De la liberté chérie à travers la vitre
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De la liberté chérie à travers la vitre
De la liberté chérie à travers la vitre.
Ils t'avaient promis, mais, tout-ça s'était du vent, alors le carreau c'est déjà pas mal. Il y fait bon à s'y coller le pif, tu sais,
quand le nez s'écrase un peu et que ça fait
une grimace quand on voit de l'autre côté.
C'est loin d'ici et pourtant, y'avait des rubans d'espoir qui se déroulaient dans les mots que tu me disais: voyager enfin.
Ce qu'il te reste, ce sont deux yeux collés à la vitre, dans ta main: le taquet de verrouillage de la portière.
Les voitures modernes sont équipées de la fermeture centralisée,
mais, ce n'est pas toi qui est aux commandes.
Alors tu lisses ta cuisse et écarquilles les yeux.
Dehors les quartiers, défilent, boisés, dedans, tu te délites.
Il te reste un Dieu mais plus beaucoup de liberté, alors la croix contre ton sein te brule et tu pries,
parce que ça réchauffe plus que tout au monde.
Ils t'avaient promis, mais c'était plutôt du flan, alors le carreau c'est déjà pas mal. Il fait bon s'y poser le front,
tu sais, quand la fraîcheur percute la peau, que ça donne des frissons, que la personne derrière remarque que sur ton avant-bras
la peau a des symptômes de chair de poule.
Les maisons de campagnes sont munies de verrous solides, mais ce n'est pas toi qui en a les clefs,
tu appliques ta main contre le haut de ton sein, clos les paupières.
Dehors la Baltique promène ses harengs et tu te cognes doucement le crâne contre la vitre.
Il te reste ton Dieu, pas du tout de liberté, alors, la croix, toute contre ton sein te brule et tu pries,
parce que ça dissout le monde, le verre et le laiton.
Je t'avais promis, mais c'était plutôt à cran, alors, les mots c'est déjà pas mal en excuses.
Il y fait bon à s'y noyer la gueule, tu sais, quand ils ne s'écrasent plus pour laisser passer les choses,
que ça fait un drôle d'air dans l'œil de celui qui ne veux pas les voir, ou les admettre.
C'est si loin le temps-de-ça ,,,,,,,,mais ça existe encore.
C'est si moche le temps-de-ça ,,,,,,,,,mais il perdure encore.
C'est si proche le temps-de-ça que. ................C'est maintenant.
Et il ne cessera jamais,
Et il ne cesserai jamais,
même rien que pour moi,
pas une fois.
Je continuerai à écrire avec des Et majuscules comme dans ton Livre:
mon cœur a besoin d'avoir chaud aussi,
de temps à autre.
Sinon:
vais-je prier ou haïr ?
vais-je gerber ou tenir ?
laisser les mots derrière les portes
me foutre à la porte
décharger mes épaules
décharger un jet de foutre
décharger un rai de foudre pour rayer les cartes d'la carte
laisser les plans en plan.
Tout ça.
Je t'avais promis, mais finalement c'est à blanc, alors je passe pour un con.
Dehors les tropiques se promènent doucement et je te souhaite bon voyage, dans les Et majuscules, ceux que tu aimes tant.
On n'est pas quitte pour autant.
Jusqu'à ce que le monde peste coupable.
On n'est pas quitte pour autant.
j'vais faire jouer mes corde et ma plèvre:
un peu pour toi
à promettre que les pires choses ont un fin
qu'on a rêvé tout-ça
que le soleil de minuit, se couchera, partout, à la même heure, pour tout le monde,
que le vin coulera dans le cristal, un jour de tes noces,
une fiesta, tu verras,
avec un F majuscule
avec des robes qui n'auront jamais été, si blanches
avec des sourcils qui n'auront jamais été, si foncés
avec des fleurs des iles, pas des gazons de pré-salé
des robes à couleurs
aussi
plus de soleil timide mais, un éclatant
celui qui fera perler la sueur sur les fronts sans qu'il soit besoin de
fonte
ni de pain noir à manger
sans de Nord à redouter
de rollmops crevés au vinaigre
mais que
de l'équateur à chérir.
C'est là que tu prendras ton tour.
Et tu chanteras les exodes
Et tu chanteras les retours au pays
Et tu chanteras ce que tu voudras
les bras en l'air
tournoyants,
les croix au mur.
