Débats, Billevesées et Causette (Des babils & Co)

Je viens de recevoir un texto en néerlandais (bon, suis en territoire bilingue, donc sans doute ceci explique cela) d'un type qui me propose du sexe avec un mec pour 150 euros. Numéro inconnu of course.
C'est le tarif ? je suis plus vraiment dans le coup moi... (et j'espère qu'après les pourriels, ça va pas être les textos puants, parce que ça, c'est de la vraie intrusion !)

j'ai gagné le haut de page :-((

rireeee!
et avec une bien belle intervention, je ne peux t'aider, je suis hors course aussi.!!

à ce prix là, mieux vaut une bonne cuite pour passer la nuit

remarque, il est peut-être patron du FMI :

http://filafp.blogspot.com/2011/05/fmi.html

Lu-K. Ou comment dire ce qu'on ne dit pas tout en le disant quand même.
(Pour l'attaque personnelle sur votre dernier texte, je suis allé vérifier... Si vous le dites... Si une remarque ironique est une attaque personnelle, vous avez raison.)
Je persiste à dire que, si j'ai "allumé" des textes, je n'ai dénigré personne. Mais, apparemment, mais sans la moindre citation à l'appui, cela semble faire consensus.

Donc vous avez raison (et j'ai tort) puisque mes commentaires sont perçus à l'évidence par tout un chacun comme agressifs, voire pédants et méprisants.
J'en prends acte.

Bonne soirée.

Haha.

Salut. J'ai parcouru les différentes réponses, et je rejoins les avis d'alex, Arielle, Lu-K ou Easter.

Mais je n'ai pas envie d'ajouter de l'huile sur le feu, juste envie de voir la section poésie retrouver une certaine normalité...

Pourrait-on essayer, chacun de son côté, de s'automodérer un coup ? Je veux dire, s'engager à être spécialement vigilant pour :

- Eviter de remonter ses propres textes
- Eviter de faire des commentaires de commentaires ou de finir un commentaire sur une question qui oblige ou incite à répondre
-Essayer de faire des commentaires, en évitant le ton ironique, les sous-entendus ?

Bref, respecter la charte ? Pendant un mois, svp, histoire de revenir à quelque chose de normal. Ça nous permettrait en outre d'éviter d'avoir trop de discussions aussi enflammées que stériles.

Merci d'avance.

(ps : je m'inclus moi-même dans les défauts que je viens de citer, pas de problème)

Tristan a écrit:remarque, il est peut-être patron du FMI :

http://filafp.blogspot.com/2011/05/fmi.html

à 35.000 dollars de loyer, tu voudrais pas qu'en plus je lui file 150 euros !!

Sahkti a écrit:Je viens de recevoir un texto en néerlandais (bon, suis en territoire bilingue, donc sans doute ceci explique cela) d'un type qui me propose du sexe avec un mec pour 150 euros. Numéro inconnu of course.
C'est le tarif ? je suis plus vraiment dans le coup moi... (et j'espère qu'après les pourriels, ça va pas être les textos puants, parce que ça, c'est de la vraie intrusion !)

J'espère que le pourriel n'était pas signé bertrand môgendre.

Sahkti a écrit:

Tristan a écrit:remarque, il est peut-être patron du FMI :

http://filafp.blogspot.com/2011/05/fmi.html

à 35.000 dollars de loyer, tu voudrais pas qu'en plus je lui file 150 euros !!

