Tu ne lui as pas laissé le temps

Alors voici un début de texte, complétement différent de celui que vous avez pu lire !
J'espère qu'il va vous laisser sur votre faim... A savoir si ce texte sait garder un suspens...
Enfin, dites moi tout ce qui vous gène dans ce texte, je serais très ravie de recevoir vos (bons) conseils !!

Si je fais ça c'est parce que ça m'embêterait de continuer sur un texte qui déjà n'intéresse pas dès le début...
Je lui fais subir un petit test. Grâce à vous.

Merci à l'avance !

Bonne lecture...


« Tu ne lui as pas laissé le temps ». Lui répétait sans cesse son voisin.
Emilie qui était une jeune femme très élégante refusait qu’on lui dise ce qu’elle avait à faire. Elle était très ambitieuse mais nonchalante. Ce qui lui empêchait quelques fois de réaliser ses désirs les plus précieux. Elle n’avait presque pas d’amis mais connaissait beaucoup de gens. Ou c’est plutôt les gens qui la connaissait, ou la connaissait au moins de vue. Oui, Emilie avait sa réputation que d’ailleurs elle ne souhaitait pas étouffer. Elle aimait faire la fête mais au fond était quelqu’un de très solitaire. Sa solitude, elle la supportait depuis son plus jeune âge quand elle perdit sa petite sœur, qui était sa confidente. Depuis elle s’est sentie vaguement perdue. Heureusement que sa mère était là. Mais celle-ci a évidemment beaucoup souffert de la mort de son dernier enfant. Le père lui, a failli tomber dans une grave dépression ; retrouvé à l’hôpital car il refusait de manger, il ne se voyait plus vivre sans sa petite fille chérie.
Cependant, inconsciemment, les parents ne se sont pas rendus compte qu’Emilie souffrait également. Elle a commencé à faire des bêtises avec ses copines de classe, mais elle les détestait en fait, parce qu’elles avaient tous encore leur frère et, ou, leur sœur. Raison stupide quand elle y repense mais durant l’enfance on pense rarement aux conséquences, ni même d’ailleurs aux circonstances. On n’est jamais coupable de rien.

Emilie possédait beaucoup de jouets. Premièrement elle ne les partageait avec personne, à part sa sœur, et deuxièmement c’était les seules choses qu’elle rangeait toujours dans sa chambre. Ses cahiers d’école, ses livres, tout ça traînait sur la moquette bleue de sa chambre mais ses jouets avaient une place bien définie qu’elle avait d’ailleurs choisie elle-même. Sa maman ne comprenait pas pourquoi elle les mettait toujours au bon endroit, mais après tout ce n’était qu’une banalité. Mais ce n’est pas pour rien qu’Emilie prenait soin de ses jouets comme si c’était ses enfants. Non ce n’était pas des poupées. Ses jouets si précieux à ses yeux étaient ceux que sa sœur détestait. Ça semble paradoxal mais le père d’Emilie lui avait expliqué que ce qu’on détestait le plus était ce que l’on avait aimé le plus. Sous entendu : on ne déteste pas quelque chose, ni quelqu’un, que l’on a jamais apprécié, aimé.

Dommage qu'on ne puisse pas éditer nos messages ; je viens de remarquer une faute d'étourderie...

Ou c’est plutôt les gens qui la connaissait, ou la connaissait au moins de vue. =>

Ou c’est plutôt les gens qui la connaissaient, ou la connaissaient au moins de vue.

Lilas, on sent chez toi une envie de raconter, alors je trouve ça chouette que tu te lances. Cependant, ton écriture est encore très maladroite. Pas de panique : écrire ça s’apprend.

1) Je ne saurais trop te conseiller de retravailler tes textes Ce que je veux dire, ce n’est pas de changer un mot ici et là, mais plutôt de tenter d’exprimer les mêmes idées de différentes manières. Tu verras qu’en pratiquant ces exercices régulièrement, on fait des bonds de géant.
Pour ma part, je me suis permis de reformuler le premier paragraphe de ton texte comme ceci :
« Tu ne lui as pas laissé le temps », lui répétait sans cesse son voisin.
Emilie était une jeune fille indépendante.Elle détestait qu’on lui dise ce qu’elle avait à faire. Elle ne manquait pas d’ambition, mais un penchant naturel à la nonchalance l’empêchait quelquefois de réaliser ses désirs les plus précieux. Elle n’avait presque pas d’amis. Pourtant elle connaissait beaucoup de monde quoiqu’il serait plus exact de dire que beaucoup de monde la connaissait, du moins de vue. Oui, Emilie jouissait d’une certaine réputation qu’elle ne souhaitait d’ailleurs pas étouffer. Elle aimait faire la fête. Ce n’était donc pas par choix qu’elle se trouvait tellement solitaire. Cette solitude, elle la supportait depuis son plus jeune âge quand elle avait perdu sa petite sœur, qui était sa confidente. Depuis lors, Emilie se sentait vaguement perdue. Heureusement que sa mère était là. Mais celle-ci avait évidemment beaucoup souffert de la mort de son dernier enfant. Le père, quant à lui, atteint d’une grave dépression avait dû être hospitalisé car il refusait de s’alimenter. C’est qu’il ne se voyait pas vivre sans sa petite fille chérie.

C’est juste un exemple, on pourrait faire beaucoup mieux ;-)

2) Lire de bons auteurs est une aide précieuse.

Effectivement, y'a pas photos, c'est beaucoup mieux formulé !!

Merci pour cette "correction" !!