Le reste, je m'en charge.
Pour peu qu'il en reste encore.
Sa dagat at bundok,
Sa simoy, at sa langit mong bughaw,
May dilag ang tula,
At awit sa paglayang minamahal.
Dans la mer et la montagne,
Dans la brise et le ciel bleu,
Poèmes et chants expriment les splendeurs
De la liberté chérie.
troisième couplet.
Ils t'avaient promis, mais, tout-ça s'était du vent, alors le carreau c'est déjà pas mal. Il y fait bon à s'y coller le pif, tu sais,
quand le nez s'écrase un peu et que ça fait
une grimace quand on voit de l'autre côté.
C'est loin d'ici et pourtant, y'avait des rubans d'espoir qui se déroulaient dans les mots que tu me disais: voyager enfin.
Ce qu'il te reste, ce sont deux yeux collés à la vitre, dans ta main: le taquet de verrouillage de la portière.
Les voitures modernes sont équipées de la fermeture centralisée,
mais, ce n'est pas toi qui est aux commandes.
Alors tu lisses ta cuisse et écarquilles les yeux.
Dehors les quartiers, défilent, boisés, dedans, tu te délites.
Il te reste un Dieu mais plus beaucoup de liberté, alors la croix contre ton sein te brule et tu pries,
parce que ça réchauffe plus que tout au monde.
Ils t'avaient promis, mais c'était plutôt du flan, alors le carreau c'est déjà pas mal. Il fait bon s'y poser le front,
tu sais, quand la fraîcheur percute la peau, que ça donne des frissons, que la personne derrière remarque que sur ton avant-bras
la peau a des symptômes de chair de poule.
Les maisons de campagnes sont munies de verrous solides, mais ce n'est pas toi qui en a les clefs,
tu appliques ta main contre le haut de ton sein, clos les paupières.
Dehors la Baltique promène ses harengs et tu te cognes doucement le crâne contre la vitre.
Il te reste ton Dieu, pas du tout de liberté, alors, la croix, toute contre ton sein te brule et tu pries,
parce que ça dissout le monde, le verre et le laiton.
Je t'avais promis, mais c'était plutôt à cran, alors, les mots c'est déjà pas mal en excuses.
Il y fait bon à s'y noyer la gueule, tu sais, quand ils ne s'écrasent plus pour laisser passer les choses,
que ça fait un drôle d'air dans l'œil de celui qui ne veux pas les voir, ou les admettre.
C'est si loin le temps-de-ça ,,,,,,,,mais ça existe encore.
C'est si moche le temps-de-ça ,,,,,,,,,mais il perdure encore.
C'est si proche le temps-de-ça que. ................C'est maintenant.
Et il ne cessera jamais,
Et il ne cesserai jamais,
même rien que pour moi,
pas une fois.
Je continuerai à écrire avec des Et majuscules comme dans ton Livre:
mon cœur a besoin d'avoir chaud aussi,
de temps à autre.
Sinon:
vais-je prier ou haïr ?
vais-je gerber ou tenir ?
laisser les mots derrière les portes
me foutre à la porte
décharger mes épaules
décharger un jet de foutre
décharger un rai de foudre pour rayer les cartes d'la carte
laisser les plans en plan.
Tout ça.
Je t'avais promis, mais finalement c'est à blanc, alors je passe pour un con.
Dehors les tropiques se promènent doucement et je te souhaite bon voyage, dans les Et majuscules, ceux que tu aimes tant.
On n'est pas quitte pour autant.
Jusqu'à ce que le monde peste coupable.
On n'est pas quitte pour autant.
j'vais faire jouer mes corde et ma plèvre:
un peu pour toi
à promettre que les pires choses ont un fin
qu'on a rêvé tout-ça
que le soleil de minuit, se couchera, partout, à la même heure, pour tout le monde,
que le vin coulera dans le cristal, un jour de tes noces,
une fiesta, tu verras,
avec un F majuscule
avec des robes qui n'auront jamais été, si blanches
avec des sourcils qui n'auront jamais été, si foncés
avec des fleurs des iles, pas des gazons de pré-salé
des robes à couleurs
aussi
plus de soleil timide mais, un éclatant
celui qui fera perler la sueur sur les fronts sans qu'il soit besoin de
fonte
ni de pain noir à manger
sans de Nord à redouter
de rollmops crevés au vinaigre
mais que
de l'équateur à chérir.
