Discussions autour de nos textes
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Fable express : sens interdit
Pour les lecteurs de la fable express autour d'une girouette : c'est un exercice qui requiert un habileté qui, pour l'instant, m'échappe; alors pour ce qui est de la " morale " de l'histoire autant dire que je l'ai perdue dans l'immeuble de foin ++)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Discussions autour de nos textes
A Albert,
....Normal cher Albert, je vivions point avec les mêmes maux...
amitié
....Normal cher Albert, je vivions point avec les mêmes maux...
amitié
of the icône
claude-pascal,
’ai vu le fil de couturière
où il courait de phrase en vers
avez-vous vu Pierrot Lunaire
marcher dans l’aube de lumière ?
Je ne comprenais pas où courait le fil de couturière,
jusqu’à ce que je m’aperçoive qu’il s’agissait du Pierrot Lunaire qui vient après.
on ne sait pas si aujourd’hui
il s’est enfui, il n’a rien dit
dans un voyage imaginaire
comme un jongleur d’apesanteur
voulait shooter dans l’univers
pour le casser, comme du verre
Là, on se demande s’il s’est enfui dans un voyage imaginaire ou s’il n’a rien dit dans un voyage imaginaire.
on ne sait pas sil s'est enfui, il n'a rien dit.... au moins, on peut être d'accord sur le fait de dire qu'il est parti !!! non ? dès fois quand on part on prend pas le temps ou on ne veut pas prévenir, non ???
S’il s’est enfui dans un voyage imaginaire comme un jongleur d’apesanteur, qui voulait donc shooter dans l’univers ? Pierrot Lunaire ou le jongleur d’apesanteur (image surprenante au demeurant) ?
là je crois que tu te fais des noeuds où il n'y en a pas, d'ailleurs, juste après tu expliques:
Vraisemblablement, ce doit être Pierrot Lunaire qui, comme un jongleur d’apesanteur, voulait shooter dans l’univers pour le casser.
Si je fais la synthèse de ta construction, cela donne :
on ne sait pas
s’il s’est enfui,
dans un voyage imaginaire
voulait shooter dans l’univers
pour le casser
On constate donc un défaut syntaxique.
pourquoi erreur ???
- dans un voyage imaginaire il voulait shooter dans l'univers.... ça, ça peut arriver... du suicidaire au junkie, non ???
- et de dire qu'on est pas sûr d'avoir bien compris ce qui c'est passé, ça te gène ???
au cimetière gelé j'aimerai viager
Es-tu certain que tu aimeras viager plutôt que aimerais viager ?
Merci aussi pour ce nouveau verbe (je viage, tu viages, il viage…)
quand je serions dans l'ancien cimetière
j'préfèrerions dire que j'profite de ma mort avant la mort, et j'pouvions point écrire voyager, je suis athée
Je retiens ceci :
l’apocalypse annoncée du grand livre des morts
tarde aux anciennes âmes errantes d’inutiles
tristesses, puisqu’il n’est plus de chaleur dans mon corps
à quoi bon le bonheur si l’au-delà est sénile
Et la brise, lointaine, enfance
sur le visage en poudre blanche
en virevolte, comme une danse
…laisserait entrer la providence
J’aime la forme typographique du brouillon prédicatoire (néologisme ?), qui me fait penser à une ancre. Mais pour lire cette phrase de 53 mots, bien inspirer au préalable :
Au fil du temps la terre s’engrossa d’une vénéneuse serpentine lombric de pierre magnifique poison de maléfice aux racines des taillis rachitiques du maquis et tel un seigneur presque maître du désert votre cœur a séché de toute douleur en ses yeux de fausses émeraudes tant d’arbres s’accrochent de trois fois nains rétrécis.
Attention aux successions de prépositions (si on peut éviter)
En conclusion, ton texte est bourré de poésie et d'images, mais il a été pour moi une épreuve de déchiffrage – mon manque d’esprit synthétique ne m’en permettant pas la compréhension globale instantanée. Par conséquent, j’ai dû prendre mon temps pour l’analyser.
Je déplore, comme toujours, cette quasi absence de ponctuation qui entrave la compréhension. Si Apollinaire se le permet – et chez lui, elle est complètement absente –, une ponctuation virtuelle existe cependant au fil de ses textes, car le lecteur place inconsciemment les virgules et les points.
Il faut savoir effectivement s’affranchir de la ponctuation, c’est presque un art.
pour la ponctuation,
chaque vers, n'est-ce pas comme presque autant de petites virgules
pour les prépositions,
j'avoue surtout pas suivre ce genre de règle ridicule
c'est ma petite musique intérieure qui décide
pas le grand ordinateur
amitié et merci à toi pour ta critique
’ai vu le fil de couturière
où il courait de phrase en vers
avez-vous vu Pierrot Lunaire
marcher dans l’aube de lumière ?
Je ne comprenais pas où courait le fil de couturière,
jusqu’à ce que je m’aperçoive qu’il s’agissait du Pierrot Lunaire qui vient après.
on ne sait pas si aujourd’hui
il s’est enfui, il n’a rien dit
dans un voyage imaginaire
comme un jongleur d’apesanteur
voulait shooter dans l’univers
pour le casser, comme du verre
Là, on se demande s’il s’est enfui dans un voyage imaginaire ou s’il n’a rien dit dans un voyage imaginaire.
on ne sait pas sil s'est enfui, il n'a rien dit.... au moins, on peut être d'accord sur le fait de dire qu'il est parti !!! non ? dès fois quand on part on prend pas le temps ou on ne veut pas prévenir, non ???
