Marche
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Marche
MARCHE
Je fonçais tête baissée
Dans le couloir de l’obstination
Nulle lumière m’éclairait
Partout la fumée d’une ancienne combustion
Que je ne sentais pas ;
Les poings fermés, la gorge serrée
La peur guidait mes pas
Tandis qu’une certaine nausée
Tout d’un coup se faisait ressentir ;
Continuant ma marche
Nul moyen d’en sortir
Entre mes mains mon cœur je crache
Ivresse d’un doux poison
Que sur ma peau je presse ;
Alors que coule le plomb
L’obstination je délaisse
Pour me redresser cette fois ;
Ça y est la tête droite
Elle se prend un mur
On la voit qui tombe.
Je fonçais tête baissée
Dans le couloir de l’obstination
Nulle lumière m’éclairait
Partout la fumée d’une ancienne combustion
Que je ne sentais pas ;
Les poings fermés, la gorge serrée
La peur guidait mes pas
Tandis qu’une certaine nausée
Tout d’un coup se faisait ressentir ;
Continuant ma marche
Nul moyen d’en sortir
Entre mes mains mon cœur je crache
Ivresse d’un doux poison
Que sur ma peau je presse ;
Alors que coule le plomb
L’obstination je délaisse
Pour me redresser cette fois ;
Ça y est la tête droite
Elle se prend un mur
On la voit qui tombe.
sally9394- Nombre de messages : 89
Age : 30
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Marche
Voilà un texte (je ne dis pas un poème car cet écrit ne me paraît pas trop poétique) que j'ai du mal à comprendre.
D'abord il me paraît illogique que les deux premières strophes soient à l'imparfait et les deux dernières au présent
Ensuite, dans les trois derniers vers, il ne s'agit plus de "je" mais d' "elle". Qui est-ce qui tombe ?
Enfin,"elle se prend un mur" est du langage parlé, pas du plus élégant, et n'a pas sa place dans un poème, à mon avis.
Mais il y a un fond, une petite histoire... Cela pourrait être retravaillé. Courage !
D'abord il me paraît illogique que les deux premières strophes soient à l'imparfait et les deux dernières au présent
Ensuite, dans les trois derniers vers, il ne s'agit plus de "je" mais d' "elle". Qui est-ce qui tombe ?
Enfin,"elle se prend un mur" est du langage parlé, pas du plus élégant, et n'a pas sa place dans un poème, à mon avis.
Mais il y a un fond, une petite histoire... Cela pourrait être retravaillé. Courage !
Invité- Invité
Re: Marche
Moi j'ai bien apprécié. Sans me concentrer sur l'aspect grammaticale, j'ai trouvé qu'il y avait du style, des belles rimes.
Après comme dit plus haut, la contradiction entre le présent et l'imparfait se fait ressentir, particulièrement à partir d'ici:
Que sur ma peau je presse ;
Maintenant on sent qu'on passe du passé au présent donc pourquoi pas.
Après comme dit plus haut, la contradiction entre le présent et l'imparfait se fait ressentir, particulièrement à partir d'ici:
Que sur ma peau je presse ;
Maintenant on sent qu'on passe du passé au présent donc pourquoi pas.
Fauve noir- Nombre de messages : 147
Age : 33
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: Marche
Merci pour les commentaires!
D'abord pour ce qui est du vocabulaire, je ne pense pas qu'il faille obligatoirement utiliser un langage soutenu dans un poème. Surtout celui là car l'effet que je voulais qu'il donne était plus "cru"; Le "je" réflexionne, néanmoins il est toujours dans sa marche (en pleine action donc) et pour cela les constructions des phrases ne sont pas travaillées, je voulais qu'elles paraissent appropriées à la situation: le "je" est trop occupé dans sa propre réflexions pour penser à la façon dont il/elle s'exprime!
Pour ce qui est des temps, le présent des deux dernières strophes montre que le "le" marche toujours, qu'il effectue une réflexion sur sa propre démarche et pour cela il remonte dans son passé, d'où l'imparfait. Pour le lecteur, la venue un peu brutale du présent se justifie dans "continuant ma marche" et on comprend que cette marche dont le "je" parlait dans les deux premières strophe est toujours "d'actualité". D'un point de vue psychologique, on peut dire que c'est la prise de conscience du "je" (peut-être du remords, en tout cas un besoin que "ça s'arrête") ,après qu'il ait remonté dans sa tête dans son passé, qui le ramène au présent.
Pour ce qui est du "je" ou du "elle", ceci est fait exprès! ; ) Enfait, "elle" peut être aussi bien la tête que la narratrice (toute entière!), si du moins on part du principe que c'est une femme...