C'est là que tu prendras ton tour.
Et tu chanteras les exodes
Et tu chanteras les retours au pays
Et tu chanteras ce que tu voudras
les bras en l'air
tournoyants,
les croix au mur.
Le reste, je m'en charge.
Pour peu qu'il en reste encore.
Sa dagat at bundok,
Sa simoy, at sa langit mong bughaw,
May dilag ang tula,
At awit sa paglayang minamahal.
Dans la mer et la montagne,
Dans la brise et le ciel bleu,
Poèmes et chants expriment les splendeurs
De la liberté chérie.
troisième couplet.
Invité- Invité
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
je n'aurai qu'un mot (le même que d'habitude?): bravo.
non, en fait un seul est loin d'être assez. mets-en mille du même accabit.
non, en fait un seul est loin d'être assez. mets-en mille du même accabit.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Gros coup de coeur !
Vire-moi les deux, trois petites coquilles chopées au passage.
Ce poème mérite un format papier, au moins ça.
Vire-moi les deux, trois petites coquilles chopées au passage.
Ce poème mérite un format papier, au moins ça.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
C'est marrant, je suis passé du "The passenger" d'Iggy Pop à la "Religieuse" de Diderot pour finir sur les Marquises ou autres iles de soleil en ayant fait un tour par le plat pays ou son nord batave.
Ces promesses, cette fuite, cet enfermement ? Et la liberté des mots.
Bref, un texte vraiment construit dans lequel j'ai aimé me perdre, à y revenir effectivement. De la belle ouvrage. (et pour ceux qui auraient un doute sur ce belle, bel, ou beau... je m'en tiens à belle quand même, mais !).
Ces promesses, cette fuite, cet enfermement ? Et la liberté des mots.
Bref, un texte vraiment construit dans lequel j'ai aimé me perdre, à y revenir effectivement. De la belle ouvrage. (et pour ceux qui auraient un doute sur ce belle, bel, ou beau... je m'en tiens à belle quand même, mais !).
Mano- Nombre de messages : 233
Age : 55
Localisation : hyères
Date d'inscription : 17/01/2008
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Lu hier :
"Entre la vie et moi, une vitre mince. J’ai beau voir et comprendre la vie très clairement, je ne peux la toucher." (Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité)
"Entre la vie et moi, une vitre mince. J’ai beau voir et comprendre la vie très clairement, je ne peux la toucher." (Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité)
Invité- Invité
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
C'est un superbe texte panda ! Magnifique, touchant, pas prétentieux. je vais l'imprimer et le relire dans la journée
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
La vie quoi, et ses incohérences.Mano a écrit:Ces promesses, cette fuite, cet enfermement ? Et la liberté des mots.
Le tourbillon des mots à la Panda... Inimitable feu d'artifice qui touche à toutes les émotions en même temps.
Mériterait effectivement une relecture de l'auteur pour virer deux ou trois coquilles.
Je me suis fait mon cinéma à travers la vitre, qui n'a probablement rien à voir avec celui du dit auteur, mais c'est ça la vraie magie de la poésie!
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
beaucoup aimé également et je reprends à mon compte ce commentaire
Depuis quelques temps, me semble que tu atteinds ta cible à tout coup, me semble que tes posts sont plus aboutis, moins approximatifs, bref moins inégaux ... bravoArielle a écrit:Je me suis fait mon cinéma à travers la vitre, qui n'a probablement rien à voir avec celui du dit auteur, mais c'est ça la vraie magie de la poésie!
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Je me suis collé le nez sur la vitre de mon écran
pour tenter de tout découvrir, les trésors cachés.
Quelques grimaces me tiraillent la moustache.
Sûrement l'électricité statique.
pour tenter de tout découvrir, les trésors cachés.
Quelques grimaces me tiraillent la moustache.
Sûrement l'électricité statique.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
C'est magnifique Panda, que te dire de plus... tant de choses derrière tout cela et un destin. Qu'il ne faut pas briser.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
J'ai longtemps hésité avant de commenter ça. J'étais sec : tatoudi. Je veux dire t'as tout dit. Alors bon, faisons comme tu dis : chantons ce qu'on voudrons.