Qu'appelles-tu de bons auteurs ?
Je lis un peu de tout, auteurs de différents siècles, j'ai récemment lu les livres les plus connus d'Albert Camus, mais sinon je lis énormément de livres d'auteurs encore vivants ^^
ça passe par Desplechin, Scott, Despentes, j'aime beaucoup leur style !
Florian Zeller adopte également un style d'écriture vraiment sympa !

Je lis actuellement Les liaisons dangereuses.

Etant bientôt à cours de lecture, si vous pouvez me conseiller des livres, ça serait avec plaisir de les découvrir !!

Visiblement, tu as le goût d'écrire et tu écris facilement, mais je ne pourrais que surenchérire sur ce que dit Kilis : tu dois lire, lire, et relire tes textes ; tu as tendance à prendre des tournures trop simplistes et un peu répétitives, mais ça viendra...

La répétition du mot "chambre" vers le milieu m'a génée, il faudrait revoir la formulation je crois. Sinon, une autre chose qui m'a fait buter sur le texte c'est le mélange du passé composé/plus que parfait/ imparfait
Je ne sais pas, je trouve que ça cloche
Quelques maladresses de style, malgré tout, le texte suscite l'intérêt, bémol pour la fin, je ne trouve pas nécessaire de préciser l'idée du père par le sous-entendu, on comprend bien sans avoir besoin d'en remettre une couche, c'est redondant!

Merci pour vos conseils !!
Si j'ai précisé ce Sous entendu c'était vraiment pour le mettre en valeur, notamment pour la suite du texte !

Voici la suite !

La confidente d’Emilie s’était toujours très bien entendue avec sa petite sœur. Elles n’avaient que 2 ans et demi d’écart. Quand elles n’avaient pas d’école elles étaient tout le temps ensemble ; elles jouaient ou regardaient les Walf Disney. Emilie adorait lire et possédait tous les Walf Disney en livre. Il y avait des jours où elle prenait un de ces livres au hasard et lisait un paragraphe à voix haute, juste pour s’amuser mais aussi pour que ses parents, qui l’entendaient des autres pièces, remarquent bien sa passion pour la lecture. Les jours où Emilie se mettait en colère, il arrivait qu’elle prenne un marqueur et gribouille fougueusement sur les couvertures de ces Walf Disney. C’est la raison pour laquelle certains d’entre eux étaient cachés, voire rangés, sous son lit parce qu’Emilie avait honte d’avoir non seulement abîmé ses fameux livres mais également d’avoir tué, en les amochant, les personnages, les protagonistes, de ces merveilleuses histoires ; Cendrillon par exemple.

Il lui fallait à tout prix pouvoir réparer ses erreurs. Personne ne devait découvrir ceci sinon ses parents ne lui achèteraient plus de livres !

La grande sœur d’Emilie était très maniaque ; tous les jours en rentrant de l’école elle rangeait sa chambre et le moindre objet qui avait changé de place retrouvait son endroit habituel immaculé. C’était très embêtant et gênant pour les copines qui venaient, très rarement, s’amuser dans la pièce de la grande sœur. Elle était d’ailleurs très solitaire également et préférait aller jouer dans le jardin, seule, mais accompagnée de son incessible chat en peluche noir...

Walt et pas Walf Disney, juste pour info.

Autant le dire franchement, je ne suis pas très emballée. Je trouve ton texte maladroit, un brin brouillon et puis ce passage incessant d'un temps à un autre, ça heurte l'oreille et ça ajoute une souche supplémentaire de maladresse.
Tu décris également les choses de manière trop détaillée, ce qui rend la situation figée, tout comme le style. Tu devrais insérer davantage de phrases courtes et créer des scènes plus visuelles, sans trop insister sur les descriptions et les détails. Le lecteur peut comprendre de lui-même certaine choses, les imaginer... or ici, tu ne lui en laisses pas vraiment la possibilité.

Le personnage de Emilie est intéressant parce que très humain, mais telle que tu la fais évoluer là, elle ressemble à une poupée de celluloïd qu'on déplace à gauche et à droite, sans vraiment avoir de prise sur quoi que ce soit, surtout pas les émotions. Lui donner plus de place et un peu moins au décor, la faire intervenir de manière plus présente et perceptible, créer de l'action... voilà qui devrait certainement rendre ton texte plus agréable, enfin je pense mais ce n'est que mon avis.

Oui, Walt Disney :0) et répété trois fois d'ailleurs, c'est un peu lourd
Des maladresses dans ce texte, par exemple endroit habituel immaculé, je trouve la formulation pas terrible
Sinon il ne se passe pas grand chose dans cet extrait, je trouve que tu t'étales trop sur l'anectode des walt disney, ça pourrait tenir en deux trois lignes, là je ne vois pas trop l'intérêt...
Une suite ?

Lyra will a écrit:Oui, Walt Disney :0) et répété trois fois d'ailleurs, c'est un peu lourd

Hé hé hé! Figure-toi que quand j'ai vu Walf, j'ai pensé à toi en me disant "Houla, la faute que va pas aimer Lyrette!" :-)))
C'est comme Guinness avec un N hein, chacun son truc ;-)))

J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce texte parce que le personnage d'Emilie n'est pas du tout palpable. Tu nous dis que c'est une jeune femme et en même temps tu nous laisses parfois imaginer une petite fille. Tu couches sur papier ses états d'âmes froidement, objectivement, sans parvenir à réellement faire vivre le personnage.
Néanmoins, on sent qu'il y a une volonté de travailler la plume, même s'il reste beaucoup de maladresses, une envie de poser un décors et d'y plonger le lecteur, alors on ne peut que t'encourager à continuer.