Dans cette image finale, je voulais exprimer l'idée que une fois que le "je" a pris conscience de son erreur, son "obstination" et qu'ayant pris son courage à deux mains elle/il relève la tête (= se redresse, ose affronter... sa vie? ses peurs? ses problèmes?) et donc regarde devant elle/il (= regarde la vérité, sa vrai situation en face), mais ce choc est tellement violent qu'elle/il en "perd la tête"....
J'espère vous avoir un peu plus éclairé, et recevoir bientôt de nouveaux commentaires, n'ayant commencé à écrire que cette année ils sont très constructifs pour moi! Merci encore!
D'abord pour ce qui est du vocabulaire, je ne pense pas qu'il faille obligatoirement utiliser un langage soutenu dans un poème. Surtout celui là car l'effet que je voulais qu'il donne était plus "cru"; Le "je" réflexionne, néanmoins il est toujours dans sa marche (en pleine action donc) et pour cela les constructions des phrases ne sont pas travaillées, je voulais qu'elles paraissent appropriées à la situation: le "je" est trop occupé dans sa propre réflexions pour penser à la façon dont il/elle s'exprime!
Pour ce qui est des temps, le présent des deux dernières strophes montre que le "le" marche toujours, qu'il effectue une réflexion sur sa propre démarche et pour cela il remonte dans son passé, d'où l'imparfait. Pour le lecteur, la venue un peu brutale du présent se justifie dans "continuant ma marche" et on comprend que cette marche dont le "je" parlait dans les deux premières strophe est toujours "d'actualité". D'un point de vue psychologique, on peut dire que c'est la prise de conscience du "je" (peut-être du remords, en tout cas un besoin que "ça s'arrête") ,après qu'il ait remonté dans sa tête dans son passé, qui le ramène au présent.
Pour ce qui est du "je" ou du "elle", ceci est fait exprès! ; ) Enfait, "elle" peut être aussi bien la tête que la narratrice (toute entière!), si du moins on part du principe que c'est une femme...
Dans cette image finale, je voulais exprimer l'idée que une fois que le "je" a pris conscience de son erreur, son "obstination" et qu'ayant pris son courage à deux mains elle/il relève la tête (= se redresse, ose affronter... sa vie? ses peurs? ses problèmes?) et donc regarde devant elle/il (= regarde la vérité, sa vrai situation en face), mais ce choc est tellement violent qu'elle/il en "perd la tête"....
J'espère vous avoir un peu plus éclairé, et recevoir bientôt de nouveaux commentaires, n'ayant commencé à écrire que cette année ils sont très constructifs pour moi! Merci encore!
sally9394- Nombre de messages : 89
Age : 30
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Marche
C'est osé de chercher encore à écrire sur la marche. Le sujet a été traité, re-traité, dépecé, eutrophié.
La marche fait partie de l'imaginaire du poète, on pense à Rimbaud, on pense à Sengalen, à Rousseau, Nietzsche en élargissant un peu. J'aimerais lire autre chose que ce j'ai déjà lu sur le sujet or là, il n'y a pas trop d'originalité.
La marche fait partie de l'imaginaire du poète, on pense à Rimbaud, on pense à Sengalen, à Rousseau, Nietzsche en élargissant un peu. J'aimerais lire autre chose que ce j'ai déjà lu sur le sujet or là, il n'y a pas trop d'originalité.
pescaire66(oletouroque)- Nombre de messages : 28
Age : 39
Date d'inscription : 29/12/2010
Re: Marche
Bonjour, j'ai bien aimé ces passages là :
Je fonçais tête baissée
Dans le couloir de l’obstination
et
Entre mes mains mon cœur je crache
Ivresse d’un doux poison
Que sur ma peau je presse ;
......mais je ne peux m'empêcher d'y rechercher
.......... Entre mes mains mon coeur se cache
.......... Ivre d'un doux poison
.......... Que sur ma peau je presse
ou
Ça y est la tête droite
Elle se prend un mur
On la voit qui tombe.
..... Là j'apprécie le style concis et efficace, très polar, mais je crois être dans une autre histoire.
Je fonçais tête baissée
Dans le couloir de l’obstination
et
Entre mes mains mon cœur je crache
Ivresse d’un doux poison
Que sur ma peau je presse ;
......mais je ne peux m'empêcher d'y rechercher
.......... Entre mes mains mon coeur se cache
.......... Ivre d'un doux poison
.......... Que sur ma peau je presse
ou
Ça y est la tête droite
Elle se prend un mur
On la voit qui tombe.
..... Là j'apprécie le style concis et efficace, très polar, mais je crois être dans une autre histoire.
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