Le vent fera l'harmonie, comme l'affirment mes frères Lakota.
Le vent fera l'harmonie, comme l'affirment mes frères Lakota.
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 70
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Je reconnais là " quelque chose " de très beau, bien mené et abouti où j'aurais peut-être dû essayer de me perdre un peu plus.
Je vois bien que " c'est de la qualité " mais, désolée, je n'accroche pas.
Un peu trop de mal à tout saisir sûrement.
Mais je relirai, on ne sait jamais ! :-)
Je vois bien que " c'est de la qualité " mais, désolée, je n'accroche pas.
Un peu trop de mal à tout saisir sûrement.
Mais je relirai, on ne sait jamais ! :-)
Yaäne- Nombre de messages : 614
Age : 34
Date d'inscription : 11/04/2008
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
J'aime bien ton titre, j'aime bien ton texte, les formules qui reviennent, l'agencement des lignes,... J'aimerai bien l'entendre en musique, parlé, chuchoté, susurré, craché même à certains moments, enfin j'me comprends.
Bravo.
Ma vitre est souvent pleine de buée. Je souffle peut-être un peu trop.
Bravo.
Ma vitre est souvent pleine de buée. Je souffle peut-être un peu trop.
Vaguerrance- Nombre de messages : 81
Age : 33
Localisation : par là
Date d'inscription : 06/05/2008
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Oui, j'achète.
Bon, quelques coquilles au niveau de l'orthographe, rien de grave.
Sinon, ca coule, c'est fluide, c'est beau. Inspiré.
Cette lecture m'a vachement plue.
Bravo, Panda.
Bon, quelques coquilles au niveau de l'orthographe, rien de grave.
Sinon, ca coule, c'est fluide, c'est beau. Inspiré.
Cette lecture m'a vachement plue.
Bravo, Panda.
panasonic- Nombre de messages : 159
Age : 45
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
"Sa dagat at bundok,
Sa simoy, at sa langit mong bughaw,
May dilag ang tula,
At awit sa paglayang minamahal."
magnifique texte, même si j'ai trouvé quelques phrases longuettes. Mais cela n'altère en rien à son charme. par contre ça veut dire quoi ce passage que j'ai relevé? c'est en quelle langue???
Sa simoy, at sa langit mong bughaw,
May dilag ang tula,
At awit sa paglayang minamahal."
magnifique texte, même si j'ai trouvé quelques phrases longuettes. Mais cela n'altère en rien à son charme. par contre ça veut dire quoi ce passage que j'ai relevé? c'est en quelle langue???
lululucas- Nombre de messages : 139
Age : 41
Localisation : moi-même, je ne sais pas où j'habite!
Date d'inscription : 03/07/2008
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
C'est en tagalog,lululucas a écrit:"Sa dagat at bundok,
Sa simoy, at sa langit mong bughaw,
May dilag ang tula,
At awit sa paglayang minamahal."
magnifique texte, même si j'ai trouvé quelques phrases longuettes. Mais cela n'altère en rien à son charme. par contre ça veut dire quoi ce passage que j'ai relevé? c'est en quelle langue???
la traduction est juste en dessous.
Invité- Invité
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Ça c'est une belle histoire, tu te souviens Marielle ? Cette petite qui est tant excitée de traverser une moitié de planète et qui se retrouve le nez au carreau sans pouvoir toucher ce nouveau monde. C'est comme si on mettait Lyra dans une usine de Nutella avec un baillon sur la bouche. je vais essayer de retravailler ce texte.
Invité- Invité
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
oui !pandaworks a écrit:Ça c'est une belle histoire, tu te souviens Marielle ?
J'ose même pas imaginer :-))C'est comme si on mettait Lyra dans une usine de Nutella avec un baillon sur la bouche.
Il en vaut largement la peineje vais essayer de retravailler ce texte.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
C'est un beau texte, et dans un ton que je ne te connaissais pas, Panda, presque protecteur.
J'aime beaucoup cette fausse façon de raconter une histoire et en fait d'ouvrir mille autres portes. Avoue que pour ce poème c'est une sacré gageure!
J'aime beaucoup cette fausse façon de raconter une histoire et en fait d'ouvrir mille autres portes. Avoue que pour ce poème c'est une sacré gageure!
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 62
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
"c'est absolument magnifique"
voilà ce que j'ai murmuré juste aprés ton texte.