il espère déduire ça des impôts, je pense

C'est là votre soupçon à tort ! (Ne voyez qu'une ponctuation de l'enthousiasme à mon service, ou plutôt, soyons juste à ma livrée, je vous laisse jouer avec les mots) Quand je prends trente plombes à commenter un texte, ce n'est pas pour être lu par quiconque autre que l'auteur. Dans la mesure où je lui suis infiniment reconnaissant d'avoir émis quelque texte qui m'intéressa et me mit en quête de le comprendre, de le désosser, et par là de cheminer plus avant dans ma propre perception intellectuelle du monde sensible. Aussi lui rendé-je hommage et l'ascenseur en un commentaire fourni d'arguments qui étudie sa prestation, étudier aux sens de l'observation et de l'analyse. Savez-vous, je ne feins pas. Simplement, je suis exigeant, vraiment très. Orgueilleux, paresseux, exigeant et compliqué. Je crois que l'on peut cerner les silhouettes d'un quelqu'un avec son écriture ; voyons les Confessions de Rousseau, tandis qu'il décrit un juge-mage il annonce son propre être ! Qu'est-ce que c'est qu'avoir une âme, d'après Ismaël dans le film Rois et Reines ? Le fait de négocier au quotidien avec la question de l'être, l'horizontalité de l'existence qui mène à la mort. L'être nous obsède tous, et par définition, le non-être autant. Je ne suis pas contre avoir une lecture profonde les choses les plus simples ; c'était un peu l'ambition avortée des dadaïstes : laisser parler l'âme en ne réfléchissant pas à ce qu'on écrivait. Mais on a vu les dégâts de l'écriture automatique... Tout ça pour dire, je ne feins pas, quand j'écris un commentaire, si je me casse le Hulk à lui donner trois pages d'envergure, c'est strictement pour l'auteur. Les autres peuvent lire également, mais rien ne les y pousse. Or les messages privés sont interdits ici ; et puis quae de la communauté si c'est pour se planquer, mh ?

Mouarf ; c'était pour éclarcie.

Mon riz à la banane cuit cui cui cui...

De mon coté, c'est un transsexuel qui m'a proposé la botte pour 215 euros la nuit. C'est excessif même en tenant compte du prix de l'enlèvement de la marchandise et des séjours à la station de gonflage. Faut pas exagérer non plus.

Chaud, orageux ce soir, le ciel menace, le froid s'installe au dessus de nos têtes, dans nos cœurs.
Où s'en vont les échos après leur résonance tapageuse ? Dans les bois.
Où se cache le vent distribuant ébouriffades et gifles cinglantes ? Dans les bois.

zenobi, nous avons visiblement posté simultanément ; mon "Haha" ne vous était pas destiné, il renvoyait aux commentaires de Sahkti et Tristan.
Vous parlez de ma mère, de mon âge. Ça me semble relever de la sphère privée et de la personne. Bref, passons, j'avais déjà répondu à votre commentaire, ironiquement aussi.

Je voudrais vous signaler que vos commentaires ne sont pas toujours à l'image des reproches qu'on leur fait. Ils sont la plupart du temps pertinents et droits.

Sahkti a écrit:j'ai gagné le haut de page :-((

Un haut de page qui va rester ans les annales !

Là je ris beaucoup !

Ouais enfin ça dépend leur prix, axel.

Camille Acristem a écrit:C'est là votre soupçon à tort ! (Ne voyez qu'une ponctuation de l'enthousiasme à mon service, ou plutôt, soyons juste à ma livrée, je vous laisse jouer avec les mots) Quand je prends trente plombes à commenter un texte, ce n'est pas pour être lu par quiconque autre que l'auteur. Dans la mesure où je lui suis infiniment reconnaissant d'avoir émis quelque texte qui m'intéressa et me mit en quête de le comprendre, de le désosser, et par là de cheminer plus avant dans ma propre perception intellectuelle du monde sensible. Aussi lui rendé-je hommage et l'ascenseur en un commentaire fourni d'arguments qui étudie sa prestation, étudier aux sens de l'observation et de l'analyse. Savez-vous, je ne feins pas. Simplement, je suis exigeant, vraiment très. Orgueilleux, paresseux, exigeant et compliqué. Je crois que l'on peut cerner les silhouettes d'un quelqu'un avec son écriture ; voyons les Confessions de Rousseau, tandis qu'il décrit un juge-mage il annonce son propre être ! Qu'est-ce que c'est qu'avoir une âme, d'après Ismaël dans le film Rois et Reines ? Le fait de négocier au quotidien avec la question de l'être, l'horizontalité de l'existence qui mène à la mort. L'être nous obsède tous, et par définition, le non-être autant. Je ne suis pas contre avoir une lecture profonde les choses les plus simples ; c'était un peu l'ambition avortée des dadaïstes : laisser parler l'âme en ne réfléchissant pas à ce qu'on écrivait. Mais on a vu les dégâts de l'écriture automatique... Tout ça pour dire, je ne feins pas, quand j'écris un commentaire, si je me casse le Hulk à lui donner trois pages d'envergure, c'est strictement pour l'auteur. Les autres peuvent lire également, mais rien ne les y pousse. Or les messages privés sont interdits ici ; et puis quae de la communauté si c'est pour se planquer, mh ?

