Monsieur ED

Monsieur ED a des passions, et du mal avec les émotions, quand son poisson rouge lui parle de voyages. Il se demande comment le persuader que sous d’autres rivages, tournait en rond dans un bocal à la même signification.
C’est ainsi qu’il s’est inscrit dans une fanfare et tape si fort sur son tambour, que dans la parade, ses amis(es) lui demandent de plutôt rejoindre l’estrade.
Mais pas facile d’accepter les qu’en-dira-t-on, quand on est sur de ses priorités musicales.

Donc son poisson réitère sa demande, depuis qu’il se verrait bien frayer avec une belle limande, là bas vers ÊTRETA, plus exactement sur le port à l’enseigne « De la Limande Reine ».
Va pour un détour sur les falaises, il embarque son poisson, qu’il surnomme « carpé diem »
Et les voila affrontant les rigueurs d’une nature pas clémente en ce premier jour d’hiver.
Chaudement vêtu, en scooter il ne faut pas lésiner sur la petite laine. Sous peine de rhume carabiné.

Le port est désert, pas d’étals de poissonnières, il y a bien un chat errant entre deux encoignures de portes ; la mer n’est pas engageante, d’une couleur de fin du monde.
Apercevant une boulangerie ouverte à l’odeur alléchante, carpé diem lui tire la manche, la route creuse et pas question de pas caler sa dent.
Voila les croissants avalés et les miettes aussi, pour le café, il y a en bien un dans une ruelle qui mène au bout du quai ; mais la patronne est une matrone, alors on abandonne.

Un petit grain nous signale sa présence, alors on profite de ses instants, et l’on se fait trempé avec une joie sans égale.
Carpé diem est aux anges, car l’iode enivrante le change des odeurs de la ville, il en profite alors pour me relancer sur sa rencontre avec la limande.
Nous arrivons devant l’enseigne, fermée pour cause de décès. Mon ide est tout chose, c’est pour moi le moment de lui dire la vérité.
Ici c’est la sole qui caracole car la limande n’appartient a aucune bande.

Retour tranquille, en route on s’arrête pour faire le plein de fromage, la Normandie a des richesses, dont les détours sont des haltes odoriférantes.

La ville luit la nuit, la pluie nous a suivie, quelques néons nous renseignent sur les dernières promotions. Des attardés chantent à tue-tête des restes de karaoké, et d’autres finissent le saké.

L’appartement est calme, le bocal attend mon ami, et moi je m’écroule dans mon lit




< Prière de penser à donner un titre qui soit un titre, à cause du catalogage des oeuvres sur VOS ECRITS.
Cela a été rectifié.
Merci.
La Modération >
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J'aime le contraste entre le surréalisme de l'histoire de ce poisson rouge et le ton "à son pépère" adopté par le narrateur.
Quelques bémols:
ligne2: tourner
Certaines phrases gagneraient à être découpées afin de vivifier le texte. Par exemple :
Son poisson réitère sa demande. Il se verrait bien frayer avec une belle limande, là bas vers Etretat. Plus exactement sur le port à l’enseigne « De la Limande Reine ».
Au début, Ed n'est qu'un personnage, sur la fin il devient aussi le narrateur.
????
Il faut revoir ça.

En tout cas c'est encourageant. Salue de ma part ton pesket.

Bon. Pas mal de fautes d'orthographe et une syntaxe fantaisiste : " Il se demande comment le persuader que sous d’autres rivages, tournait en rond dans un bocal à la même signification."
Ensuite, une narration plate, linéaire, sans rupture de ton.
Côté positif, des trouvailles dans l'expression, un humour discret, une petite histoire sympa, un (deux, avec le poisson ! ) personnage rapidement attachant.
Je pense qu'avec un peu de travail pour étoffer et tonifier l'ensemble, ça pourrait finir par être intéressant.