( oui je sais, je ne suis pas un grand critique littéraire...)
voilà ce que j'ai murmuré juste aprés ton texte.
( oui je sais, je ne suis pas un grand critique littéraire...)
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
je me l'imprime si tu permets, j'ai envie de la faire lire..
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
C'est bête, j'ose pas trop poster ici, parce que je ne sais pas trop décortiquer pourquoi j'aime ou pas tel ou tel texte...
enfin, celui-là, je l'ai lu et relu plein de fois, pour le plaisir. et à chaque relecture, j'ai trouvé d'autres trésors.
enfin, celui-là, je l'ai lu et relu plein de fois, pour le plaisir. et à chaque relecture, j'ai trouvé d'autres trésors.
Framboiz- Nombre de messages : 21
Age : 61
Date d'inscription : 25/04/2009
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Pourquoi mais pourquoi avais-je omis de commenter ce texte ?
Du Panda et du meilleur.
Tout simplement fa-bu-leux !
Du Panda et du meilleur.
Tout simplement fa-bu-leux !
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Bonne idée, milo. Que les nouveaux découvrent, que les anciens retrouvent...
Invité- Invité
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Un tiret saugrenu, une très grosse faute grammaticale dès la première ligne. Puis ce galimatias : « il Y fait bon [à] s’Y coller »
Ensuite, quelques images, mais perdues dans des formulations inélégantes, voire à nouveau fautives (du genre : « mais ce n'est pas toi qui en a les clefs, »). Des avalanches de « y » foireux… des « coquilles, encore, comme disent les amis… (celui qui ne veux /il ne cesserai jamais)…
L’impression d’un texte (trop) vite écrit, (trop) peu travaillé, et qui cherche « à faire genre ».
Non, je n’ai pas accroché.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Ah! Que cette vitre vole en éclats.
Ce n'est pas une vitre sans "teint" on y voit derrière les couleurs de la liberté.
Ce n'est pas une vitre sans "teint" on y voit derrière les couleurs de la liberté.
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 81
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
J'l'avais pas vu, pas lu. Formidable printemps 2011 qui m'apporte ce truc incroyable, que j'ai imprimé.
Belle journée, sans doute !!!
Belle journée, sans doute !!!
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Il m'amuserait assez que l'un des admirateurs de ce texte en volapük justifiât de ses émois autrement que par des gloussements du type "c'est trop de la balle".
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
zenobi a écrit:Il m'amuserait assez que l'un des admirateurs de ce texte en volapük justifiât de ses émois autrement que par des gloussements du type "c'est trop de la balle".
je le fais, mais avec mon vocabulaire de jeune con : c'est couillu, emporté, ça ne s'embête pas avec du blabla de poète, ça dit merde à la syntaxe identité nationale et aux subjonctifs, ça offre une vision qui sort du nombril, c'est un des rares textes pointant sa tête hors de la masse "poésie" de VE.
Je ne juge jamais un texte sur ses fautes d'orthographe : j'ai déjà vu des gamins de 8 ans écrire des choses plus intéressantes que des mecs de 60 piges publiés chez Gallimard.
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
Que de poses ! Tant dans la forme que dans le propos.
Je retiendrai donc que les qualités du texte sont: d’être couillu (pour ce que cela veut dire), antipoétique, syntaxiquement incorrect, grammaticalement pauvre, tournant autour du nombril, et d’émerger hors de la boue de ce forum.
Tu confirmes ce que je pensais.
on s'y vautre, on s'y vautre
on frétille on s'congratule
de la misère soyons l'apôtre
que la bêtise nous en...
Je retiendrai donc que les qualités du texte sont: d’être couillu (pour ce que cela veut dire), antipoétique, syntaxiquement incorrect, grammaticalement pauvre, tournant autour du nombril, et d’émerger hors de la boue de ce forum.
Tu confirmes ce que je pensais.
on s'y vautre, on s'y vautre
on frétille on s'congratule
de la misère soyons l'apôtre
que la bêtise nous en...
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
zenobi a écrit:tournant autour du nombril
non, s'extrayant du nombril, justement.
