Le fil de la blague et du calembour

Pour renchérir, le texte est en bas de page 9 de l'exo du 9 juillet (autrement dit, tu n'as aucune excuse si tu l'as pas lu), ô sakhti.
ça se voit qu'il y a peu de lecteurs sur VE en période de plage: bientôt silene va payer pour être lu...

silene82 a écrit:Pour renchérir, le texte est en bas de page 9 de l'exo du 9 juillet (autrement dit, tu n'as aucune excuse si tu l'as pas lu), ô sakhti.
ça se voit qu'il y a peu de lecteurs sur VE en période de plage: bientôt silene va payer pour être lu...

Ha ben si, lu et commenté mais ça m'a paru tellement fluide au milieu du reste que je ne l'ai pas retiré de son contexte pour le graver dans ma mémoire, shame on me !

Le forçat du poker

Huit heures qu’il tape le carton.
« Il vaut mieux que je m’arrête
Tant qu’il me reste ma liquette
Et que je quitte ce marathon,
Je confonds, ma fatigue est extrême,
Le quai des brumes avec le cul des brêmes

Pour socque à propos de son commentaire dans le fil de Silène "Atelier de Radoub"

"On s'endors avec le culs qui gratte et on se réveille avec les doigts qui puent"

La phrase est de coluche...
Je n'aurais pas osé polluer le fil de silène avec cette blague of course...
Ni même celui des commentaires...

Cela sonne un peu comme un semblant d'amorce de critique, non? En fait, Sonia est une pousse-au-crime: les losers l'emmerdent, elle veut des tocards franchement cras-cras et bien gore. Mais bien que l'homme soit expert en contorsions innombrables, le petit éduc ne va pas se métamorphoser en foudre de guerre et en tombeur irrésistible: ça se serait su.

Quel est l'animal qui dit " toin toin " ?

Un tanard !

Regardez-le, il a même pas honte !

avec quoi on cueille les papayes ?

avec une foufourche

The mec bidon a écrit:Quel est l'animal qui dit " toin toin " ?

Un tanard !

c'est quoi un canif ?

un petit fien

Qu'est ce qui est petit, jaune et qui fait peur ?

Spoiler:

Mentor et The mec bidon, le soleil arrive à percer grâce à vous en cette grise matinée :-))

The mec bidon a écrit:Qu'est ce qui est petit, jaune et qui fait peur ?

Spoiler:

ça, c'est le genre de bêtises qui me fait sourire !

peut-être parce que ça, je peux comprendre :-)

Objet : leçon d'économie

Ça se passe dans un village qui vit du tourisme, sauf qu´à cause de la crise il n´y a plus de touristes. Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre.
Plusieurs mois passent, misérables.

Arrive enfin un touriste qui prend une chambre.
Il la paie avec un billet de 100 €.

Le touriste n´est pas sitôt monté à sa chambre que l´hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement 100 €. Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l´approvisionne en viande.

Le paysan, à son tour, se dépêche d´aller payer sa dette à la pute à laquelle il doit quelques passes.

La boucle est bouclée quand la pute se rend à l´hôtel pour rembourser l´hôtelier, qu´elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l´heure.

Au moment ou elle dépose le billet de 100 € sur le comptoir, le touriste,

qui venait dire à l´hôtelier qu´il n´aimait pas sa chambre et n´en voulait

plus, ramasse son billet et disparaît !!!


Rien n´a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N´empêche que plus personne dans le village n´a de dettes.

N´est-ce pas ainsi qu´on est en train de résoudre la crise mondiale?


C'est tellement vrai !!

Manu

Manu a écrit:Rien n´a été dépensé, ni gagné, ni perdu.

ben si, c'est l'hôtelier qui trinque
ce que devait la nana il l'a juste vu passer

mentor a écrit:

Manu a écrit:Rien n´a été dépensé, ni gagné, ni perdu.

ben si, c'est l'hôtelier qui trinque
ce que devait la nana il l'a juste vu passer

Ben non t'as pas compris.
Le billet a fait un aller-retour et personne n'est perdant.
Réfléchis bien avec un billet de monopoly !!!