S’il s’est enfui dans un voyage imaginaire comme un jongleur d’apesanteur, qui voulait donc shooter dans l’univers ? Pierrot Lunaire ou le jongleur d’apesanteur (image surprenante au demeurant) ?
là je crois que tu te fais des noeuds où il n'y en a pas, d'ailleurs, juste après tu expliques:
Vraisemblablement, ce doit être Pierrot Lunaire qui, comme un jongleur d’apesanteur, voulait shooter dans l’univers pour le casser.
Si je fais la synthèse de ta construction, cela donne :
on ne sait pas
s’il s’est enfui,
dans un voyage imaginaire
voulait shooter dans l’univers
pour le casser
On constate donc un défaut syntaxique.
pourquoi erreur ???
- dans un voyage imaginaire il voulait shooter dans l'univers.... ça, ça peut arriver... du suicidaire au junkie, non ???
- et de dire qu'on est pas sûr d'avoir bien compris ce qui c'est passé, ça te gène ???
au cimetière gelé j'aimerai viager
Es-tu certain que tu aimeras viager plutôt que aimerais viager ?
Merci aussi pour ce nouveau verbe (je viage, tu viages, il viage…)
quand je serions dans l'ancien cimetière
j'préfèrerions dire que j'profite de ma mort avant la mort, et j'pouvions point écrire voyager, je suis athée
Je retiens ceci :
l’apocalypse annoncée du grand livre des morts
tarde aux anciennes âmes errantes d’inutiles
tristesses, puisqu’il n’est plus de chaleur dans mon corps
à quoi bon le bonheur si l’au-delà est sénile
Et la brise, lointaine, enfance
sur le visage en poudre blanche
en virevolte, comme une danse
…laisserait entrer la providence
J’aime la forme typographique du brouillon prédicatoire (néologisme ?), qui me fait penser à une ancre. Mais pour lire cette phrase de 53 mots, bien inspirer au préalable :
Au fil du temps la terre s’engrossa d’une vénéneuse serpentine lombric de pierre magnifique poison de maléfice aux racines des taillis rachitiques du maquis et tel un seigneur presque maître du désert votre cœur a séché de toute douleur en ses yeux de fausses émeraudes tant d’arbres s’accrochent de trois fois nains rétrécis.
Attention aux successions de prépositions (si on peut éviter)
En conclusion, ton texte est bourré de poésie et d'images, mais il a été pour moi une épreuve de déchiffrage – mon manque d’esprit synthétique ne m’en permettant pas la compréhension globale instantanée. Par conséquent, j’ai dû prendre mon temps pour l’analyser.
Je déplore, comme toujours, cette quasi absence de ponctuation qui entrave la compréhension. Si Apollinaire se le permet – et chez lui, elle est complètement absente –, une ponctuation virtuelle existe cependant au fil de ses textes, car le lecteur place inconsciemment les virgules et les points.
Il faut savoir effectivement s’affranchir de la ponctuation, c’est presque un art.
pour la ponctuation,
chaque vers, n'est-ce pas comme presque autant de petites virgules
pour les prépositions,
j'avoue surtout pas suivre ce genre de règle ridicule
c'est ma petite musique intérieure qui décide
pas le grand ordinateur
amitié et merci à toi pour ta critique
Re: Discussions autour de nos textes
claude-pascal, suite,
je pense que dans ce texte là,
à part la toute fin qui est une réponse momifiante et dessechante de l'idée de la mort, bêtement naturelle,
parce que si tu cherches un peu dans le dico, j'ai appris que serpentine acidifiait les sols et faisaient les arbres rachitiques...
inverse de l'arlequin trismégiste, image irréaliste et ésotérique, mais qui ne choque personne
il ne faut pas chercher plus loin que la petite vérité de chaque bout de phrase... comme enfuir... comme viager en jouant le rentier...
avec deux textes,
d'un côté le pierrot funambule qui se fait un shoot dans l'univers, qui poudroie et qui tourne mal
de l'autre
sa carcasse qui se momifie, que dieu dans tout ça, il avait pas expliquer à Ramsès II que le grand voyage l'emmenerait sous une cloche de verre au british muséum,
tu parles charles(perraut), la religion, c'est d'la salade...
hahahaha-mitié
je pense que dans ce texte là,
à part la toute fin qui est une réponse momifiante et dessechante de l'idée de la mort, bêtement naturelle,
parce que si tu cherches un peu dans le dico, j'ai appris que serpentine acidifiait les sols et faisaient les arbres rachitiques...
inverse de l'arlequin trismégiste, image irréaliste et ésotérique, mais qui ne choque personne
il ne faut pas chercher plus loin que la petite vérité de chaque bout de phrase... comme enfuir... comme viager en jouant le rentier...
avec deux textes,
d'un côté le pierrot funambule qui se fait un shoot dans l'univers, qui poudroie et qui tourne mal
de l'autre
sa carcasse qui se momifie, que dieu dans tout ça, il avait pas expliquer à Ramsès II que le grand voyage l'emmenerait sous une cloche de verre au british muséum,
tu parles charles(perraut), la religion, c'est d'la salade...
hahahaha-mitié
Icône encore
on ne sait pas si aujourd’hui
il s’est enfui, il n’a rien dit
dans un voyage imaginaire
comme un jongleur d’apesanteur
voulait shooter dans l’univers
pour le casser, comme du verre
Si on rajoute il devant voulait, c'est plus compréhensible pour moi (c'était ce manque, qui me tordait la comprenette).
il s’est enfui, il n’a rien dit
dans un voyage imaginaire
comme un jongleur d’apesanteur
voulait shooter dans l’univers
pour le casser, comme du verre
Si on rajoute il devant voulait, c'est plus compréhensible pour moi (c'était ce manque, qui me tordait la comprenette).
