La rencontre qui nous découvre "la mort"
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La rencontre qui nous découvre "la mort"
Cela pourrait faire parti de l'exo en cour mais j'ai louppé le coche.....
Une question qui me laisse perplexe, sans réaction et que dire face à elle :
- Mais t'as fait quoi pour maigrir comme ça?
Ils sont souriants face à moi l'air heureux, content de moi et moi j'ai tout à coup ce blanc.
Toutes ces pensées qui viennent à moi comme un raz de marrée, mon visage s'assombrit leurs sourires aussi et vient l'autre question, ou perplexe je finis par rechercher une réponse qui comblera les manques, ne gâchera le plaisir de personne :
- T'as pas l'air heureuse? Mais c'est bien tu dois être fière de toi....
Avec un faux sourire je réponds
- si je suis heureuse! Juste un peu fatiguée je dors peu et pas très bien."
Tout n'est pas faux, mais la vérité est toute autre.
Non je ne le suis pas "si heureuse" cette perte de poids qui leur semble miraculeuse, ce n'est qu'un retour à la normale et mon chemin je le connais je sais ce qui a motivé ces changements et leur dire me parait impossible.
Une cruauté inavouable, j'ai vécu mon désert, ce cheminement terrible le deuil des autres, de moi et de mes souffrances. Cette rencontre brutale avec une réalité de la vie, que j'aurai préférée ne voir que très loin de moi.
Un jour j'ai pris conscience que je ne vivais pas, oui je bougeais, une vie sociale pleine, un regard sur les autres sans jugement, toujours prête à aider et comprendre, mais ma vie à basculé en 2009... Une mort de trop et en plus je ne le connaissais pas si bien ce cousin, mais rien que d'y penser j'ai encore les larmes aux yeux... L'homme de ma cousine était presque parfait et il est parti, son coeur c'est arrêté de battre, la troisième perte de cette année là, la claque de trop.. qui nous dévoile ce que les anciens nous rabâchent "La vie est courte" et ce constat : " je ne vis pas"! Il pensait avoir la vie devant lui, il aura mérité son paradis, perdu la vie, son fils aura un cancer l'année suivante....
Alors, oui je suis contente de la trentaine de kilos en moins, mais ce n'est pas la grande joie, car mon chemin je l'ai fait à travers la souffrance de ceux qui sont de ma famille, de mes amis. La mort m’a ouvert les yeux sur ma vie et ma vie je ne l'ai pas encore vécue, rien fais de ce que j'aurai vraiment voulu en dehors des enfants, du mari... des choses que nous dicte notre côté primaire, nos Dieux "continuer de créer la vie... vivre dans le respect des uns et des autres". Mais J'ai soif de la vie par interface et encore peur de la vivre. Je m'organise pour que tout le monde y trouve son compte, du temps pour le mari, les enfants, la maison, le travail, les associations et du temps pour mes écrits (jamais assez...), mais je n'arrive plus à prendre du temps pour voir celle qui a déclenché mon pèlerinage "- ohhhh! ma cousine par alliance, mon amie, emmurée dans ton silence dans ta chambre au mur blanc". Oui ma cousine elle vit sans vivre! Pour beaucoup elle aurait dû mourir et le pire c'est qu'on attend cela et elle aussi, comme un soulagement, mais malgré son corps sans mouvement son coeur lui bat, dans cette poitrine! Tumeur inopérable disaient les médecins, opérée après que sa tumeur commence à créer certains dommages minimes, mais aujourd'hui elle est là dans ce corps immobile sans le langage si ce n'est que de légers battements de cils. Elle voit grandir sa fille, mais la voit-elle vraiment ? 44 ans et emmurée dans son corps qu'a t’elle vécu cette femme "7 ans de souffrances avec une épée de Damoclès et bientôt trois ans d'hôpital." Quelle vie pour mon cousin, seul sans la possibilité d'aimer une autre, car sa femme est encore là.
Oui je n'ai et ne fais rien d'exceptionnel, un régime... Pourtant à les entendre parler on dirais que j'accompli un miracle, un sacrifice... Non ce n'est pas un sacrifice que de prendre soin de soi, d'accepter ses douleurs, celles des autres et de vivre désormais ma vie, sans me soucier des autres. Je ne veux plus souffrir, la mort est là je la sens parfois. Je ne lui ferai pas le plaisir de gâcher cet air que je respire, d'âbimer encore mon corps, en me nourrissant avec excès, excédé par des petites contrariétés, car au final ce n'est rien et la mort, elle est là, rode autour de nous tous, à quand les prochains ? Mon chien, un autre voisin, ou pire l'un des miens."