Pendant que le riz cuit, je vous livre la dernière réponse pour la route, je suis du matin et souvent plus cohérente.
Mais tout de même, Vous me citez Rousseau, les Dadaistes et puis, je ne sais déjà plus qui d'autre ou quoi d'autre, et bien je vous avoue que si tous ceux qui m'ont appris ce que je sais m'avaient parlé ainsi, je ne saurais toujours rien.

Le pire c'est que j'ai peur que vous ne compreniez pas...
Ici, on est sur un site entre l'apprentissage et le la thèse, vos mots ne sont pas dans ce registre.

J'ai appris tout ce que je sais d'un poète qui connait la poésie depuis sa création jusqu'à hier, mais qui ne le laisse jamais paraître, nous n'avons fait que rire ensemble (non, j'exagère parfois j'ai besoin du dictionnaire)

Que vous preniez plaisir ou que vous souffriez de commenter, je veux bien le croire, mais ce n'est pas à mon sens vraiment le but du site. Il doit bien se trouver un moyen terme.

Bonne route ! et bon appétit.

alex a écrit:

Sahkti a écrit:j'ai gagné le haut de page :-((

Un haut de page qui va rester dans les annales !

Ha c'est malin ! :-)

À sa guise, quel âge a-t-il ? Wilde dit si bien "La vanité est une fleur charmante à la boutonnière de la jeunesse". Et euh j'ai vingt-deux ans. Je viens ici notamment pour m'exercer et vérifier que j'ai bien assimilé mes lectures, d'où qu'elles viennent ; je viens ici aussi pour trouver des auteurs que je ne connais pas, dont les noms tombent des conversations comme les reliefs d'un festin. Je suis ce chien là gueule béante qui se promène, fesses dressées, tout autour de la table en un frénétique appétit. Ce que je vois est sublime, le soleil à ma gauche jaunit copieusement le front des nuages dont l'arrière, ombré, est gris, avec dans le fond les nuages d'un bleu épais d'une nuit qui grignote le tout. C'est absolument magique. Donc, je cherche à digérer, pour digérer il faut mâcher ; ici je mâche. Quand je cherche à enseigner à quelqu'un j'évite de l'assommer. Considérez bien qu'un paon ne fait jamais la roue que pour séduire quand il éprouve le besoin de séduire.

À bon entendeur. Mon riz est cuit et je le mange avec férocité ; la crise m'a frappé (en des livres toujours à acheter) et je n'ai qu'un repas par jour !

Camille Acristem a écrit:Qu'est-ce que c'est qu'avoir une âme, d'après Ismaël dans le film Rois et Reines ? Le fait de négocier au quotidien avec la question de l'être, l'horizontalité de l'existence qui mène à la mort.

Et, selon le même personnage, dans la même film, les femmes n'auraient pas d'âme ! Cette scène-là est fantastique.
Précision inutile, mais c'est-à-dire que j'aime beaucoup les œuvres de Desplechin.