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
claude pascal,
de toute façon,
c'est IL...COMME UN JONGLEUR
le sujet
c'est IL
j'crois pas qu'il y ait d'autres solutions...
de toute façon,
c'est IL...COMME UN JONGLEUR
le sujet
c'est IL
j'crois pas qu'il y ait d'autres solutions...
Re: Discussions autour de nos textes
Mais c'est déjà le cas, le nouveau-né-nouveau est dans les fichiers dès sa naissance... maintenant, tu avances l'idée de lui implanter une puce sous-cutanée, c'est autre chose. Pourquoi pas ? Façon, l'espèce humains est condamnée à vivre dans des structures spatiales avant de trouver un point de chute.Pascal-Claude Perrault a écrit:On le sait qu'on est fiché, nos moindres faits et gestes tracés... Enfin, pas encore tout à fait à l'heure actuelle, mais on y arrive. Dans l'avenir, il en sera ainsi ; le nouveau-né sera étiqueté électroniquement, on saura du début à la fin ce qu'il a produit.Albert-Robert a écrit:Pascal Claude PERRAULT : « Très réaliste effectivement, mais tu ne nous apprends rien Albert, ou alors tu débarques. »
Je n’ai pas l’outrecuidance de tenter « d’apprendre » quoi que ce soit à qui que soit. J’attire simplement l’attention.
Personnellement, ce cas de figure ne me dérange pas, autrement je ne serais pas sur internet, je n'aurais ni carte de crédit ni compte bancaire, mais alors il faudrait que je n'aie pas de boulot, et que je ne sois pas affilié à la sécurité sociale. Tout cela n'étant pas très réaliste pour un être humain, je pense que pour échapper au "traçage", je me réincarnerai en cigale dans ma prochaine vie, surtout que celle qui est originaire d'Amérique du Nord peut vivre jusqu'à 17 ans sous terre à l'état de nymphe...
J'aime la fin de ton intervention, la cigale à l'état de nymphe sous la terre. Elle travaille. Et le peu de peu de temps qu'elle passe à chanter n'est rien en comparaison des années passées à trimer, à se défendre, sous terre.
Cigale, mon amie...
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Exo : La Grande Rencontre
J'angoisse... j'ai toujours rien écrit... deux textes partis à la poubelle... nuls...
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Moi six!
The seventh is still ongoing! (et je sens qu'il va finir comme les autres...)
The seventh is still ongoing! (et je sens qu'il va finir comme les autres...)
Re: Discussions autour de nos textes
Ça y est, c'est commencé l'exo ?
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Le Pierrot m'a toujours été sympathique. Sans doute à cause de son look lunaire et des sucettes Pierrot Gourmand de mon enfance qui en portaient le dessin...Pascal-Claude Perrault a écrit:on ne sait pas si aujourd’hui
il s’est enfui, il n’a rien dit
dans un voyage imaginaire
comme un jongleur d’apesanteur
voulait shooter dans l’univers
pour le casser, comme du verre
Si on rajoute il devant voulait, c'est plus compréhensible pour moi (c'était ce manque, qui me tordait la comprenette).
Pour moi un VOULANT arrangerait un peu la fluidité des choses et amuisserait les discordances entre braves. Essayons :
on ne sait pas si aujourd’hui
il s’est enfui, il n’a rien dit
dans un voyage imaginaire
comme un jongleur d’apesanteur
voulant shooter dans l’univers
pour le casser, comme du verre
Ça passe aussi très mieux avec un VOUDRAIT (comme...voudrait) et c'est peut-être ce qu'inconsciemment cherchait le Prune hier :
comme un jongleur d’apesanteur
voudrait shooter dans l’univers
pour le casser, comme du verre
Re: Discussions autour de nos textes
nan !Pascal-Claude Perrault a écrit:Ça y est, c'est commencé l'exo ?
c'est le 28 !
moi non plus pas très contente mais j'ai fait kekchose
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes
Voulant passe très bien, j'y avais pensé mais j'attendais que tu le dises.Marvejols a écrit:
Pour moi un VOULANT arrangerait un peu la fluidité des choses et amuisserait les discordances entre braves. Essayons :
on ne sait pas si aujourd’hui
il s’est enfui, il n’a rien dit
dans un voyage imaginaire
comme un jongleur d’apesanteur
voulant shooter dans l’univers
pour le casser, comme du verre
Ça passe aussi très mieux avec un VOUDRAIT (comme...voudrait) et c'est peut-être ce qu'inconsciemment cherchait le Prune hier :
comme un jongleur d’apesanteur
voudrait shooter dans l’univers
pour le casser, comme du verre
Et là je vais mettre un smiley pour montrer que je suis content :
(\___/)
(_^.^_)
(¨)__(¨)
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
lit cône
toc-toc-toc,
'Sieurs Marve et Claudius,
c'est li commentateur qui vous parle, pas l'auteur,
voulait est:
. plus ouvert, éclaté, shooté, aérien... si on s'observe en le prononçant, la langue reste au milieu de la bouche, voulant, la langue va vers le haut, voudrait, la langue va vers le bas... voulait reste dans un apesanteur liquide, sorte de viager du mot...arf...