Oui mais au final, la pute a utilisé les chambres de l'hôtellier sans les payer, puisque le client c'est barré avec les 100€ qu'elle lui devait.

Donc dans ton histoire, il se fait entuber l'aubergiste, et en plus il risque de s'embrouiller avec la pute quand elle lui dira qu'elle l'a remboursé. Et là, c'est la pute qui se retrouve lésée, et indirectement le paysan qui ne pourra plus la sauter à l'hôtel !

The mec bidon a écrit:Oui mais au final, la pute a utilisé les chambres de l'hôtellier sans les payer, puisque le client c'est barré avec les 100€ qu'elle lui devait.

Donc dans ton histoire, il se fait entuber l'aubergiste, et en plus il risque de s'embrouiller avec la pute quand elle lui dira qu'elle l'a remboursé. Et là, c'est la pute qui se retrouve lésée, et indirectement le paysan qui ne pourra plus la sauter à l'hôtel !

Vous n'avez rien compris !!

C'est vrai, après réflexion je n'avais en effet rien compris :).

En même temps, l'utilisation d'une chambre, ce n'est pas une marchandise que tu as prise à quelqu'un, c'est un service. Donc ça peut se négocier autrement, me semble-t-il, la dette pourrait effectivement avoir disparu. L'hôtelier va certes perdre ces occupations de chambre mais en même temps, cette histoire lui a permis de rembourser sa dette. Il ne gagne rien, mais ne doit plus rien non plus. Pas si perdant que ça en fait.

Manu, tu aurais dû le poster dans le fil "Réflexions philosophiques" :-))

D'autant plus que la fille de joie a bien remboursé sa dette à l'hôtelier.
Vrai que la boucle est bouclée en réalité !

la pute se rend à l´hôtel pour rembourser l´hôtelier, quelle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l´heure

doit aussi me manquer un neurone ou deux
normal, après une nuit pareille...
mais bon, je persiste
d'après cette phrase, si le billet disparait, l'hôtelier l'a dans l'os
même si je veux bien considérer qu'un service ça se discute
n'empêche, une chambre a un coût, comme un kilo de bidoche
l'hôtelier l'a dans le baigneur
même si ça lui fait pas trop mal
quoique... il aurait pu louer sa chambre à d'autres

Sahkti a écrit:D'autant plus que la fille de joie a bien remboursé sa dette à l'hôtelier.
Vrai que la boucle est bouclée en réalité !

Au pire, si y a litige.. Bon, c'est une fille de joie, elle peut payer en nature.. (Après s'il est marié et fidèle c'est une autre paire de manches, mais..)

mentor a écrit:d'après cette phrase, si le billet disparait, l'hôtelier l'a dans l'os

sauf que la fille a bien déposé le billet sur le comptoir, donc dans sa tête et dans les faits, elle a remboursé l'hôtelier.
Le client se barre avec le billet après qu'elle ait fait ça.
L'hôtelier ne l'a donc pas dans l'os, il rend simplement au client (même si ce dernier s'est servi sans lui demander) un billet qui appartient à l'hôtelier puisque la fille lui a rendu. La fille a bien remboursé sa dette, comme tous les autres avant elle.
La boucle me paraît bien bouclée.

Sahkti a écrit:La boucle me paraît bien bouclée.

Je partage ton avis.

Ce qui induit en erreur, me semble-t-il, est le fait que le client reprenne le billet juste après que la fille le pose sur le comptoir et l'hôtelier n'en sait rien. On pourrait penser qu'il perd quelque chose mais pas du tout, ce billet est devenu à lui, les chambres occupées par la fille ont donc bel et bien été remboursées. Et il est normal de rendre ce billet au client si celui-ci ne prend pas de chambre. Là encore, le texte joue sur l'ambiguïté avec le client qui se sert au lieu d'attendre uen restitution mais sur le fond, c'est pareil.

non non, c'est pas mathématique ça
la fille a remboursé, mais l'hôtelier n'a quand même pas ses sous
on ne sort pas de là
l'hôtelier l'a dans l'os

bref moi j'appellerais bien le joker sur ce coup

PROVIIIIIIISS !!!!!

mentor a écrit:la fille a remboursé, mais l'hôtelier n'a quand même pas ses sous

mais si ! c'est le billet que le client a repris.

