantes galères aux voiles endormies
Je l’attendis longtemps, le courage d’un père.
Et je t’aime maintenant par le trou des étoiles
Qui picore la nuit du sourire des enfants
Et je t’aime pourtant en traversant les aubes
Qui courent sur tes hanches à l’amble des persiennes
D’une maison ordinaire accrochée sous le vent.
va pour un coup de polish, ces basiliques au bord du Tibre me tirent les larmes :
Une maison ordinaire
Au-delà d’astres morts et par des chemins gris
En miséreux Dimanches emplis d’amours taries
Il me fallait aller, mangé par la rancune.
Oublierais- je la rage qui dévorait mon cœur
Sur les ruines anciennes de grandes basiliques
Devenues les carrières de ces ponts sur le Tibre
Il y eut cet enfant triste, attelé sur les bords
De ce fleuve tari où venaient autrefois
De flambantes galères aux voiles endormies
Je l’attendis longtemps, le courage d’un père.
Et je t’aime maintenant par le trou des étoiles
Qui picore la nuit du sourire des enfants
Et je t’aime pourtant en traversant les aubes
Qui courent sur tes hanches à l’amble des persiennes
D’une maison ordinaire accrochée sous le vent.
Re: Une maison ordinaire
Je préfère cette deuxième version, le rythme aléatoire de la première m'avait un peu heurté. Comme quoi, un coup de polish, et tout de suite ça brille.
(sans rapport, j'ai cette image en tête : http://www.forum-auto.com/uploads/200401/el_moustaki_1074509518_prodit_magik_el_moustaki.jpg... lol!)
(sans rapport, j'ai cette image en tête : http://www.forum-auto.com/uploads/200401/el_moustaki_1074509518_prodit_magik_el_moustaki.jpg... lol!)
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Une maison ordinaire
Je l'avais déjà lu ne sachant trop que dire, justement parce que l'idée y était forte, mais le rythme ne suivait pas, à mon goût.
La deuxième version m'a convaincue.
Quel parcours de la rancune à l'amour sous un même toit !
La deuxième version m'a convaincue.
Quel parcours de la rancune à l'amour sous un même toit !
Invité- Invité
Re: Une maison ordinaire
Je préfère aussi cette version allégée au début, mais j'ai buté sur la répétition du démonstratif ici :
Devenues les carrières de ces ponts sur le Tibre
Il y eut cet enfant triste, attelé sur les bords
De ce fleuve tari où venaient autrefois
La deuxième partie du poème est belle, très belle même.
Devenues les carrières de ces ponts sur le Tibre
Il y eut cet enfant triste, attelé sur les bords
De ce fleuve tari où venaient autrefois
La deuxième partie du poème est belle, très belle même.
Invité- Invité
Re: Une maison ordinaire
totalement convaincu par cette seconde version ...
Plus fluide et par conséquent plus efficace ...
Mychelc
Plus fluide et par conséquent plus efficace ...
Mychelc
mychelc- Nombre de messages : 119
Age : 64
Date d'inscription : 08/01/2010
Re: Une maison ordinaire
C'est un poème magnifique. Les images y sont très belles; bravo !
valérie catty- Nombre de messages : 145
Age : 55
Date d'inscription : 20/02/2010
Re: Une maison ordinaire
Avec ou sans polish, l'émotion est bien là, ce texte est vraiment pour moi une réussite .
J'aimais bien les "Est lointains ", mais ce n'était pas facile à prononcer ...
J'aimais bien les "Est lointains ", mais ce n'était pas facile à prononcer ...
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
elle est belle ta maison
conquis par la deuxième version
et toujours cette putain d'émotion............que j'aime
et toujours cette putain d'émotion............que j'aime
mitsouko- Nombre de messages : 560
Age : 64
Localisation : Paris
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Une maison ordinaire
La seconde version me plaît davantage que la première, je la trouve plus efficace, moins laborieuse dans la recherche d'images. La première pêche à mes yeux par son excès de luxuriance dans le besoin de dire et de faire comprendre.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Une maison ordinaire
loic a écrit:De ces Est lointains dépéris par les jours
Où il fallait aller, mangé par la rancune
Au-delà d’astres morts et par des chemins gris
En miséreux Dimanches emplis d’amours taries
Je balaie les copeaux de frêles infortunes
Oublierais- je la rage qui dévorait mon cœur
Sur les ruines anciennes de grandes basiliques
Devenues les carrières de ces ponts sur le Tibre
Infranchissable alors.
Il y eut cet enfant triste, attelé sur les bords
De ce fleuve tari où venaient autrefois
De flambantes galères aux voiles endormies
Je l’attendis longtemps, le courage d’un père.
Et je t’aime maintenant par le trou des étoiles
Qui picore la nuit du sourire des enfants
Et je t’aime pourtant en traversant les aubes
Qui courent sur tes hanches à l’amble des persiennes
Une maison ordinaire accrochée sous le vent.
Il y a vraiment de très belles images dans votre poème.:)
Je trouve dommage que vous ayez supprimé :
"Au-delà de ces Est dépéris par les jours
Où il fallait aller, mangé par la rancune"...
Je vous propose ce que j'aurais fait :
"De ces Est lointains sous les jours dépéris
Où il fallait aller, mangé par la rancune
Au-delà d’astres morts et sur des chemins gris
Je balaie les copeaux de frêles infortunes"
[D'ailleurs, il y a le mot "taries" dans le vers que j'ai enlevé et que vous répétez plus tard ici : "De ce fleuve tari où venaient autrefois "...
Et j'ai également remplacé deux "par" car sinon il y en aurait eu pratiquement à chaque vers.]
Je trouve superbe : "l'amble des persiennes"...
Bonne continuation à vous !:)
Cythéria- Nombre de messages : 120
Age : 46
Date d'inscription : 22/02/2010
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