. concernant le mélange au niveau de la comprenoire du lecteur sur la nature du sujet... ce manque de certitude qui vous gène.... il permet à c'te mythomane d'auteur de ne pas être catégorique sur l'identité du Pierrot... est-ce l'auteur ou un de ses frères...??? est-ce celui qui parle en lit cône de droite, ou un narrateur de lit cône de gauche...???
de toute façon, ma préoccupation en tant qu'auteur, est d'abord une musique de phrase, pas forcément une poésie écrite avec les pieds, au sens purement défini, mais une musique particulière à chaque texte, et une sensation du sens, la poésie ouvre une fenêtre, le roman raconte le paysage...(ET ICI JE REPONDS AU COMMENTAIRE DE TIZEF, QUAND IL ME REPROCHE UNE SORTE DE CONSTRUCTION PERSO, J'AIME SOUVENT INVENTE LA FORME DE MES TEXTES EN FONCTION DE LA DIRECTION DU PREMIER JET DE PHRASE *)... ici, c'est à gauche un écrit suiveur du grand Appeau, l'apesanteur, le fil de funambule entre la terre et la lune, et le visage du clown blanc qui fait peur aux enfants...qui voulait... ce "voulait" disparaît plus vite, comme un liquide, du mercure qui s'échappe entre nos doigts...
et à droite, c'est une critique des certitudes "qu'ont" les civilisations à toujours expliquer que leur croire est une vérité inaliénable...
ce qui est une vérité, c'est qu'une fois que yaura plus d'essence dans l'soleil, et ben faudra faire vite pour se tricoter un pull..
* l'écriture en majuscule n'a rien d'un cri autoritaire c'est juste pour signaler que je réponds en même temps au commentaire de Tizef
'Sieurs Marve et Claudius,
c'est li commentateur qui vous parle, pas l'auteur,
voulait est:
. plus ouvert, éclaté, shooté, aérien... si on s'observe en le prononçant, la langue reste au milieu de la bouche, voulant, la langue va vers le haut, voudrait, la langue va vers le bas... voulait reste dans un apesanteur liquide, sorte de viager du mot...arf...
. concernant le mélange au niveau de la comprenoire du lecteur sur la nature du sujet... ce manque de certitude qui vous gène.... il permet à c'te mythomane d'auteur de ne pas être catégorique sur l'identité du Pierrot... est-ce l'auteur ou un de ses frères...??? est-ce celui qui parle en lit cône de droite, ou un narrateur de lit cône de gauche...???
de toute façon, ma préoccupation en tant qu'auteur, est d'abord une musique de phrase, pas forcément une poésie écrite avec les pieds, au sens purement défini, mais une musique particulière à chaque texte, et une sensation du sens, la poésie ouvre une fenêtre, le roman raconte le paysage...(ET ICI JE REPONDS AU COMMENTAIRE DE TIZEF, QUAND IL ME REPROCHE UNE SORTE DE CONSTRUCTION PERSO, J'AIME SOUVENT INVENTE LA FORME DE MES TEXTES EN FONCTION DE LA DIRECTION DU PREMIER JET DE PHRASE *)... ici, c'est à gauche un écrit suiveur du grand Appeau, l'apesanteur, le fil de funambule entre la terre et la lune, et le visage du clown blanc qui fait peur aux enfants...qui voulait... ce "voulait" disparaît plus vite, comme un liquide, du mercure qui s'échappe entre nos doigts...
et à droite, c'est une critique des certitudes "qu'ont" les civilisations à toujours expliquer que leur croire est une vérité inaliénable...
ce qui est une vérité, c'est qu'une fois que yaura plus d'essence dans l'soleil, et ben faudra faire vite pour se tricoter un pull..
* l'écriture en majuscule n'a rien d'un cri autoritaire c'est juste pour signaler que je réponds en même temps au commentaire de Tizef
Re: Discussions autour de nos textes
« Une autre bien fausse idée qui a également cours actuellement, c'est l'équivalence que l'on établit entre inspiration, exploration du subconscient et libération, entre hasard, automatisme et liberté. Or cette inspiration qui consiste à obéir aveuglément à toute impulsion est en réalité un esclavage. Le classique qui écrit sa tragédie en observant un certain nombre de règles qu'il connaît est plus libre que le poète qui écrit ce qui lui passe par la tête et qui est l'esclave d'autres règles qu'il ignore. »
Raymond Queneau
Raymond Queneau
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
tizef,
pendant de nombreuses années, voulant éviter jusqu'à la rime,
mon activité poétique, a la recherche de l'image, s'est petit à petit réduite, comme une peau de chagrin,
j'ai vécu cet état comme une impasse, et je n'avais plus rien à écrire.
un jour, une amie m'a envoyé un texte de Verlaine, et j'ai répondu à ce texte.
* (je te le copie-colle en fin de ce petit mot)
je me suis amusé de la même façon sur quelques textes de différents styles et auteurs, et me suis inventé un petit florilège de suiveur de vers, (l'icône en fait partie), ça m'a redonné envie d'écrire, alors que je croyais la chose définitivement couite..
et j'ai pris le plaisir de la versification, comme un travail pédagogique, par imitation ou contre-pied, avec un réel plaisir de se laisser porter sur une musique facile, sorte de rythmique pré-conçue, une poésie en pantoufles...
donc, tout ça pour te dire ma pensée sur le sujet qui nous préoccupe:
. Autant de vouloir faire de la poésie sans rythme de la phrase, sans assonance/dissonance/rimes/jeu de conquisonnes/...etc... dans les règles ou à côté / à chacun sa vie privée...