Une question qui me laisse perplexe, sans réaction et que dire face à elle :
- Mais t'as fait quoi pour maigrir comme ça?
Ils sont souriants face à moi l'air heureux, content de moi et moi j'ai tout à coup ce blanc.
Toutes ces pensées qui viennent à moi comme un raz de marrée, mon visage s'assombrit leurs sourires aussi et vient l'autre question, ou perplexe je finis par rechercher une réponse qui comblera les manques, ne gâchera le plaisir de personne :
- T'as pas l'air heureuse? Mais c'est bien tu dois être fière de toi....
Avec un faux sourire je réponds
- si je suis heureuse! Juste un peu fatiguée je dors peu et pas très bien."
Tout n'est pas faux, mais la vérité est toute autre.
Non je ne le suis pas "si heureuse" cette perte de poids qui leur semble miraculeuse, ce n'est qu'un retour à la normale et mon chemin je le connais je sais ce qui a motivé ces changements et leur dire me parait impossible.
Une cruauté inavouable, j'ai vécu mon désert, ce cheminement terrible le deuil des autres, de moi et de mes souffrances. Cette rencontre brutale avec une réalité de la vie, que j'aurai préférée ne voir que très loin de moi.
Un jour j'ai pris conscience que je ne vivais pas, oui je bougeais, une vie sociale pleine, un regard sur les autres sans jugement, toujours prête à aider et comprendre, mais ma vie à basculé en 2009... Une mort de trop et en plus je ne le connaissais pas si bien ce cousin, mais rien que d'y penser j'ai encore les larmes aux yeux... L'homme de ma cousine était presque parfait et il est parti, son coeur c'est arrêté de battre, la troisième perte de cette année là, la claque de trop.. qui nous dévoile ce que les anciens nous rabâchent "La vie est courte" et ce constat : " je ne vis pas"! Il pensait avoir la vie devant lui, il aura mérité son paradis, perdu la vie, son fils aura un cancer l'année suivante....
Alors, oui je suis contente de la trentaine de kilos en moins, mais ce n'est pas la grande joie, car mon chemin je l'ai fait à travers la souffrance de ceux qui sont de ma famille, de mes amis. La mort m’a ouvert les yeux sur ma vie et ma vie je ne l'ai pas encore vécue, rien fais de ce que j'aurai vraiment voulu en dehors des enfants, du mari... des choses que nous dicte notre côté primaire, nos Dieux "continuer de créer la vie... vivre dans le respect des uns et des autres". Mais J'ai soif de la vie par interface et encore peur de la vivre. Je m'organise pour que tout le monde y trouve son compte, du temps pour le mari, les enfants, la maison, le travail, les associations et du temps pour mes écrits (jamais assez...), mais je n'arrive plus à prendre du temps pour voir celle qui a déclenché mon pèlerinage "- ohhhh! ma cousine par alliance, mon amie, emmurée dans ton silence dans ta chambre au mur blanc". Oui ma cousine elle vit sans vivre! Pour beaucoup elle aurait dû mourir et le pire c'est qu'on attend cela et elle aussi, comme un soulagement, mais malgré son corps sans mouvement son coeur lui bat, dans cette poitrine! Tumeur inopérable disaient les médecins, opérée après que sa tumeur commence à créer certains dommages minimes, mais aujourd'hui elle est là dans ce corps immobile sans le langage si ce n'est que de légers battements de cils. Elle voit grandir sa fille, mais la voit-elle vraiment ? 44 ans et emmurée dans son corps qu'a t’elle vécu cette femme "7 ans de souffrances avec une épée de Damoclès et bientôt trois ans d'hôpital." Quelle vie pour mon cousin, seul sans la possibilité d'aimer une autre, car sa femme est encore là.
Oui je n'ai et ne fais rien d'exceptionnel, un régime... Pourtant à les entendre parler on dirais que j'accompli un miracle, un sacrifice... Non ce n'est pas un sacrifice que de prendre soin de soi, d'accepter ses douleurs, celles des autres et de vivre désormais ma vie, sans me soucier des autres. Je ne veux plus souffrir, la mort est là je la sens parfois. Je ne lui ferai pas le plaisir de gâcher cet air que je respire, d'âbimer encore mon corps, en me nourrissant avec excès, excédé par des petites contrariétés, car au final ce n'est rien et la mort, elle est là, rode autour de nous tous, à quand les prochains ? Mon chien, un autre voisin, ou pire l'un des miens."
souricettedu.94- Nombre de messages : 67
Age : 50
Localisation : val de marne
Date d'inscription : 31/03/2010
Re: La rencontre qui nous découvre "la mort"
Et bien j'y vais, dommage pour vous Souricette, je ne suis pas la meilleure des commenteurs/trices de ce forum.
