MARIAGE : Le bal des balafrés
+6
ninananere
Gobu
mentor
à tchaoum
apoutsiak
Loupbleu
10 participants
Page 1 sur 1
MARIAGE : Le bal des balafrés
....
C’est la deuxième fois que je sens le canon d’une arme sur ma tempe.
La première fois, c’était aussi à Caracas.
Et je me demande si je n’ai pas envie que ça se finisse ici, comme ça, une balle au milieu de mes idées noires, une cartouche brisant ma ligne de malchance, la fin au bout du monde. Cependant, je tremble, sue à grosses gouttes, du nez, des sourcils, du menton, gémis en essayant de ne pas remuer la tête, serre les cuisses en essayant de ne pas m’uriner dessus. Mon corps n’a pas l’air de convenir de mon fatalisme.
- Va chercher un prêtre, beugle le balafré qui tient le flingue.
- Où ça ? demande un second balafré.
- T’es con ou quoi ? coupe le troisième balafré.
Dans le réduit obscur il fait trop chaud, mes fesses collent au Skaï de la chaise à moitié défoncée sur laquelle je suis attaché ; ça pue terriblement aussi, peut-être les trois malabars dont je devine les visages amochés à quelques reflets, comme dans un tableau du Caravage. Je la vois d’ici, mon épitaphe : né par erreur à Courbevoie, mort par accident à Caracas. La poisse.
- Un prêtre ? Tu déconnes… Je te rappelle qu’on est une guérilla marxiste !
- On avait pas dit bolivariste ?
- Moi, je croyais que c’était « guérilla pas triste »…
« Castriste, abruti… Et on est pas castristes !» , soupire l’un, « ou je confonds avec trotskistes ?» , demande l’autre, « social traître ! » , réplique celui qui doit être le chef, rapport à la taille de sa cicatrice qui court le long de sa joue mal rasée. Marxistes, tendance Groucho… J’ai plus d’humour. Môme, les clowns me faisaient déjà flipper : un pressentiment.
- On va quand même pas le tuer sans qu’il se soit confessé à un prêtre !
A ce moment précis, ma vie devrait défiler devant mes yeux : mon camion de pompier, Goldorak à la télé, Nathalie Gilet que j’ai embrassée en classe de cinquième, ma première cuite au curaçao le soir du bac, ma première paye, jusqu’à mon arrivée ici, mais non, rien.
- On va pas le tuer…
- On va le marier !
Miranda vient d’entrer. Elle m’injurie déjà. Cette fois, ma vie vient de défiler sous mes yeux.
La première fois que j’ai senti le canon d’une arme sur ma tempe, j’étais aussi à Caracas : ma première mission professionnelle à l’étranger. En sortant d’une réunion, je m’étais fait braquer, séquestrer, dévaliser, et même déshabiller ; je m’étais retrouvé à l’ambassade en caleçon et avais été rapatrié derechef à Paris. J’étais revenu cette fois avec une prime de risque – rien de moins rassurant, et un garde du corps - qui lui m’avait fait vraiment peur : il m’avait dit de ne pas m’inquiéter, vu qu’il était tueur à gages « à mi-temps ». En conduisant la berline vers le centre des congrès Simon Bolivar, il chantonnait une ritournelle qui me revient en tête, juste là :
Miranda est laide, très laide, mais surtout, en colère, très en colère.
- Calme-toi Miranda.
- C’est pas de sa faute, Miranda.
- On va t’expliquer, Miranda.
- On t’a trouvé un nouveau mari, tu n’es pas contente Miranda ?
Rien n’y fait, Miranda me gifle en experte, et le bout de ses ongles me lacère la moitié de la joue. Je perds connaissance, me réveille juste avant qu’un des gugusses tente de désinfecter ma figure amochée avec un bon litre de mauvais alcool de contrebande. Je reprends mes esprits doucement…
Mon garde du corps avait reçu un coup de fil ; il avait subitement bifurqué, emprunté de petites rues louches à toute allure, sans me demander mon avis, jusqu’aux bas-fonds de la ville qu’on cache aux hommes d’affaires. A ce point, je ne savais plus si le plus dangereux, c’était de descendre de la voiture ou d’y rester.