. Et Autant d'écrire avec ses pieds, comme Boileau qui porte bien son nom alors que la douceur angevine et d'ailleurs goulaye de "vin trembleur comme une flamme" (dixit apo)...
..... ces deux façons d'écrire, sont donc autant pour moije, d'impasses, ou de directions " peau de chagrin", et la seule chose qui compte dans mon envie et besoin d'écrire, c'est
... peindre avec des mots, ce que mes sens vivent, sans forcément tout comprendre...
amitié
*
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
-Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
...............Paul VERLAINE
j'ai fait un instant
surtout pas qu'il ne cesse
j'ai fait du présent
pour oublier le reste
pour être nu à plaisir
abandonné au vent
j’ai tout donné à mentir
angoisses et tourments
à boire des caresses
à boire comme la messe
à déguster le temps
à vivre simplement
j'ai fait un instant
surtout pas qu'il ne cesse
j'ai fait du présent
pour oublier le reste
pendant de nombreuses années, voulant éviter jusqu'à la rime,
mon activité poétique, a la recherche de l'image, s'est petit à petit réduite, comme une peau de chagrin,
j'ai vécu cet état comme une impasse, et je n'avais plus rien à écrire.
un jour, une amie m'a envoyé un texte de Verlaine, et j'ai répondu à ce texte.
* (je te le copie-colle en fin de ce petit mot)
je me suis amusé de la même façon sur quelques textes de différents styles et auteurs, et me suis inventé un petit florilège de suiveur de vers, (l'icône en fait partie), ça m'a redonné envie d'écrire, alors que je croyais la chose définitivement couite..
et j'ai pris le plaisir de la versification, comme un travail pédagogique, par imitation ou contre-pied, avec un réel plaisir de se laisser porter sur une musique facile, sorte de rythmique pré-conçue, une poésie en pantoufles...
donc, tout ça pour te dire ma pensée sur le sujet qui nous préoccupe:
. Autant de vouloir faire de la poésie sans rythme de la phrase, sans assonance/dissonance/rimes/jeu de conquisonnes/...etc... dans les règles ou à côté / à chacun sa vie privée...
. Et Autant d'écrire avec ses pieds, comme Boileau qui porte bien son nom alors que la douceur angevine et d'ailleurs goulaye de "vin trembleur comme une flamme" (dixit apo)...
..... ces deux façons d'écrire, sont donc autant pour moije, d'impasses, ou de directions " peau de chagrin", et la seule chose qui compte dans mon envie et besoin d'écrire, c'est
... peindre avec des mots, ce que mes sens vivent, sans forcément tout comprendre...
amitié
*
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
-Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
...............Paul VERLAINE
j'ai fait un instant
surtout pas qu'il ne cesse
j'ai fait du présent
pour oublier le reste
pour être nu à plaisir
abandonné au vent
j’ai tout donné à mentir
angoisses et tourments
à boire des caresses
à boire comme la messe
à déguster le temps
à vivre simplement
j'ai fait un instant
surtout pas qu'il ne cesse
j'ai fait du présent
pour oublier le reste
Re: Discussions autour de nos textes
"... peindre avec des mots, ce que mes sens vivent, sans forcément tout comprendre..."
Très beau, ça, Frédéric ! Et au moins quelque chose que je comprends.
Pourtant je dirais que ce genre de poésie libératrice, on peut en faire dégueuler des malles, en remplir des greniers, ça ne fait de mal à personne mais s'il s'agit de partager, un tant soit peu avec des lecteurs, un minimum de clarté me semble indispensable. Pantoufles ou escarpins ne nuisent pas à la présentation de l'artiste que tout nu dans sa "peau de chagrin "(on ne doit pas avoir la même définition de l'expression) je trouve un peu pâlichon et souvent assez difficile à digérer , une sorte de pain mal cuit, quoi !
Je remarque que dans l'exemple que tu nous donnes, ta réponse à Verlaine, tu ne te prives pas de l'habiller de rimes et d'un certain rythme se rapprochant de l'hexasyllabe ... Que doit-on en conclure ?
Très beau, ça, Frédéric ! Et au moins quelque chose que je comprends.
Pourtant je dirais que ce genre de poésie libératrice, on peut en faire dégueuler des malles, en remplir des greniers, ça ne fait de mal à personne mais s'il s'agit de partager, un tant soit peu avec des lecteurs, un minimum de clarté me semble indispensable. Pantoufles ou escarpins ne nuisent pas à la présentation de l'artiste que tout nu dans sa "peau de chagrin "(on ne doit pas avoir la même définition de l'expression) je trouve un peu pâlichon et souvent assez difficile à digérer , une sorte de pain mal cuit, quoi !
Je remarque que dans l'exemple que tu nous donnes, ta réponse à Verlaine, tu ne te prives pas de l'habiller de rimes et d'un certain rythme se rapprochant de l'hexasyllabe ... Que doit-on en conclure ?
Re: Discussions autour de nos textes
Arielle,Frédéric Prunier a écrit:...
et j'ai pris le plaisir de la versification, comme un travail pédagogique, par imitation ou contre-pied, avec un réel plaisir de se laisser porter sur une musique facile, sorte de rythmique pré-conçue, une poésie en pantoufles...
