Celeron02 - Textes courts

Découle enroule mon cou
Déboule maboule beaucoup
Coule s’enroule ton genou
Roucoule défoule pour nous



Caroube de velours tes épaules
Tu frémis fraîche et familière
Coriandre d’atours et cordillère
Tu caresses et glisses et me frôles



Ta belle figure survole mon âme
Ton souvenir console ma flamme
Lointaine tu m’appelles et me pâmes
Ancienne tu renouvelles toute femme




pourvu que tu aies assez d'amour
assez de temps
que les siècles ne te soient que des instants
dans tes bras ouverts en grand

Tes ris je les chéris
Comme j’adore la saveur
De ta peau de souris
Comme un gros chat baveur

Je t’embrasse tous les soirs
Au bout du fil
Je te bisoute dans le noir
Et tout défile

Tiens-moi la main quand j’ai si froid,
Car les neiges ne fondent que pour toi
Serre-moi très fort bien tout contre toi
Car seul ton doux corps me guérira de l’effroi

Que la vie s’éclaire ma reine quand tu guides mes pas
Bien que chaque nuit je pleure tout bas
Que l’amour me retienne quand tu ne m’oublies pas
Bien que chaque jour je tombe plus bas

Miracle de l’amour
Qui chante quand tout est perdu
Oracle de Nemours
Qui console toute éperdue



Amour plus belle que la vie
Ne sublimes-tu pas mon vit
Géniale amie éclaire mon âme
Et que mon corps entier se pâme

Merci pour le Nom des gens, chic !
Un film tout charmant t’aime tant, belle
Merci pour ton entregent, chic !
Infini tout en même temps, belle

Le grand lit repère de mes rêves
Une fleur où sa magie s’opère
Un grand lit où rêvant je perds
Le chœur où mon Angie m’élève

< Celeron02 : Ce fil vous est dévolu. Mais il conviendrait alors d'éviter de poster ici ET ailleurs dans la même semaine. Vous connaissez les habitudes de VOS ECRITS, n'est-ce pas ? Votre poème du 4 mai ("Lys") n'aurait pas dû être posté à cette date, ou bien le poème ci-dessus aurait dû être posté la semaine suivante.
Après "Mon tout de toi" posté aujourd'hui, merci de ne plus proposer de texte en poésie avant la semaine prochaine.
D'accord ? Merci de votre compréhension.
La Modération >
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Espace qui coule entre mes bras
Crevasse qui court entre tes draps
Le temps nous comble aujourd’hui
L’attente succombe engourdie

Sonne ta voix qui luit
Ton cri ébloui
Donne ta main qui bruit
Ton sein à fruit

L’aurore a flanqué ses amarres
Les cochers ont lourdé la malle
Les cloches font plein de tintamarre
L’archer lance sa flèche lacrymale

Blond visage que nul n’envisage
J’aperçois ton calme silence
Sage image qui nul décourage
J’entrevois ta fine opulence

Ton sourire est partout quand je regarde dehors
Je vois des gens et des lieux mais rien qui m’endort
Ton sourire est partout quand je regarde dehors
J’entends des jeunes et des vieux aucun sans effort

Bretzel blues
Strasbourg sans binouze
Bretzel blues
Colmar sans le flouze

Que fais-tu donc avec elle qui te donne des ailes
Laisse-moi te voir un peu jouer dans ton miroir
Que penses-tu quand tu danses et dépenses avec elle
Donne-moi juste une plume qui restait dans ton tiroir

Les fleurs fanent
Et le parfum s’en efface
Toi diaphane
Ton souvenir me fait face

Que l’indignité me tue
Mon cœur est nu à la rue
Que ta dignité m’a tu
Ton cœur à cru dépourvu

Muse si belle
Diffuse en dentelle
Muse fidèle
Confuse comme telle

Mon âme erre désormais en des limbes rebelles
Finies les amours finies les histoires de belles
Mon âme se terre à vie en terres infidèles
Finies les passions et les frissons sous ombelles

Que les larmes de lumière
Glissent et saoulent
Que les glaces coutumières
Craquent et coulent

Lovée dans ma gorge
Larguée de ton côté
L’amertume dégorge
L’amarre a capoté

Donne-toi que le venin coule
Brûle-toi que tes beaux seins foulent
Les âmes sombres qui se défoulent
Et ces arbres d’ombre en découlent

Impeccable. Ce texte aurait mérité de figurer sur la page principale de poésie. (une petite réticence sur le EN DECOULENT ou le EN ne me parait pas "sonoriquement" judicieux).
Je note au passage que vos 3 derniers textes sont visiblement dans une série du "QUE".

Hier la pluie est tombée
Dans la cour et dans le puits
Prière de mon vit bombé
Un peu court et lent depuis

Pardon mon Ange
De cette fête étrange
Où ce sermon dérange
De doux mélanges

Que roulent les pierres et les mousses
Que bruissent les grosses feuilles bien rousses
Nos godasses crèvent les sentiers clairs
Nous danserons sous les éclairs