Dés votre première phrase en italique, j'ai été effarée par l'orthographe... vous savez qu'il y a un correcteur sur votre ordi ?
Après... je ne me suis pas sentie touchée par votre texte, ni par le sujet que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris. Ne vous vexez surtout pas... l'ouvrage doit toujours être remis sur le métier pour progresser.
A vous lire !
Dés votre première phrase en italique, j'ai été effarée par l'orthographe... vous savez qu'il y a un correcteur sur votre ordi ?
Après... je ne me suis pas sentie touchée par votre texte, ni par le sujet que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris. Ne vous vexez surtout pas... l'ouvrage doit toujours être remis sur le métier pour progresser.
A vous lire !
merci, bien au contraire, j'avais besoin de critique...
CROISIC a écrit:Et bien j'y vais, dommage pour vous Souricette, je ne suis pas la meilleure des commenteurs/trices de ce forum.
Dés votre première phrase en italique, j'ai été effarée par l'orthographe... vous savez qu'il y a un correcteur sur votre ordi ?
Après... je ne me suis pas sentie touchée par votre texte, ni par le sujet que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris. Ne vous vexez surtout pas... l'ouvrage doit toujours être remis sur le métier pour progresser.
A vous lire !
Pour démarrer je corrige ma première phrase, pour les autres je doute, qu'il y ai autant de fautes (en tout cas j'espère) et je m'en excuse au-près de tous les lecteurs, je sais à quel point cela peut être pénible. Chez ma personne l'orthographe est loin d'être inné (malgré que j'y travaille, ma dyslexie me freine) :
Cela pourrait faire partie de l'exo en cours, mais j'ai loupé le coche.....
Je pense avoir mal développé le sujet. La mort déclenche souvent bien des choses, un autre goût de la vie ou ce sentiment que tout est sordide illusoire. La mort, la maladie, dans ces extrêmes nous démontre que nous ne sommes peu de choses et que c'est une fatalité avec laquelle il faut vivre "on ne peut rien y changer".
La protagoniste, prend conscience brutalement que la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Elle ne prenait plus soin de son corps depuis de nombreuses années, mis ces ambitions, ses rêves à plus tard au profit des autres. Elle n'a plus rien à perdre alors perdre les 30kgs de sur-poids lui paraisse non pas facile, mais simple, banale, le regard des autres ne la touchant plus elle devient alors imperméable à bien des choses.
Je ne suis pas sûre que mes explications vous guide sur ce que j'ai voulu toucher. J'ai apprécié votre intervention je suis là pour avancer, trouver un style et j'ai bien du travail.
S.
souricettedu.94- Nombre de messages : 67
Age : 50
Localisation : val de marne
Date d'inscription : 31/03/2010
Re: La rencontre qui nous découvre "la mort"
Le titre est étrangement tourné je trouve. Le mot "découvre", même si je comprends ce que tu veux dire, est bizarre, et peut-être mettre deux points avant "la mort".
La prise de conscience que la vie est courte transparait bien, le thème en lui-même est émouvant, cette succession de morts, les bouleversements qu’elle entraîne, les remises en question. Mais le traitement le gâche un peu même si je salue l’effort sur l’orthographe : il reste encore des fautes mais moins qu’avant je trouve.
Au final, l’impression est plus celle d’une tranche d’intimité posée là de manière brute que d’un écrit romancé.
Pourquoi pas, puisque tu évoques l’exo, c’est donc un journal intime, trop intime peut-être pour qu’on puisse réellement le partager. Ce que je veux dire c’est que la douleur de la perte, de la mort, est universelle mais ton texte ne parle que de celle de la narratrice, tellement personnelle que la lectrice que je suis n’a pas de place pour avoir sa propre émotion.
D'autant que les morts sont cités sans être développés, on ne connait presque rien d'eux, sauf le lien de parenté avec la narratrice, on n'a pas le temps de s'attacher à eux, d'être en empathie.