- C’est ma femme, il m’avait dit au bout d’une demi-heure, je me suis trompé dans la liste de courses. Ca n’a pas l’air, mais c’est urgent, excusez-moi. Vous savez, elles ont du caractère, les femmes, ici ! Vous connaissez la chanson ?
Il s’était arrêté, sans que je sache pourquoi, en me fourrant son arme en main et en me conseillant :
- Si quelqu’un s’approche de la voiture, vous tirez sans sommation.
Et puis il avait continué sa chansonnette :
J’étais encore figé quand, après avoir fait quelques mètres, j’avais entendu tirer, et qu’il était tombé mort, d’une balle perdue. J’avais vu Miranda se précipiter sur lui, en criant, en pleurant. Il n’avait pas menti, elle était hideuse, et me voyant l’arme à la main, elle s’était convaincue que j’étais l’assassin. Aucune explication ne pouvait la calmer. Alors quelqu’un avait dit, pour la calmer : « T’inquiète pas, on va t’en trouver un autre, de mari ». Il n’y avait pas dû y avoir de candidats…
Je suis là, goguenard, comme un spectateur de cirque qu’une bande de clowns a choisi au hasard pour faire rire tous les autres. Au fond de la gorge, je n’ai pas le goût du sang, j’ai celui de la tarte à la crème. Ca me dégoûte tout autant.
- N’empêche qu’on a toujours pas de prêtre ! On aurait pu lui demander, ça se trouve, il est prêtre, lui…
- Débile, un prêtre, il n’a pas le droit de se marier lui-même !
- Ah bon et il fait comment ? Il demande à un autre prêtre de le marier ?
- Pfft… Vous savez que vous commencez à me saouler avec vos prêtres ? Restez-là, je vous en kidnappe un, je reviens dans une demi-heure !
EPILOGUE :
De retour à Courbevoie, j’apprenais que Mitterrand était élu. Quelques jours plus tard ; on tirait sur le pape. Etrangement, personne m’émit l’hypothèse qu’il s’agissait d’un désaxé à qui Sa Sainteté avait refusé le divorce.
Le bal des balafrés
C’est la deuxième fois que je sens le canon d’une arme sur ma tempe.
La première fois, c’était aussi à Caracas.
Et je me demande si je n’ai pas envie que ça se finisse ici, comme ça, une balle au milieu de mes idées noires, une cartouche brisant ma ligne de malchance, la fin au bout du monde. Cependant, je tremble, sue à grosses gouttes, du nez, des sourcils, du menton, gémis en essayant de ne pas remuer la tête, serre les cuisses en essayant de ne pas m’uriner dessus. Mon corps n’a pas l’air de convenir de mon fatalisme.
- Va chercher un prêtre, beugle le balafré qui tient le flingue.
- Où ça ? demande un second balafré.
- T’es con ou quoi ? coupe le troisième balafré.
Dans le réduit obscur il fait trop chaud, mes fesses collent au Skaï de la chaise à moitié défoncée sur laquelle je suis attaché ; ça pue terriblement aussi, peut-être les trois malabars dont je devine les visages amochés à quelques reflets, comme dans un tableau du Caravage. Je la vois d’ici, mon épitaphe : né par erreur à Courbevoie, mort par accident à Caracas. La poisse.
- Un prêtre ? Tu déconnes… Je te rappelle qu’on est une guérilla marxiste !
- On avait pas dit bolivariste ?
- Moi, je croyais que c’était « guérilla pas triste »…
« Castriste, abruti… Et on est pas castristes !» , soupire l’un, « ou je confonds avec trotskistes ?» , demande l’autre, « social traître ! » , réplique celui qui doit être le chef, rapport à la taille de sa cicatrice qui court le long de sa joue mal rasée. Marxistes, tendance Groucho… J’ai plus d’humour. Môme, les clowns me faisaient déjà flipper : un pressentiment.
- On va quand même pas le tuer sans qu’il se soit confessé à un prêtre !
