Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
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Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
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… Coup d’œil au poignet : déjà en retard. Rien d’étonnant. A quoi sert une montre ? A montrer. Qu’on n’est pas à l’heure, avant ou après, mais jamais pile. Ca culpabilise. Ca stresse. Ca encombre en plus. A bannir donc. D’ailleurs tiens, tu la veux petit ? Je te l’offre. T’auras qu’à la revendre. Ou la troquer. Elle te sera plus utile qu’à moi. Bon débarras. De toute manière, avec ces décalages horaires incessants, il en aurait fallu une ultra-perfectionnée avec 15 cadrans. Ou un cadran et 15 boutons. Enfin, un pc au poignet, quoi. Pas question. Le mieux c’est de marcher à l’estomac. En voilà un qui ne se trompe jamais. D’ailleurs il fait faim…
Voilà l’illustration assez fidèle des pensées qui se bousculent dans la tête de Victor à l’instant où il passe le porche de l’Hilton de Caracas.
La clim lui tombe sur la nuque aussi brutalement qu’une serviette trempée d’eau froide.
La moiteur du dehors, dans cette immense cuvette aux versants tapissés de favelas nauséabondes, n’a pas droit de cité dans le luxe outrancier du 5 étoiles.
De son pas coulé, Victor s’approche de la réception, balaie le hall d’un œil aigu. D’élégantes touristes américaines bavardent dans les fauteuils-club et ne lui prêtent pas attention. Un gros Brésilien en sueur fait de grands gestes pour expliquer on ne sait quoi au coursier qu’il admoneste.
Derrière le comptoir, assise, les yeux rivés sur un écran, une jeune femme au teint mat pianote sur un clavier. Elle lève les yeux une demi-seconde à l’approche du Français. Victor est déjà devant elle.
L’employée jauge l’homme d’un œil sans concession. Victor se sent mis à nu. Du sommet du crâne jusqu'au au bout des doigts de pied il ressent un frisson. Ni désagréable ni jouissif. Une sorte de légère décharge électrique.
Pas le moment, pense-t-il, étonné de se sentir si maître de lui. Si sûr aussi, car il le sait, la fille a conclu son bref examen par une mention favorable. Peut-être même très favorable. A revoir.
Mais l’instant est mal choisi.
- Mademoiselle Esterhazy je vous prie, prononce-t-il en français.
- De la part de qui s’il vous-plaît ? réplique dans la même langue une voix d’aéroport.
- Victor Sès.
- Un instant, merci.
Quelques gestes précis, un nouveau regard appuyé, la fille se lève. Au moins une tête de plus que Victor… Celui-ci se penche en avant, histoire de vérifier, des fois qu’il y aurait un faux-plancher derrière la réception… Même pas. D’un geste elle extrait une enveloppe du casier 1215 et la lui tend.
- Un message de madame Esterhazy pour vous, monsieur Sès.
- Ah, merci. Bonne journée à vous.
La fille est effacée, les rêves oubliés, place à la réalité.
Victor s’éloigne pour lire la lettre à la lumière naturelle éclairant la fontaine du patio.
« Mon ami,
Je n’ai pas pu être au Hilton comme prévu, désolée.
Si vous pouviez me rejoindre à la cristallerie de Morado avant 16 heures, j’aurai des éléments à vous communiquer pour vos recherches.
Bien à vous.
Sarah. »
« Bien à vous ! » Tiens donc ! Drôle de formule. Bon, c’est où cette cristallerie ?
Trois minutes plus tard Victor a rejoint le parking pour reprendre sa majestueuse Chrysler de location aux ailes pointues. Il file vers la route des crêtes.
Au bout de 15 kilomètres il doit couper la clim tant il fait frais. Même les vitres ouvertes, c’est trop froid. C’est donc chauffage à fond qu’il arrive sur le site de la cristallerie où stationnent quelques bus de touristes. Le contraste avec le fond de la vallée est saisissant. A plus de 2000 mètres Victor a même du mal à trouver son souffle. Caracas est invisible, en bas, cachée dans un nuage de pollution qui lui rappelle Athènes.
Il paie un billet et commence à déambuler dans les ateliers puis devant les vitrines à la recherche de Sarah.