Un jour , ou peut être une nuit, près d'un lac, je m' étais endormi, avec une colombienne.
Elle me donna un papier avec écrit :

La tristeza de perderte me hace querer no vivir, prefiero entonces morir a la pena de no verte. El amor que juré dar lo veo morir ahogado entre llantos del pasado.

c'est beau non ?
100 euros la nuit avec un poème gratuit.

Ouais tout y est si gracieux, si juste, si fou, si fou... Avez-vous remarqué qu'il cite Leibniz quand elle lui demande ce qu'ont les femmes sinon pas d'âme ? "Elles flottent dans des bulles sans connexions entre elles", c'est la théorie des monades !

Ah non, tiens, je n'avais pas saisi la référence au visionnage, il me semble ! Il faudra que je le regarde une nouvelle fois, à l'occasion, cela fait un moment.
Avez-vous vu Un Conte de Noël ? (nous pouvons nous tutoyer si vous êtes d'accord)

Euh pardonnez mais non, je trouve le vouvoiement plus sincère et plus esthétique. Non, je ne l'ai pas vu, je le note dans la liste des films à voir. Je viens de faire quasiment tous les Truffaut, tous les Eustache et j'attaque tous les Cocteau. J'adore littéralement. Le Testament d'Orphée c'est un peu du surréalisme au cinéma ! Et Jean-Pierre Léaud est mon chouchou d'amour cucul la praline gnagnagna bisounours marchmalow ! Beuh y'a plus de riz et y'a encore faim.

Et où avez vous vu tous les Eustache ?
"La maman et la putain" par exemple n"est jamais sortie en DVD.Ciné club ?

Je comprends tout à fait en ce qui concerne le vouvoiement ; les choses dites semblent autres.
Je vous le conseille vivement si vous aimez le cinéma de Desplechin, ou simplement si vous avez aimé Rois et Reines. C'est une fable familial absolument superbe, loin des poncifs. Il y a peu de véritable cinéma d'auteur de nos jours, un réalisateur comme Desplechin me fait du bien au cœur !
J'ai vu Le testament d'Orphée l'année dernière ; tout ne m'a pas plu, si je me rappelle bien, mais la distanciation du personnage est belle, la mort est désacralisée de jolie façon.

Roi et Reines, excusez-moi

familiale*, grr

Ah ah, il y a une scène sur le vouvoiement entre Ismaël et La chinoise, d'ailleurs. Je n'ai pas dit que j'avais aimé Le Testament d'Orphée et si je l'ai dis, je m'en veux. Dans la mesure où j'ai trouvé que c'était une expérience de l'altérité du cinéma. Dans le même genre d'expérience pure, le long long métrage de Peter Watkins, La Commune de Paris (1871) qui ferait virer en communard tout jeune intello un peu paumé. J'ai beaucoup aimé, en plus d'en apprécier le décalage surprenant. On me les a passé sur clef - je mens un peu mais je ne vois pas l'intérêt de votre question dans la mesure où tout le monde sait que le téléchargement permet de retrouver des merveilles perdues, et dans la mesure où tout le monde sait que le téléchargement est illégal. Je ne pense pas faire de tort à Jean Eustache en le téléchargeant.

Ah je ne savais qu'on pouvait le trouver sur le net en téléchargement :-)))) Tant de cinéphiles qui m'ont dit qu'ils ne peuvent trouver ce film...
A jean Eustache on ne peut guère faire de tort présentement et je pense qu'il adorerait savoir qu'il a des fans qui le téléchargent (sinon moi je vois "l'intérêt" de ma question vu que ses héritiers sont mes enfants :-))))

Oh ! Quand et comment puis-je vous rencontrer ? Et où ? Mais vous plaisantez, c'est un génie ce réalisateur, le film que vous citez est un immense chef d'oeuvre dont je ne passe pas une journée sans regarder un morceau ! Vous devez plaisantez, ses films sont géniaux ; Une sale histoire, Mes petites amoureuses... Êtes vous sur Paris ?