..... ces deux façons d'écrire, sont donc autant pour moije, d'impasses, ou de directions " peau de chagrin", et la seule chose qui compte dans mon envie et besoin d'écrire, c'est
... peindre avec des mots, ce que mes sens vivent, sans forcément tout comprendre...
ces deux façons d'écrire:
c'est à dire.....
1.... l'écriture anarchique qui n'est rien d'autre que se déballer l'intérieur sur le divan du psy...
2.... applaudir le tour de main de l'exactitude mathématique comme sommet de la poésie.....
deux voies, deux erreurs, pour moije persoje...
j'ai essayé d'expliquer que justement j'avais retrouvé le plaisir d'une certaine forme d'écriture grace à ma réponse sur un poème de verlaine... d'où plus ou moins de rimes et de rythmes convenus...
le but de mon dire
one: c'est écrire avec sa zigounette avant d'écrire avec sa tête,...............poésie avant technique
deuz: ne pas rejeter le plaisir de l'assonance et de la régularité de la danse.........technique au service de poésie
troiz: écrire pour tenter d'embarquer le lecteur vers le "paysage" que l'on a ressenti, alors pour cela, il faut tout faire pour qu'il ressente l'évidence du petit bouton de la poignée de la fenêtre en vers de poème qui ouvre sur le plaisir...de lecture
Re: Discussions autour de nos textes
"poésie avant technique
technique au service de poésie"
D'accord avec toi, 100% ... reste à définir ce qu'est "poésie" et ça c'est une autre histoire ;-)))
technique au service de poésie"
D'accord avec toi, 100% ... reste à définir ce qu'est "poésie" et ça c'est une autre histoire ;-)))
Re: Discussions autour de nos textes
ben l'un et l'autre ne sont pas contradictoires, éternel débat ....
Chopin a étudié le solfège avant de nous émouvoir. Il n'y a guère que ce satané prodige de Mozart qui... mais bon ....
Baudelaire écrivait avec son sperme et Anaïs Nin avec sa cyprine ... dans les règles de l'Art.
N'êtes-vous pas émus devant le Montres Molles ou La Peau de l'Eau ou Autres et la Science des Perspectives de ce Diablotin de Salvador ?
Avez-vous remarqué que la Nature Sauvage est sacrément bien agencée, nom de Dieu !
N'avez-vous jamais été sensibles à l’esthétique de la Mathématique ? La calligraphie arabe de l'Algèbre et les formes rondes toutes féminines d'une Parabole Géométrique ?
Enfin bon ... Chacun ses goûts ...
Il y en a même qui se régalent avec des angles droits ...
Chopin a étudié le solfège avant de nous émouvoir. Il n'y a guère que ce satané prodige de Mozart qui... mais bon ....
Baudelaire écrivait avec son sperme et Anaïs Nin avec sa cyprine ... dans les règles de l'Art.
N'êtes-vous pas émus devant le Montres Molles ou La Peau de l'Eau ou Autres et la Science des Perspectives de ce Diablotin de Salvador ?
Avez-vous remarqué que la Nature Sauvage est sacrément bien agencée, nom de Dieu !
N'avez-vous jamais été sensibles à l’esthétique de la Mathématique ? La calligraphie arabe de l'Algèbre et les formes rondes toutes féminines d'une Parabole Géométrique ?
Enfin bon ... Chacun ses goûts ...
Il y en a même qui se régalent avec des angles droits ...
Re: Discussions autour de nos textes
:-))))))
Un mélange de sperme et de cyprine ... de quoi boucher tout conduit d'un honnête stylo plume (foi de collectionneur).
En même temps ça fait de l'encre "sympathique" qui ne donne son texte qu'avec un peu de chaleur ... humaine.
Un mélange de sperme et de cyprine ... de quoi boucher tout conduit d'un honnête stylo plume (foi de collectionneur).
En même temps ça fait de l'encre "sympathique" qui ne donne son texte qu'avec un peu de chaleur ... humaine.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Ben voui... Sympathique en effet ....aseptans a écrit::-))))))
En même temps ça fait de l'encre "sympathique" qui ne donne son texte qu'avec un peu de chaleur ... humaine.
Rien de vraiment tragique chez D'Âme Poésie.
L'Art et la Manière ... L'Art de la Règle ... L'un se nourrit de l'autre et réciproquement comme disait Karl Marx dans ses essais sur le Dialectique Matérialiste Historique.
Le sperme et la cyprine doivent se mémélanger dans un bouillon de culture avant de prétendre féconder une Poésie qui se tiendra debout dans les 2 ans environ ...
Enfin ... Ce n'est que ce que je pense sensiblement à l'ombre des Grandes Théories Bidons.
N'est-ce pas Mr Asepsans le Bidochon ?
Je peux me tromper aussi
C'est à l'expérience que je forge ma paresse d'écrire... Des fois je préfère vivre ... Sachant, Frédo, qu'on ne vit pas du Livre, fût-il Sacré, j'ai fait l'essai, que j'ai déclaré en Pertes Sèches au Fisc ...