Celle-ci se tient au bas d’un écran géant devant un groupe de visiteurs, expliquant en espagnol le processus d’obtention des pièces de cristal dont les vitrines sont pleines. Elle repère Victor, délaisse le groupe et intercepte son ami qui semble soudain soulagé.
- Vous allez bien Victor ? Vous avez un drôle d’air…
- Ca va, pas de souci. Je me sentais un peu oppressé, ça doit être l’altitude.
- Hum… Venez, allons à la voiture.
Sarah passe le relais à une guide de ses collègues et entraîne Victor.
Installés dans la Chrysler, les deux jeunes gens, qui ne s’étaient pas revus depuis qu’il avait quitté l’Asie, échangent quelques nouvelles. Puis Sarah prend son allure la plus sérieuse pour annoncer :
- Victor, inutile de vous attarder au Venezuela. Regardez. Mes informations sont formelles et sûres. Vous ne trouverez rien ici.
Interloqué, Victor. Pour le moins. Souffle coupé, regard fixe, doigts crispés sur les cuisses. Il se retourne lentement vers Sarah, hésitant à croiser son regard. Les grands yeux verts, pleins de bienveillance, le couvent. Le déplaisir d’avoir dû annoncer une telle nouvelle trouble le beau visage d’une façon irréelle. Ou est-ce le soleil couchant qui joue avec les particules de la haute atmosphère ?
Victor a peur de rompre l’instant. Peur d’avoir mal entendu. Peur de voir échapper une nouvelle fois le fil si fin qui se dérobait à chaque nouveau progrès de sa part.
Il se décide :
- Mais… Où, alors ?
Il ne reconnaît pas sa propre voix.
- Sans doute en Europe, Victor. Regardez, les documents sont clairs. Mais une nouvelle fois, il n’y a aucune certitude.
Compulsant les feuillets, Victor sent son esprit vagabonder. Se pourrait-il que le but s’éloigne encore ? Après tant de contrées parcourues, finira-t-il un jour par entre-apercevoir la lueur au bout du tunnel ?
L’heure qui suit passe comme une flèche.
À la tombée de la nuit les deux jeunes gens se séparent. Sans effusions, simplement. Victor redescend vers la grande ville puis file vers l’aéroport où il laisse sa voiture. Pénétrant dans le hall des départs il s’approche d’un comptoir de vente de billets…
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… Coup d’œil au poignet : déjà en retard. Rien d’étonnant. A quoi sert une montre ? A montrer. Qu’on n’est pas à l’heure, avant ou après, mais jamais pile. Ca culpabilise. Ca stresse. Ca encombre en plus. A bannir donc. D’ailleurs tiens, tu la veux petit ? Je te l’offre. T’auras qu’à la revendre. Ou la troquer. Elle te sera plus utile qu’à moi. Bon débarras. De toute manière, avec ces décalages horaires incessants, il en aurait fallu une ultra-perfectionnée avec 15 cadrans. Ou un cadran et 15 boutons. Enfin, un pc au poignet, quoi. Pas question. Le mieux c’est de marcher à l’estomac. En voilà un qui ne se trompe jamais. D’ailleurs il fait faim…
Voilà l’illustration assez fidèle des pensées qui se bousculent dans la tête de Victor à l’instant où il passe le porche de l’Hilton de Caracas.
La clim lui tombe sur la nuque aussi brutalement qu’une serviette trempée d’eau froide.
La moiteur du dehors, dans cette immense cuvette aux versants tapissés de favelas nauséabondes, n’a pas droit de cité dans le luxe outrancier du 5 étoiles.
De son pas coulé, Victor s’approche de la réception, balaie le hall d’un œil aigu. D’élégantes touristes américaines bavardent dans les fauteuils-club et ne lui prêtent pas attention. Un gros Brésilien en sueur fait de grands gestes pour expliquer on ne sait quoi au coursier qu’il admoneste.
Derrière le comptoir, assise, les yeux rivés sur un écran, une jeune femme au teint mat pianote sur un clavier. Elle lève les yeux une demi-seconde à l’approche du Français. Victor est déjà devant elle.