Mais je n'ai jamais sous entendu qu'il n'était pas un génie en disant qu'il adorerait Internet et le fait qu'on puisse y voir ses films ! Maintenant je m'avance peut etre , les droits d'auteur tout ça il aurait peut etre envie d'en defendre le principe, vu qu'il a vécu dans la dèche !
Me rencontrer ! C'est vous qui plaisantez, je ne présente aucun interêt ; il était simplement mon beau père et je ne l'ai connu que le temps qu'il se suicide une ou deux fois.

La maman et la putain, j'étais jeune quand je l'ai vu, c'est pour ça que j'aimerais le revoir aujourd'hui. A l'époque, je vais vous décevoir, j'avais trouvé que c'était un pensum mortellement ennuyeux ! :-)))

Rebecca a écrit:La maman et la putain, j'étais jeune quand je l'ai vu, c'est pour ça que j'aimerais le revoir aujourd'hui. A l'époque, je vais vous décevoir, j'avais trouvé que c'était un pensum mortellement ennuyeux ! :-)))

hum, hum... Rebecca, tu dis que les héritiers sont tes enfants, et que l'oeuvre s'appelle "la maman et la putain" ?

hum hum... J'espère que ce n'est pas autobiographique, comme oeuvre (mort de rire)

Et son fils, vaut-il le père ? Vous seriez bien en peine de me répondre par la négative puisque vous l'avez épousé. Remarquez, je ne sais pas bien à qui revient le génie de Léaud ou d'Eustache, même si j'aime la toile de fond en ce qu'elle a de dandy. Oui, il a vécu dans la dèche, ça se sent dans ses films. Mazette. Avoir un tel beau-père n'est pas si mal. L'avoir eu, du moins. Vous plaisantez, ne serait-ce que d'avoir une seule conversation rapide avec lui fait de vous ma convoitise. Ah ah. Et ne dites pas que vous n'avez aucun intérêt, c'est trop vous déprécier. Je ne m'attendais pas à cela. J'adore La maman et la putain. Alexandre y lit "La Recherche du temps perdu" en NRF Gallimard, et il écoute du Piaf "Un souvenir, c'est l'image d'un rêve..." ah ah ! Et Une Sale histoire, avez-vous aimé, vous ? En règle générale - et si oui quelle version ?

Si vous êtes parisienne, je me ferais une joie de vous l'offrir sur clef usb. Sinon je peux toujours vous envoyer la clef par la poste, dès que je réunis trois pennies pour en acheter une pas trop cher (il pèse tout de même 1 giga 6, le film complet). Vous aviez quel âge ? C'est d'un esthétisme épuré mortellement précis, mortellement cruel, aigu, pointu, dénudé, une sorte de quintessence cruelle, une délicatesse à l'extrême de la maigreur où la pensée sensible tente désespérément de s'émanciper de l'éthique, s'étire, tombe, remonte, grimpe, essaie, retombe, se brise une main mais continue et puis finalement s'effondre en une cavalcade brutale et catastrophique où toute élégance est rompue, où toute vulgarité est triomphante, où le dandy déchoit, s'écrase, recule face à la solitude, face au fil du destin, et court se réfugier dans la prison de la morale. Je n'en ai rien dis mais je ne veux pas pourrir le fil. Je pourrais en dire beaucoup beaucoup en terme d'étude sur ce film. Purement subjectif, de bien entendu !

Vincent M c'est totalement autobiographique comme oeuvre mais je n'étais ni sa maman ni sa putain heureusement pour moi :-)))) juste la nana de son fils... morte de rire....

Si, justement, c'est autobiographique, du moins je le crois fondamentalement. C'est une satyre de société post 68. Il faut y voir les enjeux sociaux de la libération sexuelle. Encore que je dise "il faut" quand il s'agit juste d'un pouvoir. Le film est suffisamment plein du sensible pour qu'on passe à côté de tout cela.