A ce moment précis, ma vie devrait défiler devant mes yeux : mon camion de pompier, Goldorak à la télé, Nathalie Gilet que j’ai embrassée en classe de cinquième, ma première cuite au curaçao le soir du bac, ma première paye, jusqu’à mon arrivée ici, mais non, rien.
- On va pas le tuer…
- On va le marier !
Miranda vient d’entrer. Elle m’injurie déjà. Cette fois, ma vie vient de défiler sous mes yeux.
La première fois que j’ai senti le canon d’une arme sur ma tempe, j’étais aussi à Caracas : ma première mission professionnelle à l’étranger. En sortant d’une réunion, je m’étais fait braquer, séquestrer, dévaliser, et même déshabiller ; je m’étais retrouvé à l’ambassade en caleçon et avais été rapatrié derechef à Paris. J’étais revenu cette fois avec une prime de risque – rien de moins rassurant, et un garde du corps - qui lui m’avait fait vraiment peur : il m’avait dit de ne pas m’inquiéter, vu qu’il était tueur à gages « à mi-temps ». En conduisant la berline vers le centre des congrès Simon Bolivar, il chantonnait une ritournelle qui me revient en tête, juste là :
Les tueurs à gages de Caracas
Ont leur code d’honneur
Ils se marient à une bêtasse
Laide comme le malheur
Ont leur code d’honneur
Ils se marient à une bêtasse
Laide comme le malheur
Miranda est laide, très laide, mais surtout, en colère, très en colère.
- Calme-toi Miranda.
- C’est pas de sa faute, Miranda.
- On va t’expliquer, Miranda.
- On t’a trouvé un nouveau mari, tu n’es pas contente Miranda ?
Rien n’y fait, Miranda me gifle en experte, et le bout de ses ongles me lacère la moitié de la joue. Je perds connaissance, me réveille juste avant qu’un des gugusses tente de désinfecter ma figure amochée avec un bon litre de mauvais alcool de contrebande. Je reprends mes esprits doucement…
Mon garde du corps avait reçu un coup de fil ; il avait subitement bifurqué, emprunté de petites rues louches à toute allure, sans me demander mon avis, jusqu’aux bas-fonds de la ville qu’on cache aux hommes d’affaires. A ce point, je ne savais plus si le plus dangereux, c’était de descendre de la voiture ou d’y rester.
- C’est ma femme, il m’avait dit au bout d’une demi-heure, je me suis trompé dans la liste de courses. Ca n’a pas l’air, mais c’est urgent, excusez-moi. Vous savez, elles ont du caractère, les femmes, ici ! Vous connaissez la chanson ?
Les tueurs à gages de Caracas
Ont leur code d’honneur
Ils se marient à une bêtasse
Laide comme le malheur
Ont leur code d’honneur
Ils se marient à une bêtasse
Laide comme le malheur
Il s’était arrêté, sans que je sache pourquoi, en me fourrant son arme en main et en me conseillant :
- Si quelqu’un s’approche de la voiture, vous tirez sans sommation.
Et puis il avait continué sa chansonnette :
Les balafrés buteraient
N’importe qui
La main sur le cœur
Mais leur femme chérie
Pour rien ils ne la tueraient
C’est leur code d’honneur
N’importe qui
La main sur le cœur
Mais leur femme chérie
Pour rien ils ne la tueraient
C’est leur code d’honneur
J’étais encore figé quand, après avoir fait quelques mètres, j’avais entendu tirer, et qu’il était tombé mort, d’une balle perdue. J’avais vu Miranda se précipiter sur lui, en criant, en pleurant. Il n’avait pas menti, elle était hideuse, et me voyant l’arme à la main, elle s’était convaincue que j’étais l’assassin. Aucune explication ne pouvait la calmer. Alors quelqu’un avait dit, pour la calmer : « T’inquiète pas, on va t’en trouver un autre, de mari ». Il n’y avait pas dû y avoir de candidats…
Je suis là, goguenard, comme un spectateur de cirque qu’une bande de clowns a choisi au hasard pour faire rire tous les autres. Au fond de la gorge, je n’ai pas le goût du sang, j’ai celui de la tarte à la crème. Ca me dégoûte tout autant.