L’employée jauge l’homme d’un œil sans concession. Victor se sent mis à nu. Du sommet du crâne jusqu'au au bout des doigts de pied il ressent un frisson. Ni désagréable ni jouissif. Une sorte de légère décharge électrique.
Pas le moment, pense-t-il, étonné de se sentir si maître de lui. Si sûr aussi, car il le sait, la fille a conclu son bref examen par une mention favorable. Peut-être même très favorable. A revoir.
Mais l’instant est mal choisi.
- Mademoiselle Esterhazy je vous prie, prononce-t-il en français.
- De la part de qui s’il vous-plaît ? réplique dans la même langue une voix d’aéroport.
- Victor Sès.
- Un instant, merci.
Quelques gestes précis, un nouveau regard appuyé, la fille se lève. Au moins une tête de plus que Victor… Celui-ci se penche en avant, histoire de vérifier, des fois qu’il y aurait un faux-plancher derrière la réception… Même pas. D’un geste elle extrait une enveloppe du casier 1215 et la lui tend.
- Un message de madame Esterhazy pour vous, monsieur Sès.
- Ah, merci. Bonne journée à vous.
La fille est effacée, les rêves oubliés, place à la réalité.
Victor s’éloigne pour lire la lettre à la lumière naturelle éclairant la fontaine du patio.
« Mon ami,
Je n’ai pas pu être au Hilton comme prévu, désolée.
Si vous pouviez me rejoindre à la cristallerie de Morado avant 16 heures, j’aurai des éléments à vous communiquer pour vos recherches.
Bien à vous.
Sarah. »
« Bien à vous ! » Tiens donc ! Drôle de formule. Bon, c’est où cette cristallerie ?
Trois minutes plus tard Victor a rejoint le parking pour reprendre sa majestueuse Chrysler de location aux ailes pointues. Il file vers la route des crêtes.
Au bout de 15 kilomètres il doit couper la clim tant il fait frais. Même les vitres ouvertes, c’est trop froid. C’est donc chauffage à fond qu’il arrive sur le site de la cristallerie où stationnent quelques bus de touristes. Le contraste avec le fond de la vallée est saisissant. A plus de 2000 mètres Victor a même du mal à trouver son souffle. Caracas est invisible, en bas, cachée dans un nuage de pollution qui lui rappelle Athènes.
Il paie un billet et commence à déambuler dans les ateliers puis devant les vitrines à la recherche de Sarah.
Celle-ci se tient au bas d’un écran géant devant un groupe de visiteurs, expliquant en espagnol le processus d’obtention des pièces de cristal dont les vitrines sont pleines. Elle repère Victor, délaisse le groupe et intercepte son ami qui semble soudain soulagé.
- Vous allez bien Victor ? Vous avez un drôle d’air…
- Ca va, pas de souci. Je me sentais un peu oppressé, ça doit être l’altitude.
- Hum… Venez, allons à la voiture.
Sarah passe le relais à une guide de ses collègues et entraîne Victor.
Installés dans la Chrysler, les deux jeunes gens, qui ne s’étaient pas revus depuis qu’il avait quitté l’Asie, échangent quelques nouvelles. Puis Sarah prend son allure la plus sérieuse pour annoncer :
- Victor, inutile de vous attarder au Venezuela. Regardez. Mes informations sont formelles et sûres. Vous ne trouverez rien ici.
Interloqué, Victor. Pour le moins. Souffle coupé, regard fixe, doigts crispés sur les cuisses. Il se retourne lentement vers Sarah, hésitant à croiser son regard. Les grands yeux verts, pleins de bienveillance, le couvent. Le déplaisir d’avoir dû annoncer une telle nouvelle trouble le beau visage d’une façon irréelle. Ou est-ce le soleil couchant qui joue avec les particules de la haute atmosphère ?
Victor a peur de rompre l’instant. Peur d’avoir mal entendu. Peur de voir échapper une nouvelle fois le fil si fin qui se dérobait à chaque nouveau progrès de sa part.
Il se décide :
- Mais… Où, alors ?
Il ne reconnaît pas sa propre voix.
- Sans doute en Europe, Victor. Regardez, les documents sont clairs. Mais une nouvelle fois, il n’y a aucune certitude.