Et le texte de panda n'est pas pauvre, car il sort des carcans. Ce que les gens comme toi craignent parce que ça chamboule leur petit monde. Oui, on peu même faire de la poésie (et même de la très bonne) avec des reçus bancaires ou des tickets de caisse !
https://www.youtube.com/watch?v=twPBjmFMH9g
Je ne te fais pas l'affront de te rappeler ce qui s'est passer en poésie ces 70 dernières années : une remise à sa place du poète, c'est-à-dire dans son petit rien du tout, dans la bourbe des mots et du son, et non plus dans son alexandrin ânonné.
Je préfère mille fois écouter un poète qui ne parle pas français, ou un français maltraité, simplement parce que la langue est un fachisme de plus. On sait ce qu'elle fait la langue, ou plutôt ce qu'elle ne fait pas...
https://www.youtube.com/watch?v=yW285iSTXGE
ou plus récemment
http://tapages.over-blog.fr/article-de-franck-doyen-69368291.html
Mais j'arrête de parler de ça avec les roubaud anti vroum-vroum. c'est par fatigue vis-à-vis de ce genre d'esprit que j'avais déjà quitté VE, qui me semblait bien endormi. Crois ce que tu veux, pense ce que tu veux du texte de panda. Il est de toute façon publiable chez des gens bien
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
non, s'extrayant du nombril, justement.
Que de « je », que d’ego, pour un texte qui ne serait pas nombriliste. Je ris.
Et le texte de panda n'est pas pauvre, car il sort des carcans.
Que ce « car » est niais ! S’il suffisait d’être asthmatique pour être Jouvet, s’il suffisait de faire de fautes, de s’étaler, de se prendre les pieds dans la syntaxe pour que les textes soient intéressants… Mais pour faire l’intéressant, peut-être, ici, en tous cas. Et c’en est pitoyable.
Ce que les gens comme toi craignent parce que ça chamboule leur petit monde.
Ben tiens donc. Comme si je me faisais le chantre le poésie néo-classique. Attaque ad hominem qui n’atteint pas sa cible.
Oui, on peu même faire de la poésie (et même de la très bonne) avec des reçus bancaires ou des tickets de caisse !
https://www.youtube.com/watch?v=twPBjmFMH9g
A mon humble avis, ça relève plutôt du happening, du spectacle de tréteau que de la poésie.
Je ne te fais pas l'affront de te rappeler ce qui s'est passer en poésie ces 70 dernières années : une remise à sa place du poète, c'est-à-dire dans son petit rien du tout, dans la bourbe des mots et du son, et non plus dans son alexandrin ânonné.
Oh ! la jolie prétérition. Je ne te ferais pas l’affront, pour commencer, de te rappeler la différence entre participe passé et infinitif, mais, parfois, ça aide pour comprendre un texte, pour goûter aux plaisirs de la langue, pour jouir des mots… Non, ça ne me semble pas utile. L’alexandrin n’est pas, en soi, condamnable, ce qui l’est c’est de répéter ce qui a été fait- mieux, forcément. Quant à ton découpage historique, les « 70 »ans, il ne répond à rien en termes d’histoire de la littérature.
Je préfère mille fois écouter un poète qui ne parle pas français,
Je n’en doute pas, hélas…
ou un français maltraité, simplement parce que la langue est un fachisme de plus.
Mais bien sûr, d’ailleurs, tu ne l’emploies plus ? Pour s’émanciper des règles, il faut déjà les maîtriser, donc les connaître. En peinture, en musique, on s’exerce, on copie, on fait des gammes… Mais, non, bien sûr, en poésie, hein, le génie (ou simplement le talent) coule de source… On voit le résultat.
Mais j'arrête de parler de ça avec les roubaud anti vroum-vroum.
Roubaud ? Pas si mal. Pas mon verre de Pomerol, mais pas si mal. Le vroum-vroum, je ne pige pas, mais ce ne doit pas être bien grave.
c'est par fatigue vis-à-vis de ce genre d'esprit que j'avais déjà quitté VE, qui me semblait bien endormi.
Sur ce dernier point, malheureusement, j’aurais tendance à te donner raison. Comme quoi…
Crois ce que tu veux, pense ce que tu veux du texte de panda. Il est de toute façon publiable chez des gens bien
Tu as dit toi-même que ce n’était pas un critère, mais ce doit être là l’expression du droit à l’auto-contradiction au nom de la lutte contre le fascisme de la pensée ?
