Souvenirs

Pour tout dire, le sujet est franchement banal à mon avis, ce qui n'est pas bien grave, mais malheureusement j'en trouve aussi le traitement confus et maladroit ; je perçois à peu près de quoi il est question, mais, au-delà du fait que la narratrice est bien malheureuse, ma bonne dame, et qu'elle n'a pas cessé d'aimer, il n'y a aucun élément qui me permettrait de me représenter un peu la situation. Tout reste dans l'abstrait, ce qui, à mon avis, empêche l'émotion de naître.

Surtout que cet avis négatif ne vous décourage pas... Je vous souhaite la bienvenue, à vous lire bientôt !

Quelques remarques :
"La manière dont tu entourais ta taille de mes bas" : mes bras ?
"si seulement il n'y (avait) eu que tes regards"
"Tous ces souvenirs, (pourquoi une virgule ici ?) ne font à présent que me hanter"
"que je te regarde, Douloureux (pas de majuscule après une virgule) est ce passé qui n'est plus, empli (et non "emplis", c'est le passé qui est empli) de tout ce que je n'ai plus"
"Ton âme a sûrement oublié ces fragments de vie, si infimes mais tout aussi précieux soient-ils (trait d'union)"
"J'ai côtoyé ce bonheur durant quelque (et non "quelques") temps et pourtant il m'a redonné l'espoir" : le "pourtant" me paraît assez peu clair, dans la mesure où la narratrice, de fait, a côtoyé le bonheur : en quoi est-ce étonnant qu'il lui ait rendu l'espoir ? On comprendrait mieux avec une restriction insistant sur le fait qu'elle n'a côtoyé le bonheur quependant un temps limité, me semble-t-il
"de ton mystère (et non "mystères") m'a donné à nouveau"
"ce regard n'a pas changé , j'ai toujours" : les conventions typographiques françaises ne veulent pas d'espace avant la virgule
"ma vie passée dans laquelle j'ai su (et non "sus") apprivoiser"
"Tu me rappelles à quel point j'ai pu (et non "pus") être heureuse les souvenirs d'une retenue et d'une magie naturelle qu'a été pour moi l'apparition à mes côtés d'un ange éphémère." : la phrase me paraît vraiment confuse, je ne comprends pas sa structure grammaticale, j'ai l'impression que deux phrases distinctes ont été accolées sans aucune articulation
"une histoire dont tu as sûrement mis de côté (et non "cotés") les sentiments" : je trouve la formulation maladroite

Bonjour, je me permets de donner mon avis ^^.
Je vais d'abord commencer par ce qui m'a gênée. J'avoue ressentir une certaine lourdeur en lisant. Sans doute est-ce dû à la complexité de quelques phrases. Il y a une phrase en particulier que j'ai du mal à suivre:

Tu me rappelles à quel point j'ai pu être heureuse les souvenirs d'une retenue et d'une magie naturelle qu'a été pour moi l'apparition à mes cotés d'un ange éphémère.

En revenant à la lourdeur du texte, je pense que les répétitions consécutives de la "douleur", ou même du "regard" m'ont gênée dans la lecture.

Contrairement à Socque cependant, je distingue la situation. Je n'ai pas besoin de visualiser quelque chose de précis, ce qui m'est présenté me suffit. Mais c'est vrai que le texte me perd. J'avoue que les sentiments que j'ai ressentis ne me permettent pas d'être touchée au point qu'il le faudrait pour une douleur qui me semble sincère.

J'espère cependant que mon avis, qui ne reste qu'un avis parmi tant d'autres, ne fera que vous aider, et vous donnera envie de continuer à écrire!