Compulsant les feuillets, Victor sent son esprit vagabonder. Se pourrait-il que le but s’éloigne encore ? Après tant de contrées parcourues, finira-t-il un jour par entre-apercevoir la lueur au bout du tunnel ?
L’heure qui suit passe comme une flèche.
À la tombée de la nuit les deux jeunes gens se séparent. Sans effusions, simplement. Victor redescend vers la grande ville puis file vers l’aéroport où il laisse sa voiture. Pénétrant dans le hall des départs il s’approche d’un comptoir de vente de billets…
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Dernière édition par le Mar 8 Mai 2007 - 14:08, édité 1 fois
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
J'ai déjà tout dit à Mentor lors de la re-lecture auquelle j'ai participé :-)
Un grand merci à Mentor pour avoir lancé l'exo et pour avoir supporté et habilement pris en compte nos remarques de re-lecteurs tatillons.
J'aime ta façon de mélanger intrigue et géographie, subtile, pas trop appuyée ... J'attends avec impatience l'épisode 2 que tu vas écrire avec Sahkti et qui va nous éclairer un peu sur le pourquoi de l'émotion de Victor quand il apprend qu'il ne trouvera rien au Vénézuela.
Je reste réservé sur le "bien à vous! drôle de formule ..." ;-)
PS : en plus, j'ai appris un truc parce que je ne savais même pas où était Caracas :-$
Un grand merci à Mentor pour avoir lancé l'exo et pour avoir supporté et habilement pris en compte nos remarques de re-lecteurs tatillons.
J'aime ta façon de mélanger intrigue et géographie, subtile, pas trop appuyée ... J'attends avec impatience l'épisode 2 que tu vas écrire avec Sahkti et qui va nous éclairer un peu sur le pourquoi de l'émotion de Victor quand il apprend qu'il ne trouvera rien au Vénézuela.
Je reste réservé sur le "bien à vous! drôle de formule ..." ;-)
PS : en plus, j'ai appris un truc parce que je ne savais même pas où était Caracas :-$
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
Difficile de commenter ce texte dans la mesure où j'ai participé à sa relecture et ses modifications.
Un texte que j'aime beaucoup, je trouve que le style de Mentor est abouti, son écriture plus posée et que l'intrigue se tient bien.
La fin est ouverte et appelle une suite, d'où l'épisode à quatre mains que nos rédigerons, Mentor et moi. Place ensuite à Charles.
Le but est de conserver des épisodes suffisamment idnépendants les uns des autres mais basés sur un fil conducteur. Ce premier épisode permet tout à fait de tenir la route dans ce sens.
J'aime particulièrement l'atmosphère créée dans ce texte, c'est très réel et palpable, ça me plaît bien.
Pour revenir un peu sur le fait qu'une suite sera apportée via un quatre mains, c'est parce que il apparaît qu'il se passe peu de choses finalement dans la contrainte de signes imposée et qu'il fallait tout de même rédiger une aventure qui se tient, avec un début et une fin (même si pas définitive la fin).
Restera à voir comment chacun va ensuite se débrouiller avec la taille de texte imposée et si on arrive à en faire quelque chose.
Un texte que j'aime beaucoup, je trouve que le style de Mentor est abouti, son écriture plus posée et que l'intrigue se tient bien.
La fin est ouverte et appelle une suite, d'où l'épisode à quatre mains que nos rédigerons, Mentor et moi. Place ensuite à Charles.
Le but est de conserver des épisodes suffisamment idnépendants les uns des autres mais basés sur un fil conducteur. Ce premier épisode permet tout à fait de tenir la route dans ce sens.
J'aime particulièrement l'atmosphère créée dans ce texte, c'est très réel et palpable, ça me plaît bien.
Pour revenir un peu sur le fait qu'une suite sera apportée via un quatre mains, c'est parce que il apparaît qu'il se passe peu de choses finalement dans la contrainte de signes imposée et qu'il fallait tout de même rédiger une aventure qui se tient, avec un début et une fin (même si pas définitive la fin).
