Le compte à rebours
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Le compte à rebours
*
Le compteur est lancé
à rebours
je me tais
avant que ne commence
l’audience où
tu t’avances
Les saisons rassemblées
bouillonnent et me dispersent
Passé, présent, futur
forment la ronde qui me blesse
Dans tes yeux
j’ai trouvé
l’oasis tranquille
où s’ébat la blancheur
Les nuées s’y concentrent
les rivières s’y jètent
la musique y rayonne
jusqu’au fond de l’ivresse
Tu ne peux éviter
que ta mort me tue
à rebours
je le sais
que ton dernier instant
épousera
mon premier
Et ta vie en alerte
a noyé mon soleil
Vers ce compte à rebours
où je serre la liesse
des étoiles semées
qui tracent ton chemin
comme des pas de lumière
pour aller vers demain...
Que m’importe les rimes
La beauté et ses ailes
Si tu m’offres la fin ?
Tu m’as donné la joie
comme cette cloche qui teinte
et qui reste piégée
dans les creux de sa plainte...
Mais le compte est lancé
celui qui me retourne
sous la fièvre des heures
Et mes poches débordent
de tes cailloux joueurs
ramassés dans le vent
celui de tes humeurs
Je les lance au tambour
du rebours qui m’attend
Simplement je voudrais
que tu sois mon néant
que tu sois mon néant
*
Le compteur est lancé
à rebours
je me tais
avant que ne commence
l’audience où
tu t’avances
Les saisons rassemblées
bouillonnent et me dispersent
Passé, présent, futur
forment la ronde qui me blesse
Dans tes yeux
j’ai trouvé
l’oasis tranquille
où s’ébat la blancheur
Les nuées s’y concentrent
les rivières s’y jètent
la musique y rayonne
jusqu’au fond de l’ivresse
Tu ne peux éviter
que ta mort me tue
à rebours
je le sais
que ton dernier instant
épousera
mon premier
Et ta vie en alerte
a noyé mon soleil
Vers ce compte à rebours
où je serre la liesse
des étoiles semées
qui tracent ton chemin
comme des pas de lumière
pour aller vers demain...
Que m’importe les rimes
La beauté et ses ailes
Si tu m’offres la fin ?
Tu m’as donné la joie
comme cette cloche qui teinte
et qui reste piégée
dans les creux de sa plainte...
Mais le compte est lancé
celui qui me retourne
sous la fièvre des heures
Et mes poches débordent
de tes cailloux joueurs
ramassés dans le vent
celui de tes humeurs
Je les lance au tambour
du rebours qui m’attend
Simplement je voudrais
que tu sois mon néant
que tu sois mon néant
*
Cythéria- Nombre de messages : 120
Age : 46
Date d'inscription : 22/02/2010
Re: Le compte à rebours
Hum... poème très complexe à mes yeux.
Je l'ai lu plusieurs fois cette nuit et ai lâchement abandonné en allant dormir.
Pas pu m'empêcher d'y revenir maintenant.
Je lis, je relis, je re-relis et je tente une variante... je lie, je relie, je re-relie.
Il se trouve qu'il est anxiogène pour moi votre poème.
La vie, la mort et l'amour.
Là où je pense avoir saisi la vie, je m'aperçois qu'il s'agit peut-être de la mort qui elle même est peut-être l'amour.
Finalement, chaque strophe parle peut-être des trois à la fois, l'évoque ou peut l'évoquer comme une constante.
Mais, je ne peux pas l'affirmer.
Oh ! Et puis il y a ça qui me turlupine :
Que m’importe les rimes
La beauté et ses ailes
Si tu m’offres la fin ?
Cette question alors qu'une exclamation ou une affirmation aurait fonctionné me pousse à relire les vers en italique comme s'il s'agissait d'une autre personne et de ce fait, j'entrevois l'ensemble comme un dialogue mais, encore une fois, rien pour l'affirmer.
Vraiment, c'est vicieux. ^^
Merci de me donner autant de fil à retordre.
Je l'ai lu plusieurs fois cette nuit et ai lâchement abandonné en allant dormir.
Pas pu m'empêcher d'y revenir maintenant.
Je lis, je relis, je re-relis et je tente une variante... je lie, je relie, je re-relie.
Il se trouve qu'il est anxiogène pour moi votre poème.
La vie, la mort et l'amour.
Là où je pense avoir saisi la vie, je m'aperçois qu'il s'agit peut-être de la mort qui elle même est peut-être l'amour.
Finalement, chaque strophe parle peut-être des trois à la fois, l'évoque ou peut l'évoquer comme une constante.
Mais, je ne peux pas l'affirmer.
Oh ! Et puis il y a ça qui me turlupine :
Que m’importe les rimes
La beauté et ses ailes
Si tu m’offres la fin ?
Cette question alors qu'une exclamation ou une affirmation aurait fonctionné me pousse à relire les vers en italique comme s'il s'agissait d'une autre personne et de ce fait, j'entrevois l'ensemble comme un dialogue mais, encore une fois, rien pour l'affirmer.
Vraiment, c'est vicieux. ^^
Merci de me donner autant de fil à retordre.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
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