Et puis j’ai trouvé le style un peu lourd, redondant.
Par exemple dés les premières phrases il y a deux "face" et deux "perplexe".
Une question qui me laisse perplexe, sans réaction et que dire face à elle perplexe suffirait je pense, le reste est en trop et dilue, selon moi, la force du mot.
Et cette phrase lue telle quelle : Ils sont souriants face à moi l'air heureux, content de moi et moi j'ai tout à coup ce blanc. Beaucoup de "moi" déjà et elle laisse penser que c’est le moi du texte qui a l’air heureux, content de lui.
Plus loin, la "cruauté inavouable" est bizarre, ainsi que le "il aura mérité son paradis", pourquoi ? Tout ça pour te dire que j'ai eu l'impression que tu écrivais tes pensées telles qu'elle venaient sans structure ni fil de narration, ce qui fait que j'étais parfois perdue, ce n'est pas facile d'entrer dans des pensées et de tenter de les saisir quand elles sont trop explicatives ou pas assez.
PS : je ne détaille pas tout ça pour "descendre" ton texte, mais simplement pour t'expliquer le plus clairement possible pourquoi je ne suis pas entrée dedans.
La prise de conscience que la vie est courte transparait bien, le thème en lui-même est émouvant, cette succession de morts, les bouleversements qu’elle entraîne, les remises en question. Mais le traitement le gâche un peu même si je salue l’effort sur l’orthographe : il reste encore des fautes mais moins qu’avant je trouve.
Au final, l’impression est plus celle d’une tranche d’intimité posée là de manière brute que d’un écrit romancé.
Pourquoi pas, puisque tu évoques l’exo, c’est donc un journal intime, trop intime peut-être pour qu’on puisse réellement le partager. Ce que je veux dire c’est que la douleur de la perte, de la mort, est universelle mais ton texte ne parle que de celle de la narratrice, tellement personnelle que la lectrice que je suis n’a pas de place pour avoir sa propre émotion.
D'autant que les morts sont cités sans être développés, on ne connait presque rien d'eux, sauf le lien de parenté avec la narratrice, on n'a pas le temps de s'attacher à eux, d'être en empathie.
Et puis j’ai trouvé le style un peu lourd, redondant.
Par exemple dés les premières phrases il y a deux "face" et deux "perplexe".
Une question qui me laisse perplexe, sans réaction et que dire face à elle perplexe suffirait je pense, le reste est en trop et dilue, selon moi, la force du mot.
Et cette phrase lue telle quelle : Ils sont souriants face à moi l'air heureux, content de moi et moi j'ai tout à coup ce blanc. Beaucoup de "moi" déjà et elle laisse penser que c’est le moi du texte qui a l’air heureux, content de lui.
Plus loin, la "cruauté inavouable" est bizarre, ainsi que le "il aura mérité son paradis", pourquoi ? Tout ça pour te dire que j'ai eu l'impression que tu écrivais tes pensées telles qu'elle venaient sans structure ni fil de narration, ce qui fait que j'étais parfois perdue, ce n'est pas facile d'entrer dans des pensées et de tenter de les saisir quand elles sont trop explicatives ou pas assez.
PS : je ne détaille pas tout ça pour "descendre" ton texte, mais simplement pour t'expliquer le plus clairement possible pourquoi je ne suis pas entrée dedans.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: La rencontre qui nous découvre "la mort"
[quote="elea" PS : je ne détaille pas tout ça pour "descendre" ton texte, mais simplement pour t'expliquer le plus clairement possible pourquoi je ne suis pas entrée dedans.
[/quote]
J'ai trouvé tes critiques très constructive, c'est ce que je recherche.
Au fond ce qui la dérange c'est qu'il y ai fallu autant de mort autour d'elle, t'en de souffrances pour se rendre compte qu'elle ne vivait pas vraiment pour sa personne. Elle a ce sentiment de reconstruire sa vie grâce à la mort de ceux qu'elle a aimé... C'est très morbide... c'est pour cela qu'elle n'arrive pas a se réjouir. Mes écrits sont toujours lourds j'espère un jour parvenir à les allégés... Ce n'est pas simple d'écrire, ou plutôt de bien écrire. En tout cas j'aime toujours te lire Elea même si j'en ai moins le temps.
S.
[/quote]
J'ai trouvé tes critiques très constructive, c'est ce que je recherche.