Restera à voir comment chacun va ensuite se débrouiller avec la taille de texte imposée et si on arrive à en faire quelque chose.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
Je me posais justement la question mais j'avoue ne pas avoir relu toutes les consignes.
Le texte de Mentor appelle nécessairement une suite.
D'après ce que tu nous dis, votre quatre mains y travaille !
Allez-vous laisser la porte ouverte de telle manière que les épisodes suivants devront nécessairement rebondir les uns sur les autres et qu'il est impossible de commencer à les écrire avant que le précédent ait été posté ou bien c'est un one shot (le texte de Mentor et ensuite votre 4 mains) de telle sorte qu'à partir de Charles, il s'agira de court récits autonomes ?
Le texte de Mentor appelle nécessairement une suite.
D'après ce que tu nous dis, votre quatre mains y travaille !
Allez-vous laisser la porte ouverte de telle manière que les épisodes suivants devront nécessairement rebondir les uns sur les autres et qu'il est impossible de commencer à les écrire avant que le précédent ait été posté ou bien c'est un one shot (le texte de Mentor et ensuite votre 4 mains) de telle sorte qu'à partir de Charles, il s'agira de court récits autonomes ?
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
Je m'interroge sur cette contrainte de signes... C'est peut être un peu dommage de trop "fixer" dans ce cas. On a des nbres de signes max sur nos exos classiques mais souvent ce sont des textes sans réelle intrigue. Ici, ce ne devrait pas être le cas... Peut être faudrait il se fixer une fourchette très large (4000 - ) ou pas de fourchette du tout ? on ne sait jamais peut être que certains vont être inspirés et avoir besoin d'espace. J'avais beaucoup aimé les Loiseau de Killgrieg et de Loup et il aurait explosé une telle fourchette...
peut être pourrait t'on juste donner un nombre de signes à approcher si possible et si grosse inspiration, pourquoi pas ?
peut être pourrait t'on juste donner un nombre de signes à approcher si possible et si grosse inspiration, pourquoi pas ?
c'est plutôt ça le but !Zou a écrit:c'est un one shot (le texte de Mentor et ensuite votre 4 mains) de telle sorte qu'à partir de Charles, il s'agira de court récits autonomes.
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
Charles ?
Retournons peut - être en discuter sur le fil ad hoc pour éviter de polluer le texte de Mentor !
Retournons peut - être en discuter sur le fil ad hoc pour éviter de polluer le texte de Mentor !
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
Le texte est réussi dans le sens où il pose une atmosphère, on se sent dépaysé.
Ce qui me gène un peu, c'est l'intrigue : tu l'equisses, l'introduit sans rien en dire ou presque et en même temps tu clos déjà un voyage dont on ne sait pas grand chose. Alors c'est certes une belle ouverture pour un prochain épisode mais en même temps j'aurais aimé qu'il se suffise à lui-même. Le format ne se prête pas à l'élaboration et la résolution d'une intrigue et même en rallongeant un peu, ça me semble difficile.
Sinon, il y a dans ce textes quelques trouvailles qui me plaisent, cette fille à la voix d'aéroport par exemple, l'image me parle.
Ce qui me gène un peu, c'est l'intrigue : tu l'equisses, l'introduit sans rien en dire ou presque et en même temps tu clos déjà un voyage dont on ne sait pas grand chose. Alors c'est certes une belle ouverture pour un prochain épisode mais en même temps j'aurais aimé qu'il se suffise à lui-même. Le format ne se prête pas à l'élaboration et la résolution d'une intrigue et même en rallongeant un peu, ça me semble difficile.
Sinon, il y a dans ce textes quelques trouvailles qui me plaisent, cette fille à la voix d'aéroport par exemple, l'image me parle.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
Je trouve que c'est un bon texte : j'aime le style, la façon dont tu fais vivre le pays (tu parles bien des sensations physiques). Bravo pour ce bon texte.
Je suis aussi un peu plus réservé pour l'intrigue.
Et aussi réservé par ce détail : "Après tant de contrées parcourues, finira-t-il un jour par entre-apercevoir la lueur au bout du tunnel ?", J'imaginais Victor plus enthousiaste des voyages (surtout que là, ça commence juste :-).
Je reviendrai sur l'intrigue dans l'épisode 2.