Re: Discussions autour de nos textes
À propos du Couple de Forces, sans lequel il n'y aurait pas d’Équilibre Stable dans la Vie (ben voui, faut se rendre à l’Évidence: la Vie, y compris Conjugale, est un Combat):
Promo soldée pour l'Exo Duo, Icite Mêm:
http://www.vosecrits.com/t11356-exo-duo#322516
Promo soldée pour l'Exo Duo, Icite Mêm:
http://www.vosecrits.com/t11356-exo-duo#322516
Bèllé
Cher mon sieur de Montluçon,
Non je ne redis pas la même chose (au passage je m'étonne qu'un nord-occitan comme est un bourbonais ne comprenne pas à la lecture de l'italien, mais c'est là gente pique du soir). Le principe est que l'un se lit sans l'autre, et que le tout se lit (lie) aussi comme un seul. Ça fait du coup trois poèmes l'un, un peu comme tes envois de droite et de gauche jusqu'à l'épilogtaff.
Puisque c'est toit et que pas grand monde ne lis ici à part les aficion-ados, je te passe une traduction (sur Alexandre Socque m'oblige à les rimer mais ici elle n'est pas là si je puis dire):
Belles
La rage est devant moi qu’on me ressert
Sans paroles je pense comme je sens
Folie qui bat à fleur de coeur.
Deux mains parlant se sont posées
A l’endroit où l’on se battait
A se dire belles choses dans le silence
Bon rimé ça pourrait donner ça :
On me voudrait devant encore rageur
Sans paroles comme je sens je pense
Folie qui bat à fleur de coeur.
Deux mains parlant se sont posées
A l’endroit même où l’on se battait
Se disent belles choses dans le silence
Mais comme j'ai déjà dit, je préfère la twin version, même si ça "colle" mieux en anglais.
Non je ne redis pas la même chose (au passage je m'étonne qu'un nord-occitan comme est un bourbonais ne comprenne pas à la lecture de l'italien, mais c'est là gente pique du soir). Le principe est que l'un se lit sans l'autre, et que le tout se lit (lie) aussi comme un seul. Ça fait du coup trois poèmes l'un, un peu comme tes envois de droite et de gauche jusqu'à l'épilogtaff.
Puisque c'est toit et que pas grand monde ne lis ici à part les aficion-ados, je te passe une traduction (sur Alexandre Socque m'oblige à les rimer mais ici elle n'est pas là si je puis dire):
Belles
La rage est devant moi qu’on me ressert
Sans paroles je pense comme je sens
Folie qui bat à fleur de coeur.
Deux mains parlant se sont posées
A l’endroit où l’on se battait
A se dire belles choses dans le silence
Bon rimé ça pourrait donner ça :
On me voudrait devant encore rageur
Sans paroles comme je sens je pense
Folie qui bat à fleur de coeur.
Deux mains parlant se sont posées
A l’endroit même où l’on se battait
Se disent belles choses dans le silence
Mais comme j'ai déjà dit, je préfère la twin version, même si ça "colle" mieux en anglais.
Re: Discussions autour de nos textes
chers pouêts, je ne vous commente guère c'est vrai mais je vous lis tous les jours
et puis je réfléchis parfois
et dans "les yeux d'elsa" (à laquelle je préfère lili brik et surtout maïakovsky, mais bon aucun rapport), j'ai lu ceci qui m'a plu et vous connaissez peut-être :
"L'art des vers est l'alchimie qui transforme en beauté des faiblesses. C'est la plus mystérieuse des réussites de la poésie. Où la syntaxe est violée, où le mot déçoit le mouvement lyrique, où la phrase de travers se construit, là combien de fois le lecteur frémit. [...] "
Et Aragon de citer :
... Ah sans mélancolie
Reverras-tu des fleurs retourner la saison ?
et
... L'ironie embaumée a remplacé la pierre
Où j'allais, d'une tombe indigente héritière
Relire ma croyance au dernier rendez-vous...
(Mme Desbordes-Valmore)
sur ce, je referme doucement la porte et retourne à mes activités... prosaïques
et puis je réfléchis parfois
et dans "les yeux d'elsa" (à laquelle je préfère lili brik et surtout maïakovsky, mais bon aucun rapport), j'ai lu ceci qui m'a plu et vous connaissez peut-être :
"L'art des vers est l'alchimie qui transforme en beauté des faiblesses. C'est la plus mystérieuse des réussites de la poésie. Où la syntaxe est violée, où le mot déçoit le mouvement lyrique, où la phrase de travers se construit, là combien de fois le lecteur frémit. [...] "
Et Aragon de citer :
... Ah sans mélancolie
Reverras-tu des fleurs retourner la saison ?
et
... L'ironie embaumée a remplacé la pierre
Où j'allais, d'une tombe indigente héritière
Relire ma croyance au dernier rendez-vous...
(Mme Desbordes-Valmore)
sur ce, je referme doucement la porte et retourne à mes activités... prosaïques
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Récré matin
Janis, votre prose à des poses mosaïque
Sans en faire un enfer
Ni reproche d'archaïque
Vous sortez à revers
L'envers de nos vers
Sans en faire un enfer
Ni reproche d'archaïque
Vous sortez à revers
L'envers de nos vers
Re: Discussions autour de nos textes
nulle intention
je suis bien trop ignare en poétique
mais ça m'a bien plu
de lire ce que je pressentais sans savoir le dire
je suis bien trop ignare en poétique
mais ça m'a bien plu
de lire ce que je pressentais sans savoir le dire
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Abigael
Abigael, également orthographié Abigaïl, est un prénom hébreu (http://www.tous-les-prenoms.com/prenoms/filles/abigael.html). Très à la mode.
