Flash back

j'ai commencé la lecture en disant... bon ...
et j'ai fini en disant.... superbe...

Tout le contraire pour moi.
Ca partait bien avec les deux premiers vers et puis... et puis après, le coté poétique m'a échappé.
J'ai aimé aussi "Si le sable a gardé mes pas"

Une poésie parée d'une élégante nostalgie.
Je regrette un la fin, ou plutôt le dernier ver.

Gros coup de coeur pour ce ver : "Si le sable a gardé mes pas".
Pour celui-ci également : "J'irais bien voir qui habite chez moi." Il paraît simple, mais il exprime finalement beaucoup de choses.

Amitiés, Ji.

Une belle nostalgie !

Mais il me semble que ce texte, très narratif, aurait gagné à être présenté en prose.

Moi, à partir du deuxième paragraphe je suis touchée et emportée
Je trouve que c'est de la poésie
qui pourrait être développée en prose, ce serait alors un autre texte

Merci à vous tous d'avoir lu et commenté mon ... "poème".

Je reconnais qu'il n'a pas grand chose d'un poème. Disons que j'ai écrit en allant à la ligne .(Je sais bien que cela ne suffit pas ! Je plaisante !)
Je reprendrais bien le tout en prose, mais il y a pour moi un écueil que je veux éviter : celui de me laisser aller à me raconter.

Par manque d'expérience, je dirais aussi que j'ai du mal à saisir la différence entre poèsie et prose, hors le recours à une forme académique, telle que respect des rimes, nombre de pieds...

J'ajoute enfin que la fréquentation de ce forum me ravit dans la mesure où elle me donne à voir sous différents angles comment présenter ce que l'on a à dire. Les commentaires dispensés aident beaucoup aussi. En puisant dans mon réservoir personnel de textes, je vois mes erreurs et je tente de réécrire. En m'imposant cet exercice j'effectue un travail que je n'ose présenter sur ces pages. Mais je travaille :-)

Ah là là je vous aime bien ce soir (oui parce que pour moi 5h du mat c'est le soir...). Peut-être parce que je n'ai pas posté, alors que suite à des productions intempestives que je publiais chaque samedi, je n'ai plus rien. Mais vous me donnez envie d'écrire, étrangement.

J'ai aimé ce style, en ce moment j'aime les vers libres. J'ai aimé surtout à vrai dire la troisième strophe. (le souvenir et les traces qu'il laisse semble être un de vos thèmes récurrents)

Bon j'avoue d'emblée: je n'ai pas lu vos textes en prose. Néanmoins je trouve votre réflexion très juste sur la différence entre la poésie et la prose. Mais je pense que ça n'a rien à voir avec l'expérience. Cette frontière est ambigüe de toute façon, et c'est pas une question de métrique et de forme académique.
En effet il y a des poèmes en prose, et je pense que si on mettait votre texte en prose il s'agirait toujours d'un poème. Alors poésie ou pas ? J'ai tendance à considérer que ce qui fait l'essence d'une œuvre, c'est à la fois l'œil du lecteur et le souhait de l'auteur. Si le lecteur voit de la poésie alors le texte sera un poème, sauf si l'auteur revendique le contraire. Si l'auteur veut le texte poème, alors le texte en est un, même si le lecteur ne le sait pas forcément. Ca me semble très subjectif au final.
Voilà en revanche c'est vrai qu'on a tendance à classer directement les vers dans la catégorie "poésie"...
je me souviens d'un texte en vers qu'avait écrit mon meilleur ami. La forme en vers était assez bancale, je lui ai suggéré de supprimer purement et simplement les retours à la ligne et le texte tel quel en prose était sublime... Votre poème à vous semblerait coller aux deux, même si je comprends évidement ce souci de ne pas se raconter, car la prose y invite souvent.

Je relis et la troisième strophe... Je la trouve vraiment très belle. Ces j"'irais" (au subjonctif), cette incertitude. On sent beaucoup de force au fond du coeur, la force du souvenir et du désir.