Je suis aussi un peu plus réservé pour l'intrigue.
Et aussi réservé par ce détail : "Après tant de contrées parcourues, finira-t-il un jour par entre-apercevoir la lueur au bout du tunnel ?", J'imaginais Victor plus enthousiaste des voyages (surtout que là, ça commence juste :-).
Je reviendrai sur l'intrigue dans l'épisode 2.
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
L'atmosphère est posée, c'est vif et sans temps mort, une pointe de mystère quant à ses recherches, on sent qu'il a pas fini de courir le pauvre Victor ;-)
Un très très sympa
Un très très sympa
Mériam- Nombre de messages : 119
Date d'inscription : 13/03/2007
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
Hop, je le remonte aussi ...
ici moins de succès et 4 épisodes
Pour la liste des autres et les règles de la série, voir dans
https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-f1/nos-series-exercices-t864.htm
ici moins de succès et 4 épisodes
Pour la liste des autres et les règles de la série, voir dans
https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-f1/nos-series-exercices-t864.htm
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
Ça me plait bien. On se demande ce qu'on est venu faire là...
J'ai eu peur lorsque
Mais l'impression s'estompe vite.
La suite ! La suite ! la suite !
J'ai eu peur lorsque
De son pas coulé, surtout, ça fleure un peu l'espionage du vieil OSS 117 (j'ai tout lu étant môme, mon grand-père n'avait xa !) ou pire, l'ignoble SAS du consternant De Villiers.mentor a écrit:De son pas coulé, Victor s’approche de la réception,
Mais l'impression s'estompe vite.
La suite ! La suite ! la suite !
à tchaoum- Nombre de messages : 612
Age : 75
Date d'inscription : 06/05/2007
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
rythme ? top
langue ? ok
sujet ? ben, ça dépend, m'énervent les feuilletons quand ils sont bien, je cherche à lire par-dessus l'épaule de Victor, vois rien, ça m'énerve, suppute, un minerai ? un manuscrit ? une bébête ? trop de bifurcations, ça m'énerve, attendre la suite, ça m'énerve, aaaaarrrgh !!!!
langue ? ok
sujet ? ben, ça dépend, m'énervent les feuilletons quand ils sont bien, je cherche à lire par-dessus l'épaule de Victor, vois rien, ça m'énerve, suppute, un minerai ? un manuscrit ? une bébête ? trop de bifurcations, ça m'énerve, attendre la suite, ça m'énerve, aaaaarrrgh !!!!
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
C'est drôlement bien ce livre que tu nous commences. Ca fait vraiment Indiana Johnes avant que ça frite. Vachement dépouillé et pourtant tout y est. C'est à la fois papier glacé et ça vit intense. la quête du Graal qui démarre on peut espérer. Superbe.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Les voyages de Victor Sès - 1 : Ça se passe à Caracas
Cf https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-f1/nos-series-exercices-t864.htm
La suite est déjà écrite. Il s'agit d'un boulot collectif (comme pour Loiseau) où chacun écrit un épisode .... Allez je vous copie ce sommaire contenant les liens vers les autres textes.
"Vos écrits" s'est lancé dans un tour du monde. N'hésitez pas à vous inscrire à cette série qui est en cours...
Les voyages de Victor Ses
- 1. Ça se passe à Caracas (Mentor)
- 2. Ça saigne en Sardaigne (Sahkti + Mentor)
- 3. Secousses aux Açores (Charles)
- 4. One day in Bangkok (Orakei)
et
5. .... (qui voudra ...)
La suite est déjà écrite. Il s'agit d'un boulot collectif (comme pour Loiseau) où chacun écrit un épisode .... Allez je vous copie ce sommaire contenant les liens vers les autres textes.
"Vos écrits" s'est lancé dans un tour du monde. N'hésitez pas à vous inscrire à cette série qui est en cours...
Les voyages de Victor Ses
- 1. Ça se passe à Caracas (Mentor)
- 2. Ça saigne en Sardaigne (Sahkti + Mentor)
- 3. Secousses aux Açores (Charles)
- 4. One day in Bangkok (Orakei)
et
5. .... (qui voudra ...)
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
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