Au fond ce qui la dérange c'est qu'il y ai fallu autant de mort autour d'elle, t'en de souffrances pour se rendre compte qu'elle ne vivait pas vraiment pour sa personne. Elle a ce sentiment de reconstruire sa vie grâce à la mort de ceux qu'elle a aimé... C'est très morbide... c'est pour cela qu'elle n'arrive pas a se réjouir. Mes écrits sont toujours lourds j'espère un jour parvenir à les allégés... Ce n'est pas simple d'écrire, ou plutôt de bien écrire. En tout cas j'aime toujours te lire Elea même si j'en ai moins le temps.
S.
souricettedu.94- Nombre de messages : 67
Age : 50
Localisation : val de marne
Date d'inscription : 31/03/2010
Re: La rencontre qui nous découvre "la mort"
Que diriez-vous Souricette de : La rencontre qui nous révèle la mort ?
Je ne sais pas trop,
CROISIC a écrit:Que diriez-vous Souricette de : La rencontre qui nous révèle la mort ?
c'est la rencontre avec la mort qui révèle la vie de cette personne, ou plutôt de sa non vie.
Je pense que la proposition d'Elea correspond mieux; j'aurai dû poser deux points avant la mort.
La rencontre qui nous découvre : "la mort" ou la rencontre qui nous fait voir la vie....
Pas si évident de mettre un titre... sans trop dévoiler et donner envie de lire la suite.
Bonne soirée
S.
souricettedu.94- Nombre de messages : 67
Age : 50
Localisation : val de marne
Date d'inscription : 31/03/2010
Re: La rencontre qui nous découvre "la mort"
Oui, ce texte ressemble bien à un journal intime et j'adhère absolument à ce qu'en dit Elea.
J'ai été touchée, bien sûr, comment ne pas l'être ? Mais la littérature doit transformer cette intimité ( qui est plus appropriée à la confidence entre proches qu'à la publication sur un forum) en quelque chose d'autre, de plus universel...
Là, c'est un peu comme si, nous invitant à dîner, tu nous servais de la viande crue ...
Il faut que tu arrives à transposer, en gardant l'émotion, mais aussi en essayant de ne pas tout dire, en choisissant les aspects importants et en faisant une chasse impitoyable aux clichés et phrases toutes faites, même si elles sont justes quand c'est de la " sagesse populaire" ça ne marche pas ! Il te faut trouver comment ^faire passer la même idée ou émotion avec d'autres mots, d'autres images. Et aussi, n'oublie pas l'importance du silence, du non dit, du juste suggéré qui font passer beaucoup plus de choses qu'une explication trop claire.
Et attention : si tu continues à répondre ici aux commentaires, tu vas te faire verrouiller, ce qui veut dire que personne ne pourra plus commenter.
J'ai été touchée, bien sûr, comment ne pas l'être ? Mais la littérature doit transformer cette intimité ( qui est plus appropriée à la confidence entre proches qu'à la publication sur un forum) en quelque chose d'autre, de plus universel...
Là, c'est un peu comme si, nous invitant à dîner, tu nous servais de la viande crue ...
Il faut que tu arrives à transposer, en gardant l'émotion, mais aussi en essayant de ne pas tout dire, en choisissant les aspects importants et en faisant une chasse impitoyable aux clichés et phrases toutes faites, même si elles sont justes quand c'est de la " sagesse populaire" ça ne marche pas ! Il te faut trouver comment ^faire passer la même idée ou émotion avec d'autres mots, d'autres images. Et aussi, n'oublie pas l'importance du silence, du non dit, du juste suggéré qui font passer beaucoup plus de choses qu'une explication trop claire.
Et attention : si tu continues à répondre ici aux commentaires, tu vas te faire verrouiller, ce qui veut dire que personne ne pourra plus commenter.
Invité- Invité
Re: La rencontre qui nous découvre "la mort"
J'aime ce texte! Je me demande par contre comment comprendre la conclusion: elle se rend compte par la mort de ses proches que sa vie n'était pas "pleinement vécue", mais finalement, la privation de nourriture par le régime n'est-elle pas (sans généraliser) une façon de se donner la mort? La perte du plaisir (gustatif + déprime...) ne la rend-telle pas encore plus morte dans sa vie qu'avant? Enfin, sa "rencontre avec la mort" lui a-t-elle permit de prendre conscience de sa "non-vie" d'avant ou l'a-t-elle fait tomber dans cette "non-vie"?
sally9394- Nombre de messages : 89
Age : 30
Date d'inscription : 10/03/2011
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