Imagine ceci:
- la fille rend 100 à l'hôtelier puis se barre
- le client descend et râle
- l'hôtelier lui rend 100 pour le calmer

Ce serait plus plausible comme ça, avec un découpage plus détaillé?

Parce qu'en fait, la situation est la même.

Sahkti a écrit:

mentor a écrit:la fille a remboursé, mais l'hôtelier n'a quand même pas ses sous

mais si ! c'est le billet que le client a repris.

Imagine ceci:
- la fille rend 100 à l'hôtelier puis se barre
- le client descend et râle
- l'hôtelier lui rend 100 pour le calmer

Ce serait plus plausible comme ça, avec un découpage plus détaillé?

Parce qu'en fait, la situation est la même.

à partir du moment où l'hôtelier n'a pas le billet dans sa poche définitivement, je dis qu'il a fait cadeau de la chambre à l'heure à la pute
il n'a pas été payé pour ça
c'est son droit de faire cadeau bien sûr

Mais pourquoi l'aurait-il définitivement puisqu'il aurait dû le rendre au client râleur?
La fille lui a vraiment rendu ses sous, elle les a posés sur le comptoir. Donc, virtuellement, l'hôtelier a eu le billet en poche, mais le client ne lui a pas laissé le temps d'en profiter.

Bah essayons autrement.
Disons que le client n'en est pas un, que c'est un pote qu'a bien voulu prêter 100€ à l'hôtelier pour qu'il rembourse sa dette.
(On refait donc la boucle)
La pute lui rend 100€, la boucle est bouclée, et comme l'hôtelier a de nouveau un billet de 100€, et ben il le rend à son pote puisqu'il n'a plus de dette.
C'est exactement le même processus. Et y a plus de dette nulle part (sauf si le pote est un connard qui décide de caser des intérêts sur l'emprunt..)

voui Chako !

'tain, je reprends l'exemple de Chako autrement :

l'hôtelier doit 100 € au boucher
l'hôtelier fait un emprunt de 100 € à la banque
l'hôtelier rembourse le boucher
le boucher rembourse le paysan
le paysan rembourse la pute
la pute rembourse l'hôtelier
l'hôtelier rembourse la banque

tout est nickel !

même pas le client est venu pour repartir aussitôt avec son billet de merde qui m'a mis le cerveau en vrac !
et dire que j'ai encore l'impression de me faire avoir
je veux une démo mathématqiue !

tique

mentor a écrit:tique

et toc ! ;-)

sauf qu'il n'y a pas de banque dans l'histoire !

Je suis mdr !!!
Bien fait de l'avoir posté cette blague moi !
On pourrait presque ouvrir un fil rien que pour ça !!

et bonjour quand même !

A la base:

- l'hôtelier doit 100 € au boucher
- le boucher doit 100 euros au paysan
- le paysan doit 100 euros à la fille
- la fille doit 100 euros à l'hôtelier

Arrive un client. Il donne 100 euros à l'hôtelier.

- l'hôtelier donne 100 € au boucher
- le boucher donne ces 100 euros au paysan
- le paysan donne les 100 euros à la fille
- la fille donne 100 euros à l'hôtelier

Tout le monde a donc remboursé à chacun ce qu'il lui devait, ok?

L'hôtelier devrait donc avoir 100 euros en poche, si je suis ton raisonnement. Il les a (simplement, dans le texte, il n'a pas le temps de palper le billet).
Le client réclame son argent et l'hôtelier lui rend. L'hôtelier n'a certes plus rien en poche, mais ne doit plus non plus d'argent au boucher et il a pu rembourser l'hôtelier. Le même billet a circulé entre toutes les mains et fait une boucle.