Et j’arrête là, las, las…
Que de « je », que d’ego, pour un texte qui ne serait pas nombriliste. Je ris.
Et le texte de panda n'est pas pauvre, car il sort des carcans.
Que ce « car » est niais ! S’il suffisait d’être asthmatique pour être Jouvet, s’il suffisait de faire de fautes, de s’étaler, de se prendre les pieds dans la syntaxe pour que les textes soient intéressants… Mais pour faire l’intéressant, peut-être, ici, en tous cas. Et c’en est pitoyable.
Ce que les gens comme toi craignent parce que ça chamboule leur petit monde.
Ben tiens donc. Comme si je me faisais le chantre le poésie néo-classique. Attaque ad hominem qui n’atteint pas sa cible.
Oui, on peu même faire de la poésie (et même de la très bonne) avec des reçus bancaires ou des tickets de caisse !
https://www.youtube.com/watch?v=twPBjmFMH9g
A mon humble avis, ça relève plutôt du happening, du spectacle de tréteau que de la poésie.
Je ne te fais pas l'affront de te rappeler ce qui s'est passer en poésie ces 70 dernières années : une remise à sa place du poète, c'est-à-dire dans son petit rien du tout, dans la bourbe des mots et du son, et non plus dans son alexandrin ânonné.
Oh ! la jolie prétérition. Je ne te ferais pas l’affront, pour commencer, de te rappeler la différence entre participe passé et infinitif, mais, parfois, ça aide pour comprendre un texte, pour goûter aux plaisirs de la langue, pour jouir des mots… Non, ça ne me semble pas utile. L’alexandrin n’est pas, en soi, condamnable, ce qui l’est c’est de répéter ce qui a été fait- mieux, forcément. Quant à ton découpage historique, les « 70 »ans, il ne répond à rien en termes d’histoire de la littérature.
Je préfère mille fois écouter un poète qui ne parle pas français,
Je n’en doute pas, hélas…
ou un français maltraité, simplement parce que la langue est un fachisme de plus.
Mais bien sûr, d’ailleurs, tu ne l’emploies plus ? Pour s’émanciper des règles, il faut déjà les maîtriser, donc les connaître. En peinture, en musique, on s’exerce, on copie, on fait des gammes… Mais, non, bien sûr, en poésie, hein, le génie (ou simplement le talent) coule de source… On voit le résultat.
Mais j'arrête de parler de ça avec les roubaud anti vroum-vroum.
Roubaud ? Pas si mal. Pas mon verre de Pomerol, mais pas si mal. Le vroum-vroum, je ne pige pas, mais ce ne doit pas être bien grave.
c'est par fatigue vis-à-vis de ce genre d'esprit que j'avais déjà quitté VE, qui me semblait bien endormi.
Sur ce dernier point, malheureusement, j’aurais tendance à te donner raison. Comme quoi…
Crois ce que tu veux, pense ce que tu veux du texte de panda. Il est de toute façon publiable chez des gens bien
Tu as dit toi-même que ce n’était pas un critère, mais ce doit être là l’expression du droit à l’auto-contradiction au nom de la lutte contre le fascisme de la pensée ?
Et j’arrête là, las, las…
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
zenobi,
merci.
dh
merci.
dh
denis_h- Nombre de messages : 60
Age : 51
Localisation : paris
Date d'inscription : 14/04/2009
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
si tu veux, Zenobi, si tu veux... Mieux vaut être le premier dans son village que le second dans Rome, n'est-ce pas ?...
on arrête là : tu as tes idées, j'ai les miennes, la discussion n'aboutira nulle part. si tu veux le dernier mot, je te le laisse volontiers, j'ai plus important à faire
on arrête là : tu as tes idées, j'ai les miennes, la discussion n'aboutira nulle part. si tu veux le dernier mot, je te le laisse volontiers, j'ai plus important à faire
Re: De la liberté chérie à travers la vitre
milo, merci !
Pour moi c'est pas de la poésie, et c'est sûrement pour ça que j'aime.
Ca arrache.
Pardon : ça déchire grave.
Jouissif d'intelligence et de sensibilité.
Panda, quand tu veux
Pour moi c'est pas de la poésie, et c'est sûrement pour ça que j'aime.
Ca arrache.
Pardon : ça déchire grave.
Jouissif d'intelligence et de sensibilité.
Panda, quand tu veux
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