- N’empêche qu’on a toujours pas de prêtre ! On aurait pu lui demander, ça se trouve, il est prêtre, lui…
- Débile, un prêtre, il n’a pas le droit de se marier lui-même !
- Ah bon et il fait comment ? Il demande à un autre prêtre de le marier ?
- Pfft… Vous savez que vous commencez à me saouler avec vos prêtres ? Restez-là, je vous en kidnappe un, je reviens dans une demi-heure !
EPILOGUE :
De retour à Courbevoie, j’apprenais que Mitterrand était élu. Quelques jours plus tard ; on tirait sur le pape. Etrangement, personne m’émit l’hypothèse qu’il s’agissait d’un désaxé à qui Sa Sainteté avait refusé le divorce.
Dernière édition par le Jeu 14 Fév 2008 - 8:02, édité 2 fois
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
Bien écrit, très original, gai, très bien pour terminer la soirée avec un Baileys, merci Loup bleu, à part la chute, qui n'est pas à mon sens à la hauteur du reste et c'est bien dommage.
Sky ? tu veux dire skaï ?
<- modo-auteur : Ah ben oui ! Tu as mille fois raisons. Merci, je m'auto-corrige !!! ->
Sky ? tu veux dire skaï ?
<- modo-auteur : Ah ben oui ! Tu as mille fois raisons. Merci, je m'auto-corrige !!! ->
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
Les Rapetou !Loupbleu a écrit:- Va chercher un prêtre, beugle le balafré qui tient le flingue.
- Où ça ? demande un second balafré.
- T’es con ou quoi ? coupe le troisième balafré.
Ahem-ahem... Peut-être qu'on peut saupoudrer cette joli brochette de quelques infinitifs ?je m’étais fait braqué, séquestré, dévalisé, et même déshabillé
Oui, c'est un peu la pitié qui s'moque de la charité... quand c'est moi qui écris, je les vois pas...
J'aime bien l'ambiance erreur de casting, la mauvaise personne au mauvais endroit au mauvais moment. Un peu dommage que le format ne te permette pas de pousser plus loin, on sent que tu as un stock de sordide incongru crapuleux croustillant qui reste inutilisé...
à tchaoum- Nombre de messages : 612
Age : 75
Date d'inscription : 06/05/2007
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
Merci pour les premiers commentaires et les corrections d'ortho ! Ca m'avait échappé (ainsi qu'à mon correcteur). J'ai repassé à bonpatron.com et ai effectué quelques corrections. En espérant qu'il ne restera pas trop de fautes...
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
Aspro pot, de tous les dictionnaires et conjugueurs en ligne dont mes marque-pages sont pleins, je fréquente toujours "le devoir conjugal" du canadien Martin Beaudouin. Il y a quelques années, le verbe par défaut sur la page d'accueil était aimer.Loupbleu a écrit:J'ai repassé à bonpatron.com et ai effectué quelques corrections. En espérant qu'il ne restera pas trop de fautes...
C'est-y pas trognon ?
Lorsque tu auras rectifié, tu penseras à faire sauter cette partie de mon commentaire et celui-ci dans la foulée ?
à tchaoum- Nombre de messages : 612
Age : 75
Date d'inscription : 06/05/2007
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
Tres sympa, dommage, ma lecture a été polluée par le souvenir d'un roman se passant en Crète ou le pauvre héros se voit forcé par le Captain local de la police-milice à copuler avec sa fille; laideron absolu, et d'envisager des épousailles.
Ratapopoulous! combien lit-on de livres dans une vie???
Ratapopoulous! combien lit-on de livres dans une vie???
Invité- Invité
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
excellent ! du Loupbleu pur jus, j'en veux encore !
dialogues impecs, "intrigue" qui se tient (mariage, tu parles !), environnement parfait (je connais assez bien Caracas et la région), une nouvelle aux petits oignons que tu peux déjà ranger dans ton futur recueil à paraître ;-)
on a bien fait d'attendre un peu !
dialogues impecs, "intrigue" qui se tient (mariage, tu parles !), environnement parfait (je connais assez bien Caracas et la région), une nouvelle aux petits oignons que tu peux déjà ranger dans ton futur recueil à paraître ;-)
on a bien fait d'attendre un peu !