A TIZEF, et à tous ceux qui aiment poétiquer versus classicus
mon petit sonnet charge d'hier
est une réponse à la méchanceté de qui m'a personnellement attaqué.
Il n'est surtout pas une attaque à autres personnes, qui, comme toi cher Tizef qui a tout à fait le droit d'écrire un polar en forme de poétique classique, comme Marve qui aime son Virgile, comme Annie ou Arielle qui Oulipote à loisir, comme moi, qui écrivatouille un peu dès fois au délire....
Soyons clair, la personne visée, l'est phonétiquement, et ce poème est un torchon jetable, à usage unique.
Frédéric
ps: je tiens même à préciser que je n'ai aucune rancune contre celui qui a proféré ces attaques et que si nous nous rencontrons au bar, je lui paie l'apéro, parce qu'il a le droit de penser que j'ai l'ego moyen de roue de vélo...
Amitié sincère, cher Albert, parce qu'ici, on veut tous bien écrire, et que nous sommes tous, devant la page blanche, a vouloir écrire joli.
re ps: à la modération, sur le sujet, je stoppe.
< Pas de souci, c'est justement ici que ce genre d'échanges a sa place.
La Modération >
.
est une réponse à la méchanceté de qui m'a personnellement attaqué.
Il n'est surtout pas une attaque à autres personnes, qui, comme toi cher Tizef qui a tout à fait le droit d'écrire un polar en forme de poétique classique, comme Marve qui aime son Virgile, comme Annie ou Arielle qui Oulipote à loisir, comme moi, qui écrivatouille un peu dès fois au délire....
Soyons clair, la personne visée, l'est phonétiquement, et ce poème est un torchon jetable, à usage unique.
Frédéric
ps: je tiens même à préciser que je n'ai aucune rancune contre celui qui a proféré ces attaques et que si nous nous rencontrons au bar, je lui paie l'apéro, parce qu'il a le droit de penser que j'ai l'ego moyen de roue de vélo...
Amitié sincère, cher Albert, parce qu'ici, on veut tous bien écrire, et que nous sommes tous, devant la page blanche, a vouloir écrire joli.
re ps: à la modération, sur le sujet, je stoppe.
< Pas de souci, c'est justement ici que ce genre d'échanges a sa place.
La Modération >
.
A Ostende
Merci Jean !Jean Lê a écrit:Ostende comme une référence "ostentatoire" au magnifique poème de Jean-Roger Caussimon.
Monsieur le marquis, la robe d'Angélique me semble en fruit confit.
"sa si belle", sa sonne bizarre. Damy, sa cybèle = damia
note Alexienne : pas d'espace avant les points de suspension.
C'est très beau de faire rimer amour avec secours.
Très fines remarques, je me ratelle (hum ...) à la tache (sans^)
Xciouzez, modo
< Excuses inutiles, le mieux étant de réagir ici directement, ce qui les aurait évitées.
CQFD
La Modération >
.
Re: Discussions autour de nos textes
Oui ... Que n'y avais-je pas pensé ... Excès de précipitation ...
Xciousez modo ;-(
Re: Discussions autour de nos textes
Enfer et damnation! Maud! C'est pas le bon lien! (si?)Modération a écrit:Bonjour Catena. Il est de coutume ici de ne pas répondre à chaque commentaire mais plutôt de se rendre ici pour ce faire : http://www.vosecrits.com/t46-actualite-litteraire
Cela afin d'éviter que le texte d'un auteur donné se trouve toujours en haut de page, au détriment des autres textes.
Merci de votre compréhension et bienvenue.
Re: Discussions autour de nos textes
oh bravo la fine mouche !
non t'as raison c'est pas le bon lien !
le lien c'est
http://www.vosecrits.com/t10500p720-discussions-autour-de-nos-textes
ça
non t'as raison c'est pas le bon lien !
le lien c'est
http://www.vosecrits.com/t10500p720-discussions-autour-de-nos-textes
ça
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes
ah non !
bon mentor à toi
bon mentor à toi
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes
non, c'est plus précis que ça !Janis a écrit:t'as raison c'est pas le bon lien !
le lien c'est
http://www.vosecrits.com/t10500p720-discussions-autour-de-nos-textes
ça
:-)))
et c'est rectifié
Re: Discussions autour de nos textes
rectifié in situ, parce que l'auteur va pas venir ici pour voir
pas encore habituée
pas encore habituée
Re: Discussions autour de nos textes
Ah oui oups, j'étais un peu pressée tout à l'heure... Bien vu Alice !AliceAlasmartise. a écrit:Enfer et damnation! Maud! C'est pas le bon lien! (si?)Modération a écrit:Bonjour Catena. Il est de coutume ici de ne pas répondre à chaque commentaire mais plutôt de se rendre ici pour ce faire : http://www.vosecrits.com/t46-actualite-litteraire
Cela afin d'éviter que le texte d'un auteur donné se trouve toujours en haut de page, au détriment des autres textes.
Merci de votre compréhension et bienvenue.
Invité- Invité
NEUF MILITANTS
Embellie merci de votre passage.
Le mot Foi peut se mettre au pluriel j'ai vérifié, après son emploi comme tel
dans ce texte peut se discuter.
Cordialement
calijo
Le mot Foi peut se mettre au pluriel j'ai vérifié, après son emploi comme tel
dans ce texte peut se discuter.
Cordialement
calijo
CALIJO- Nombre de messages : 105
Age : 73
Date d'inscription : 21/03/2012
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