Celeron02 - Textes courts

Mon palpitant s’en va grelottant :
Il regarde passer les ans, flottant.
Mon reniement s’en veut ballottant ;
Il te regarde passer devant, Belle,
Au Temps.

Les enfants de la Chance s’aiment en souriant
Ils nous enseignent le règne de l’amour riant
Les enfants de la Chance savent en chantant
Nous apprendre l’absence d’amour à vingt ans

Alanguie anguille, élancée.
Éblouis bleuets : balancez !
Épanouie : pas offenser.
Angèle, embellie, elle en sait !

Mélodie dodeline câline
Lentement tout aimant lutine
Mélodie cajole coraline
Doucement tour aimant colline

Dans les vertes forêts vit la fée
Elle guérit les hommes aguerris
Elle embellit les femmes ravies
Dans les vertes futaies vit la fée

Indolente adolescente bée
Insolente parturiente courbée
Innocente condescendante née
Impatiente contractante donnée

Celeron02 a écrit:Les enfants de la Chance s’aiment en souriant
Ils nous enseignent le règne de l’amour riant
Les enfants de la Chance savent en chantant
Nous apprendre l’absence d’amour à vingt ans

De tous ceux que j'ai lu ici, celui-ci est celui que je préfère, il me semble plus élaboré et véhicule plus que la musique syncopée des autres.
Bien que tous soient larges de sens, avec rythme plus ou moins plaisant à l'oreille.

céléron, ce mot qui raisonne en moi comme un tunnel à particules avec tous les chocs de tous les mots provoquant l'étincelle au spectre large . Toutes les couleurs existent, certaines me plaisent plus certains jours, et demain mon goût sera autre.

[merci de l'encouragement]

Danseuse aux légers pieds agiles
Valseuse aux volages pieds fragiles
Danseuse aux fins blancs bras d’argile
Valseuse aux gracieux bras graciles

Un dimanche avec toi est comme
Une hanche auprès de tes formes
Un dimanche avec toi est comme
Une manche glissée que tu dormes

Un jour mon Ange fondra du Ciel
Un jour ouvrira son Armure
Un jour soignerai ses Blessures
Un jour mon Ange me sera Miel

Plaisirs, petits gâteaux aux laits ;
Bonheur, joli baiser follet !
Plaisirs, petits glaçons mollets ;
Bonheur, joli moment seulet !

Sérénité de ton amour,
Infinité de tes contours.
Sérénité de nos retours,
Infinité de mon amour.

Voulant ton blanc flanc, Angelane,
Voguant sous les ventes catalanes,
Vous croisiez, loin, la tramontane,
Voilant votre volante Castillane.

L’esprit tout épris de toi
Je me surprends dans tes bras
L’âme toute émue de toi
Je m’éprends, lent, dans tes draps

Ancrée dans les roches amarines
Amarrée aux plantes ultramarines
Attachée entre les falaises marines
Assurée la sirène sans farines

Dents du lion dents du tigre tendues
Dons du sang dons du rein vendus
Dents du gars dents du bas pendues
Dons du bide dons du doigt ventrus

Un koala croquait un cœur
De bambou blanc quand un moqueur
Singe siffleur souffla au croqueur
Sa plante précieuse de riche rockeur

L’autre apporte son hôte fantastique
Le prochain cherche & astique
L’autre emporte l’art charismatique
Le prochain trouve & trafique

Force n’est pas droit, autrui pas moi
Sujet s’ingénie en émoi
Fable n’est pas foi, prochain pas toi
Souris s’enfuit sous le toit

Sanglots dans ton corps, s’atténuent
Sursauts de ton cœur sont ténus
Sans l’eau dans ton corps, ça t’es nue
Cerceaux de ton cœur sont émus

Jeu bon et jeu bien, entre tes pions
Gens bons et gens biens, entre tensions
Jeu ton et jeu tien, en discussions
Gens cons et gens craints, sont des morpions

Un gros Patou, ouais je m’en fous
Barjo bisou, ouais je t’en troue
Cargo cagou, ouais je m’en troue
Un gros Tatou, ouais je t’en fous

Indicible douceur cinéphile
Douleur inaudible hydrophile
Indélébile douteur qu’il Phil
Doubleur débile aquariophile

Courage est ton vrai don, Ange
Tu franchis les précipices, Ange
Courage est ton réel nom, Ange
Tu grandis avec les risques, Ange

Mon amour est autour de toi
Il contourne les atours de toi
Il dévisage les âmes de toi
Mon amour n’envisage que toi

Le silence est silène égrène
Le chant du monde et toutes ses graines
Cascade de vie toutes ses envies
Casque lourd d’être encore en vie

amour émeraude
forme oblongue
fleur organdi
blottie dans un cercle
ayons la force de croire
tiens bon mon amie
bleue blonde et verte
bout de femme envolée
avancée dans le désert
de gypse et de schiste
ayant quitté les âges connus
portée au-delà du temps
pur pixel émeraude

Aujourd’hui tué mon amour
Dans son lit violé son amour
Sans un cri brisé ton amour
Dans ma vie tué tout amour

T’oublier pour te survivre
Tout plier pour ne plus te vivre
Tout crier pour ne plus revivre
T’oublier pour te faire vivre

Pardon de tout le ratatou
Pardon de pourrir l’amadou
Pardon de fou le contrefou
Pardon de mourir contrecou

Voilà ma peine voilée ma haine
Voici mon rêve vivre mort crève
Voilà ma reine violée ma chienne
Voici mon mièvre ivre dors fièvre

Ange mie mange mine câline
Ange gît change fine maline
Ange nie range mime marine
Ange rit lange frime calcine

Tu es mon dernier amour
Celle que j’aimerai pour toujours
T’ai trahie sans possible retour
Celle que j’adorais tous les jours

Bruit gris du liseron qui glisse
Fruit frais où les frondaisons frisent
Cri-cri court du mince mainate lisse
Froufrou des perroquets qui prisent

Les longs merlans glissant dans l’océan
Allongent leur nage liquide en s’étirant
Les belles algues longues s’éternisant céans
Allègent leurs lobes sylphides se retirant

Pas tenté par un autre format ?

[non, pas pour le moment ]

Fragile tranquillité patio ouvert aux cieux
Funambule noctambule allongé mais soucieux
Facile campanile dressé sur nuit étoilée
Futile malignité installée passepoilée

Bizarre angle de vue hasard de bévue
Têtard friand de costard de Fréjus
Briscard revu trop tard courte vue
Tartare de bœuf de cassis et de jus

Festons de dentelle brodée
Fusion de vaisselles ourlées
Fractions de jumelle perlée
Fonction de vermeilles crawlées

Au creux de tes reins nus chevillés
Passer ma main froide forte et vrillée
Au milieu de ton sein rond mouillé
Sucer ta peau de satin cillé