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
au fait, lointain rapport au titre, on ne dit pas un "balcon" mais une "teuf nulle" ;-)
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
Tiens tiens...
Ca me rappelle assez bien les ambiances de Roberto Ampuero ou même d'Ignacio Paco Taibo II, si tu connais naturellement. Du beau linge.
Du polar glauque à la sauce chili. Coiffé de panamas immaculés, peuplé de barbiers métis moustachus, hanté de vendeuses de granité au citron indiennes pur jus et de fiancées improbables aussi diplomates qu'une nichée de cougars. Et ça sent le cigarillo jusque dans le coeur des tortillas. Sans parler des percussions. Vive la mariée !
Salud !
Ca me rappelle assez bien les ambiances de Roberto Ampuero ou même d'Ignacio Paco Taibo II, si tu connais naturellement. Du beau linge.
Du polar glauque à la sauce chili. Coiffé de panamas immaculés, peuplé de barbiers métis moustachus, hanté de vendeuses de granité au citron indiennes pur jus et de fiancées improbables aussi diplomates qu'une nichée de cougars. Et ça sent le cigarillo jusque dans le coeur des tortillas. Sans parler des percussions. Vive la mariée !
Salud !
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 70
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
pas question, c'est trop bon :-)))à tchaoum a écrit:Lorsque tu auras rectifié, tu penseras à faire sauter cette partie de mon commentaire et celui-ci dans la foulée ?
vais me faire bannir moi :-(((
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
Les contraintes se fondent au milieu. Il me semble que tu as essayé de les mettre toutes, ou au moins, un maximun. Belle ambiance. Peut-être une ou deux petites longueures, mais sinon, bravo.
ninananere- Nombre de messages : 1010
Age : 49
Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
Hmmmm, ce petit air désabusé, doux-amer, drôle et grave à la fois. Je retrouve la plume que j'aime chez Loup, celle qui mélange habilement tout cela, sans en faire trop, avec chaque fois à la clé des personnages tendres et agaçants à la fois, attachants à coup sûr.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
Tu as le sens de la réplique, incisif, juste et drôle :
- Un prêtre ? Tu déconnes… Je te rappelle qu’on est une guérilla marxiste !
- On avait pas dit bolivariste ?
- Moi, je croyais que c’était « guérilla pas triste »…
J’aime bien cette façon de commencer l’histoire : on prend l’action en cours et on pose le décor après.
Toutes les contraintes sont là : Ville, mariage, poème, un homme porte une arme, pas d’issue (sur le mariage)
Conclusion : respect des contraintes, écriture habille, excellente mise en page, originalité de l’histoire. Bravo M’sieu.
Si, juste une chose, l’épilogue est hors contexte pour moi.
- Un prêtre ? Tu déconnes… Je te rappelle qu’on est une guérilla marxiste !
- On avait pas dit bolivariste ?
- Moi, je croyais que c’était « guérilla pas triste »…
J’aime bien cette façon de commencer l’histoire : on prend l’action en cours et on pose le décor après.
Toutes les contraintes sont là : Ville, mariage, poème, un homme porte une arme, pas d’issue (sur le mariage)
Conclusion : respect des contraintes, écriture habille, excellente mise en page, originalité de l’histoire. Bravo M’sieu.
Si, juste une chose, l’épilogue est hors contexte pour moi.
Numériplume- Nombre de messages : 543
Age : 53
Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
j'aime bien aussi. tout y est, l'ambiance, le rythme, l'humour ... ça valait le coup de patienter ;-)
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: MARIAGE : Le bal des balafrés
C'est tellement plein d'images que ça se lit comme une BD. Très réussi, Loup.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Sujets similaires
» MARIAGE : avec l'âge, ton mari donne bon mariage.
» MARIAGE : le dernier
» un beau mariage
» La photo de mariage
» Le mariage est gai (nouvelle)
» MARIAGE : le dernier
» un beau mariage
» La photo de mariage
» Le mariage est gai (nouvelle)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum